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Un soir dans une serre...
 
Népenthis
Gestionnaire du Kil
Kil'dara  
Le Merakih 15 Otalir 814 à 13h07
 
*** La journée touchait à sa fin, la lumière commençait à décroître, teintant de rose et d'orange Kil'dara.

Népenthis flânait dans les allées, parmi les serres gigantesques du Jardin Botanique, profitant du panorama et des reflets flamboyants que la lumière imprimait sur les feuilles des arbres environnants.

Ce lieu était son préféré entre tous : la présence des végétaux l'apaisait en quelque sorte, lui rappelant son enfance passée à la ferme fortifiée où vivaient et travaillaient ses parents, et qu'elle aimait rejoindre après les heures d'études pour les aider.

Par la suite, ses études s'étant poursuivies, elle avait rejoint un des quartiers plus peuplés de Kil'dara. Et c'est tout naturellement que le Jardin Botanique était devenu un des lieux où l'on pouvait l'y croiser.

Si parfois elle croisait le personnel chargé de l'entretien, l'immensité du lieu et le grand nombre de végétaux, parfois imposants, rendait cette probabilité rare.
Malgré la surpopulation, il était facile en ce lieu de trouver des coins et recoins où trouver paix, silence et sérénité et Népenthis y passait souvent du temps pour réviser tranquillement ce qu'elle avait appris dans la journée de ses supérieurs chercheurs, loin du brouhaha qui pouvait filtrer de l'extérieur lorsqu'elle était dans son petit logement qu'elle occupait dans le secteur destiné à la recherche sur les plantes, qu'elle avait comme fonction d'entretenir.

Entrant dans une serre où des spécimens de jonquilles pourpres s'épanouissaient, elle se dirigea vers une alcôve où était installé un banc à l'assise faite de lattes de bois et aux armatures en métal travaillé, semblable à tous les autres, nombreux, qui émaillaient le Jardin Botanique, tant dans les endroits de passage que dans des endroits moins fréquentés.

Parcourant le tapis pourpre que formaient ces fleurs, elle sortit un calepin et un crayon, profitant de la quiétude du lieu et de la lumière encore présente pour dessiner un spécimen de jonquille pourpre... ***



Pour vivre heureux, vivons cachés...
 
Norlail Menrar
Affranchi
Kil'dara  
Le Merakih 15 Otalir 814 à 19h09
 
La vie continuait et ceci malgré le fait qu'il soit désormais un Lanyshsta. Un non-initié aurait dit qu'il avait passé sa journée à se promener. En réalité il faisait du repérage pour ses prochains cambriolages. Quand une demeure lui semblait être propice à l'exercice de son art il en faisait discrètement le tours afin de noter les différentes entrées mais également pour analyser les différentes issues qui éventuellement s'offriraient à lui en cas de fuite précipitée. Puis en fonction de l'endroit où était située la maison et de l'allure de celle-ci il estimait si oui ou non elle valait le coup qu'il pénètre à l'intérieur. La préparation était d'un cambriolage était souvent long et minutieux. Le résultat; pour sa part, était généralement à la hauteur du travail fourni en aval.

Une fois ces repérages achevés il avait décidé de réellement se promener et ses pas l'avait mené dans le district botanique. Un endroit agréable où beaucoup de krolannes tout à fait normaux aimaient venir le temps d'une balade. Il s'écarta de la masse pour trouver un endroit plus tranquille. Il aimait être seul, il ne pouvait pas le nier, cela lui permettait de réfléchir de manière beaucoup plus efficace.

Il était perdu dans ses pensées quand il passa devant la serre. Comment ne pas attiser la paranoïa grandissante des autres Lanyshstas? Comment réussir à mettre en place un réseau efficace? Comment répliquer si ils se trouvaient attaquer? Mais aussi comment éviter d'être attaquer? Autant de question auxquelles il devrait réfléchir avec ou sans l'aide de ceux qui étaient désormais les siens.

Soudain il la sentit. Il sentit en lui qu'une Lanyshsta qu'il avait déjà entendu dans sa tête était ici, toute proche. Il regarda brièvement autour de lui avant de distinguer une silhouette installée dans l'une des serres. Il se rapprocha discrètement et sentit son aura de plus en plus présente. Il entra dans la serre sans bruit.

Il la détailla quelques instants. Il s'agissait d'une krolanne d'une trentaine d'année au cheveux brun-aubrun assez longs. Elle n'était ni laide, ni spécialement belle. Une krolanne banale comme l'on en croise tous les jours, il l'aurait croiser quelques jours auparavant qu'il ne l'aurait pas remarquer. Car c'était cela les Lanyshstas: une majorité de krolannes banals. Elle dessinait ce qui semblait être une fleure quand il prit la parole d'une voix douce.


Comme quoi le hasard est souvent vecteur de bonne rencontre.

