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Parés pour une escapade ?
plan à plusieurs
 
Lelhuü
Travailleur
Kil'dé  
Le Matal 4 Nohanur 814 à 08h38
 
Que de chamboulements! D'abord Rubus, cette petite canaille, qui les rejoint. Il avait visiblement souhaité polir son image avec de nouveaux accoutrements mais se baladait toujours avec son instrument. Dès qu'il le vit, Lelhuü se renfrogna. Apparemment ils étaient épiés. Tous les lhanyshtas de kil'dé avaient entendu l'appel et certains d'entre eux étaient encore très méfiants, même ses interlocuteurs étaient sur leur garde. Quoi de plus normal dans ce cas que d'observer avant de plonger ? Il n'y avait là aucun danger.

Puis le lhanyshta obèse lui fit comprendre qu'il souhaitait partir avant que sa compère n'annonce qu'ils avaient mal agi et que le rassemblement était une erreur. Lelhuü n'y comprenait rien. Pourquoi craindre leur "état" ? Les autorités clamaient que nul ne serait inquiété pour ses "changements". Ils étaient des habitants ordinaires qui continueraient à vivre paisiblement leur vie tant qu'ils ne commettraient pas d'infraction : tout comme les krolannes non affectés.

Le mystérieux monsieur Dalnois sortit brusquement de sa réserve pour leur annoncer un autre lieu de rassemblement, plus à l'écart. Lelhuü profita de cet échange télépathique pour capter le flux de pensées et lui répondre, à lui et aux autres.


Je ne comprends pas vos inquiétudes. Nous cacher pour faire peser des soupçons sur nous, alors que nous nous apprêtons à réaliser une bonne action. Nous partons sauver un enfant inconscient de ses actes. Si nos détracteurs s'amusent de nous sur le flux de pensées généré par Klem, nous avons sans hésité proposer notre aide. Tous ici sommes des âmes pures et charitables. Nous mettons notre propre vie en danger et nous nous absentons de notre quotidien pour retrouver une personne qui s'est volontairement mise en danger, contre son gré, sans même connaître personnellement celui qui nous mandate.

Il marqua une pause. L'alcool lui embrouillait quelque peu les pensées et il refluait sans cesse l'image de Ki'lyne pour ne pas l'exposer au groupe.

Quiconque nous espionnera découvrira notre bonne action et dès lors, le mieux qui puisse nous arriver sera qu'il en rende compte aux autorités, notre mission achevée, pour "prouver" que nous ne sommes pas un danger. Monsieur Dalnois, je veux bien vous rejoindre au parc à lanternes, mais je suis convaincu que rester est la meilleure idée. Que les autres décident, je suivrai.

 
Rubus Tectus
Travailleur
Kil'dé  
Le Matal 4 Nohanur 814 à 15h58
 
***
à sa façon de se tenir, il n'y avais pas de doute. Le personnage masqué était Fred Dalnois, du moins la personne qui s'est présenté comme telle sur l'Entrelac Lanysthas. Question discretion on repassera, ça se voit à des kilomètres à la ronde qu'il semble en train de faire un discour. Ou est ce juste parce que justement je l'entend que j'ai cette impression ?
Peu importe.
Il parle de confiance. Peut on faire confiance à quelqu'un qui ne nous montre pas son visage et agi donc masqué ? Jamais totalement. Cependant ça ne genait pas outre mesure Rubus qui avais déjà eu l'occasion de travailler pour des personnes ne voulant pas se faire connaître. Assez souvent même. Le tout est de décider de ce qu'on accepte de faire pour ces personnes lorsque ces personnes nous proposent des missions, et pour l'instant il n'était pas question de missions. La demande était vraiment anodine d'ailleurs, juste se rendre à un point de rendez vous où on ne cours aucun risque. Rubus connaissait d'ailleurs bien l'endroit, c'était un de ses lieux de rendez vous favoris lorsqu'il traitait avec des gens en qui il n'avais pas confiance. L'instinct de Rubus était donc qu'il n'y avais aucun risque à se rendre à ce rendez vous aussi suivi t il Fred Dalnois sans penser un instant que ça pouvait être Tahk Keymlos. Il le suivi à bien 20 pas de distance, sans se presser, comme quand on va à un rendez vous avec un "client" sans être en retard.

