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Repartir de zero
pv Lia
 
Yloyse
Gestionnaire du Kil
Kil'dara  
Le Dhiwara 18 Jangur 815 à 11h20
 
Elle a quitté Jahel un peu après avoir passé les portes, secouant gentiment la tête lorsqu'il lui a proposé de l'accompagner. Il a déjà fait beaucoup en venant la chercher. Elle sait où il habite si nécessaire, inutile qu'il s’inquiète pour elle plus que ça. Elle saura se débrouiller et à quelques détails à régler pour lesquels il risque surtout de faire le plancton en s'ennuyant. A moins qu'il n'aime l'administratif.

Il a finit par céder et elle lui a promis de l'appeler si elle en sentait le besoin.

C'était un joli mensonge. Yloyse n'a pas grand chose à faire. Voir rien. Mais elle ne désirait pas lui faire prendre plus de risques. Cela finirait par devenir suspect et... il pourrait avoir des ennuis. Alors après son départ, elle s'est engagée dans les hauts escaliers rouillés qui mènent au raz du sol. La lanysta ne sait plus vraiment que faire, ni ou aller. L'endroit était idéal.

Rentrer chez elle n'est plus au programme depuis un moment, pas plus que retourner à l'Atelier. Elle en a trop dit sur les Entrelacs et quelqu'un de méthodique et patient pourrait remonter jusqu'à elle. La Bleue le sait, l'avait sut en donnant ces informations mais avait fait le paris que ça en vaudrait la peine. Cela n'a pas été le cas et elle préfère ne pas boire cette coupe jusqu'à la lie. Juste au cas où.

Elle a tiré des conclusions de ce qu'elle a pu entendre en laissant son esprit glisser. Dans une foule de plusieurs millions de personnes, elle ne s’inquiète pas vraiment. Mais il a fallut renoncer à d'autres. Ce qu'elle fait avec un peu de regrets, et un rire qui sonnait creux. Quelle ironie !

L'odeur de métal humide la ramène au présent. Elle la reconnaît bien. Elle y a grandit. Perdue dans la foule des anonymes, elle ne risque pas grand chose. Mais elle n'a plus rien.

Si elle partait vers l'est à ce croisement, elle finirait par tomber sur un quartier qu'elle connaît pour y avoir passé toutes les nuits où elle et Ethan faisaient le mur de l'orphelinat. Ethan. Il serait facile d'aller lui demander de l'aide. Il ne poserait pas de questions. Probablement. Il s'étonnerait bien sur, mais remettrait ses interrogations au moment où elle accepterait de lui en parler.

Elle prit la direction inverse, ne se sentant pas encore le courage de jouer la comédie devant eux. Ils seraient fichus de s'en rendre compte.

Que faire maintenant... Que faire ?

Elle n'en savait rien. Elle n'avait plus rien, sinon ses connaissances et son savoir faire. Ce n'était pas rien. Mais elle devrait monter un atelier de zéro. Sans matériel. Passer récupérer ses économies ? Risqué. Trop peut être.

Et dans l'immédiat...

Yloyse se laissa glisser au sol, dos au mur. Regardant les krolannes passer.

Elle était de retour chez elle.



Rien n’est mort que ce qui n’existe pas encore
 
Lia
Travailleur de Cellule
Kil'dara  
Le Dhiwara 18 Jangur 815 à 23h26
 
Tu rentre chez toi. Naviguant avec grâce les escaliers des coursives qui mène au bas, le Ras-du-Sol. La journée à été longue, pleine de tuyauterie endommagé et le bruit de machinerie rouillée, alors tu traine. Tu te laisse bercer par la mélodie de la Machine, sa respiration guide tes pas dans la fange.

Klink. Pshiiii. Vroum. Pshhh. Pshi. Klak. Vromb. Pshiiiiii.

Tu passe régulièrement dans le coin depuis ta "renaissance" et si toi tu as eu l'occasion d'en connaitre les habitants, tu ne leur en a jamais donné l'occasion. Mais ça c'était avant. Depuis, Fred le boulanger du coin, à l'air de commencer à apprécier ta venue régulière. Tu l'appelle l'agenda, pour sa taille, puisque c'est un petit qu'a le pain. Il te fait un prix quand tu viens chercher le tiens en échange de la conversation cynique qu'il affectionne particulièrement.

Vrunk. Piiisht. Krunk. Pshiiiiii. Vuuum. Pshii.

Tu as toujours aimé les machines d'ici, elle sont plus bruyante certes mais les sons sont plus pures, chacun indiquant une fonction précise, une place dans le mécanisme vivant de la Machine.

