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Trouver sa voie [Ouvert]
Chercher un métier c'est du travail...
 
Merin
Libertaire
Kil'dé  
Le Sukra 1 Otalir 816 à 15h08
 
Je me vois encore dans cette grande salle circulaire tout en métal et en blocs de machines étranges qui cintrent le mur circulaire. Une grande vitre qui coure sur sa moitié donne sur un spectacle extraordinaire de machines volantes inconnues qui virevoltent dans un ciel étoilées en lâchant de formidables jets de couleurs.

Je m’approche pour mieux voir.

La silhouette que j’aperçois me fait me figer sur place. Grand, encapuchonné, des longs membres se terminant par d’étranges mains très poilues aux ongles étranges. Mais le plus impressionnant reste cette forme qui dépasse de la capuche et qui ressemble fort à un museau pointu…
Je suis maintenant sur la berge d’une rivière. Il fait beau et la température est agréable, l’eau scintille de milliers de petites lumières dorées d’où semble sortir un rire de femme. J’en sens la présence. Un nom court veut se forcer un passage vers mon cerveau A-ETTE…

La vitre explose dans une lumière aveuglante, en même temps que le grand vaisseau tout proche.

Assis sur mon lit, la poussière danse dans les rayons du soleil qui ont traversés les persiennes du volet fermé. Au loin le bruit de la ville qui s’agite déjà, tout prêt l’odeur du petit déjeuner préparé dans les cuisines qui chatouille les narines.

Du mal à sortir de cet étrange rêve.

Je m’ébroue, me lève avec un soupir fatigué en faisant grincer le parquet et me dirige vers la bassine et le breau pour me passer le visage à l’eau.

Dans le reflet du miroir grossier et tellement piqueté qu’il mange une partie du visage, je ne constate rien d’inhabituel, juste la même face qui a besoin de se changer les idées.

Je chasse ce fichu rêve qui ne veux rien dire et me répète encore une fois qu’il faut vraiment que je trouve du travail.

Pas livreur, équarrisseur ou même vendeur sur les étals, tout ça on me l’a proposé. Non, mes économies me permettent de tenir encore un moment – mais d’où vient donc cette somme trouvée dans le tiroir ? - j’aspire à trouver un métier plus stimulant intellectuellement.
Mes livres me manquent…

c’est là que je pense à la bibliothèque.

Oui, s’il y a bien un endroit qui est fait pour moi me dis-je en sentant l’exaltation monter.

Je sais que je vais faire aujourd’hui !


 
Merin
Libertaire
Kil'dé  
Le Matal 1 Nohanur 816 à 10h21
 
***
Le chemin vers la bibliothèque est agréable. Les lieux lui sont de plus en plus familier et les regards moins insistants, déjà presque habitués.

Les étals sont bien fournis et en cette fin de matinée, il règne une certaine fébrilité qui n'est pas pour me déplaire.

Je navigue entre les flots de passants, la main sur le sac, prenant garde à ne pas croiser un détrousseur de rue.

Toutes sortes d'odeurs flottent dans l'air, de la simple puanteur des déchets qui peinent à circuler dans les ruisseaux mal entretenus, en passant par celle de certains passants qui ne connaissent pas les bains jusqu'à la douce flagrance du poulet qui rôtie doucement sur sa broche.

J'oublie mon estomac au croisement de deux rues lorsque j'aperçois l’entrée de la bibliothèque, encadrée de ce qui est encore deux minuscules formes noires que je sais très bien être les gardes de jour du bâtiment.

Je réajuste ma tenue, replace bien devant mon sac avec un rouleau de parchemin qui en dépasse et me met en route vers ma destination.
***



 
Merin
Libertaire
Kil'dé  
Le Dhiwara 13 Nohanur 816 à 12h47
 

Les minuscules tâches noirs se sont transformées en d'imposants guerriers en armes et armures qui sans le laisser paraitre m'ont vu arriver depuis longtemps.

Quand je me présente à eux, qui me surplombent du haut de l'escalier, ils me toisent avec un regard froid de professionnels.

Alors que je pose le pied sur la première marche, l'un des deux, le chef apparemment, se délace légèrement dans ma direction :

"Salutations, Messire l'étranger" -et dans sa phrase, seul les mots exprime le respect-
« "Nous ne vous avons encore jamais vu ici et notre travail consiste à surveiller les entrées. »

« Puis-je vous demander d’où vous venez, votre nom et ce qui vous amène ici..." »


Je sens bien que ce n'est pas une question.

J'opte pour une demie franchise un peu préparée :

« "je viens voir le bibliothécaire, je cherche du travail et j'ai des documents à lui soumettre"
»

Son air dubitatif n'est pas encourageant

« "ça ne me dit toujours pas votre nom et d’où vous venez" rétorque t-il fermement.
»


Merin...et je suis d'ici, juste que pour le moment je n'ai eu besoin de venir à la bibliothèque et j'ai été longtemps reclus à cause d'une maladie.

Le mot "maladie" fait toujours sont petit effet, pas sur qu'il soit désireux de fouiller mes affaires.

« "Les armes sont interdites à l'intérieur. Vous n'avez pas d'armes" »


« "Pas d'armes dis-je en écartant les bras, paumes en avant avec mon plus beau sourire" »


Il consulte du regard, l'autre garde resté en retrait mais qui n'a rien perdu de la conversation. Ce n'est peut-être pas lui le chef finalement. L'autre hoche la tête très furtivement et dans la foulée le premier est déjà en train de s'effacer me libérant le passage.

J'allais entrer avec l'espoir d'une nouvelle vie, mais je ne me sentirait rassuré que lorsque je n'aurais plus le regard appuyé des gardes dans mon dos.
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