D'un coup il repensa qu'il avais toujours à la main sa cigarette éteinte qu'il tripotais machinalement sans y penser. il sorti son paquet de cigarette, et rangea la cigarette dans le paquet et le paquet dans sa poche.
***



Un ce n'est pas bien, deux c'est dangereux, trois ça suffit pas... mais presque.
 
Thak Keymlos
Commis Principal
Kil'dé  
Le Merakih 5 Nohanur 814 à 16h02
 
Thak Keymlos, ou plutôt Fred Dalnois, toujours vêtu de ses apparats, aperçu deux ombres le suivre. Se pourrai-il qu'il ait trouvé le dernier Lanyshta présent dans la scène ? Il tenta rapidement d'entrer en contact télépathique avec le groupe des trois premiers qu'il avait vu (Linsey Derfùn, Napishtim et Lelhuü), ainsi que les autres qui en étaient potentiellement (Kharina, Kharib et Rubus Tectus). Son intention était de préparer le plan pour commencer l'aventure. Il entama, lentement, posément :

« Mes enfants, c'est Fred Dalnois qui vous parle...

Voilà la situation. Nous allons nous engouffrer dans des territoires dangereux. Je veux m'assurer que chacun soit bien protégé. Vous n'avez rien à craindre de moi pour l'instant, mais si vous voulez partir en excursion, il vous faut un équipement. Je suis prêt à vous prêter quelques hyalins si jamais vous manquez d'équipement, mais une arme et de quoi vous protéger me paraît indispensable. Avez-vous tous de quoi tenir la route et un bon matériel d'aventure ?

J'attends vos réponses à tous et à toutes, et, dans le pire des cas, nous commencerons à partir. Les retardataires n'auront qu'à suivre nos pas. Je vous laisse la parole...
»




Au nom de la Loi du Un, j'interromps votre Destin !



 
Napishtim
Conjurateur
Kil'dé  
Le Julung 6 Nohanur 814 à 20h53
 
-Non, pas de feu.
***
Réponse rapide au dernier arrivé. Il laisse le grand parler, il est visiblement un peu naïf ou simplet. Rien de grave, on vit très bien avec, les autres aussi. Enfin, des détails lui échappent, ce n'est ni le lieu ni le moment de les lui réciter. Il se demande si à défaut de regret, il a des pulsions de vie, sans importance. Le Fred lui ne perd pas le nord. Il a pensé à la même chose que lui : armes et armures. C'est indispensable. Il a pensé aussi au prêt, lui aussi, parfait, il n'aura pas besoin de prendre de risque. Il le proposera aussi. Bon, pas de trace, c'est parti pour le nouveau lieu de rendez-vous, moins attrayant mais nécessaire en ces temps dur. Il doit apprendre à les connaitre, à s'harmoniser. Il ne survivra pas seul. L'arbre se cache dans la forêt. Il suffit juste de pas jouer avec le feu ensuite, tout ce passera bien. Ou il ne restera rien.
***

J'arrive, vieux, j'arrive.


*** Il y a un Dieu de la couleur de tes yeux. ***
 
Linsey Derfùn
Libertaire
Kil'dé  
Le Julung 6 Nohanur 814 à 22h19
 
Linsey s'était arrêtée une rue plus loin et était restée en contact avec quelques-uns des Lanyshtas toujours sur scène. Une décision fut prise, et son rôle dans ce tableau touchait à sa fin. Elle ne manquera pas de se faire raconter l'épilogue par ses nouvelles connaissances.

Pour ce soir elle devait atteindre un autre objectif, et s'enfoncer dans les ruelles du Kil'dé pour disparaître.