Alors que tu t'approche de la ruelle qui contient la bouche d'égout qui est l'entrée d'usage de ton antre, quelque chose attire ton regard, ou plutôt quelqu'un. Une krolanne adossée à un mur, emmitouflée dans un tissus sombre. Sa peau est bleue…

Tu t'apprête à la dépasser, mais quelque chose siffle dans un coin de ton esprit, une pensée qui raconte une histoire. Alors tu t'arrête devant elle, une petite confirmation ça ne mange pas de pain, ou presque. Tu t'accroupi devant elle et tu lui offre un quignon de ta miche déjà plus très fraiche.


Z'avez faim m'demoiselle?

La scène te rappelle ton passée d'orphelin, lorsque tu offrait de la nourriture volé au réfectoire à tes amis, bien avant ta fuite. Bien avant la transformation, une autre vie en somme. Ton esprit reviens vers la bleue, une pensée s'envole.

Pensée :
Rot-d'Jere. Rot-d'Jere. Vous m'entendez?



 
Yloyse
Gestionnaire du Kil
Kil'dara  
Le Luang 19 Jangur 815 à 00h45
 
Ils sont beau à avancer dans une direction ou une autre. Le cambouis ou l'huile colore les robes et les pantalons, et le ronronnement de la Vapeur berce tous les esprits. Certains ont aussi de la boue sous les chaussures et elle se doute qu'il s'agit de ceux œuvrant à l'approvisionnement de tous. Cela dit, ça apporte une consistance plus solide à la crasse qui imprègne le sol.

Elle ne ferait pas tache avec ses gants maculés de brûlure ou l'odeur de poudre qui l'accompagnait lorsqu'elle quittait l'atelier. Et pour l'heure, elle doute que quelqu'un fasse vraiment attention à elle. L’abri de l'anonymat.

La fumée a déjà repris ses droits sur son odeur et son odorat. Il va lui falloir trouver une piaule... car il n'est pas recommandé de rester seul le soir dans ce quartier. Surtout quand on dispose d'un trou entre les jambes. Quelques piécettes devraient lui permettre de trouver un trou où crecher... ou sinon s'aventurer dans des recoins peu fréquentés à la recherche des cubes que même les affranchis ont désertés. Et il faudra trouver de quoi taffer... Il y a bien quelques cabarets où elle pense pouvoir négocier de quoi voir venir... et -

Une paire de jambe crasseuse interrompt ses pensées. Puis une bouille toute aussi sale que les guibolles. Mais aux yeux brillants. Tous les gamins içi ont les yeux brillants.

La bleue répond avec un demi sourire.


D'ici une journée, j'dit pas. Mais pour l'heure, j'en suis pas encore à piquer' l'pain d'une gamine qu'à qu'la peau sur les os. Soit dit sans offense.

Éviter l'amertume. C'est mauvais pour le teint et le cœur.

Mais ce sont d'autres souvenirs qui reviennent. Quel age doit avoir la chtiote, 12 ans ? 14 ? A c't'age là, c'est déjà une travailleuse du Kil. Normal.

Les pupilles cillent. Putraille ! Elle a déjà entendu cette pensée là. Elle sait d'où elle vient.
Un nom. Lia.
Une description? Le nom ne colle pas tout as fait. Celui marqué sur la combinaison non plus. Comme s'ils n'allaient pas.

Les prunelles se braquent plus fixement sur le visage de la gamine, toute traces de sourire enfuies -celui sur les lèvres s'étant lui figé.


Pensée :
A l'évidence ?



Rien n’est mort que ce qui n’existe pas encore
 
Lia
Travailleur de Cellule
Kil'dara  
Le Matal 20 Jangur 815 à 12h41
 
Ainsi donc te voila devant LA bleue, celle des entrelacs. L'esprit brisé par la mort. Elle ne te semble pas si brisé que ça, mais il s'est passé du temps depuis sa résurrection alors tu sais qu'il te manque des données. Sa réaction à ta pensée est semblable à toute celle des autres lanyshtas auquel tu t'es exposé jusqu'au là : la surprise de voir un semblable si jeune qui se couple rapidement à la méfiance de se faire abordé ainsi par un autre. Cela t'amuse, alors tu lâche un rire, avant de placer le quignon de pain dans la main de la krolanne.

Demain, l'pain sera dur.

Tu arrache un nouveau morceau de pain et commence à grignoter dessus, contemplant avec un regard espiègle la fierté d'une autre. Elle n'est pas la première darienne déchue à venir refaire sa vie au Ras-du-Sol, juste la dernière, et probablement la seule lanyshta flouée. Un sujet d'étude de choix en somme. Et peu être, qui sait, plus si affinités...

