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Minéralogie, bijouterie et Lanyshsta.
Et l'ésotérisme? |
Yloyse
Gestionnaire du Kil
Kil'dara
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Le Julung 9 Astawir 815 à 19h23 |
https://www.youtube.com/watch?v=sZfJ0kU0tcY
La brunette releva les yeux et cilla a plusieurs reprises, portant son regard sur la lanterne qui grésillait à coté d'elle. La flamme était vacillante, et achevait de tirer sur ses dernières réserves de carburant. Elle n'avait aucune idée du temps qu'elle venait de passait mais un peu trop soufflèrent ses yeux fatigués tandis qu'elle changeait la charge du gaz et portait le regard sur la pièce, encore trop encombrée dans laquelle elle s'était installée et où on peinait à se déplacer entre les deux paillasses, le bureau, les ferrailles multiples et les caisses qui s'entassaient dans les coins.
Pourtant elle était satisfaite. Depuis des semaines qu'elle tissait et s'immergeait, elle sentait commencer à toucher au but. Le procédé lui venait sans qu'elle n'ai plus a y réfléchir.
Les énergies qui scintillaient au bout de ses doigts s’éteignirent peu à peu, tout comme celles qui avaient baignées le petit rubis sur lequel elle se penchait depuis 2 jours. L'artisane en est certaine maintenant, les rubis eux aussi ont un potentiel magique.
Elle se sent comme aux portes d'un nouvel art, d'une dimension supplémentaire dans la conception de bijoux. Car les matériaux ne sont pas inertes. Bien au contraire.
Elle s'en était aperçue lors de son retour. Le monde n'est pas plat. Il scintille. Dans un certain sens. De nombreux objets, minéraux ou bois résonnent lorsqu'elle canalise vers eux quelles filaments de phéremancie. Ils s'y accordent et y répondent comme si cela éveillait quelque chose en eux.
Il lui a fallut de nombreuses heures de travail avant d'arriver à ressentir clairement cette raisonnance. Le bois du Tertre a été le premier dont le cœur a absorbé presque naturellement l’énergie. Les couches supérieures restaient inertes mais son cœur lui avait semblé attirer à lui les lucioles lumineuses dont elle se servait pour le tester. Oui, autours de lui leur danse était plus fluide, plus souple et gracieuse. Elle avait découvert qu'en polissant le bois pour mettre à nu son essence la plus pur, le phénomène s'est amplifié. Sur le bois polis et huilé, jusqu'à ce qu'il soit plus doux que la soie, les flux tourbillonnent et suivaient ses mouvements. C'était infime, et pourtant, c'était le signe qu'elle espérait. L'ouverture à la création. A l'exploration d'une nouvelle branches aux limites encore inconnues.
Les lanyshsta pouvaient créer. Et simplement pour la symbolique de cela, c'était une avancée. C'était qu'il y avait de l'espoir. Ils n'étaient pas juste des parasites. Tout, tout le temps et en tout lieu doit être dirigé vers les avancées scientifiques. Et cela en était une majeure.
Elle referma les yeux, les laissant se reposer quelques instants. Yloyse ne s'était pas limitée au Bois. Les pierres avaient retenue depuis son attention et ses efforts. Éclats de turquoises, de rubis ou d’émeraudes, tous avaient réagis à son toucher. Pas de la même manière, et il fallait s'harmoniser avec les énergies pour tenter de comprendre. De décrypter.
Les turquoises n'avait a l’œil pas changé, pourtant elles avaient eu quelque chose de plus. Un grésillement inaudible à l'oreille, semblable à celui qu'avait un fil parcouru par du courant. Lorsqu'elle l'avait pris en main et avait, par petite touche continué à y glisser de l’énergie, elles avaient vibré, de plus en plus fort. Et puis la pierre s'était fendue, brisée de l’intérieur par une trop forte pression.
Elle avait pris garde de ne plus dépasser cette limite qui se percevait par cette infime vibration. La fois suivante, la pierre était dans le même état, mais lorsque l'artisane avait laissé glisser les énergies entre ces doigts, ça n'avait pas été d'elle qu'elle les avait tiré, mais de la turquoise. Celle ci avait gardé en elle cette énergie, telle une réserve, ou une gourde.... Une réserve qu'on pouvait réutiliser pour compléter ses propres capacités.
