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Reprendre le flambeau
rp ouvert aux télépathes
 
Yiu
Gestionnaire du Kil
Kil'dara  
Le Luang 8 Dasawar 814 à 16h30
 
*** Le matin se lève et le foyer s'éveille... Le foyer qui a récemment vu la mort de Manesh, père de Yiu et forgeron de son état. Celui qui a tout fait pour qu'elle et de son cadet de 3 ans grandisse le plus normalement possible malgré la mort de leur mère il y a bien longtemps.
***


Ahaha (baille). Bon, il est temps de se lever. La journée va être longue. Père s'était déjà occupé de son vivant de la propriété de la maison, la mort imprévue de maman l'avait incité à prendre les devants. Reste à s'occuper de la forge maintenir sa réputation et lui redonner sa gloire. Père ....

*** Refoulant son chagrin, Yiu décide d'aller de l'avant pour oublier. Se submerger de travail c'est sa solution pour ne pas avoir le temps d'y penser, à cette vie injuste pour elle et son frère. Elle sort du lit et prend ses affaires pour aller se débarbouiller. Elle entend un bruit à la porte. C'est son frère qui est venu depuis la bicoque qu'il occupe avec d'autres apprentis laborantins pour voir si elle ne se lassait pas abattre. ***



« Coucou. Je ne pouvais pas laisser ma soeur seule, tu risquerais de faire des bêtises sans personne pour te surveiller !
-Salut ! Hé, je suis encore l'ainée !
- Voilà, tu vas enfin avoir ta forge. Papa serai fier de te voir reprendre le flambeau, dit-il en chassant une larme avant de tenter de l'humour. Moi ... disont que mon truc c'est plutôt les éprouvettes et les petites bestioles, pas trop le métal ...
- Oui, tu serais capable de te couper sur la lame que tu devrais marteler puis affuter !
- Moques-toi ! Parce que toi, tu comprends quelque chose à la biochimie peut-être ?
- ok, ok ... Mais même si j'en rêve, il me reste encore du chemin : je n'étais moi aussi qu'en apprentissage. Couler du métal dans un moule est à ma portée, mais marteler une lame digne de notre petite enseigne ...
- Ne te fais pas de soucis. Cela prendra peut-être un peu de temps, mais tu vas y arriver. Les membres du conseil veillerons à ce que tu puisses continuer de pratiquer la forge pour un jour devenir un artisan averti et les rejoindre. Et cette forge ... fait la tienne et n'hésite pas à y apporter ta touche. Et dans tous les cas, tu ne te débarrasseras pas de moi facilement. Je reviendrai souvent ...s
- Bon, allez, j'y vais !
- A plus tard !
»



*** Quelques instants plus tard, Yiu et débarbouillée et sur le point de partir. ***


Bon reprenons. Je dois tout d'abord aller au conseil des solutions défensives. Me présenter pour espère un jour avoir, comme mon père des commandes et les rejoindre. Je n'aurai pas tout de suite la subvention d'un membre technicien mais je pourrai aux moins la faire tourner au quotidien. Il faut aussi que je me trouve un expert pour apprendre à faire plus que les travaux de bases que père a eu le temps de m'apprendre. J'ai aussi encore du stock à la forge pour gagner de quoi manger et de quoi m'exercer. Pas grand-chose, mais je peux manger aussi pour par grand choses. Et je sais me servir des moules pour les productions de bases.

Allons-y. Et espérons ne croiser aucun Lanystha. Je ne suis pas encore prête à ré-entendre des voies dans ma tête.


*** Sur ce, Yiu franchit le seuil de sa maison, referme la porte et s'élance sur la route, un peu paranoïaque de peur que d'autres Lanystha ne la repère et ne devinent son état. ***


 
Yiu
Gestionnaire du Kil
Kil'dara  
Le Matal 9 Dasawar 814 à 19h05
 
*** La voici dans la ruelle sombre et étroite. Le quartier "pauvre". Son quartier. Obsédée par la peur irrationnelle de croisé quelqu'un qui lirait ses pensées, elle regarde à droite et à gauche et s'élance. Avant de se faire aussitôt héler. Par son voisin qu'elle n'a même pas vu. Quelle observatrice !! ***


« Yiu !
- Ah !
- Tu vas bien ? Tu as l'air bizarre ... Quelqu'un te cherche des ennuis ? Ta façon de regarder
- ... non. Non ! Tout va bien. Et toi ?
»

Ce doit-etre son deuil ..., pense-t-il avant de reprendre :
« Je vois que tu es à pied d'oeuvre. Une vraie-future-forgeronne-en-herbes ! Allez bonne chance, la journée va être longue.
Toi aussi.
»



*** Elle s'élance alors vers le conseil auquel sont rattachés les forgerons-inventeurs pour demander, à pouvoir, au moins une fois qu'elle aura su se montrer digne de lui. Et aussi trouver un guide sur cette voie. Il va bien falloir se perfectionner. Si possible un de ceux qui n'a pas une vision du travail du métal opposée à celle que son père lui a apprise.

Quoiqu'il en soit, c'est en route. Pour la première fois la jeune fille va devoir voler de ses propres ailes. Pour la première fois aussi depuis son changement d'état, elle sort dans la rue ... Peut-être ne pourra-t-elle pas oublier son nouvel état longtemps. ***


 
Yiu
Gestionnaire du Kil
Kil'dara  
Le Dhiwara 14 Dasawar 814 à 16h45
 
*** La voilà qui approche du conseil. Elle n'a été arrêtée par personne sur son chemin. Seule elle semble savoir qu'elle peut désormais entendre des voix. Seule elle semble savoir qu'elle a peut-être changé. Mais pour le moment, mais elle nie l'évidence. ***


*** Il va falloir faire le grand pas. Entrer dans le conseil. Avant cela, il serait sage de faire le silence dans sa tête. Elle a déjà réussi à refouler les voies. Mais il est temps d'essayer de faire mieux. La nouvelle lanystha se retire dans une ruelle. ***


Elle tente de se concentrer et pense :
SILENCE !!
COMMENT FAIRE SORTIR CES VOIES DE MA TETE !