Avant qu'elle n'est pu dire le moindre mots il enchaina avec un sourire aux lèvres.

Peut-être pourrions-nous discuter un peu?


Je me prépare pour la guerre noble. Je suis calme. Je connais le secret. Je sais ce qui va arriver et que personne; même pas moi, ne pourra me stopper.
 
Népenthis
Gestionnaire du Kil
Kil'dara  
Le Merakih 15 Otalir 814 à 21h35
 
*** Népenthis ne vit pas arriver Norlail Menrar.
Absorbée par son dessin, à essayer de capter les reflets lumineux du couchant sur les délicats pétales, tout en étant dans un recoin de l'immense serre, au milieu d'une végétation luxuriante.

Elle tressaillit lorsqu'elle entendit sa voix et leva ses yeux gris-bleu vers lui.
Un sourire, quelque peu gêné, elle lui répondit ***


Quelle coïncidence effectivement.

*** Elle jeta un coup d’œil derrière le lanyshsta, avant de reprendre ***


Nous pourrions discuter, mais il se trouve que j'attends déjà quelqu'un... qui n'est pas encore arrivé.
Peut-être se joindra-t-il à nous.


*** Elle l'invita d'un geste de la main à s'asseoir sur le banc ***


Installez vous si vous le souhaitez.


Pour vivre heureux, vivons cachés...
 
Norlail Menrar
Affranchi
Kil'dara  
Le Merakih 15 Otalir 814 à 22h06
 
Il s'installa sur le banc sans trop s'approcher d'elle non plus. Il ne voulait pas violer son espace vital dès la première rencontre. Celle-ci ne semblait pas particulièrement disposée à engager la conversation. Il faut dire qu'elle ne l'attendait pas spécialement et qu'elle n'a peut-être aucune envie de lui adresser la parole. Pourtant il fallait que quelqu'un brise la glace. C'est pour cette raison qu'il reprend la parole d'une voix mesurée:

Je vous remercie de ne pas me fuir comme la peste. Je comprend que vous puissiez vous méfier de moi.

Il plante ses yeux dans les siens l'espace de quelques secondes puis fixe les jonquilles.

Je sais que la situation est dure. Nous sommes des inconnus les uns pour les autres et de ce fait faire confiance à autrui est dur. Surtout lorsqu'il s'agit de survie.

Il fait une pause puis reprend.

Pourtant il nous faut surmonter cela. C'est cela notre réel première épreuve je pense. Car vous le savez comme moi: les krolannes ont peur de nous. Et cette peur déraisonnable les poussera à la violence. Ils tenteront de nous détruire car nous sommes différents.

Il lui sourit de nouveau, son sourire semble simplement plein radieux.

Mais vous vous demandez encore comment me faire confiance à moi n'est-ce pas?


Je me prépare pour la guerre noble. Je suis calme. Je connais le secret. Je sais ce qui va arriver et que personne; même pas moi, ne pourra me stopper.
 
Népenthis
Gestionnaire du Kil
Kil'dara  
Le Merakih 15 Otalir 814 à 22h45
 
*** Népenthis sourit aux premières paroles, posant son carnet et son crayon ***


A mon tour de vous remercier alors de m'accorder un peu de votre temps.

*** Elle l'écouta, jetant à nouveau des regards aux alentours... personne à l'horizon. Lorsqu'il eut fini, elle prit à son tour la parole ***


Effectivement la situation est loin d'être aisée. Mais la confiance s'acquiert avec le temps.

*** Elle posa son regard sur lui ***


Votre point de vue est intéressant. Cependant, vous oubliez une chose.
Il y a peu, nous étions des krolannes.
Il y a peu, j'aurais dénoncé un lanyshsta. Comme beaucoup d'entre nous.

La situation est déroutante : nous sommes aujourd'hui ce que hier nous détestions et pourchassions.
Avant d'accepter l'autre, il faut déjà donc faire un premier travail : savoir s'accepter tel que nous sommes devenus et se faire déjà confiance à soi-même, à notre nouvel "état".

Une fois cette acceptation faite, il sera alors possible de faire confiance à l'autre.

La plupart de ceux que j'ai entendu depuis mon changement d'état me semblent être dans ce même état d'esprit, dans cette première phase.
On ne peut pas demander si vite de passer à la deuxième étape en allant vers l'autre alors que certains peinent à se retrouver eux-mêmes.


*** Un léger sourire flotta sur son visage ***


Comprenez-vous ?
Je ne pense pas qu'il s'agisse de faire confiance à quelqu'un actuellement qui pose problème.
Et ce n'est pas par rapport à vous, ni à moi, ni à d'autres.
C'est déjà être en confiance avec soi-même avant de l'être avec l'Autre.


