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Mise en presse
Nouveau numéro
 
Varen
Assistant au Transfert d’Idée
Kil'dara  
Le Julung 7 Astawir 816 à 22h24
 
Quartier du Pont du Glou, tombée de la nuit.



*** Le jeune homme avance de ce pas lent et régulier de l’homme songeur. L’air humide du début de soirée l’entoure, ainsi que les halos des premiers réverbères allumés qui peinent encore à traverser la brume épaisse, mélange de brouillard et des résidus de pollution.

Ses pas le mènent de passerelles en passerelles, le regard toujours fixé sur la pointe de ses souliers et des flaques de résidus huileux parsemant les coursives par endroit. Il descend un escalier, encore un autre, en remonte un troisième, se guidant instinctivement à travers cet ordonné labyrinthe qu’est le Kil’Dara.

Il s’arrête finalement devant une devanture dans un quartier modeste. La façade est de bonne apparence, contrastant presque avec ce quartier discret, mais la bonne mine de l’ensemble est émaillée par plusieurs carrelages brisés. Et toujours une odeur de cordite brûlée.

L’air humide a le temps de se condenser alors que le krolanne dévisage pensivement la boutique. Semblant ressasser quelques sombres pensées. A dire le vrai, le terme de ‘tristement’ est peut-être plus approprié que ‘pensivement’. La nature des pensées qui l’agitent doit donc aller de paire.

Une goutte ruisselle le long du col de son manteau et vient s’infiltrer le long de son échine. Il frissonne, semblant sortir de quelque transe. Il jette alors un regard à droite et à gauche, puis sort une clef qui s’encastre parfaitement dans la serrure ouvragée. Il rentre. ***




Finies les tracasseries administratives et leur lourdeur paperassière. Tu regardes autour de toi les locaux toujours dévastés ou tout semble avoir été retourné par une horde de trolls furieux. Tu n’as pas eu le temps de t’en occuper depuis « l’accident » tout accaparé par les dépositions et l’enquête en cours.

Ton regard se tourne instinctivement vers l’angle de la pièce ou tu as retrouvé le corps sans vie de ta mère, le visage défiguré par une avalanche de coups. Plus loin, entre deux grandes presses, c’était le cadavre de Père qui gisait face contre sol.

Le métier pouvait être dangereux, tu n’en ignorais pas les risques. Le plus horrible dans l’histoire, c’est que toi-même ne connait rien des circonstances et du pourquoi de l’accident. Les autorités en concluront sans doute à une manœuvre d’intimidation contre un commerçant, ou un casse, ayant mal tourné. Ton témoignage, honnête sur cette question, ne les aidera guère à éclaircir ce mystère.

Leur parler des activités familiales de fabrique de faux et contrebande aurait sans doute pu les aider, mais tu as préféré garder cette information pour toi. Cela ne t’aide guère à deviner ce qui a pu se produire, un client peu satisfait sans doute, ou une concurrence agressive.


 
Varen
Assistant au Transfert d’Idée
Kil'dara  
Le Vayang 8 Astawir 816 à 11h37
 
La bonne fortune

Ton père était imprimeur de profession. Les grandes presses de sa boutique lui permettaient de dupliquer à volonté toute œuvre écrite existante.

''Je suis créateur d'art'' aimait-il à dire. Une formule peut-être un poil pompeuse dite comme cela.
Ta mère était bibliothécaire dans un des plus grands centre de savoirs du Kil'Dara. La collection des écrits semblaient la passionner, un passe-temps paraissant bien étrange aux yeux de beaucoup.

Tu t'étais souvent demandé, en ayant idée de la réponse, si le post de Mère n'avait pas été le coup de pouce nécessaire à la fortune de Père. Les affaires étaient devenues apparemment florissantes, permettant d'agrandir les locaux et d'augmenter considérablement les moyens de la boutique. Les petites presses initiales avaient été remplacées par des modèles à rotors bien plus productives et soigneuses, chefs-d'œuvre d'ingénierie du Dara. Une des vieilles presses était restée à trôner dans un local de l'atelier, les autres étant parties vers d'autres cieux. Un souvenir rêveur, vestige d'une époque révolue de la vie de ton père pensais-tu.