Pensée :
Tu cherche une planque?



 
Yloyse
Gestionnaire du Kil
Kil'dara  
Le Matal 20 Jangur 815 à 15h06
 
La bleue en question s’est soigneusement tenue à l’écart des Entrelacs, refusant (assez mesquinement donc) d’offrir à certains la confirmation de sa survie et à d’autres le spectacle émouvant de retrouvailles plus ou moins chaleureuses. Elle n’a pas envie de se fatiguer à ça.

Surprise, elle l’est. Pour sûr. C’est que, le fait que la première personne croisée depuis son retour soit l’une de ses semblables est pour le moins étonnant. Elle en viendrait presque à en croire ce fameux Destin que rabâchent les Kildéens.

Ou bien l’explication complémentaire : la gamine savait qui elle était et guettait son retour depuis les portes du Kil. Cela impliquait bien sûr qu’elle soit en contact avec la Main, ou du moins en contact avec quelqu’un étant en contact avec eux. Ensuite, il suffisait d’estimer la durée du trajet et d’y rajouter une demi-journée dans les deux sens. Et d’arrondir légèrement à une journée près. Du moins c’est ainsi qu’elle aurait procédé, en se basant sur l’eau disponible pour fixer une limite.

C’est bien pour ça d’ailleurs qu’elle avait décliné le transport krolanne, bien trop régulier et prévisible. Il aurait suffi de connaitre son heure de départ.

C’était possible.

Ou alors la chance, ou la poisse. C’est selon.
Une chance sur un million de tomber sur un lanyshsta hein… en toute logique, ca arrivait donc à tous les coups.

Le bon côté de la situation, c’est que celle-ci ne faisait pas partie de ceux avec lesquels elle avait préféré couper les ponts.

Elle laisse s’échapper un petit reniflement amusé.


Point pour toi.

Apres tout, c’est un prétexte qui en vaut un autre. Le quignon est un peu dur mais la mie est encore chaude. Une première bouchée est entamée.

Méfiance et amusement.


Pensée :
Ça s’pourrait. Une raison particulière ?




Rien n’est mort que ce qui n’existe pas encore
 
Lia
Travailleur de Cellule
Kil'dara  
Le Matal 20 Jangur 815 à 21h58
 
Tu pivote et pose tes fesses à côté de la bleue. Tu observe à ton tour les passants du Ras-du-Sol.

Pensée :
Ce n'est pas facile de disparaitre, même ici.


Tu l'as fait il y a (relativement) longtemps, couper tout contact avec le reste du kil, s'enterrer dans des profondeurs oubliées. Ca n'est jamais facile de dire adieux à ce qui fut une vie. Qui plus est, il y a toujours cette tentation infâme de sortir du trou qui revient, inévitablement.

A moins de s'installer confortablement.


Pensée :
Tu traine sur mon territoire, et je préfèrerais que les autres qui rôdent au Ras-du-Sol te trouvent pas dans le coin.


Une autre bouchée, en regardant un chat fuir devant l'éclaboussure de boue qu'un krolanne à fait surgir d'une flaque en sa direction.

Pensée :
Alors j'ai une proposition à te faire, si tu te sens d'humeur.



 
Yloyse
Gestionnaire du Kil
Kil'dara  
Le Merakih 21 Jangur 815 à 00h09
 
C'est agréable quelqu'un qui ne se presse pas. Qui prends le temps avant de répondre.

C'est... reposant.

Bien sur c'est peut etre aussi qu'elle prends le temps de communiquer avec un autre. Possible. Bah...


Pensée :
Je sait... On fait ce qu'on peut.


Un constat qu'elles partagent. Mais c'est aussi là que viennent les affranchis, lorsque ce n'est pas un choix. On ne pose pas de questions sur le passé de chacun..

Elle esquisse un sourire en entendant l'expression. Les bouchées se suivent. Un gamin traîné par sa mère ( probablement) laisse tomber une horreur de chiffon qu'elle ramasse en lui passant un savon avant de l’entraîner plus loin.

Son territoire. C'est ce qu'elle aurait pu dire à 15 ans. Bon, ce qu'elle avait dit à 15 ans d'une autre rue du Ras du Sol. La raclée mémorable qui s'en était suivie avait été la première d'une longue série dont les victoires avaient été réparties équitablement avant qu'une trêve ne soit instaurée.

La pensée se teinte. Avec une pointe d'amusement.


Pensée :
Ça se tient. C'est suffisamment rare pour que tu ai toute mon attention.