Elle s'arrête. Elle a l'impression d'hurler et le bruit est encore plus fort que d'habitude. Un peu plus calme elle reprend.
Comment redevenir moi-même ...
Elle repense alors à la voie étrange qu'elle a entendue plus tôt. Elle disait :
Citation :
Calmez-vous, concentrez-vous... Vous devriez être capable d'isoler vos pensées des fils de pensée des Entrelacs, un peu comme on ferme une vanne.
Ca ira mieux après.


*** Essayer. Se concentrer. Ses pensées. Se concentre dessus. Ne plus pensez au reste. Juste elle, Yiu. Le bruit reflue peu à peu. C'est déjà mieux se dit elle. Elle sourit et se relâche. Aussitôt le bruit revient, aussi fort qu'au début. Elle se reconcentre et redouble alors d'effort. Le sile ***
nce... presque. Cela est déjà mieux. Elle va pouvoir aller postuler apprenti en face du conseil. Une dernière pensée.
Je crois que je vais avoir plein de questions pour vous ... Après. Ne serais-ce que pour savoir comment me débarrasser de cette malédiction ou sinon pour apprendre à faire avec au mieux.


*** Il est temps. Elle entre. Elle rêve tant de de pouvoir se montrer la digne héritiaire de son père. Et pour cela commencer par formaliser cet apprentissage, le rendre officiel ***


 
Yiu
Gestionnaire du Kil
Kil'dara  
Le Dhiwara 14 Dasawar 814 à 16h55
 
*** La voici dans la place. Elle avance vers l'accueil pour prendre la parole.
***

Elle s'élance, trop stressé pour adopter un débit normal elle parle trop rapidement et de façon peu articulée à l'homme qui l'accueil :
« Je viens de ... r'prendre l'atelier d'mon père. Donc vo'drai perfectionner mon art auprès vous. après être devenue une membre du conseil. »

*** L'homme reste perplexe. Il n'a rien compris à son histoire. Cette jeune fille, probablement issue du ras-de-sol s'exprime mal. Elle n'a même pas indiquée ce qu'elle faisait dans cet atelier. ***


La jeune femme se reprend. Elle pense qu'elle vient bien de se débarrasser du bruit dans sa tête, alors ce n'est pas maintenant que la peur va la paralyser :
« Pardon et Bonjour.
Je suis une jeune forgeronne en devenir. Mon père m'a appris les bases du métier et je souhaiterai un jour rejoindre le conseil des solutions défensives. Et si je sais plus ou moins forger les objets du quotidien, j'aimerai apprendre à faire plus et mieux auprès de l'un de vos compagnons experts ou techniciens.
Mon père avait su forger quelques merveilles et je souhaiterai me montrer digne de son héritage et pouvoir réaliser son rêve : rejoindre le conseil.
»


 
Yiu
Gestionnaire du Kil
Kil'dara  
Le Matal 16 Dasawar 814 à 20h08
 
*** L'homme, un membre du conseil prend d'abord un air perplexe. Cette jeune femme a encore beaucoup à apprendre mais sa passion et son ambition sont aux moins quelques qualités ... Il décide alors de lui répondre, sur un ton d'abord assez professoral et un peu agacé, puis sur un ton plus encourageant et bienveillant. ***


« Peut-être pourriez-vous commencer par vous présenter ? Vous êtes peu claire, mademoiselle.

Je vais néanmoins vous donnez quelque réponse à votre question : vous n'êtes pas sans savoir que les membres du conseil sont élus par le conseil. Nous regroupons les meilleurs d'entre nous : les plus talentueux et ceux qui aident à transmettre le savoir de nos experts et techniciens. Devenez un maître parmi les vôtres et vous attirerez notre attention. Cela sera un bon début pour nous rejoindre.
Vous attirerez d'autant plus notre attention que vous proposerez de nouvelles méthodes et outils pour la défense. A vous de travailler.

Ah oui, pour ce qui est de nos savoirs, nos assistants aux transferts des savoirs sont là pour cela. Pour des questions précises, contactez-les.
»


 
Yiu
Gestionnaire du Kil
Kil'dara  
Le Matal 16 Dasawar 814 à 20h51
 
*** Yiu ne s'était pas rendue compte qu'elle pouvait paraître un peu effrontée d'une part et ignorante d'autre part. Elle n'a jamais été très à même des conventions sociales.
Sans perdre son aplomb, elle remercie le compagnon et sur ces paroles sans équivoque prend son congé. Elle a encore beaucoup à faire avant de pouvoir rejoindre ce conseil. ***


*** Il est désormais tant de se mettre à la tâche. Puisqu'il lui reste tant à apprendre, autant s'y mettre de suite. Elle file donc à cet atelier qui est désormais le sien. Aussitôt elle y passe un coup de balais puis se met à la tâche. ***


Commençons ... Une épée ? Allons-y ...

*** Yiu ne cesse alors de penser à son nouvel état et peine à se concentrer. Cela n'est peut-être pas plus mal, plus tôt, le bruit des pensées devenait assourdissant dès qu'elle relâchait son effort pour l'atténuer.

Son esprit ailleurs, elle peine bien à parvenir à un quelconque résultat. Après avoir cassé plusieurs vagues ébauche d'une lame, la jeune forgeronne se reporte sur un simple couteau. Il faut dire qu'en plus elle n'a jamais réussi à forger une épée digne de ce nom jusque-là. Tout au plus est-elle parvenue à réaliser des épées tranchantes mais fragiles ou non cassantes mais à la lame mal profilée. Cela sera pour une autre fois. ***


*** La jeune femme s'acharne alors sur son but. Peu à peu les réflexes reviennent et les habitudes prennent le dessus sur son tracas. Elle parvient à se consacrer à son travail. Pour autant le bruit assourdissant des pensées en revient pas, au contraire, il s'atténue. Elle n'y prête pas attention, trop focalisée sur son couteau. Sans qu'elle ne le sache, elle tient peut-être une des clefs : la concentration. Et être concentré sur autres choses semble aussi être une solution pour refouler le bruit des pensées. Mais elle l'apprendra plus tard.