C'avait été le début de son travail. |
Rien n’est mort que ce qui n’existe pas encore |
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Yloyse
Gestionnaire du Kil
Kil'dara
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Le Sukra 11 Astawir 815 à 12h10 |
Polies et ciselées, les pierres bleutés avaient été déposées parmi leurs sœurs.
L'artisane avait ensuite vérifié que les monter sur du métal ou sur un autre matériaux ne les altéraient en rien. Le travail avait été minutieux. Il avait fallut ciseler tout d’abord plusieurs types d'anneaux -la façon la plus simple de monter une pierre- dans différents métaux afin d'évaluer leur incidence (ou leur absence). L'argent, le fer, le cuivre et l'or s'étaient courbés sous ses mains, s'arrondissant et formant une petite cache où y glisser la turquoise. Lorsque la Bleue avait été satisfaite, les petites pierres taillées avaient trouvées leurs places sur les anneaux et elle s'était laissée guider par les vibrations que lui soufflaient les scintillement des énergies.
L’énergie contenue dans la pierre ne s'était pas confinée à la turquoise mais avait légèrement rayonné sur le cercle de métal. Imprégnation. Il lui faudrait se pencher plus avant sur le processus d'infusion afin de comparer cela. Si c'était le même processus cela signifiait qu'un objet emplis de mana pouvait influer sur ceux avec qui ils étaient en contact, même de façon passive. Le rayonnement lui même n'avait pas été identique. Il s'était fait un peu à la manière des vagues, glissant le long de sa surface mais s'affaiblissant en s'éloignant de la turquoise. Les anneaux d'argents avaient été les plus réceptifs, au contraire de ceux en fer où la vibration s'était à peine éloigné de la pierre. Cuivre et or s'étaient comportés de manière très honorable.
La conductivité magique variait donc en fonction de la matière et elle avait ensuite confirmé ce présentement en voulant puiser dans les turquoises enchâssées. Le fer n'avait qu'avec réticence cédé l’énergie dont la pierre était emplie tandis que la présence de l'argent, du cuivre et de l'or n'avait pas été limitante.
Elle s'était ensuite essayée à moduler la forme du métal. On pouvait en faire des anneaux, mais était-ce la seule limite? Ou bien au contraire, pouvait t'on porter ces pierres en collier, en bracelet ou aux oreilles...
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Rien n’est mort que ce qui n’existe pas encore |
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Lia
Travailleur de Cellule
Kil'dara
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Le Luang 20 Astawir 815 à 09h40 |
Tu as observé le manège de la bleue. Au départ, elle était hésitante, mais elle à vite pris ses marques et a fait de ton antre un véritable laboratoire dédié à la confection et autre procédure mystérieusement lanyshsta. Tu ne comprend rien à ses bidouillages, mais après une brève analyse des matériaux qui jonchent l'établis de toute part (et des caisses, pleins de caisses) tu comprend la démarche.
Tu t'amuse alors à lui ramener périodiquement de nouveau machins que tu trouve ci et là. Des métaux obsolète retrouvé dans une usine désaffecté, des pierres bizarres trouvé dans l'Agrozone en allant réparer une moissonneuse (Il y en avait même une qui ressemblait à une coquille d'escargot, quoi que à la réflexion, ce devait être un escargot), et même une brique dérobé sur un chantier au Ras-du-Sol.
Aujourd'hui, il n'y a pas de travail, alors tu trifouille le mécanisme de ta poupée avec un petit tournevis. Un jour elle marchera, si si. Du coin de l'oeil tu observe ton invité, qui passe plus de temps ici que toi ces derniers jours d'ailleurs. C'est bien, elle commence à se sentir chez elle… Et sa présence a quelque chose d'étrangement agréable, sans doute parce qu'elle ne cherche pas a communiquer en permanence et te fou la paix, sans doute parce qu'elle est perdu dans l'élan de ses pensées gigantesques. Tu en sens quelques parcelles qui transpirent dans son regard et au bouts des ses doigts.
La poupée retrouve sa place attitré sur le triste trône constitué d'un seul oreiller. Tu t'approche d'une étagère et te baisse pour passer la main derrière le coin. Elle émerge avec une boite en cèdre brut, que tu viens poser sur la paillasse qui représente le flux entrant du processus de la bleue. Dedans se trouve un oeil mécanique cassé.
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