Rien n’est mort que ce qui n’existe pas encore
 
Lia
Travailleur de Cellule
Kil'dara  
Le Merakih 21 Jangur 815 à 14h01
 
Ton regard se tourne vers la bleue alors que tu jauge les risques de ce que tu t'apprête à faire. Ton antre ne sera sans doute plus jamais tienne, du moins elle ne sera plus jamais un repère vraiment fiable, mais le monde est fait d'incertitudes… Venons en à la chandelle, de nouvelles informations sur la Machine et son environnement, ça n'est jamais négligeable.

N'oublions pas un allié éventuel, à terme.


Pensée :
Je t'offre une planque...


Du plus profond de la bonté de ton coeur, ou presque.

Pensée :
En échange de ton histoire et de ta promesse de ne jamais en dévoiler l'emplacement à n'importe qui.


Tu laisse passer un instant de silence télépathique en revenant à ton observation des passants.

Alors, tu cherche un coin pour crécher ou l'caniveau te plait bien?


 
Yloyse
Gestionnaire du Kil
Kil'dara  
Le Julung 22 Jangur 815 à 00h11
 
Une planque...

Elle avait envisagé un "va te faire pourchasser ailleurs" plus ou moins diplomatique, ou bien un conseil sur un lieu ou se rendre ou.. une aide plus directe. Au moins, pour être direct ça l'était.

Yloyse, resta quelques instants, songeuse et silencieuse. Il y avait quelque chose qui la titillait chez la jeune fille. Un air de déjà vu. Quelque chose du genre.
Elle finirait bien par mettre le doigt dessus.

Que risquait elle? Si c'était un piège... et bien elle risquait de nouveau d'y passer. Peut être définitivement. Mais la gamine ne lui avait pas laissé cette impression. Ce qu'elle en avait entendu sur les Entrelacs parlait en sa faveur. Beaucoup de méfiance, du sarcasme, et de l'intelligence. De la débrouillardise et de la curiosité aussi.
Si ce n'était pas un piège... Un abris déjà. Et à partir de là,la possibilité sans doute d'ouvrir de nouveau un atelier si elle était tranquille.

Et peut être une personne sur qui compter, à terme.

Qu'y gagnait la gamine...? Des informations qu'elle pensait sans doute ne pas pouvoir obtenir autrement... l'aide d'Yloyse (et celle d'un potentiel réseau qui avait été placardé)... Elle avait signalé être artisane, là encore ce pouvait être une des raisons de lui porter un intérêt. Ou peut être simplement qu'elle en avait envie.

C'était sans doute valable. De toute manière, il n'y avait pas beaucoup de moyens de savoir.


Pensée :
L'histoire... Soit, même s'il n'y a pas grand chose à raconter. La promesse aussi même si elle laisse beaucoup trop de marge pour être très restrictive. Je te promet de ne pas en dévoiler l'existence et l'emplacement de manière inconsidérée.

J'aurais par contre une simple question. Est ce aéré? Au moins un minimum.


Un sourire amusé fleurit sur ses lèvres.

J'ai beau trouver ce caniveau et son coin de mur particulier'ment confortable et accueillant, j'pense qu'il me le pardonnera si je lui fait des infidélités. L'est pas du genre jaloux. Du moins si t'a quelque chose à m'proposer.




Rien n’est mort que ce qui n’existe pas encore
 
Lia
Travailleur de Cellule
Kil'dara  
Le Matal 27 Jangur 815 à 21h04
 
Tu étouffe un rire en te levant, avant de lui faire face, à ton tour d'afficher l'amusement aux lèvres.

Pensée :
Vaguement.


Puis tu prend un air pensif, en te grattant la tête.

Ouais, j'vois bien kekchose.

Tu lui fait signe de te suivre avant de rentrer dans la foule. Tu jette régulièrement un regard derrière toi pour t'assurer de ne pas perdre la bleue dans le flot vivant de gens du Ras, si elle décide de te suivre.

Il faudra quelques minutes pour arriver dans la ruelle qui t'intéresse, une ruelle sombre entre deux bâtiments miteux qui servent de dépôts pour le Conseil d'Attribution des Ressources. Leur état piteux fait l'éloge de la qualité et de la quantité de ressources déployés par les Conseil Dariens ici bas. Ici il n'y a pas que les chats qui viennent chasser, il y à les agents d'entretiens des égouts qui viennent travailler aussi.

Tu sors une clé de ta ceinture et d'un mouvement fluide et visiblement entrainé tu ouvre la serrure de la bouche d'égout, et avec une aisance qu'on ne supposerais pas chez un enfant de ton âge tu la soulève.

Puis tu te retourne vers l'entrée de l'impasse.


Après toi...