Elle continue à travailler le métal. La lame d'un petit couteau prend forme et à la fin de la journée, elle aura finalement produit trois couteaux de cuisine, en refondant le métal qu'elle avait d'abord prévu pour l'épée. Il faut dire que suite à ces premiers essais raté, son père avait vite du lui apprendre à correctement refondre un travail non abouti ... ***

***
Le soir tombe et Yiu rentre chez elle. Ces efforts l'ont fatigué et il est temps de se reposer. Mais auparavant, elle tente de comprendre ce qui lui arrive. Pourquoi entend-elle ces pensées ?...
Il semble être temps d'accepter la vérité. C'est ce que l'on décrit comme un symptôme des lanysthas. Qu'elle le veuille ou non elle a changé. Sa curiosité de Kildarienne reprend le dessus. Si elle doit faire avec, il lui faut alors comprendre cette étrange chose. Comprendre et apprendre à la maîtriser.

Elle prend alors le taureau par les cornes et tente de refaire face à ce flôt de pensées qui ce matin l'avait paralysé. L'apprivoisement commence. ***


 
Yiu
Gestionnaire du Kil
Kil'dara  
Le Merakih 17 Dasawar 814 à 20h03
 
*** Lorsque la jeune fille quitte le flot de ses pensées mêlées à celle des autres lanysthas, la nuit est tombée. Elle se décide à rapidement manger une bout avant d'aller se reposer.
La journée fut fatigante, il lui faut donc reprendre des forces. Elle remet la soupe au réchaud, se coupe une tranche de pain et lorsque le gruau est chaud s'attable. Puisque pour elle le laisser aller à toujours était la fin des haricots, elle nettoie rapidement son assiette puis file se coucher. A peine alitée, elle s'effondre et sombre dans un profond sommeil, sans pensée et donc peu troublé par son nouvel état. ***


*** Le matin vient bien trop tôt. Et c'est, à son goût, trop peu reposée qu'elle doit se lever. Après un rapide et modeste petit déjeuner, elle file à la forge.
Elle commence par faire un inventaire complet. Les carnets sont habituellement bien à jour, mais cela ne lui fera pas de mal de se rendre par elle-même compte des stocks. La matinée est déjà passée lorsque cette tache s'achève. Elle dévore avec appétit un vague sandwich avant de faire chauffer la forge. C'est en forgeant que l'on devient forgeron. ***


 
Cal Keran
Comitaire actif,
Caïd

Kil'sin  
Le Dhiwara 21 Dasawar 814 à 15h44
 
Sa visite de la ville ne se ferait pas que par les égoûts. Cal était un homme sociable, un homme de goût, même. Et lorsqu'un homme de goût a du matériel de mauvaise qualité, il s'empresse de corriger cela. Il avait été assez déçu, ce matin là, de constater l'état lamentable de la moitié de ses lames. Les deux lames aux poignets étaient émoussées, et ne coulissaient plus dans les fourreaux qu'il avait pourtant spécialement huilé pour un dégainage rapide. Inaugurons ce mot n'existant pas dans le dictionnaire. Celle de cheville, la lame ne tenait plus sur sa garde, ce qui pouvait se révéler fatal. Sa longue lame principale, quand à elle, méritait également un petit coup sur la meule.

Heureusement, il avait repéré, la veille, une forge non loin de l'auberge. Enfin, non loin... Disons qu'il l'avait repéré et que comme tout ce que faisait ou pensait le blondinet, cela ne lui sortait plus de la tête. Il aurait pu en trouver une autre, mais rien à faire : à quoi ressemble le forgeron ? A quoi ressemble CETTE boutique ? A quoi peut bien ressembler sa f... Forge. Non, c'est vrai, c'était des questions importantes.

Aussi, lorsqu'il pousse la porte de l'échoppe, c'est avec un sourire partant d'une oreille à l'autre. Blanc, le sourire, rieur et agréable. Son plus beau sourire, le seul, l'unique, celui à dérider un contrôleur des impôts -ou, inversement, à lui attirer un paquet d'ennui-.

CK : "Salut la compagnie !"

Compagnie constituée... D'une personne. AU demeurant, et malgré les traces noires du travail de la forge, assez charmante. Plutôt jeune... Hum. Et du plus bel accent Kilsinite -elles adorent ça, sisi, j'vous jure, la vie de ma tante-

CK : "Ma demoiselle ! Excusez moi, je ne parle hélas pas votre langue, j'espère que vous parlez suffisamment le langage commun pour nous permettre d'entretenir une petite conversation avant l'arrivée du propriétaire de cette modeste échoppe ! Cal, je m'appelle Cal ! Vous comprenez ?"

En espérant que les locaux parlaient bien la langue.


Gentleman Cambrioleur
Philanthrope Personnel
Explorateur Urbain
 
Yiu
Gestionnaire du Kil
Kil'dara  
Le Luang 22 Dasawar 814 à 12h54
 
*** La jeune femme venait de finir un nouvel ouvrage lorsque le jeune homme entrait. Elle s'était mise tôt au travail, et s'inspirant de se qui avait fonctionné la veille, avait commencé par ouvrager un couteau de cuisine pour se mettre en jambe et oublier le reste. Ce qui était en passe de devenir son nouveau rituel l'avait mise en condition et ambitieuse comme elle l'était elle avait ensuite décider de placer la barre plus haut : elle s'était lancée dans la réalisation d'un couteau de survie, qu'elle venait de finir. L'équilibrage de la lame avait été ardue, mais le résultat était correct : peu élégant mais efficace. Un petit poignard honnête, en somme. ***


