Lia
Travailleur de Cellule
Kil'dara
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Le Julung 24 Saptawarar 815 à 23h15 |
C'est une bâtisse magnifique, enfin du moins dans ton esprit.
La façade rappelle plusieurs toiles de maitres très anciennes, que l'on aurait fusionné ensemble sans la moindre élégance. La peinture est délavé, rongé par les retombés acides des machines d'en haut. Ci et là un morceau de métal, jamais le même vu les différents types d'oxydation qu'on peu déceler, viens recouvrir ce qui doit être un trou ou éventuellement renforcer une faiblesse structurelle. Elle donnerait presque l'impression de s'écrouler, et sans doute qu'elle le ferait si elle n'était pas soutenu par deux murs porteurs visiblement construit pour durer qui s'appuient sur les murs des bâtiments voisins, de solides piliers pour les niveau supérieurs.
Il manque un carreau à la minuscule fenêtre circulaire qui est à peine éclairé par le lampadaire du coin. La porte donne la même impression de solidité qu'un morceau de carton, ce qui une fois qu'on pousse un peu avec l'épaule s'avère n'être qu'une illusion. Elle est solide, et même plutôt lourde, et libère un grincement sourd plutôt agréable lorsqu'elle oscille sur ses gonds. La serrure a été explosé, probablement par une décharge explosive vu les traces de poudre. Il faudra le changer.
L'intérieur est simple et délabré. Visiblement ça fait quelques mois que personne n'a fait la poussière qui s'est accumulé dans une pièce unique. Il reste une table basse et un chauffeur à vapeur trop lourd pour être emporté par les pilleurs. Si ce n'était pas pour la poussière et les traces de sang séché sur le sol l'endroit serait parfait.
Tu vois d'ici le potentiel de l'endroit. Je vois les plans qui se dessinent au fond de ton crâne.
Tu te rapproche de la fenêtre ou la condensation et l'espace laissé par le carreau manquant provoque un *plic* et un *ploc* occasionnel. Je sens un sourire qui étire tes lèvres, il faudra que tu penses a remercier le vieux Bill qui traine près de la boulangerie qui t'as aiguillé vers ce lieu vidé de son occupant par… la providence dirons nous. Dans le Ras-du-sol ce qui est vide ne le reste pas longtemps.
Elle commence déjà à te plaire, la gouttière. |
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