 
Rubus Tectus
Travailleur
Kil'dé  
Le Vayang 7 Nohanur 814 à 12h52
 
***
Rubus réfléchi et se dit que si Fred Dalnois a de l'argent est veux bien en prêter à des presque inconnu c'est qu'il est probablement une éminence grise de la pègre. Quelqu'un qui prête en ayant une idée en tête de travail à donner pour se faire rembourser, ce qui peut être problématique si le travail donné ne plait pas mais après tout Rubus n'était pas entré dans ce milieu sans savoir prendre des risques. Et il avait un bon pressentiment à se rapprocher d'un lanysthas haut placé dans la pègre aussi répondit il, en se focalisant vraiment sur fred dalnois donc à priori totalement en privé.
***


Pensée :
héhé, je suppose que vous avez une idée en tête pour récupérer votre mise si on ne s'est pas renfloué de nous même ? Bah ça me plait, après tout c'est toujours comme ça que j'ai procédé. Combien puis je espérer que vous me prêtiez ? Disons que je m’achèterais bien une grande fronde pour être armé pour le voyage et que je n'ai pas la première graine pour l'acheter.



Un ce n'est pas bien, deux c'est dangereux, trois ça suffit pas... mais presque.
 
Kharib
Lecteur
Kil'dé  
Le Luang 10 Nohanur 814 à 21h08
 
« Vous n'avez rien à craindre de moi pour l'instant, mais si vous voulez partir en excursion, il vous faut un équipement. »


Dans cette simple phrase, deux éléments dérangeaient le Lecteur. D'une part, il y aurait quelque chose à craindre de ce Dalnois plus tard, et ensuite celui-ci croyait partir en « excursion ». Sans doute dans son esprit une sorte de virée festive entre lanyshstas en somme… et les familiarités du début du message n'arrangeaient rien.

Le Krolanne avait pourtant ouïe tout comme lui par télépathie la mise en garde d'une lanyshsta paraissant plus expérimentée, du moins avait-elle pu se targuer de s'être déjà rendue dans les quartiers abandonnés.

Finalement, de toute cette phrase, le seul élément sur lequel le Lecteur était d'accord avec l'interlocuteur, c'était la nécessité d'un équipement. Quel devait être celui-ci ? La question méritait d'être posée. La lanyshsta, lors de sa tirade télépathique, insistait sur une arme de corps à corps et une arme à distance. Cela suffirait-il ? Encore fallait-il les maîtriser…

Il prendrait une décision n'engageant que lui...




UN, cela va. Deux, bonjour les dégâts.
 
Thak Keymlos
Commis Principal
Kil'dé  
Le Julung 13 Nohanur 814 à 04h57
 
*** Plus tard ***


Le prénommé Fred Dalnois savait se faire attendre. Le Keymlos se dirigeait vers le Kil'sin, afin d'ouvrir la voie aux autres qui le suivraient. Il ne savait pas vraiment ce qui l'attendait de l'autre côté. On lui avait tant parlé de cet extérieur sauvage, dangereux et hostile. La route fut longue, mais tranquille, jusqu'à cette rencontre inattendue avec un Frobeckh.

Il en vint aux poings, le combat fut rude, intense. D'abord une première parade avec sa barre de fer qu'il avait positionné le long de son avant bras, puis la bousculade. Cela ne suffirait pas, et il le savait bien. Il aurait besoin d'autres personnes avant de pouvoir continuer. Ce pourquoi il poursuivit par télépathie avec ses frères.


« Les enfants, je suis parti en éclaireur afin de voir s'il nous était possible de trouver un passage. Je peux vous dire qu'il y a un guerrier Frobekh, là dehors, roué de coup, qui nous attend. J'ai réussi à m'échapper de ses griffes rapidement, hélas, je ne suis pas un combattant talentueux. Il nous faudra donc nous y mettre à plusieurs.

La voie vers Kil'sin ne sera donc pas facile... Êtes vous toujours avec moi ?
»




Au nom de la Loi du Un, j'interromps votre Destin !