 
Yloyse
Gestionnaire du Kil
Kil'dara  
Le Vayang 30 Jangur 815 à 11h49
 
Pensée :
Ça suffira bien.


La gamine s'est levée et la bleue l'a imitée. Elle s'est glissée dans la foule, rabattant sa capuche partiellement apres avoir en quelques gestes dégagés les saletés qui s'étaient accrochés au tissu.

Elle se laisse porte par la foule derriere "Aelyne", veillant à ne pas la perdre de vu et s'amusant parfois à la voir vérifier qu'elle est encore là. La pense elle capable de se perdre dans ces ruelles? Il y a du monde, oui, mais rien à voir avec la cohue pour monter dans le Transport Krolanne à Vapeur au petit matin lorsque chacun pousse et se rue vers les quelques centimetres cubes d'espace disponible. En temps normal elle ferait cependant attention à ses biens. Là....

Une ruelle leur permet de s'évader.

Une bouche d'égout...

La bleue se mord la levre retenant un fou rire. Les égouts. Effectivement elle n'était pas tombée assez bas, il fallait toujours continuer à creuser. La chose lui parait drole et presque esthétique. Par la Vapeur, elle aime l'ironie de la situation !


Oui, oui... évite juste de refermer directement après moi.

Il y a un éclat moqueur dans le regard de la lanyshstha et elle s'engagea sur l'echelle qui descendait dans les profondeurs du kil.







Rien n’est mort que ce qui n’existe pas encore
 
Lia
Travailleur de Cellule
Kil'dara  
Le Luang 2 Fambir 815 à 23h10
 
Tu garde le sourire, comme si tu avais l'air d'apprécier son humour, et après un dernier regard vers l'entrée de l'impasse pour s'assurer que vous n'avez pas été suivi, tu t'engage après elle et la bouche se referme.

Klunk, klik.

Noirceur, la seul lumière qui parvient aux yeux provient des filament violets phosphorescent dans tes cheveux. Il faut un temps pour que le cerveau s'habitue à l'obscurité alors vous attendez, quand finalement…


*** ***

A peu près tout ce qu'on attend d'un égout standard, de la place pour marcher, des tuyaux et des évacuations douteuse, le tout accompagnement pour les squick des rats du coin qui tentent de rivaliser avec la musique de la Machine qui se vide.

Tu guide la bleue le long de ton dédale, jusqu'à ton alcôve. Là tu craque une allumette pour enflammer l'huile d'une lampe afin qu'elle puisse apercevoir le plein potentiel de l'endroit. De part et d'autre il y a des machines brisés, disséqués et recomposé, sur le coin d'un bureau traîne une poupée mécanique borgne, vigile du lieux. Il y un coin pour dormir qui n'a pas été utilisé depuis un moment. Ca ne paye pas de mine, un peu comme toi au premier regard.

Pourtant l'endroit et une vrai mine de ressources recyclés, il y a des matériaux de seconde (voir troisième ou quatrième) main qui traine un peu partout, des sources d'énergie par tout à fait vides qui se cachent sur des étagères improvisés et même des expériences partout où l'oeil s'attarde, on est en droit de se demander d'ailleurs quel est le but de l'engin qui se trouve sur ton bureau.

Tu te retourne vers la bleue, et ouvre grand les bras.


Bienv'nue dans la caverne de Lia.


 
Yloyse
Gestionnaire du Kil
Kil'dara  
Le Julung 5 Fambir 815 à 23h44
 
Dans l'ombre la bête vrombit, ronronne et martèle. Les pas de l'adolescente et de la jeune femme ne sont pas les seuls à résonner. Tout chante. Les murs résonnent donnant aux lieux une étrange dimension sonore.

Quelques secondes, elle le trouve très sain ce bruit. Elle se sent chez elle. Au kil'dara.

Les yeux de la lanyshsta ont fini par s'habituer à l'obscurité, se contentant de la fluette lueur que renvoient les filaments qui parsèment la tignasse de Lia. La faible lumière suffit à souligner les formes et les contours, et ce qu'elle ne dévoile pas n'en est que plus indistinct.

Si elle doit repasser par là régulièrement, investir dans une lampe quelconque ne sera pas de refus. Et la lumiere qu'elle peut créer par elle même est clairement signée lanyshsta. Du moins si elle l'a fait danser au bout de ses doigts. Si elle la laisse briller dans une ampoule par contre....


*** ... ***


Les lieux s'illuminent. Et les yeux d'Yloyse font de même en admirant le potentiel des lieux.

Il y a de la place. Il y a de tout.

