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Une auberge qui ne paye pas de mine
Un repas, une beuverie ou deux jeunes gens qui vont s'insupporter ? Non, les 3 !
 
Yiu
Gestionnaire du Kil
Kil'dara  
Le Luang 19 Jangur 815 à 22h36
 
*** La jeune fille marche d'un pas décidé et sûr. Si elle est plutôt bucheuse, les nombreuses courses qu'elle faisait lui ont néanmoins fait connaître le quartier. Sans compter qu'elle est ici au plein cœur de l'endroit ou elle a passé son enfance. La voici arrivée. Une bonne demi-heure de retard. Et Cal n'est pas encore là. ***


*** Bon au moins, l'établissement est propre et d'une sobriété plutôt élégante (certain dirait d'un dénuement peu pétaradant par rapport au stroboscope). De plus un bon fumé sort des cuisines. La jeune femme s’attable à proximité des cuisines, dans un endroit proche du passage (on ne sait pas trop avec un type se trimbalant tant de lames planquée) mais pas trop quand même (il faut bien pouvoir bavarder tranquillement). Et elle commande une la meilleure bière de la maison. S"il se décide à arriver et à régaler, autant ne pas lésiner. Ça tombe bien la maison a justement une petite bière de garde. Pas encore bien veille, mais sympathique aux dires du patron. ***


***
Quelques minutes plus tard, la jeune sirote sa bière dans une attitude des plus ... féminines. ***

Pas mal. Ça va me faire patienter. Par contre s'il n'est pas là la fin ...

 
Cal Keran
Comitaire actif,
Caïd

Kil'sin  
Le Matal 20 Jangur 815 à 16h41
 
*** Cal avait tout prévu. Son rasage, certes plus court, mais conservant ce faux aspect négligé qu'il travaillé tant. Sa tenue, toujours aussi usuelle, mais agrémentée cette fois d'une lourde cape noire, agrémentée d'une pie d'argent. Ses lames, du moins, celles qu'il avait déjà récupérée. On ne savait jamais ce qui pouvait nous tomer sur le dos. Un véritable explorateur est toujours prêt ! Il était décapé, coiffé -toujours ce savant mélange de négligé et de propreté-,

Mais surtout, il avait prévu l'animation. Si Cal était en retard, c'était parce qu'une fois le gros bourgeois soulagé d'une bourse -il ne s'en était même pas rendu compte !-, le voleur avait passé un certain temps pour trouver les ingrédients nécessaires à sa petite mise en scène. Ce qui lui avait pris un certain temps. D'abord, pour se faire comprendre par les deux spadassins engagés. Enfin, spadassins. Les trois jeunes hommes ressemblaient plus à de grand échalas sorti d'un quelconque "gang" de rue qu'à de dangereux bandits de grand chemin. Mais l'un d'eux parlait krolanne. Et tous avaient besoin d'argent. Cela ferait l'affaire.

Toujours est-il qu'il finit par arriver -seul-, à l'auberge. Poussant la porte, il repère rapidement son rencard. D'un geste rapide, avant qu'elle ne le remarque, il tire son stylet, gratouille sa gencive... Propre comme un nouveau né. Enfin un nouveau né lavé, quoi.

Se rapprochant de la table, rangeant la très fine lame, il sourit lorsqu'il capte son regard. Se penchant légèrement, il saisit la main libre de la jeune femme, y déposant un souffle. Se relevant, son sourire s'élargit. ***


CK : "Excusez le retard. Mes affaires ont pris plus longtemps que prévu. Je vous proposerai bien quelque chose pour me faire pardonner mais... J'ai bien peur de déjà essayer de faire amende honorable maintenant. Les dettes vont s'accumuler."

*** Un geste vers le patron, qui hooche la tête. Commande "habituelle". ***


CK : "Vous avez commandé ? Bien bien bien. Alors, ma Dame, permettez moi de compléter mes lacunes mais... Comment vous appelez vous ? Vous avez maintenu le mystère durant mon séjour dans votre échoppe..."


Gentleman Cambrioleur
Philanthrope Personnel
Explorateur Urbain
 
Yiu
Gestionnaire du Kil
Kil'dara  
Le Merakih 21 Jangur 815 à 20h05
 
*** Un large sourire aux lèvres, mi-figue mi-raisin, la jeune femme salue. ***

« Bonjour. Et oui j'ai commandé, mais juste à boire : Vous m'avez fait attendre et pour patienter j'ai pris la bière la plus chère.

Vous pouvez m'appeler Yiu, Yiu Tou. Tou comme sur la devanture, forge "Tou". Bon ok l'écriture est un peu passée.