Un jeune homme entra. Un client ? Tout en lui répondant, elle baissa le tirage de l'âtre au centre de la forge :
« Bonjour. »


*** Elle se retourna et observa le jeune homme. Sa mise ne dépareillait pas dans ce quartier populaire, cependant si son aspect extérieur était un peu ... négligé et odorant, il portait une lame. Peu entretenue mais de bonne facture. Son père lui avait appris à observer les clients potentiels et même si elle n'arrivait pas à la cheville du conseil d'Inhibition des esprits nocifs pour cela, elle ne jurerait pas que l'homme ne cache pas une autre arme. Disons qu'il ne cachait pas trop qu'il avait un minimum de répondant, au cas où. ***


« Oui je baragouine un peu le langage commun. »


Elle se rappela qu'elle avait tendance à être un peu "brut de décoffrage", aussi elle fit quelques efforts :
« En fait je le baragouine plutôt bien. Enfin, j'espère !
Hum ... votre épée semble avoir besoin d'un peu d'entretien. Souhaiteriez-vous que je lui donne un petit coup de jeune ? Je suis la propriétaire de cet atelier. Je ne suis pas la forgeronne la plus expérimentée de Kil'dara, mais affuter une lame et éventuellement changer la garde et le cuir de la poignée ne me posera aucun problème !
»


 
Cal Keran
Comitaire actif,
Caïd

Kil'sin  
Le Luang 22 Dasawar 814 à 13h35
 
Alors comme ça, c'était elle, la proprio des lieux ? Bon. Soit. Un truc le titillait, néanmoins, une sensation étrange qui le grattait sur l'occipital et descendait le long de sa colonne. Il n'aurait pas du reprendre deux fois de ce super coulis de tomate à l'auberge. Pas à dire, les dariens s'y connaissaient bien en cuisine. Bref. S'inclinant légèrement, il sourit à nouveau.

CK : "Mes excuses, ma Dame, j'ai pensé que.... Je veux dire, une dame de votre condition, gérer une forge, ce n'est pas banal. C'est commun au Dara ? Je ne suis pas encore trop au fait des coutumes locales, je viens juste d'arriver pour... Voyage d'affaires, comme en témoigne mes vêtements, je n'ai pas encore eu le temps de me poser."

Grand sourire, encore. Prendre un bain serait nécessaire. Oui. Un bon bain chaud. Le tout était toujours de varier : trop propre, on était suspect dans la fange, trop sale, on l'était dans le monde. La vie d'un voleur demandait parfois de jouer sur la corde raide ! La désignant du doigt, il approuve de la tête.

CK : "Parfaitement ! Et pas que, ma Dame, je sollicite votre expérience pour un peu plus que cela."

Sortant sa lame, il la pose sur l'établi proche. Avant de confirmer les suspicions de la jeune femme, dégainant trois lames supplémentaires qu'il pose à ses côtés.

CK : "Comprenez, sans elles, je me sens tout nu. Ce qui, non seulement, est d'une extrême impolitesse pour tout homme un temps soit peu éduqué, mais surtout très désagréable quand on ne connait pas le quartier. Au risque de passer pour impoli, cela vous embêterait-il que je reste et que j'observe l'oeuvre du maître ? Expérimentée ou pas, je sens les gens et je suis sur que vous ferez de l'excellent travail. Oh et..."

Jetant une bourse sur l'établi, sans doute trop rempli -Cal n'était pas un modèle de prudence...-, il sourit à nouveau.

CK : "Je pense qu'il y aura là largement de quoi vous rémunérer. Etrange monnaie que la vôtre, je préfère largement nos pierres, avis purement personnel."


Gentleman Cambrioleur
Philanthrope Personnel
Explorateur Urbain
 
Yiu
Gestionnaire du Kil
Kil'dara  
Le Luang 22 Dasawar 814 à 18h07
 
*** Baragouiner, c'était bien le mot. Yiu comprenait ce que disait Cal Keran, mais devait parfois s'attacher au contexte pour décrypter un mot ou deux. Elle ne savait si sa compréhension de la langue commune était en faute ou si l'accent de son interlocuteur est juste horrible et elle s'en fichait puisque le résultat est dans tous les cas le même : Elle pourra faire son travail et s'occuper de ce client mais elle ne pourra pas disserter avec lui des dernières armes à la mode pour ... dissuader les inopportuns de se montrer trop collant. ***

***
Elle s'approcha de la lame que l'homme venait de poser pour l'inspecter et fut surprise de le voir sortir 3 lames. Elle avait vu juste sur le fait qu'il dissimulait bien quelque chose, mais elle était loin du compte. Néanmoins, c'était un client et elle n'allait pas le faire lanterner parce qu'elle était surprise. Elle saisit la lame et l'inspecta. ***


*** Il y a du travail alors, ne perdons pas de temps.
***

*** Elle ne jeta même pas un coup d’œil à la bourse. Elle savait reconnaître le bruit du métal. Il y avait assez et ils feraient les comptes ensuite.
De nouveau, elle se montrait peu causante. Mais cette fois-ci parce qu'elle ne pensait plus qu'aux lames. ***

« Vous pouvez regarder. C'est votre lame. Et tant que vous me confiez vos lames vous n'êtes pas impoli.
On va commencer par nettoyer et polir les quelques raies, marque de coup d'autres lames.
»

*** Aussi tôt dit, aussi tôt fait. Elle se met à l’œuvre. Elle se saisit d'un chiffon pour enlever toute graisse de la lame. Sans cela, elle ne pourra pas redonner toute sa jeunesse à la lame. ***

« Rassurez-vous, je la re-graisserais à la fin. »

*** Une fois la lame nettoyée, la jeune femme hésite puis se saisit de limaille de fer. La lame est assez usage. Elle s'applique avec détermination à repolir la lame en tachant de ne pas user plus le tranchant déjà bien émoussé par l'usage ... ***

« Pour le tranchant ... J'espère que vous n'êtes pas pressé. J'aime prendre mon temps. »