Son regard glisse sur le moteur fendu qui traîne au sol, s'attarde sur les trois grandes plaques de métal empilées sur une étagère, et l’étrange assemblage à coté. Elle note les charges, et la viseuse à vapeur à coté. Il y a aussi une joli collection de marteau dans un coin. Elle est certaine d'en trouver plus si elle commence à fouiller. Quelques planches aussi. Du bois du tertre vu la coloration et peut etre une touche d'Ameriar. Pas en bon état par contre. Et...


Classe.

Et ça... sur le bureau - ou du moins l'établis le moins encombré. Quelques pas suffisent pour le rejoindre. Le manche ne vaut rien mais l'assemblage de la tête est intéressant. Les palets doivent pouvoir tourner et la cadence doit pouvoir se gérer via la puissance donnée par l'alimentation.

En rajoutant ici un vilebrequin et une bielle pour transférer le mouvement, tu dois pouvoir rajouter pas mal de puissance. Il faudrait aussi reprendre la forme de tes ailettes suivant leur usage. Plus effilé par ici ça devrait limiter les frottement et leur permettre de prendre de la vitesse.

Mais j'suis curieuse de savoir à quoi peut bien t'servir un truc comme ça? En tout cas, c'est.... impressionnant comme planque. Tu y crèche souvent?



Rien n’est mort que ce qui n’existe pas encore
 
Lia
Travailleur de Cellule
Kil'dara  
Le Matal 10 Fambir 815 à 23h21
 
Tu t'approche du bureau pour lorgner ton invention sur le bureau. Tu ne lui a pas encore donné de petit nom, ni trouvé une utilité particulière, pour l'instant ce n'est qu'un objet décomposé et recomposé pas forcément de la même manière.

Ca sert a passer l'temps et aiguiser l'esprit…

Cela étant dis tu attrape la poupée mécanique avant de te laisser tomber sur la paillasse. Ton regard glisse entre elle et la bleue.

Ca dépend du travail en fait. Mais ça fait quelques années qu'j'suis là.

Délicatement tu retire les habits sales de la poupée pour dévoiler son mécanisme interne, le laissant lentement captiver toute ton attention. Un jour tu le comprendra et elle vivra de nouveau… Mais pas aujourd'hui.

Alors, ça t'conviens?


 
Yloyse
Gestionnaire du Kil
Kil'dara  
Le Sukra 14 Fambir 815 à 22h35
 
Passer l'temps et aiguiser l'esprit.

Un point de vu qui se tient. Qui la ramène loin en arrière. Oui, c'est toujours cela souvent. Un jeu de ciseler et d'affiner ce qui passe entre ses doigts. Un défi d'arriver à pousser à de nouvelles limites. Le plaisir de faire naître sous sa main et ses outils, de faire prendre forme à ce qu'a conçu son esprit.

Oui. Passer le temps et aiguiser l'esprit. Pas seulement car elle en vit. Ou du moins elle en vivait jusqu'à il y a peu mais c'est aussi ça.

Yloyse s’aperçut du regard de Lia, glissant entre elle est une poupée. Sourcil qui se lève, interrogatif.

Non, si c'est une comparaison qui se fait, elle n'est pas pour ce qu'elle en sait une poupée mécanique, fonctionnant lorsqu'on la remonte. Enfin pas aux dernières nouvelles et la jeune femme se fait la remarque qu'elle serait très vexée si on lui affirmait le contraire.

Quelques années que la gamine est là.... Quel âge devait elle avoir lorsqu'elle s'est installée alors ? Toujours cette sensation curieuse de déjà vu. Elle ne doit pas en avoir plus de quatorze actuellement. Dix ? Neuf ? Onze? Un âge où, si les parents ne sont pas aptes à prendre en charge un enfant, il se retrouve automatiquement sous l'autorité de l'Orientation Normative. La Bleue en sait quelque chose.
..

Ça dépendra. Comment on entre ou on sort ? S'il faut des clés particulières, ça ne sera pas complexe? J'resterais pas foncièrement cloîtrée, j'prefere prévenir même si j'sait être discrète pour les déplacements. Je n'ai pas pour projets de renoncer à concevoir..... De même, j'vais avoir besoin de quoi dormir si on est deux à crécher là. Et puis...

Elle s'affale sur un des vieux moteurs recouvert d'un cousin et laisse tomber son menton entre ses mains.

On s'est pas déjà croisé?






Rien n’est mort que ce qui n’existe pas encore
 
Lia
Travailleur de Cellule
Kil'dara  
Le Luang 23 Fambir 815 à 20h48
 
On s'est pas déjà croisé…? Moi non, toi peut être. Il faut dire que tu en vois du monde depuis que tu as décidé de sortir de ta tanière, comme un chat qui émerge de la noirceur pour découvrir les hauteurs du kil. Mais c'est vrai que la bleue à quelque chose de familier, il y a quelque chose d'oublié qui lentement refait surface… Des odeurs, des bruits que ton esprit occulte volontairement. Alors tu hausse les épaules.