Pour la suite de la soirée j'espère que vous allez vous rattraper, puisqu'il me reste des lames à vous livrer. En parlant de cela, je ne sais pas si vous avez mérité que je vous rende vos lames de poignée qui sont pourtant prêtes.
Hum ... conseillez-moi bien sur le choix des mets et je vous les rends dès ce soir. La bonne nouvelle, c'est que je ne suis pas comme ces petites natures des quartiers aisés qui s'horrifient devant les plats exotiques : pour seul le goût compte !
»


 
Cal Keran
Comitaire actif,
Caïd

Kil'sin  
Le Merakih 21 Jangur 815 à 20h35
 
*** Hochant la tête, approbation silencieuse, il pose quelques pierres sur le plateau de la serveuse. Qui reste. Regard sur l'autre chope. Oh. Pierres supplémentaires. Il glisse quelques mots en sus. Elle repart. ***


CK : "Et vous avez bien fait, Yiu. Un bon travail mérite un bon salaire. Oh, à ce propos..."

*************************************

*** Une heure auparavant, une petite boutique de joaillerie. ***


Gros Bart : "Timmy !"

Timmy : "Oui m'sieur Bart ?"

Gros Bart : "Il manque encore des pièces dans le nouvel arrivage ! T'en aurais pas profité pour t'en mettre dans les poches ?"

Timmy : "Nan m'sieur Bart, je vous jure ! Même que le second livreur est bien passé pour prendre la marchandise !"

Gros : "Le quoi ?"


*** Le gamin lui tend un papelard. Gras, vaguement signé, pas un faux mais à la limite d'une serviette de table. Il y avait des baffes qui se perdaient, chez les apprentis. ***


************************************

*** Il pose une petite boîte face à lui. L'ouvre, révélant une fine chaîne en argent, collier discret. Il avait eu de la chance de passer dans la rue à ce moment là. Pas le temps de faire un vrai faux. Mais le temps de repérer le crétin du crû. ***


CK : "Une tradition de mon quartier. En paiement d'un dommage, même moral, on repaie l'insulté, afin d'éviter de passer devant un tribunal inexistant, c'est à dire devant l'un des nombreux comités qui ne donnent finalement lieu qu'à de nombreuses et souvent stériles discussions. Je me suis dit que ce paiement conviendrait bien plus que l'autorisation de m'insulter en retour. Vous en conviendrez. Naturellement, si vous désirez faire l'échange..."

*** Son sourire s'étend. ***


************************************

*** La même heure, hors de l'auberge. Trois jeunes jouent aux dés. Ils ont du temps. Leur "patron" avait dit "pas avant une demi-heure". Ce ne serait pas avant une demi-h...

Cinq hommes leur passent devant. Lourdement armés. Et masqués. Les trois gars regardent, sans un mot. Remballent les dés. Se carapattent. Les braquages, ce n'était pas courant dans le coin.

Et Vlad comptait bien sur l'effet de surprise. ***



Gentleman Cambrioleur
Philanthrope Personnel
Explorateur Urbain
 
Yiu
Gestionnaire du Kil
Kil'dara  
Le Julung 22 Jangur 815 à 22h32
 
*** Yeux ébahis (surprise). Puis les yeux se plisse et la jeune femme esquisse un sourire, mi-flatté mi-moqueur. ***

«
Je préfère ne pas savoir comment vous l'avez acquis. Voici pour vous... Je vous laisse délester discrètement cet écrin de transport de vos lames de poignée. Nous ne sommes pas dans un quartier trop à cheval sur les bonnes manières mais inutile de laisser croire à toutes la salle que nous allons déclencher une petite sauterie à laquelle il s'empresserait de se joindre.

Je pense que le travail vous conviendra. Et cela doit répondre à votre dernière remarque. Allons, commandons-donc pendant que nous continuerons nos échanges.
»


 
Cal Keran
Comitaire actif,
Caïd

Kil'sin  
Le Vayang 23 Jangur 815 à 19h34
 
*** Ah, ça c'était la réaction qu'il attendait. Reculant la boîte, il fait une mou. ***


CK : "Si le travail d'un honnête aventurier ne vous convient pas, je peux le reprendre."

*** Il sourit, malicieusement. ***


CK : "C'est dommage je trouvais que l'orfèvre avait fait un travail magnifique. Je trouvais que..."

*** Saisissant la chaine, il l'enroule entre ses doigts. ***


CK : "Celle-ci vous irait parfaitement. Bien sûr, trop fragile pour le travail à la forge, mais une femme n'est pas condamnée à n'être qu'une forgeronne. Elle a le droit, et nous le devoir, d'être considérée pour ce qu'elle est. Après, avant de remettre en doute mon honnêteté, vous auriez pu l'essayer."

*** Rapidement, il se place derrière elle. Etendant le collier face à ses yeux, une petite question, moins amusée. Une voix plus douce, peut-être : ***


CK : "Permettez ?"