C'est des années plus tard que tu compris que la bonne fortune de l'entreprise familiale ne se reposait pas uniquement sur la reproduction de livres et la publication de différents organes de presse. En réalité, ces activités ne représentaient qu'une part de l'activité d'impression de ton père. En secret, profitant de la qualité de ses machines, il œuvrait clandestinement à la production de toutes formes de faux, papiers, certificats et diplômes divers, garantis aussi authentiques que les originaux.

La vieille presse, au lieu d'un vestige abscons, était en réalité là pour commander et dissimuler l'ouverture vers un résidu secret ou Père dissimulait toute ses activités clandestines.
Imprimeur de renommée et faussaire de qualité.
Deux qualifications qui à regarder de près allaient fort bien de paire.

Mère était -elle au courant? A l'origine de la première bonne fortune de l'entreprise familiale, avait-elle encourage également une telle activité"?
Il sembla vite qu'en réalité, si elle était manifestement au courant de telles pratiques, certaines choses comme l'aménagement d'une cave n'ayant pu lui échapper, elle s'était détachée de ce genre de pratique.
Toi en revanche...
Toi le gamin hyperactif, le trublion des rues, la terreur des pavés, tu avais été tout émoustillé en découvrant par hasard les pratiques illégales de Père. Et tu t'étais empressé de plonger pour le suivre en eaux troubles.


''Je suis Créateur d'art''
. La phrase prenait un peu plus de consistance dans le domaine de la contrefaçon.



 
Varen
Assistant au Transfert d’Idée
Kil'dara  
Le Dhiwara 17 Astawir 816 à 19h45
 
Créateur d'Art

Choisir le papier, dont l'aspect, la composition et le grain devaient être similaire au modèle original. Identifier la calligraphie originelle, en créer les caractères d'imprimerie adéquats ou en reproduire les traits à la plume. Utiliser, analyser, parfois reproduire, l'encre utilisée.

Imiter les signatures.

Inventer des nouveaux numéros de série en interprétant puis reproduisant les algorithmes mathématiques utilisés.
Engendrer une identité avec une histoire cohérente, et les différents papiers nécessaires pour donner quelque consistance à cette coquille creuse créée de toute pièce.

Tu avais pu apporter ta contribution à cette activité.

L'enfant aux miles et une farces, et petits coups pendables , l'adolescent responsable de petits larcins avait muri. S'introduire dans les bâtiments officiels, subtiliser des tampons ou papiers officiels, pour en assurer l'utilisation de copies conformes étaient des tâches que tu avais commencé à entreprendre puis perfectionné.

''Aucun document n'est plus officiel que celui que le bureaucrate a déjà dans son bureau''
Cette maxime créée là aussi de toute pièces avait été inventée par ton père lorsque tu avais également commencé à t'introduire dans les archives officielles pour y ranger des documents falsifiés qui gagnaient alors toute légitimité.



 
Varen
Assistant au Transfert d’Idée
Kil'dara  
Le Dhiwara 24 Astawir 816 à 15h15
 
Ruines et vestiges.
***
Dans l'air flotte encore une odeur de cordite et de mouillé. Certains verres brisés aux fenêtres font ruisseler à l'intérieur de la pièce des filets d'eau de pluie, qui s'en vont stagner au sol. Sur ce même parquet, nombre de débris de parchemins, de volumes endommagés et détruits dans la mise à sac de la boutique.
Certains étagères semblent avoir été livrées aux flammes, et les ombres qui rampent sur les murs et s'étendent au plafond révèlent l'emplacement des brasiers. Tout autour, une poussière lourde macule les planches, derniers résidus de l'ancien contenu du mobilier.
Portés par les courants d'air qui traversent encore la pièce, certaines fragment calcinés semblent voleter autour du visiteur.
***