 
Rubus Tectus
Travailleur
Kil'dé  
Le Julung 13 Nohanur 814 à 17h43
 
***
Rubus n'était pas rassuré par la présence du Frobekh. Il s'était fait avoir par le commerçant, sa nouvelle ceinture était très désagréable quand il la mettait et donc ne la mettait pas. Donc ne bénéficiais pas non plus de l'amélioration des temps de réactions que la ceinture était sensé lui procurer. Il n'avais donc pas du tout envie de se battre.
***


Pensée :
Nous y mettre à plusieurs ? à l'attaquer ? Ne peut on plutôt ... courir ? Je sais bien que j'ai acheté une belle fronde grâce à l'argent que vous m'avez prêté, mais... j'arrivais mieux à m'en servir avant que je devienne lanysthas. Là à chaque fois que j'essaye de l'armer je fait des maladresses et la bille tombe à mes pieds. Bref je ne me sens pas prêt du tout à me battre pour l'instant. Par contre je suis tout disposé à courir avec toi.




Un ce n'est pas bien, deux c'est dangereux, trois ça suffit pas... mais presque.
 
Napishtim
Conjurateur
Kil'dé  
Le Vayang 14 Nohanur 814 à 13h14
 
***
Un lapin. Charmant inconnu. Combattant peu avisé. Ce ne sera en effet pas facile.
Que cela lui mette du plomb dans le crâne. Partisan de la fuite, pour la sauvegarde des forces.
Le but n'est pas de chercher refuge après de nombreux combats, mais d'arrivé frais et dispos au lieu.
***


Vous précipitez un peu les choses. Je suis toujours du voyage.

... Tenez bon.


*** Le temps que la distraction lui laisse le passage sauf. Ce n'est pas une troupe de choc qu'on rassemble.
Il va falloir jouer dans sa cours. La connaissance fait des merveilles. Surtout de soi. C'est connu. ***



*** Il y a un Dieu de la couleur de tes yeux. ***
 
Kharib
Lecteur
Kil'dé  
Le Sukra 15 Nohanur 814 à 14h47
 
Par acquis de conscience, il s'était discrètement rendu sur les lieux décrit par Fred Dalnois. Et il y découvrit: un guerrier Frobekh flambant neuf ! Pas une égratignure, par un cheveu de travers, même pas essoufflé...Voulant juger de la situation par lui-même, il entama quelques passes d'armes contre l'adversaire qui paraissait l'attendre. Plus exactement, le guerrier Frobekh paraissait se tenir à disposition de tout Krolanne quittant le Kil'dé. Les passes d'armes se succédaient. Le Lecteur parvenait régulièrement à toucher son opposant, ce qui lui procura une grande satisfaction quand à ses prédispositions physiques. Toutefois, il fût contraint d'effectuer une pause pour reprendre son souffle alors que le guerrier était chancelant. Il ne fallait pas grandchose pour l'achever, mais les forces manquaient justement à ce moment précis au Lecteur pour terminer ce premier combat en beauté. Une pause s'était imposée. Il ne manqua ensuite qu'une charmante hôtesse vêtue de façon affriolante pour signifier le second round lors de la reprise des hostilités. Hélas, ce dernier ne se déroula pas selon le plan prévu. Celui-ci prévoyait l'achèvement du guerrier et à la réalisation d'une image souvenir dans le cerveau du Lecteur. Mais les muscles du lanshsta s'étaient durcis, sans doute à cause des efforts précédents, et il avait désormais davantage de difficulté à atteindre son adversaire. Ce dernier avait par ailleurs fort bien récupéré de ses blessures durant l'entre-acte. Il faudrait à ce propos que le Lecteur pense à lui demander quel type d'eau ferrugineuse il mettait dans sa gourde. Finalement, aucun des deux combattants ne parvenant à forcer la décision, chacun se retira de son côté, vraisemblablement pour fourbir ses armes en toute discrétion.

Il revint ainsi sans être vu dans le quartier. Il procèderait aux réparations d'usage et préparerait la suite des opérations.



UN, cela va. Deux, bonjour les dégâts.

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