*** Il n'allait quand même pas l'agresser sans demander son autorisation ! ***


*******************************************

*** Dehors, Yvan regardait l'horloge. Encore deux minutes. Deux petites minutes. ***



Gentleman Cambrioleur
Philanthrope Personnel
Explorateur Urbain
 
Yiu
Gestionnaire du Kil
Kil'dara  
Le Dhiwara 25 Jangur 815 à 17h05
 
« Oui je permets. »


*** Elle repousse alors des cheveux de sa nuque pour le laisser lui passer le collier. Pendant qu'il s'execute, elle poursuit, le sourire aux lèvres. ***


« Et je n'ai pas formulé de reproches. Je pensais qu'il en fallait plus pour que vous vous sentiez floué. Lorsque je vous ai vu sortir toutes ses lames, j'ai espéré quelqu'un de moins ennuyant qu'un riche marchand aux loisirs bien fade. Et vos propos m'avez laissé espéré mieux... »


*** Après avoir fermé le sautoir, Cal se rassit. ***


« Alors, ne vous vexez pas lorsque j'accepte votre cadeau tout en voulant lui laisser son mystère. Vous ne m'avez quand encore dit ce que vous pensiez des lames. Et nous n'avons toujours pas commandé. Après une telle journée de travail, j'ai une faim de loup ! »


*** Elle termina pas un large sourire. Et une pensée. ***

Pensée :
Pas vous ?

Commencerait-elle à accorder un vague confiance à ce trublion ? Disons qu'elle commençait à penser qu'il ne la dénoncerait pas même sous contrainte (un si bon parleur doit bien pouvoir noyer le poisson ou assommer d'ennui des interrogateurs, non ?).

 
Cal Keran
Comitaire actif,
Caïd

Kil'sin  
Le Dhiwara 25 Jangur 815 à 20h37
 
*** Il aurait bien répondu. Si, si, vraiment, il voulait répondre aux vannes vicieuses lancées par la forgeronne. Rien que pour lui apprendre la vie tiens. Mais, au moment où sa bouche s'ouvre, avant même que le moindre mot ne puisse sortir de sa gorge, la porte explose. Non, c'est une exagération. En tout cas, l'homme qui la brutalise le fait suffisamment fort pour que tout son cesse dans la salle à son entrée. Laissant le chef du groupe prendre la parole dans ce soudain mutisme tonitruant. ***


Y : "Mes dames, mes sieurs, bonsoir ! Mes amis et moi-même sommes désolés de perturber votre repas, et, je vous rassure, notre intervention ne durera qu'un instant."

*** L'un des hommes lève un fusil, antique mais entretenu, à hauteur du patron. ***


Y : "Vous allez gentiment déposer dans notre escarcelle l'intégralité de vos pierres, objets de valeur, ou autre monnaie. Nous vous remercions d'avance pour votre coopération et je vous promets que..."

CK : "Pas si vite, Terreur !"

*** Le silence s'impose à nouveau. Et le regard de tous se tournent vers le gringalet blond. Qui sourit. La vache, ils jouent bien leurs rôles, il ne s'attendait pas à ça. Ouvrant les bras et déployant sa cape, il pointe le chef du doigt. ***


CK : "Tu ne crois pas que vous allez voler plus voleur que vous ? JE suis le Prince des Voleurs du Kil'Sin ! Et je suis ici en vacances, bien décidé à ce qu'on ne me les ruine pas !"

*** Regards interloqués des membres de la bande. Et des clients. Soupçon d'agacement chez le chef. ***


Y : "Le quoi ?"

CK : "Le Prince des Voleurs ! En personne ! Et je ne laisserai pas..."


*** Alors qu'il se rapprochait doucement, le son de trois pistolets que l'on arme craque dans l'air. Il se fige. Une seconde. Il avait payé trois personnes. Pas cinq. A ce moment-là, seule la folie habituelle du jeune homme maintient son sourire au coin des lèvres. Car dans son esprit, quelque part, une petite voix lui chuchote un :

"Abruti. Baiséééééé..."

Peu avenant. Le chef se rapproche d'un pas. ***


Y : "Je répète. Il est quoi, le héros de mes deux ?"

CK : "En vacances. Je... Suis en vacances, principalement."


*** Une idée, vite, une... ***


CK : "Et honorable collègue ! Ravi de faire votre connaissance, mon vieux ! Je vous paye un verre ?!"

*** Grognement du chef. Qui envoie son poing, visant directement la mâchoire du blond. A nouveau, yeux interloqués. Non pas pour la même raison. Mais il est vrai que voir un petit blondinet vous passer entre les jambes, c'est pas la chose la plus commune du monde. Portant une main à sa ceinture, le lanyshta retient un juron avant de se carapatter. Il a oublié ses armes ! Et le braqueur, dans un beuglement : ***


Y : "Chopez le !"

*** A partir de là, les choses allaient devenir intéressantes. Car, voyant que l'attention des attaquants se dirigeaient sur le rat blond, certains clients prennent la tangente. Pas vraiment ce qu'espérait Yvan. Et il jurerait que quand retentissent les premiers coups de feu, le blondinet, sautant par dessus le comptoir, sourit encore. Jusqu'aux oreilles. ***



Gentleman Cambrioleur
Philanthrope Personnel
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Yiu
Gestionnaire du Kil
Kil'dara  
Le Dhiwara 25 Jangur 815 à 21h20
 
Pensée :
La vache !

Il est doué. Au moins, ce n'est pas qu'un beau parleur. Il commence à me plaire. Il m'agace aussi, mais le côté plaisant en vaut largement le coup.