Il va te falloir tout recommencer. Reconstruire la boutique, réaménager les lieux et tenter de repartir.
La boutique était le cœur de votre famille et tu ne comptes pas l'abandonner. Elle a également toujours été votre couverture et tu pourrais continuer à en avoir besoin.
Les choses ne seront probablement pas simples. Les employés ne voudront certainement pas revenir par crainte que les ennuis ne recommencent, de nombreux clients risquent de fuir de même, et de la plupart des contacts de ton père, tu ignores jusqu'au nom.

Il faudra du temps, du temps et de la persévérance si tu veux avoir une chance de remonter cette entreprise.

Près des grandes presses, ton regard tombe sur un curieux objet métallique, ressemblant à un compas géant, auquel tu n'avais pas prêté attention jusque là, et qui ne semble guère avoir intéressé les autorités. L'objet gît à deux mètres à peine de l'endroit ou a été retrouvé le corps de Père. Et tu sais précisément ce dont il s'agit.

Tu ramasses l'objet et l'époussette. Le contact froid du métal irradie brièvement dans ta paume avant que celui-ci ne se réchauffe. Tu l'observes pensivement, un semi-sourire sur le visage. Puis lentement, ru déplies l'objet.

Ce n'est pas un instrument de mesure. Chaque branche se déplie deux fois, adoptant une ligne incurvée, reliées entre elle par une corde qui se tend progressivement. Lorsque tu finis de déplier l'objet, en réalité d'instrument tu tiens une arme.
C'est l'arc de ton père, un pièce unique, un arc métallique à ressort, qui se plie et de déplie à volonté. L'alliage est léger, à peine plus lourd que le bois habituel, et se manœuvre à l'aide des ressorts et engrenage intégrés qui permettent de le plier ou le bander avec efficacité.

Père aurait-il essayé de se défendre? Etait-il prévenu de l'arrivée d'invités indésirables? C'est plus que probable, l'arme étant normalement rangée soigneusement dans sa chambre, il ne la sortait que rarement pour s'entrainer ou se détendre sur des cibles. Plusieurs fois t'a-t-il amené, dans ta jeunesse, dans une cour ou une de ces cibles trônait. Tu connais parfaitement le mécanisme de l'arme maintenant.

En tombant au sol, l'arme avait du activer un engrenage, et se replier d'elle même, comme après usage.
Son devoir accompli.
Un échec.


 
Varen
Assistant au Transfert d’Idée
Kil'dara  
Le Sukra 4 Jayar 816 à 14h28
 
Le Kil'dara a beau se vanter d'être le kil le plus moderne et avancé, aux infrastructures et technologies els plus évoluées, il est également une magnifique représentation sociale d'une société à plusieurs vitesses, où les plus démunis vivent dans les niveaux inférieurs, et les plus privilégiés grimpent, en même temps que les échelons sociaux, les étages des plus grands buildings de la ville, là où le soleil réchauffe encore et où l'air est moins pollué.

Les Coursives et le raz-du-sol constituent sans doute les deux zones les moins privilégiées du kil, ou l'on retrouve une intéressante population hétéroclite.
Mendiants, bandits, prostituées, dealeurs. Mais aussi marchands de tout genre, et parfois même quelques gens de la haute venant s'encanailler.
C'est à dire que l'ambiance n'y est pas forcément morose. Si l'on ne prend trop garde à l'hygiène et la dangerosité des lieux, certains endroits font partie des plus animés et distrayants du Dara.