*** Elle espéra que son explication fut suffisamment claire et ne froisse pas son interlocuteur. ***



Pour vivre heureux, vivons cachés...
 
Norlail Menrar
Affranchi
Kil'dara  
Le Merakih 15 Otalir 814 à 23h22
 
Nous y voilà: La complexité des émotions krolannes. Il ne pouvait pas comprendre ce qui semblait être un traumatisme pour ses compagnons. Il savait que le fait d'être traqué comme un vulgaire animal n'avait rien de plaisant. De ce fait, il pouvait comprendre la peur et la paranoïa dans une certaine mesure. Mais le drame existentiel ça c'était hors de sa portée. Il n'en avait jamais ressenti ni l'utilité ni le besoin alors pourquoi s'en encombrer?

Il ne parvenait donc pas vraiment à comprendre et pourtant il parut vraiment honnête en disant:


Je comprend. Je pense que vous avez raison.

Il n'était pas à un mensonge prêt dans sa vie et il mentait avec brio alors pourquoi s'en priver?

Néanmoins rien ne m'empêche de vous aider si vous en avez besoin. Si vous avez besoin donc n'hésiter pas. Adjugé?

Il lui tendit la main d'un geste amical comme pour qu'il scelle un quelconque pacte.
Il ne proposait jamais cela et pourtant il venait de le faire. Après tout s'il voulait que les choses avances il devrait y mettre du sien.


Je me prépare pour la guerre noble. Je suis calme. Je connais le secret. Je sais ce qui va arriver et que personne; même pas moi, ne pourra me stopper.
 
Népenthis
Gestionnaire du Kil
Kil'dara  
Le Merakih 15 Otalir 814 à 23h35
 
*** Népenthis opina du chef ***


J'accepte votre aide et n'hésiterai pas en cas de besoin.

*** Elle serra la main qui lui était tendue, amicale.
Oui, la situation était compliquée. Mais se complaire dans celle-ci ne servait à rien.
Népenthis en était à cette phase : acceptation du changement qu'elle avait vécu.
A part "ça" (et c'était loin d'être de la gnognote), la vie autour d'elle continuait, et ce qu'elle était, ses valeurs, ses buts, ses envies étaient les mêmes. Avec un "(énorme) petit truc en plus", en somme.
Elle ajouta ***


Certains mettront plus de temps que d'autres. Chacun a une sensibilité qui lui est propre... et qui peut rendre les choses plus ou moins longues.

*** Elle tenta d'enchaîner sur un sujet plus "classique" ***


Et sinon ? Vous affectionnez également ce lieu ?


Pour vivre heureux, vivons cachés...
 
Vic Averson
Aspirant
Kil'dara  
Le Julung 16 Otalir 814 à 01h01
 
Les mains dans le dos, les verres sur les yeux, Vic traversait les grandes allées labyrinthiques du jardin botanique d'un pas qui se voulait calme, nonchalant, cueillant une fleur au passage en reniflant l'arôme et la jetant, par dessus son épaule, une fois imprégné par le nectar.

Le champ de jonquilles rouges était à cet endroit, le petit sanctuaire des malvoyants... Les effluves de pollen agissaient sur la cornée et anesthésiaient la douleur quelque peu. Le génie qui avait inventé cette espèce hybride était... Vic avait oublié son nom... Et après tout, il n'était pas botaniste. Rêveur, son regard vagabonda sur tout le jardin, il y aurait tant à apprendre par ici. Il baissa les yeux sur un jeune garçon au regard vitreux penché sur les divines fleurs rouges... Plus loin, un vieux avait fermé ses yeux endoloris sur le spectacle qu'il ne pouvait pleinement admirer sans souffrir le martyr.

Vic leva les yeux, il y avait une serre plus loin. Un quart de sourire éclaira son visage. Il se dirigea vers le vieillard et murmura :

"Agréable, n'est-ce pas?


A qui le dites-vous jeune homme...

Cette serre?.. Vous savez?..

Oh, ce sont les derniers plans en culture... Mes yeux sont secs je souffre énormément... Venir ici... Une bénédiction, jeune homme, une bénédiction. Et vous-même?

Accident de travail, grogna Vic en retirant ses lunettes, Dans le flou pour la vie...

Oh.

Alors que le vieux avait la main sur la bouche, Vic replaça ses verres sur son visage...

J'ai rendez-vous avec une amie... Je dois vous laisser., Dit-il en faisant mine de se diriger vers la serre. Vous ne l'auriez pas vue par hasard?

Ah... C'est que j'ai vu une jeune Krolanne entrer en ces lieux... Ah, la jeunesse...

Vic acquiesça avec un grand sourire et s'apprêta à prendre le chemin de la serre.

Jeune homme?.. Un instant?.. Je ne sais pas quelles sont vos pensées, mais quelqu'un l'a rejointe.