*** La jeune femme se saisit de l'étui contenant les 2 lames de poignet. Elle noue le lacet. ***

Pensée :
Tes lames ! ATTRAPE sur ta droite !

*** Aussitôt la jeune fille s'exécute. Elle est bien incapable de lancer un couteau à la gorge de cet types mais elle est bien assez adroite pour lancer l'étui. Bien fermé l'étui tournoie mais arrive sur son objectif sans perdre son contenu. Reste à espérer qu'il est bien un lanystha et que cet envoi rapide lui servira plus qu'il ne lui desservira. ***


*** Un des bandits l'a repérée. Heureusement, il est seul à lui prêter attention et c'est pas le plus costaud. Habillée comme elle est, il risque d'être surpris par sa force inhabituelle pour une femme. Par contre ça ne va pas durer longtemps, il faudra en tirer profit. Et lui planter le couteau que son père lui a forgé pour les "au-cas-où". Sauf qu'elle est moins, beaucoup moins douée que Cal. ***


Pensée :
Un conseil ? J'ai un petit poignard caché dans le bas du dos ?



 
Cal Keran
Comitaire actif,
Caïd

Kil'sin  
Le Dhiwara 25 Jangur 815 à 22h12
 
*** Lorsque les pensées claquent dans son crâne, son regard se tournent vers le lieu indiqué. Le petit paquet apparait. Un peu trop loin, néanmoins, de sa position pour simplement tendre la main. Assis, plaqué contre le comptoir, impossible de se lever pour aller les récupérer rapidement. Et bientôt, une tête apparait par dessus de lui tentant d'escalader sa protection improvisée. Trop pressé pour prendre le temps d'en faire le tour. Deux mains s'agrippent à son col.

Faisant jouer son poids, le voleur attire l'homme, certes plus massif, mais sans appui, il l'attire vers lui, plus près du sol. Et d'une magnifique remontée de jambe, colle sa botte dans la machoire du malheureux. Donnez moi un levier et un appui solide, et je soulèverai le monde, suggérait un célèbre philosophe. Et si la force n'était pas l'attribut principal du jeune homme, celles cumulées de l'attraction et du choc furent suffisantes pour que, dans un "crac" sonore, le nez de l'homme rende l'âme. Laissant la "victime" jurer en reculant, le blondinet se retourne vers les lames.

Et, se décalant d'un petit bond, ramasse prestement ses armes. Une nouvelle pensée. Un conseil ? Euh... ***


Pensée :
CK : "Dans la limite du possible, vise le dos..."


*** Comment ça, il n'était pas un bon pédagogue ? Une nouvelle balle siffle au dessus de sa tête. Toujours pas question de se lever. Et l'un des collègues du premier a, cette fois, le bon goût de faire le tour. Armée de ce qui ressemble à un casse-tête de taille conséquente. Et on ne parle pas du jeu de réflexion. Impossible de se lever et de faire face. Reculant tant bien que mal, le voleur évite à tout prix de relever la tête.

Le marteau s'abat. Et le voleur ferme les yeux. Mais vient le choc, rien. Un oeil s'ouvre. L'arme est écrasée sur le bois supportant, au dessus de lui, les bouteilles. Avant de laisser au géant la possibilité de répliquer, c'est la technique dite du "casse-couille" qui prend l'initiative. Nous passerons les détails, obscurs pour un non-initié, mais toujours est-il qu'encore une fois, la force de la botte et la tendresse de la cible favorise grandement l'efficacité tactique. Et, dégainant la première de ses lames, il la plante sans ménagement dans le pied de l'homme. Hurlement de douleur. Un peu aigu, le hurlement. Puis, se servant de l'appui, se glisse encore une fois sous les jambes de son adversaire. Sortant sa deuxième lame, il se retourne, tailladant le mollet offert. Pas de hurlement cette fois, mais l'homme s'affaisse, un pied cloué au sol, l'autre incapable désormais de supporter son poids. Un dernier soupir lorsque la dague atterrit dans sa nuque.

Viser le dos. C'était ça, la technique. ***



Gentleman Cambrioleur
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Yiu
Gestionnaire du Kil
Kil'dara  
Le Luang 26 Jangur 815 à 10h02
 
Le dos ... Facile à dire quand le gars me fait face. Bon ...

*** Pendant qu'elle cogite, le type s'approche. La table le sépare encore du type.
Il va devoir faire le tour, pense-t-elle.
Raté, pour ces plans, la table ira très bien. Il se pense par-dessus la table, l'attrape à l'épaule et tente l'attirer vers lui pour la coucher sur la table. Une femme, ça n'est pas un vrai danger et donc autant prendre son temps et en profiter !
Raté à son tour. Yiu n'est pas une combattante, mais elle a de la force. Son travail fait travailler ses bras et a élargi ses épaules. Par réflexe, elle tire elle aussi et oppose une résistance. Sa force, son poids - presque le même que le rustaud d'en face et la chance font le reste. Le type, surpris se retrouve déséquilibré - quelle idée de se pencher sur la table et bascule, lui, par-dessus la table. Blam ! Les assiettes se brisent sous le choc. La table grince mais résiste. ***


... la suite ?... ah oui le dos. Je l'ai en face de moi.