Dans cet aéropage bien varié de gens de toutes origines, il n'est guère difficile que de chercher à embaucher. Il ne faut bien sur pas véritablement espérer trouver la crème de la crème, mais les chercheurs d'emplois sont nombreux et parfois peu regardants.
Dans ta situation, il a tout de même fallu s'éloigner de quelques blocs pour éviter de n'avoir affaire qu'à des krolannes ayant eu vent de tes déboires et peu motivés de se retrouver à travailler dans une structure saccagée quelques jours plus tôt. Les histoires de règlements de compte et de lutte mafieuse circulent déjà.

Visper faisait partie de ces jeunes trainant dans les coursives, histoire dont il garde quelques tatouages 'de bande'. Le décès 'accidentel' de son père lors d'une soirée dans les Raz-du-Sol l'a laissé le seul homme de sa famille et il cherchait depuis un boulot plus honnête, promettant surtout un salaire régulier.
Il reste un jeune homme assez vif d'esprit, qui a vite compris comment utiliser les presses et les différentes machines et leurs règlages.
De ton côté, tu as réussi à soutirer ton premier contrat, puis un autre. La production est bien moins importante, les produits finis, moins prestigieux qu'autrefois -finie l'époque des grands journaux- mais cela te permet petit à petit de relancer l'entreprise, régler différentes dettes et achats, et accumuler quelques fonds.

Les deux grandes presses jumelles, vestiges de la gloirieuse époque passée, et destinées à l'impression en masse, dorment toujours, trônant au milieu de la pièce principale.
Et quelque part, le cabinet secret sommeille également. Tu n'as guère eu de temps à lui consacrer pour l'instant.



 
Varen
Assistant au Transfert d’Idée
Kil'dara  
Le Matal 5 Julantir 816 à 10h05
 
Suite du RP d'ici :http://www.syfaria.com/forum.php5?f=ville&s=99&p=4

Le fracas lourd et régulier d’une presse en fonctionnement s’entend déjà depuis la rue. Lorsque vous pénétrez, toi et l’Apothicaire, dans le bâtiment, Visper est occupé à superviser la rotation de deux machines. Probablement ce contrat d’impression pour un mariage de la haute, avec fair-parts stylisés à adresser à plusieurs centaines d’invités.

*** Ton mal de tête s’est progressivement dissipé sur le chemin du retour et les sensations de chuchotis et bourdonnement qui te résonnaient dans le crâne s’est également estompé.
Népenthis l’Herboriste a tenu à t’escorter jusqu’à chez toi, semblant presque heureuse de s’échapper de son cabinet et encore sacrément altéré à ce moment là, tu n’avais pas trouvé le courage de refuser. ***


La pièce principale dans laquelle se trouvent les machines est de grande dimension, quatre petites presses et deux plus volumineux modèles - 6 mètres de hauteur, des capacités permettant d’imprimer plusieurs dizaines d’exemplaires par minutes, un véritable joyau d’imprimerie pour journal et quotidien à gros tirages- y trônent à intervalles réguliers. La taille de l’endroit et la hauteur au plafond qui va avec est quelque peu contrebalancée par le manque d’activités qui y règne, et le personnel plus que restreint, Visper.
En réalité, les silhouettes des machines au repos t’évoquent toujours quelque peu des ruines abstraites, vestiges d’une époque lointaine, que tu t’évertues à ressusciter.


*** Sur le chemin, ton regard a un moment été attiré par une affiche quelque peu délavée. Difficile de savoir ce qui a pu accrocher ton regard et te faire ralentir devant l’annonce, le temps de la lire. ***


Tu fais un signe de loin à Visper qui continue son travail et invite Népenthis à te suivre dans ton bureau. C’est une pièce vitrée donnant sur la salle principale, permettant de garder un œil sur les activités, mais ne permettant pas une insonorisation suffisante lorsque toutes les machines tournent. L’activité actuelle rend néanmoins le fond sonore tout à fait supportable.
La pièce est quelque peu … désordonnée. De nombreux cartons s’entassent le long des murs et une grande partie du bureau central semble disparaitre sous des liasses de papiers soigneusement reliées et rangées dans des chemises de diverses couleurs, l’empilement général nuisant quelque peu à l’organisation soignée voulue.