*** Mais le travail pour la lame elle-même n'est pas encore finit. La jeune femme se saisit d'une fine poudre à pollir dont elle saupoudre avec soin la lame. Elle s'affaire ensuite avec un chiffon sur la lame ainsi poudrée pour lui redonner son brillant. ***

« C'est déjà plus joli. Elle a l'air de servir. Il faudrait en prendre plus soin, sinon elle va s'user prématurément. Pendant que j'y suis, je vais continuer sur ma lancée et polir ces couteux. Ils en ont bien besoin, vu le bruit qu'ils ont fait en sortant du fourreau. »


*** Effectivement, lorsqu'elle s'approche de ceux-ci, elle voit ses soupçons confirmer. ***

« La lame est plus fine, on va éviter la limaille de fer. »

*** Elle s'attèle à la même tache : le polissage des deux lames de poignées, puis elle se saisit du couteau qu'il portait à la cheville. ***

« Ah ouais, la garde se barre ... »

« Pardon, je disais qu'il va falloir changer la garde ou au moins la refixer. Vous risquez plus de vous blesser qu'autre chose. »

*** Elle jette alors un coup d’œil vers la bourse et se rappelle le bruit qu'elle a fait en arrivant sur le comptoir. Ca devrait aller ... ***

« Vous préférez que je le retravaille au marteau pour la resserrer et pour pouvoir ensuite bien la refixer ou que je la change ? Ce sera un peu plus cher, mais c'est à ma portée. Je forgeais justement un modeste poig... un couteau de survie lorsque vous arriviez. Pas la plus belle lame que j'ai jamais vue, mais la garde était bien. Ce n'est pas le plus dur non plus. Alors ?
En attendant, la jeune femme déboite la poignée puis fait glisser la garde pour pouvoir mieux observer la fixation et juger de la chose.
»

« C'est réparable, sans changer la lame. Ça fera l'affaire. Après à vous de voir. Prenez votre temps je vais polir la lame et après j'affuterai tous les tranchants. Dans tous les cas, je peux attendre d'avoir fini le reste pour m'occuper de la garde.
D'ailleurs, pour les poignées, je pourrais les polir aussi. Très légèrement bien sûr, il s'agit pas que ça devienne glissant.
»

Et elle s'y remet. Enlever la graisse, poudrer puis polir. La lame, puis plus rapidement et plus légèrement les poignées de métal.

« Je vous avais dit qu'il ne fallait pas être pressé. Je vais maintenant affuter tout cela. Redessiner clairement le tranchant originel, il faut bien cela, puis l'aiguiser et l'affuter enfin pour tout soit parfait.

Il faudra vraiment penser à les faire entretenir plus régulièrement. Ça c'est impoli. Les pauvres ...
»


 
Cal Keran
Comitaire actif,
Caïd

Kil'sin  
Le Matal 23 Dasawar 814 à 13h51
 
Un vague sourire, encore et toujours, pour éclairer son visage, mais il secoue la tête négativement. La technique et lui faisait définitivement deux. En fait, tout ce qui se rapprochait, de près ou de loin, très loin, d'un travail manuel, ce n'était pas pour lui. Déjà, le travail de son père, alchimiste, lui paraissait foutrement fatigant, et on était très loin de la quantité de travail physique que devait fournir un forgeron.

Levant les mains :

CK : "Je laisse faire les artistes, mon champ de compétence en la matière est pour le moins limité."

Et, pour une fois honnête, il laisse faire la jeune femme. Non, parce que oui, PARFOIS, le voleur peut dire ce qu'il pense vraiment. Ou est. C'est rare, convenons-en, mais le fait de ne rien savoir en technique l'empêchait actuellement de mentir sur une pseudo-compétence. En plus, cela aurait été inutile. En revanche, observer et écouter pour engranger des informations, certes parcellaires, mais utiles, ça oui. Tiens, question ? On se réveille.

CK : "Si vous pouvez changer la lame, changez la ! Je vous ai donné suffisamment pour ne pas regarder à la dépense, il me semble."

Regard vers la bourse, ouverte mais toujours posée. Et sourire.

CK : "Oui, il y a largement assez. Ne parlez pas de votre travail ainsi, si vous me montriez plutôt cette lame, que je vous dise ce que j'en pense ?"

Ah, critique sur son entretien. Il hausse les épaules.

CK : "Je vous l'ai dit, je ne suis pas un technicien. Et j'ai été très chargé, ces derniers temps, trop. Et que ferait le petit commerçant si les clients comme moi n'existaient pas, hein ?"


Gentleman Cambrioleur
Philanthrope Personnel
Explorateur Urbain
 
Yiu
Gestionnaire du Kil
Kil'dara  
Le Vayang 26 Dasawar 814 à 19h06
 
« Changer la lame ? Je ... suis un peu surprise. Ah oui, j'ai fait un lapsus. je parlais de la poignée. »

*** La jeune fille cesse de s'affairer quelques minutes. Il semble que je ne puisse me concentrer sur la lame et parler correctement dans un même temps. ***


« Reprenons. Les lames ont été négligées, mais elles sont en parfait état. Leur usure n'est que superficielle. Leur cœur de chacune des lames est en parfait état et leur équilibrage est très bon. Elles sont l’œuvre d'un forgeron expérimenté et elles auront une vie plus longue que la vôtre si vous le faites entretenir par moi ou un de mes confrères régulièrement.
La question n'est pas de savoir quelles sont mes compétences, ces lames vous ont déjà fidèlement servie et vont continuer de le faire longtemps. Sinon, pour revenir à votre remarque ... Je n'ai pas encore l'expérience de feu mon père. J'ai encore à apprendre pour réaliser de belles et longues lames. Les couteaux, ça commence a être ça. Enfin, je ne suis pas encore un compagnon expert ou technicien. Nous avons de véritables experts dans notre Kil. Un jour, j'espère les égaler.