*** Mais la chance du débutant durera-t-elle ? La jeune n'est pas assez rapide à se décider et manque d'entraînement : elle se saisit de son poignard un peu trop lentement, le monte un peu trop lentement et trop visiblement au-dessus de la tête et hésite quelques secondes de trop avant d'abattre son coup. ***


*** L'expérience de son adversaire fait la différence. Ces réflexes se mettent en place et cette fois-ci, il ne fera pas l'erreur de la sous-estimer. Il roule sur le dos, lui balance un coup de l'avant-bras dans le ventre qui coupe le souffle de la jeune femme. Puis il se redresse en ayant pris soin d'écarter son buste du chemin que la lame aurait pris. Si la jeune femme avait eu la présence d'esprit de poursuivre son mouvement. C'est elle maintenant qui est surprise et hoquette. Il lui assène une baffe qui la fait tomber. ***


*** L'homme prend son temps. Il la voie à terre et il sait qu'il aura le dessus. Oh non, il ne baisse pas sa garde, mais il est bien décider à ne pas la tuer trop vite pour se venger de l'avoir fait choir. Il fait un pas. Il sent un tiraillement au bas de l'omoplate. Dans le feu de l'action il n'y avait pas prêté attention. Il dirige sa main vers sa douleur pour en savoir plus. Il ne va pas laché du regard la femme qui commence à reprendre ses esprits. Sa main trouve un obstacle du métal. Il tourne du regard et ... trouve un couteau à viande, planté dans le dos. La chance du débutant ! Tu vas me le payer. Il relache quelques instants et c'est le moment d'en profiter. ***


*** Yiu qui commencer à reprendre son souffle le voit baisser tourner le regard. A ce moment-là, elle sait que c'est sa dernière chance. Elle s'élance. Heureusement qu'elle ne met pas de ses talons qui font un boucan d'enfer. Elle puise dans ces dernières forces pour se relever et se dirige sur vers le bandit d'un pas mal assurer et qu'elle veut le plus rapide possible. Elle saisit un tabouret qu'elle parvient tant bien que mal à lever et à brandir sans chuter. Est-ce son nouvel était ? Ou tout simplement que la krolanne découvre qu'il faut plus que quelques coups pour l’assommer ? ***


*** Toujours est-il que la voilà toute proche du bandit. Celui commence enfin à lentement relever le regard. Aussitôt elle tente de lui foutre le tabouret sur la gueule. S'il est déjà affaiblit cela pourrait faire la différence.
C'est l'heure de vérité. Qui sera le plus rapide ? La belle, le brute ou encore le Kil'Sin qui va enfin se décider à être plus pédagogue et va passer à la pédagogie par l'exemple ? D'autant que d'aussi près, Yiu ne pourrait prétendre ne pas avoir vu comment faire !! ***



 
Cal Keran
Comitaire actif,
Caïd

Kil'sin  
Le Luang 26 Jangur 815 à 19h54
 
*** Ce qui allait décider Yvan, c'était le côté imprévu de la chose. Yvan était un professionnel. Oui, il était prêt à calmer une victime suffisamment inconsciente pour s'opposer à lui. Mais, lorsqu'il regarde sa montre, le temps perdu, un de ses gars qui ne sortira manifestement plus des lieux, et la majorité des clients qui se sont barrés... Rien n'avait fonctionné comme prévu ! Tout ça à cause du rat blond. Reniflant sèchement, il tourne la tête vers ses acolytes restants. L'un de ses gars continue de tenir son nez pissant le sang d'une main, tandis qu'un second semble au prise avec la femme du couple. Impossible de trouver du bon petit personnel de nos jours... ***


Y : "On se taille !"


*** Il n'avait pas envie d'avoir affaire aux forces de l'ordre, pas pour rien. Il perdrait trop de temps à tenter de calmer les deux furies. Encaissant le premier coup de tabouret, mal,parvenant à repousser d'un coup sec d'épaule Yiu, le mastard visé grogne vaguement, avant de se diriger vers la sortie.

Et une tête blonde de sortir de son abri : ***


Ck : "Ouais, c'est ça, cassez v..."

*** Un claquement dans l'air, une nouvelle balle vole. Le chef abaisse son arme. P'tit con. Il finira bien par remettre la main dessus. Ils disparaissent.

Le voleur se retourne vers sa victime, affaissée au sol. Merde, c'était du genre salissant. Décrochant la lame planté dans le pied, il essuie d'un geste rapide les deux lames sur les vêtements du corps. Et, tout en les sanglant à ses poignets, se dirige vivement vers la jeune femme. Attrapant sa main, il la tire. Enfin, la tire. Tente de résister à l'attraction terrestre émanant de son corps. Et, lorsque celle-ci se remet sur ses pieds... ***


CK : "Après le diner spectacle, je vous invite en randonnée. Et fissa si ça ne vous embête pas. Pas envie d'expliquer ça... A la maréchaussée locale."