J'sais pô. S'possible.

Puis tu te relève, et place la poupée sur une étagère avant de fouiller dans une boite sur une autre. Les cliquetis qui en émergent semblent indiquer un contenu métallique. C'est triomphant que tu retire une main agrippant une clé curieuse, légèrement rouillée. Tu la lance à la bleue avec un sourire.

Pour c'qui est d'ta liberté, la v'la. On trouve tout plein d'trésors ici bas.

Tu ne lui demande pas si elle a retenu le chemin, puisque de toute manière tout les chemins mènent éventuellement à une bouche d'égout, et donc au Ras-du-Sol. Après s'être perdu quelques fois, elle retiendra le chemin le plus court.

S'tu veux concevoir ici, j'ai rien contre, au contraire. C'est un peu rudimentaire comme atelier, mais ça manque pas d'ressources perdus ou inexploités. Tu peu tout utiliser.

Enfin presque tout, tu montre du doigt la poupée et tu offre à ton invitée un regard enfantin et étrangement méchant, alors que ta voix se fait soudainement glaciale.

Sauf ça.

L'avertissement a été donné, alors ta voix retrouve de la chaleur et ton visage s'adoucis. Tu t'assoie sur un tabouret avec un pied rafistolé et fait un signe de tête vers la paillasse qui te sert de lit.

Et pour ça… Bah tu verra, j'passe la plupart d'mon temps en dehors d'ici. Alors on s'le partag'ra le temps que j'trouve de quoi en faire un autre.

Et que tu fasse de la place pour le mettre entre l'établis et les étagères bondés.


 
Yloyse
Gestionnaire du Kil
Kil'dara  
Le Dhiwara 1 Marigar 815 à 23h26
 
S’possible. Certes. Possible. Ou bien une simple impression de déjà vu comme il peut en arriver parfois sans vraiment de raisons particulières. Tant pis. Elle verra bien si cela continue.

Un peu fin le coussin… Mais c’était toujours ça. Et puis elle pouvait toujours s’affaler sans le moindre regret. La clé est attrapée au vol. Examinée quelques instants avant d’être glissée dans une poche. Pas plus de précisions, elle en déduit donc que cette clé doit ouvrir toutes les bouches.

Ce qui est plutôt pratique et logique si on considère que ceux qui œuvrent ici n’ont pas toujours la possibilité de prévoir à l’avance où ils devront œuvrer dans l’œuvre suivante… La question suivante consiste à être capable de revenir au point de départ. Bah, elle n’est pas cruche au point de ne pas être capable, à force, de retrouver son chemin. Surtout si elle y prête attention.


Rudimentaire ouep. Mais y a de la place. Et comme tu le dit, des matières premières en abondance…

Là, j’peux y dégager un bureau. Par contre va y avoir besoin d’lumière. Ca s’bricole sans problèmes, j’pourrais gérer ça avec les lumignons dans le coin. Me faudra certains outils un peu plus précis que ce que t’as. J’enverrais quelqu’un récupérer les miens.


Le changement de ton ne semble pas la perturber plus que ça mais quelques instants les yeux s’étrécissent légèrement et le ton se fait légèrement sarcastique.

Bien chef’. J’ai passé l’âge de jouer avec rassure toi.

Avant qu’elle n’arbore de nouveau un sourire et complète.

J’demanderais à Eth’ de prendre des couvertures en primes. Un ami.

Autant éviter des questions.




Rien n’est mort que ce qui n’existe pas encore
 
Lia
Travailleur de Cellule
Kil'dara  
Le Luang 2 Marigar 815 à 00h00
 
Eth'… Diminutif d'Ethan. Quelque chose gratte une plaie trop longtemps oublié et mise de côté. Ton instinct te pousse à la fuite, inutilement. Après tout, comment fuir son propre esprit? Surtout lorsque l'on a pas l'habitude de d'altérer son état par des substance tiers (à part le kafé, mais ça n'altère pas les humeurs ça…).

Le sarcasme glisse sur toi, de même que le sourire que tu accueille avec un haussement d'épaule alors que soudain tu trouve proie à l'envie de sortir d'ici et retrouver l'air (relativement) frais de la surface. Mais au lieux de ça tu fixe la bleue…

Eth'… Diminutif d'Ethan. Un processus douloureux de la mémoire est enclenché, alors que des souvenirs t'inondent. Ton regard ne lâche pas la krolanne alors que des visages défilent devant tes yeux. Non pas lui, lui c'est Esteban, un coursier du coin. Et lui? Ca n'est pas un mâle…

Un silence s'installe lentement.