Pour la poignée ... Je peux la refixer ou la changer. Si vous l'appréciée, je pourrais la réparer correctement. A vous de voir. Je vais donner un bain de jouvence à leur tranchant. Excuser moi si je ne réponds pas vite ou parfois un peu à côté pendant que j'affute. Comme vous avez pu le voir, j'ai parfois du mal à converser pendant que je me consacre à vos lames.
»


*** La jeune fille commence par poser les lames sur un établi à proximité de la meule. Elle va ensuite chercher trois pierres à affuter différentes, un chiffon, un bas d'eau d'eau et un bidon contenant une sorte d'huile. ***

« Je vais commencer par dégrossir le tranchant de votre épée à la meule. »


*** La jeune fille commence se saisit de la lame, commence à faire tourner la meule à l'aide des pédales d'abord sans y appliquer la lame pour que le réservoir de la meule l'humidifie entièrement. Elle applique ensuite avec soin et précision la lame avec un angle "peu faible". On commence à entendre le léger grincement du métal sur le grain grossier. Elle s'occupe de deux côté de chacun des tranchant. Elle sue abondamment lorsqu'elle repose la lame. ***

« Voilà, le tranchant de votre épée a repris forme. Il me faudra encore l'affiner. Avant de passer à cette étape je vais m'occuper de vos couteaux. Pour eux, pas de meule, comme leur lame est plus fine. Directement une pierre à affuter à grain moyen. Hum... Oui, celle-ci conviendra bien pour les deux lames que vous cachiez aux poignets. »


*** La jeune femme plonge alors la pierre et une première lame dans le bac d'eau puis commence à réaliser des mouvements circulaires en maintenant une pression et un angle constant entre la lame et la pierre. ***


« L'eau, c'est pour lubrifier et éviter un échauffement trop rapide. Ne jamais trop chauffer une lame, vous allez l'abimer. A l'eau pour celle-là. L'huile ce ne sera que pour celle au grain le plus fin, la pierre de droite. »

*** Quelques minutes plus tard, la jeune femme tend le couteau à son propriétaire. ***

« Encore une fois, il met reste à affiner le fil. Mais ça a déjà plus de gueule, non ? »


 
Cal Keran
Comitaire actif,
Caïd

Kil'sin  
Le Matal 30 Dasawar 814 à 19h08
 
CK : "Mmmmh ? Oh non, il n'y pas pas de lapsus. J'ai bien entendu dire que vous vouliez changer la garde. Mais si la lame a aussi besoin d'être changée, allez-y, faites vous plaisir."

S'accoudant à une table, il commence à siffloter, tout en continuant de suivre la jeune femme et son travail. Plus la jeune femme que le travail, d'ailleurs.

Prenant la lame tendue, il la fait jouer entre ses doigts, la faisant doucement tourner sur elle-même, avant d'accélérer brutalement, dans un dernier mouvement du poignet, de la faire coulisser dans mal dans le fourreau de la manche. Un large sourire satisfait. Il la ressort d'un bref mouvement et la lui rend.


CK : "Parfait. Traitez les autres aussi bien que celle-ci et j'ajouterai un petit bonus."

Notant la sueur coulant sur le front de la forgeronne, il prend à sa ceinture la flasque de vin et lui tend.

CK : "Vous allez crever de soif. Si vous tenez à mourir de cette manière, je préférerais après que vous ayez terminé le travail. Et pour tout vous avouer, j'aimerais encore mieux l'éviter tout court. Je déteste gâcher."

Se reposant contre la table, il sourit, encore et toujours.

CK : "Faites une pause une seconde ! Et racontez moi, comment une jolie fille comme vous, que j'imagine plutôt gagner sa vie dans un métier moins... Manuel se retrouve à gérer une forge ? Oh, attendez, je vais tenter de deviner !"

Sans lui laisser le choix, de toute façon, il ferme les yeux deux secondes. Les rouvre.

CK : "Passion pour la forge et ambition. Trop jeune pour avoir créé votre fortune, héritage ? Vous allez reprendre le commerce du paternel ou d'un parent proche, c'est ça ? J'ai bon ?"

Boulette soulignée d'un large sourire, encore. L'innocent.


Gentleman Cambrioleur
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Explorateur Urbain
 
Yiu
Gestionnaire du Kil
Kil'dara  
Le Merakih 31 Dasawar 814 à 12h08
 
*** La jeune femme attrape volontiers la gourde. ***

« C'est pas du poison au moins ? »

*** Avant même de lui laisser le temps de répondre, elle avale une petite rasade. ***


Après tout, j'ai pas fini et il va pas partir avec des lames pareilles, pense-t-elle avant de lui tendre la gourde.
« Prenez-en vous aussi, bientôt, il fera chaud et vous allez vous aussi transpirer.

Je termine de dégrossir l'affutage de vos couteaux et puis je fais une petite pause. Pour affiner le fil, ce sera plus facile si je ne sue pas. J'en ai tout juste pour quelques minutes. Installez-vous là.
»

*** Aussitôt la jeune femme pousse un présentoir sur roue pour découvrir un banc à côté d'une table à côté. ***


*** Elle reprend alors son travail et s'active avec ardeur sachant qu'elle pourra bientôt prendre quelques minutes pour récupérer. Dans le même temps elle répond, de façon un peu décousue à Cal. ***

« Oui ... vous avez raison. »

Son ton se fait plus mélancolique sur la suite :
« Mon père ... »

Quelques instants de silence, le jeune homme sait qu'il faut lui laisser parler à son rythme.
« C'était sa forge. Il y a encore quelques jours. Je l'aidais. Je faisais les courses. Il m'apprenait aussi la base du métier. Pas autant que je l'eusse souhaité, les courses prenaient du temps. »

La fille essaie de se reprendre :
« Au moins j'ai déjà mon réseau de fournisseurs et quelques petites ristournes. »

Puis sur un ton qui se fait de petit à petit passionné et volontaire.
« Il me reste encore à apprendre, mais je me montrerai sa digne héritière. Il sera fière de moi. Depuis toute petite je rêve de devenir forgeronne et cela n'a pas changé, même pendant ces premières journées seules. Mon frère, plutôt rat de labo, m'a soutenu pendant ces journées difficiles. Et maintenant ... Je remonte la pente et j'apprends chaque jour un peu plus de mon métier. Il faut dire que je pars vraiment des bases. Rassurez-vous, cela inclue l'entretient des lames et le moulage des gardes. »


Et puis j'ai été un peu pré-occupé par un autre phénomène malheureux qui toutefois m'a distraite et à quelques côtés plus agréables et enivrant, pense-t-elle pour elle en songeant à son nouvel état et aux modifications qui s'opère en elle.