*** Du doigt, il montre vaguement la localisation du macchabée. Et se dirige vers la sortie. Plus de sourire. Ce genre d'évènements l'amusait, certes, mais tuer n'était pas, de loin, son passe-temps favori. Trop dur de se défaire d'un corps. Néanmoins, lorsqu'il retourne son visage vers la jeune femme, ses mimiques et ses dents blanches ré-apparraissent. ***


CK : "En fait, je viens de me rappeler que je ne connais pas la ville. Vous auriez un endroit discret pour éviter d'avoir à trop répondre ?"


Gentleman Cambrioleur
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Yiu
Gestionnaire du Kil
Kil'dara  
Le Matal 27 Jangur 815 à 18h35
 
*** La jeune fille peine tout d'abord à retrouver ses esprits et se laisse entraîner par Cal. Quelques instants plus tard, le froid de la nuit aidant, elle réagit. ***


« Le ... »

*** Pas le temps de s'attarder là-dessus. Mieux vaut se mettre en colère que de restait tétaniser. Et faute de temps, rien de mieux qu'une bonne malédiction. ***

« Qu'ils pourrissent tous dans le dehors !! »

*** Ok, c'est plutôt une malédiction foireuse. Mais l'effet est là. Un peu moins affolée et un peu plus calme, elle répond à Cal par pensée, pour réduire les chances d'être entendue (au point où ils en étaient, plus la peine de faire semblant). ***

Pensée :
Hum... Je sais. Nous avions une cachette mon frère et moi plus jeune. Dans les serres. On peut y accéder par une zone labyrinthesque du ras-de-sol. Une fois arrivée dans cette zone c'est gagné.
Tout en parlant elle reprend la main et se met à guider Cal.
Personne ne nous trouvera dedans - ça fait partie du jeu - et ensuite on atterrit dans la serre par des conduits d'aération. C'est sans risque - y a un passage prévu pour l'entretient dans le dit conduit - et à la sortie du conduit on est dissimulé par la végétation très dense. C'est une serre exotique toujours déserte car les plantes y sont peu odorantes. Mais on y est tranquille, au calme, et avec l'entrée classique et les conduits y a plus d'une issue.

Voilà nous entrons dans une partie du ras-de-sol qui est un vrai labyrinthe. Pas un bruit. C'est la règle ici : personne ne voit rien, mais pour que cela dure il faut que personne n'attire l'attention. Donc silence complet. Et si vous croisez quelqu'un ignorez-le. Vous ne le voyez et lui non plus ne vous verra pas.


 
Cal Keran
Comitaire actif,
Caïd

Kil'sin  
Le Vayang 30 Jangur 815 à 21h14
 
*** Et lui de se laisser guider. Avec un sourire idiot qui, si elle se retournait, n'aurait pas manqué de la faire rire. Ah, le sentiment intense de satisfaction que l'on ressent lorsqu'on a EXACTEMENT ce qu'on voulait. Un peu trop facilement, même, rélfexion qui estompe légèrement la mimique. Zut. Au fond, il n'aurait même pas eu besoin de jouer aux gros bras pour...

Néanmoins, sans cesser de la suivre, il se permet malgré la règle numéro un, une remarque un brin narquoise, il faut l'avouer, aussi narquois qu'un chuchotement puisse l'être : ***


CK : "Et comment se fait-il qu'une jeune femme aussi propre sur elle connaisse aussi bien le genre d'endroit où se taire est une règle de survie ? Tantôt vous semblez une brave et nubile forgeronne, tantôt une comploteuse en puissance. Vous commencez vraiment à devenir intéressant au point de me faire regretter de vous avoir... Disons insulté. Enfin non, en fait non, sans cela, nous ne serions pas ici pas vrai ?"

*** Tu parles, tu aurais trouvé un autre moyen, tu n'avais que ça en tête quand elle te parlait fonderie... Il fallait avouer que cette attirance pour plus grand que lui lui avait toujours valu de fugaces mais intéressantes aventures. ***


CK : "Et sinon, vous nous emmenez où ?"


Gentleman Cambrioleur
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Yiu
Gestionnaire du Kil
Kil'dara  
Le Luang 2 Fambir 815 à 19h42
 
*** La jeune femme mime le geste d'une baffe. ***

Pensée :
Silence !


Yiu ajoute, toujours par pensée, le sourire aux lèvres, pouvant difficilement contenir son rire :
Pensée :
Vous pouvez passer la plus grande vivacité à l'idiotie quand vous voulez ! Bon tant que vous restez vif quand il le faut ...

C'est le ras-de-sol ici ! Le quartier pauvre. Donc le quartier de la débrouille. C'est plein d'honnêtes gens. Mais il y a quelques habitants qui complètent leur fin salaire par le commerce de produits rares. Ou plutôt réglementé. Et il semblerait que la sécurité intérieur mette un peu plus de moyen pour trouver ce qui sort du Kil et ne devrait pas que pour ce qui y entre en trop ...
Comme en plus les gens sont plutôt discrets. Et qui par ailleurs s'assure que le coin reste calme. Il faudrait pas attirer l'attention. Donc l'un dans l'autre le quartier est plutôt sûr. Plus que ce qu'on imagine - à tort ou à raison - de vos quartier les plus pauvres.