Vic s'arrêta, secoua la tête éberlué, et se retourna vers le vieux malvoyant :

Vous êtes sûrs? Homme ou femme?

Homme...

Vic eut l'air incertain, secoua la tête, comme assommé par la nouvelle, recula, se retourna et partit d'un pas vif, mettant le plus de distance possible entre la serre et lui... En le voyant s'éloigner, le vieillard, rêveur, ne put s'empêcher d'avoir un sourire de nostalgie.

Ah... L'amour.

S'il avait seulement l'idée du quart de ce qui se passait dans l'esprit d'Averson alors qu'il quittait le jardin botanique au pas de course. Le Lanyshsta avait pris un risque en faisant confiance à la parole de son homologue. Une troisième personne avait été conviée, il n'était pas au courant, qui était-ce, pourquoi était-il là, a-t-il des intentions malsaines?

Ce n'est plus la question, la rencontre est ajournée. Hors de question de prendre un risque inconsidéré.

Contrôle. Tout devait rester sous contrôle.

Et ce, au moins pour lui.



 
Norlail Menrar
Affranchi
Kil'dara  
Le Julung 16 Otalir 814 à 15h08
 
Le premier pas était franchi. Certes elle ne lui faisait pas encore vraiment confiance et évidement elle ne le voyait pas comme son ami car comme l'avait dit la krolanne quelques secondes auparavant ce genre de choses se méritaient. Néanmoins elle semblait accepter l'idée d'être dans le même camps que Norlail. Le jeune cambrioleur espérait que les autres seraient d'aussi bonne volonté mais il ne se faisait guère d'illusions par rapport à certains d'entre eux. Cependant la question n'était pas encore là. Le premier pas avait été franchi avec Népenthis que déjà cette dernière le relançait sur un sujet plus banal. Ou plutôt un sujet un peu plus normal pour une première rencontre.

C'est sans se départir de son sourire qu'il répondit:


Oui. Cet endroit est reposant. Il m'aide à réfléchir plus posément et à me projeter un peu plus loin dans l'avenir.

Évidement il ne dirait pas que la plupart de ses pensées étaient orientés vers les méfaits qu'il s'apprêtait à commettre. De toute manière il était peu probable qu'elle lui demande à quoi il pensait quand il était ici.

Et vous? Pourquoi avoir choisi cette endroit pour un rendez-vous? Si je peux me permettre cette question bien-sûr.




Je me prépare pour la guerre noble. Je suis calme. Je connais le secret. Je sais ce qui va arriver et que personne; même pas moi, ne pourra me stopper.
 
Népenthis
Gestionnaire du Kil
Kil'dara  
Le Julung 16 Otalir 814 à 18h56
 
*** La nuit commençait à tomber, la luminosité décroissait, plongeant peu à peu la serre dans la pénombre.
La personne qu'elle attendait ne viendrait pas.

Elle décida de contacter plus tard celui qu'elle avait attendu, n'arrivant pas encore à tenir une conversation tout en utilisant ses nouvelles possibilités.

Reposant son attention sur son interlocuteur, elle lui répondit ***


J'aime flâner dans le Jardin Botanique, empli de coins et de recoins moins fréquentés que les grandes allées.
Ce recoin convenait bien pour retrouver quelqu'un.

Mais vu l'heure...


*** Népenthis rangea son calepin et son crayon dans une de ses poches et se leva. Elle inclina la tête vers son interlocuteur en ajoutant ***


Il se fait tard désormais et il est probable que mon rendez-vous ne viendra plus.
Je prends congé et vous souhaite une bonne soirée.


*** Elle quitta alors la Serre, passant devant un vieillard qui lui jeta un regard désapprobateur en lançant un léger "tssss".
L'espace d'un instant, elle s'inquiéta de savoir s'il se doutait de ce qu'elle était mais opta pour l'indifférence et continua sa route pour rejoindre son logement... ***



Pour vivre heureux, vivons cachés...
 
Norlail Menrar
Affranchi
Kil'dara  
Le Julung 16 Otalir 814 à 20h06
 
Il rendit poliment son salut à Népenthis puis il la laissa quitter la serre. Il aurait aimé qu'elle reste plus longtemps mais il ne pouvait pas la retenir ici. Enfin si. Techniquement il pouvait bien lui tirer une balle dans les genoux mais il doutait qu'après cela ils soient en bon termes. Si bien qu'il la regarda disparaître quelques instants avant de prendre lui-même la direction de son foyer. Il aurait pu la suivre. Mais il ne le fit pas car il n'en avait ni le temps ni l'envie.

Et puis il ne doutait pas qu'il la recroiserait sous peu. Peut-être plus tôt qu'elle ne le pensait.



Je me prépare pour la guerre noble. Je suis calme. Je connais le secret. Je sais ce qui va arriver et que personne; même pas moi, ne pourra me stopper.

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