*** Pendant qu'elle parle, le second couteau a retrouvé un fil qui lui restera à affiner et quelques minutes plus tard c'est au tour de la lame de cheville aussi. Pour cette dernière, un peu plus lourde, elle a commencé brièvement par une pierre au grain un peu plus grossier avant de reprendre la pierre du début, à peine plus fine. Enfin, elle se saisit à peine une minute de la grande lame sur laquelle elle applique quelques mouvements. Tout cela n'a pas duré plus de six minutes. ***


« A ce propos, d'ailleurs. »

*** La jeune femme se saisit d'une caisse qu'elle pose au sur la table à côté du banc. ***

« Voici les moules de gardes dont je dispose. Faites votre choix. »

*** Elle triture quelques instants dedans puis en sort quatre. ***

« Celui-ci et le plus proche de votre garde actuelle. Celui-là est plus minimaliste, cet autre plus couvrant mais un peu volumineux pour une lame de poignée et enfin les quillons de cette dernière permettent de dévier ou de coincer la lame d'un adversaire. Par contre, ils doivent être utilisés de façon active et il faut toujours garder une bonne orientation par rapport à la lame adverse. Cette garde reste fine en épaisseur mais est un peu plus long que l'ancienne. Enfin, vous avez l'air de savoir vous servir de ces choses, donc je ne vais pas tenter de vous faire une leçon. D'ailleurs, si vous avez des remarques sur les formes, des conseils pour les moules à venir. Vous pouvez aussi regarder les autres. »


*** La femme s'assoie alors sur le banc après s'être saisie d'une cruche d'eau et de 2 gobelets. ***

« Je vais poursuivre à l'eau. Sinon, je ne serai plus en état de terminer. »

Elle engloutit alors rapidement deux gobelets pleins d'eau, avant de revenir sans transition à son propos précédent :
« Enfin, oui je suis plutôt ambitieuses. J'espère bien devenir compagnon technicien puis expert. Je ne travaille pas juste à la forge pour poursuivre la tradition familiale. J'adore ça. Et j'espère bien devenir une des meilleures du quartier et de la ville ! Mais bon, il va falloir un peu de temps, c'est tout ! »


Vous êtes prévenus a-t-elle envie de crier par télépathie dans son élan. Elle se retient à temps et sourit à son interlocuteur.

 
Cal Keran
Comitaire actif,
Caïd

Kil'sin  
Le Vayang 2 Jangur 815 à 12h59
 
Un rire sort de la gorge du blondinet, qui secoue la tête.

CK : "Pas du poison, non. Si je voulais vous voir mourir, il y aurait des moyens plus simples et plus discrets dans une forge où le moindre centimètre carré est un danger. Vous ne pensez pas ? Et expliquez moi l'intérêt que j'aurai à éliminer l'artisane qui se charge de m'aider ? Ce serait stupide."

Puis il la laisse parler. Au vu du ton, du temps au passé... Inutile de se demander ce qui s'était passé. Son sourire diminue, un peu. Plus doux, au moins. Il incline légèrement son buste.

CK : "Mes condoléances, ma dame. Je suis sûr qu'il est au moins ravi de voir que sa forge est bien tenu par sa descendance."

Regard sur les gardes, retour au professionnel. Du doigt, il tapote la plus fine des gardes.

CK : "J'évite pour l'essentiel de me transformation en cible. La parade n'est clairement pas ma tasse de thé. Regardez moi, avec mon gabarit, j'aurai du mal à bloquer une bourrasque de vent."

Se posant à nouveau contre la table, son sourire s'allonge à nouveau.

CK : "Ca tombe bien, j'ai tout mon temps. Les gens se pressent tellement, ils perdent complètement l'occasion de profiter de ce qui les entoure. C'est vraiment dommage, je les plains. Il y a tellement de choses à sentir, tellement de choses dont il faut profiter... Vous avez déjà visité le Sin, ma dame ?"


Gentleman Cambrioleur
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Yiu
Gestionnaire du Kil
Kil'dara  
Le Sukra 3 Jangur 815 à 12h55
 
« Ravi ... oui j'espère.

Mais revenons à des sujets plus gais. Donc va pour la garde la plus fine, le petit tsuba.

Je ferai donc cela tout à l'heure. La trempe proprement dite prendra un peu moins d'une heure mais la garde devra encore refoirdir. Je l'ajusterai rapidement à chaud sur le soie puis je la retirerai pour la laisser refroidir. La lame n'aime pas trop la chaleur. Il faudra compter plusieurs heures. Vu l'heure qu'il est déjà, la fixation finale devra sans-doute attendre demain.

Le temps encore une fois ... Moi aussi je pense qu'il ne faut pas toujours courir. Pour être rapide et efficace, il faut savoir prendre son temps, sinon tout est bâclé.

Mais je me contente de profiter de ma forge. J'ai déjà traversé ce quartier pour les courses, mais je n'ai pas encore mis un pied en dehors. J'achète mes matériaux dans le quartier, avec le talios, cela est plus simple. Un jour peut-être j'irai voir les autres quartiers, ils ont sans doute d'autres pratiques de la forge. Mais j'ai déjà tant à apprendre et à observer ici !