Pour revenir à ma connaissance de ce labyrinthe : pendant mon enfance, mon frère et moi étions seul à la maison pendant que notre père s'assurait que l'on avait de quoi manger, s'habiller ... On était plutôt seul et comme tous les enfants on a exploré les environs.
Bon, notre père était pas idiot. Mais il savait que le quartier ne craint pas trop, puis en tant que forgeron il est pas fou, il sait que ces clients du coin qui ne sont pas à la sécurité font parfois ... du trafic. Donc il leur a demandé de s'assurer qu'il nous arrivait rien de trop grave. Voilà.

D'ailleurs, vous voyez bien moi que j'ai des clients un peu louche. Des types capables de tuer de sang froid une grosse brute par exemple. Et tant que ce ne sont a priori pas des tueurs assoiffés de sang, je les sers. D'ailleurs, vous êtes quoi ? Un type un peu louche mais pas méchant ou c'est votre passe-temps de poignarder les gens ?


 
Cal Keran
Comitaire actif,
Caïd

Kil'sin  
Le Luang 2 Fambir 815 à 22h09
 
*** Un vague sourire lorsque la main se lève. Un petit bond sur le côté, et la menace imaginaire disparait, tandis que lui apparait de l'autre coté de la jeune femme. Un geste que le krolanne de base aurait été incapable, ou presque, d'effectuer avec autant de vitesse et de fluidité. Ses pouvoirs grandissaient. Bien. Regardant ses ongles, puis les alentours, il sourit. Personne. ***


CK : "Je suis un homme... Compliqué. Pas le genre compliqué à comprendre, non, la plupart des individus comprendraient mes actes. Compliqué car disons... Aventureux et exigeant. Voyez vous, la vie est, je le pense sincèrement, une aire de test tout à fait excitante et, dans ma vie, j'ai "testé" différente manière de la gagner."

*** Comptant sur ses doigts. C'est drôle, vous pourriez jurer que... Sa voix change. Oui. Plus grave, plus douce, moins perchée. ***


CK : "Vol. Espionnage. Cambriolage. Avec une préférence pour la mythomanie, l'arnaque, et les situations où le danger est réel. Rien n'est plus méprisable qu'un homme qui meurt à petit feu en refusant la confrontation. Je ne tue qu'en cas de besoin, et c'était un sacré besoin. Je prends ce que je veux, et pas par nécessité, ça, c'est optionnel. Mais pour l'adrénaline. La gloire. L'art ! La geste épique ! Oh, normalement, c'est à ce moment-là que vous décidez de continuer à me suivre, ou que vous en avez suffisamment entendu pour déguerpir. Mais je pense avoir vu que vous étiez du genre à prendre le premier choix."

*** Grand sourire. Difficile de dire, maintenant, quelle était la partie qui était la vraie. Les deux ? Aucune ? Il avait l'air aussi à l'aise dans ce rôle que dans le grand égocentrique excentrique. Il hausse les épaules. ***


CK : "Imaginez, ces hommes qui vivent le dos plié sur du rien, attendant la fin d'une unique existence sans chercher à goûter tout ce qui les entoure. Je sais, ça fait cliché comme discours mais... Les clichés naissent généralement d'une réalité si prégnante qu'elle en devient physique. Et regardez nous..."

*** Sautant à nouveau, il s'accroche à une petite fissure dans le mur, tirant d'un coup sec, il se retrouve à un pied du sol, face et à la hauteur de la jeune femme. Il chuchote... Un comédien. Un acteur tragique. Ca y est ! Le personnage bouffon, puis le tragique. Deux registres opposés mais complémentaires. Et malgré son chuchotement, ses mots claquent. ***


CK : "Nous avons un tel potentiel d'expérimentation. Vie infinie. Danger sans conséquence définitive. Des capacités hors norme, une capacité de partage illimitée et d'apprentissage sans fin ! C'est ça, être un lanyshta ! Pourquoi voudrai-je gâcher cela Yiu ?"


Gentleman Cambrioleur
Philanthrope Personnel
Explorateur Urbain
 
Yiu
Gestionnaire du Kil
Kil'dara  
Le Merakih 4 Fambir 815 à 18h07
 
Yiu continue à le guider. Il débouche sur une échelle.

Pensée :
Voilà nous y sommes. Il faut grimper puis vous serez à l'abri dans la végétation. Quand tout sera calmé, sortez par la serre "normalement". Je viendrai vous apportez à manger demain, si vous pensez attendre aussi longtemps pour que le calme se fasse. Et je vous apporterez l'épée et le poignard manquants.