Toute expression à disparu de ton visage quand trois mots s'échappent de ta bouche dans un murmure.


Eth' et Ylo.

Ton regard s'est écarquillé, tu ne l'a pas très bien connu et ce serais surprenant qu'elle se souvienne de toi. Tu était encore très jeune à l'époque et elle, s'intéressait à d'autres choses, échappant la morosité quotidienne de l'orphelinat à sa manière. Puis ta jeunesse a disparu, et tu as laissé ce monde derrière toi définitivement.

Comme c'est étrange d'y faire face à nouveau.



 
Yloyse
Gestionnaire du Kil
Kil'dara  
Le Julung 12 Marigar 815 à 19h28
 
Une adolescente ne se préoccupe généralement pas beaucoup de son entourage et celle là n'avait pas fait exception à la règle. Elle avait eut son cercle d'amis -large, certes- et avait gardé un oeil sur ceux auquel elle déplaisait souverainement... Mais cela ne comprenait pas vraiment les gamines bien plus jeune qu'elle.

La seule exception à cette règle était peut être ses camarades de sanction. La petite dizaine d'enfants et d'adolescents qui, parmi tout leurs congénères, étaient les principaux occupants du bureau des gestionnaires. Quatre angles pouvant accueillir chacun un fautif les avaient vu se succéder au fil des années. C'en devenait, à force, un bon marqueur pour examiner sa croissance. Cette rayure dans le bois de la bibliothèque près de l'angle qu'on avait d’abord eut au niveau du nez et qu'on regardait maintenant de haut.

On ne pouvait pas parler de camaraderie.... le silence était de mise sous le regard sévère d'un adulte dont la badine n'était pas très loin.... au mieux leurs estomacs gargouillaient en cœur tandis qu'ils songeaient à leurs condisciples, attablés pour le dîner. On ne pouvait pas non plus parler de complicité - bien que quelques irréductibles aient un talent remarquables pour flirter avec le règlement à deux ou trois. Par contre... il y avait une certaine habitude... la petite étincelle qui s’échange entre compagnons d'infortune et dont étaient exclus ceux qui après une ou deux leçons de morale et un rappel des règles n'étaient plus revenus, sagement rentrés dans le rang.

A force, c'en devenait même flatteur, une forme d'art. Certains l'appliquaient dans l'insolence, d'autres se complaisaient à jouer les caïds de dortoir. Pour Yloyse et Ethan, c'était dans l'art de faire le mur pour profiter de la vie nocturne des bas quartiers.

Cela nécessitera quelques jours pour mettre un nom sur ce visage. D'effectuer le rapprochement entre cette gamine malingre qui passait de longues heures au piquet et cette adolescente toute aussi maigre qui la regarde.

Et tandis qu'elle observe Lia, celle ci murmure quelques mots qu'Yloyse n'entendra pas.

Il faudra du temps pour que la Bleue puisse tourner le dos sans arrières pensées à la gamine. Elle se demande si celle ci osera poser les questions annoncées. Ou si elle préférera les laisser retomber dans le silence.
Les deux solutions lui conviennent.

Oui.... il faudra du temps. Mais elle sait comment l'occuper.





Rien n’est mort que ce qui n’existe pas encore
 
Lia
Travailleur de Cellule
Kil'dara  
Le Luang 20 Astawir 815 à 10h09
 
Les jours passent et se transforment en semaines. Tu laisses à la bleue le loisir de s'acclimater à son nouvel environnement en allant réparer des machines pendant la journée, ce qu'elle semble faire à merveille vu les changement déjà opéré pour transformer l'antre en véritable laboratoire.

Ce soir tu rentre une bouteille à la main. C'est un cadeau qu'un cultivateur de l'agrozone t'a offert après que tu ai réparé sa moissonneuse chérie. Tu ne sais pas ce que c'est mais lorsqu'il te l'a donné il avait un sourire béat et les yeux qui louchent, ce qui ne présage à ton sens rien de bon. L'odeur en tout cas est fruité mais définitivement alcoolisé. Tant pis.

Tu arrive dans l'antre qui n'est plus vraiment tienne. La Votre serait surement plus approprié pour la décrire maintenant, la bleue y a fait sa place rapidement. Tu attrape deux verre en bois d'une étagère et tu les pose à même le sol en compagnie de la bouteille teintée, avant de t'affaler disgracieusement sur le semblant de matelas qui vous sert de lit.


'soir.


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