Et puis si à force de converser avec vous mon langage commun est moins rouillé, je ne parle pas un mot de votre dialecte.

Et vous, que faites-vous dans notre quartier ? N'est-ce pas trop dur sans connaître notre patois ?
demande la jeune femme en se resservant un grand gobelet d'eau. »


 
Cal Keran
Comitaire actif,
Caïd

Kil'sin  
Le Luang 5 Jangur 815 à 16h10
 
Il hausse les épaules, rapidement.

CK : "Les Kils soient remerciés, nous partageons tous un langage commun. Avec plus ou moins d'accent, et nos patois diffèrent grammaticalement parlant mais nous sommes capables de nous comprendre ! Vous savez, parfois, il vaut mieux sortir, tenter, risquer l'échec et rechercher la difficulté ! Est-ce que je parle la langue des bêtes sauvages ? Non, bien sûr, vous m'imaginez couiner dehors ? Ce serait ridicule. Et pourtant, dois-je m'enfermer dans mon quartier ? Je dis non."

Avalant une rapide gorgée de vin, il continue.

CK : "Quel serait l'intérêt de venir ici si j'en connaissais déjà la culture et la langue ? C'est la découverte, qui est intéressante, la nouveauté. Forger votre premier couteau est pour l'instant une fierté. A terme, ce sera ennuyeux pour vous, et vous chercherez des défis de plus en plus imposants. On vous demandera si ce n'est pas trop dur de forger votre premier soc, ou votre première épée. Vous leur répondrez que c'est parce que vous ne l'avez jamais fait que c'est passionnant !"

Elle ne t'avait pas demandé tant, coco... Nouvelle gorgée. Et là, l'erreur. En pensée.

CK : "Vous connaitrez ça, un jour, aussi, la découverte des Terres Inconnues."

Ridicule, ce n'est pas Rhôz. Il répète, à haute voix, après sa pause.

CK : "Vous connaitrez ça, un jour, aussi, la découverte des Terres Inconnues."


La jeune femme le regarde. Pause.

CK : "Quoi ? J'ai dit une connerie ?"


Gentleman Cambrioleur
Philanthrope Personnel
Explorateur Urbain
 
Yiu
Gestionnaire du Kil
Kil'dara  
Le Julung 8 Jangur 815 à 22h52
 
« S'enfermer dans son quartier ? Non, je ne dis pas ça ! Je dis juste que j'ai déjà tant à découvrir ici ! Et oui, j'irai aussi apprendre des autres quartiers, découvrir leurs connaissances. Après.
Hum ... Je sais que cela peut paraître bizarre, mais avec ma passion pour la forge, je m'intéresse peu au reste. Oh, il y a beaucoup à faire autour de la forge, rassurez-vous : faire les armures de métal qui protégerons nos machines agricoles et nos hommes, comprendre comment toutes ses armes sont maniées pour pouvoir en proposées de plus adaptées, étudier les alliages et la chimie du métal, étudier l'extraction du métal, les gisements connus et les matériaux nouveaux ...
Mais pour le moment, je me concentre sur la base. Quand je la maîtriserai plus ...
»


La jeune fille s'emballe alors :
« Vous preniez l'exemple du couteau. Je ne suis pas sûr de m'ennuyer : je peux lui faire un meilleur acier. L'alliage parfait. Puis le travailler à la façon d'un acier de damas. Puis trouver le trempage parfait pour le métal choisi. L'équilibrage parfait. Je pourrais passer ma vie à faire de meilleur couteau. D'autant plus qu'ils doivent dans l'idéal être des pièces uniques adaptée à la personne qui le manie et à un usage spécifique.

Enfin, soyez rassurée, pour cela, je ne resterai pas non plus enfermée toute ma vie dans la forge. Pour un tel couteau j'aurai tant à apprendre des autres, de la nature et du monde qui nous entoure.

Puis, je ne suis pas encore prête à trop m'éloigner de mon chez-moi. Pas encore prête à aller voir les autres quartiers et encore moins à affronter le dangereux monde du dehors.
»


La femme entend alors vaguement une pensée télépathique. H ?.. étouffe-t-elle par pensée.
Heureusement le jeune homme enchaîne à l'oral.
« Pardon ? répond-elle un peu plus rouge qu'à l'accoutumée. Oui ... »


« Non, vous n'avez rien dit de mal, ajoute-t-elle, reprenant peu à peu sa contenance.
L'appel de l'inconnu. C'est vrai que les coutumes des autres quartiers sont si étranges. J'ai entendu dire que vous aviez une réaction bizarre face au Lanystha : vous discutiez. Et dans certains cas, cela peu s'arrêter là. Chez nous, nous sommes moins transigeant. La mort est ce dont ils rêvent. Non. Cela doit vous paraître tout aussi étrange ? Si par hasard vous en connaissez un et que vous étiez assez fou pour l'apprécier, vous ne devriez pas le laisser entrer dans notre quartier. Même avec la plus grande prudence. Si c'est votre ennemi, c'est une autre histoire.
»


 
Yiu
Gestionnaire du Kil
Kil'dara  
Le Dhiwara 11 Jangur 815 à 12h17
 
*** Pendant un court silence, le cerveau de la jeune fille de se met à faire tourner ces méninges de façon fébrile. Faire confiance, non. Mais que le jeune, s'il a deviné qu'elle là entendu, ne croit pas qu'elle risque de le dénoncer. Elle ne le fera pas. Et après tout, elle sait qu'un lanystha pourrait difficilement en dénoncer un autre sans se dénoncer lui-même. ***


« En fait, je pense que seul un Lanystha pourrait ne pas en dénoncer un autre. Mais même ainsi, je doute qu'ils se confient entre eux. Trop dangereux. Peut-être laisser planer un sous-entendu, mais jamais rien de trop franc ni de trop direct. »
ajoute-t-elle à voie basse, pour que personne ne les entende. Une telle déclaration pourrait suffire à la considérer comme "à surveiller".

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