Elle ajoute sur un ton assez passionné :
Pensée :
Quant à votre discours ... Vivre sa vie pleinement, oui je peux comprendre. Mais vous oubliez deux choses : nous sommes tous différents et nous aurons tous notre façon de la vivre pleinement. Et je peux vouloir le faire en forgeant une épée comme cela n'a jamais été fait si cela m'amuse et en montrons à tous ces ploucs des quartiers riche ce que forger veut dire. Chacun son truc !
Par ailleurs, s'amuser sur le dos des autres, les arnaquer, voler et autres ... Vous qui parlez de vivre votre vie à fond, alors faites si cela vous amuses mais pas sur des pauvres sans défense, ce serait bien trop facile et timoré ! Non, attaquez-vous aux forts qui peuvent se défendre, tout particulièrement à ceux qui eux font preuve de lâcheté et battissent leur empire sur les plus pauvres. Attaquer vous aux cadors du racket, aux miliciens qui torturent les nôtres ... Là vous aurez un défi à la hauteur de vos nouveaux pouvoir. Là ce serait dépasser pleinement vos peurs !! Comme ce soir, oui envoyer paître ces truands était une bonne choses ! Oui, si dans l'affaire un de ces crétins meurt, c'est malheureux mais il l'avait cherché et mieux vaut lui que vous. Continuez ainsi et ne tomber pas dans la facilité. Ce serait lâche, mais comme cela n'est pas votre genre, je n'ai pas à m’inquiéter, non ?

Je vais rentrer chez moi, sinon mes voisins vont s'inquiéter. Surtout qu'ils n'ont pas dû manquer de me reconnaître et certains connaissent peut-être cette cache. Mais ils se tairont s'ils me voient, les truands l'avait bien cherché ! La prochaine fois, allez un peu plus doucement dans l'animation. Trop d'animation tue le plaisir. Ou prévenez plus tôt que j'ai le temps de me préparer.



Enfin, sur un ton plus léger et amical, elle termine :
Pensée :
Ah oui, pensez à revenir de temps en temps ou à choisir un concurrent, car je sens que vos lames vont resservir. Donc gardez bien entretenue ! Ou faite le faire vu votre talent.
Mais j'espère que vous serez tellement doué à la tâche que vous me proposerez un loisir sans bavure et aux dépens d'un puissant qui l'aura bien cherché. Et alors, je me laisserai bien distraire de ma forge ...




 
Cal Keran
Comitaire actif,
Caïd

Kil'sin  
Le Merakih 4 Fambir 815 à 18h51
 
*** Un vague hochement d'épaules. Il se détache. ***


CK : "Chacun son truc, je suppose. Mais je maintiens mes positions. Et je n'attaque pas ceux qui n'ont rien. Où est l'intérêt et la difficulté ? Seul ceux qui ont quelque chose représentent un quelconque défi. S'en prendre à un clodo dans la rue est idiot, tout sauf sport et profondément méprisable."

*** Epoussetant légèrement sa cape, il sourit, plus doucement. ***


CK : "En tout ca,s Yiu, j'ai vraiment passé une soirée délicieuse en votre compagnie. Je vous prie de m'excuser de ne pas vous avoir, finalement, offert un repas digne de ce nom mais j'espère au moins que vous avez apprécié l'apéritif."

*** Posant une main sur le premier barreau à portée, il regarde en l'air. Puis, dernier mouvement ,se retourne. Prenant la main de la forgeronne, vite, trop vite pour qu'elle puisse se défiler, il la porte à ses lèvres. Puis, s'inclinant légèrement, se retourne à nouveau vers l'échelle. Dans la main de Yiu reste un papier. Une adresse et une chambre. ***


CK : "Laissez tomber la nourriture. Demain sera un autre jour, je serai à un autre endroit. Comme toujours. Déposez mes lames à mon auberge."

*** Se retournant à mi-parcours, il sourit, à nouveau. ***


CK : "Je ne sais pas, hélas, si nous aurons l'occasion de nous revoir d'ici à mon départ. Si jamais vous venez au Kil'Sin, un jour... Contactez moi. Remarquez... Même si vous ne veniez pas... N'hésitez pas. Notre vie est faite d'opportunités."

*** Tapotant du doigt son crâne, doucement, il remonte, avant de disparaitre dans la végétation. ***



Gentleman Cambrioleur
Philanthrope Personnel
Explorateur Urbain
 
Yiu
Gestionnaire du Kil
Kil'dara  
Le Sukra 7 Fambir 815 à 08h39
 
« Très bien, j'apporterai vos lames à l'auberge. Et je vous en informerai une fois la chose fête. Je suis encore peu expérimentée pour la chose, mais je devrais y arriver sans problème.

Quant à venir au Kel'Sin, cela m'arrivera tôt ou tard. Et n'hésitez pas vous non plus. Vous me semblez plus voyageur que moi, donc c'est sans doute vous qui viendrez le premier !

Pour ma part, j'ai apprécié cette journée, et l'apéritif. J'ai un peu de mal à digérer le plat, mais tient à ces brutes idiotes qui ont eu ce qu'elles méritaient.
»


« Au plaisir de vous revoir ... Plus au calme ou pour une soirée toute aussi folle mais avec un dessert dont nous profiterions plus ! »


*** Déjà Cal commencer à grimper les barreaux et Yiu à disparaître dans le méandre de ruelles. ***


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