***
‘’Les Lanyshtas : n’importe qui, n’ importe où. Restez vigilants.’’
Quatre lettres en gros caractères au dessus de l’affiche.
CIEN
***


''Je vous remercie pour cette petite promenace, je me sesn nettement .. ragaillardi. Vous parliez d'un médecin lorsque nous étions chez vous, vous pensez réellement celà indispensable?''
Comme tout krolanne jeune et s'estimant en bonne santé, tu ne peux t'empêcher de freiner quuqleu peu des quatre fers à cette diée. Surtout que cela va déjà nettement mieux.
Mais il te faut avouer que la chose t'inquiète.
Et quelque part une mauvaise impression te titille d'esprit.


''Puis-je vous offrir un verre? Pour vous remercier et vous rafraichir un peu? ''
Tu proposes la chose naturellement, mais l’impression se fait de plus en plus forte.
Le CIEN.
Il.. Il va te falloir vérifier quelque chose.
Tu tentes de conserver un masque imperturbable sur ton visage.




 
Népenthis
Gestionnaire du Kil
Kil'dara  
Le Dhiwara 10 Julantir 816 à 18h04
 
*** Népenthis, sur les instructions de Varen, l'avait conduit jusqu'à l'adresse indiquée. Un peu fatigué mais pas de vertiges ou de maux de tête à signaler et les ayant obligé à ralentir le pas ou à le stopper.

Le vrombissement des rotatives imposantes accueille la kildarienne. Elle suit le maître des lieux, saluant d'un signe de tête un employé qu'il a aperçu, avant d'entrer dans le bureau.
Avant d'entrer dans la pièce, une affiche dont les couleurs passées détonnent avec l'ombre des machines sur les murs.
Népenthis reste stoïque et fait en sorte de ne pas s'attarder sur l'affiche, intérieurement, elle déglutit difficilement mais se reprend : il ne s'agit que d'une affiche installée là, comme plein d'autres.

Arrivée dans le bureau, elle sourit au terme de "promenade" ***

Il était hors de question que je laisse un client qui vient de faire un malaise chez moi repartir sans escorte. C'était tout à fait normal que je m'assure que vous arriviez chez vous sans problème.

*** Elle hausse les épaules
***

Oh vous savez, je vous ai proposé d'appeler un médecin car je vous voyais au plus mal. Là, votre état a l'air de s'être amélioré, peut-être que quelques jours avec mon traitement à base de plantes suffira... à moins que vous n'ayez peur des médecins ?

*** Ajoute Népenthis, une pointe d'amusement dans la voix, en imaginant le grand krolanne qui lui fait face trembler comme une feuille devant le Doc. ***


Je vous remercie oui, je prendrai bien un verre... si vous vous sentez remis de votre malaise, j'accepte volontiers.

*** Elle se dit à elle-même
***

Pensée :
Je n'ai pas envie d'abuser non plus.

*** Elle remarque une légère crispation de la mâchoire chez son hôte
***

Un nouveau malaise ?


Pour vivre heureux, vivons cachés...
 
Varen
Assistant au Transfert d’Idée
Kil'dara  
Le Merakih 27 Julantir 816 à 19h57
 
***
Le jeune homme s'affaire à servir son 'invitée' allant chercher une bouteille dans une commode de la pièce et cherchant des verres appareillés. Il semble aller mieux, mais une personne vigilante pourrait le sentir un peu crispé, tendu, comme si soudainement mal à l'aise.
***


Oui, il va te falloir... vraiment vérifier.. quelque chose.
Tu te sens comme souffrant, une pointe d'angoisse t'envahissant, alors que tu sers les verres.

L'alcool, un vin doux et sucré, agréablement fruité, te sert à reprendre contenance lorsque tu le dégustes après avoir servi son verre à Népenthis.

''Oh, non, aucune crainte des médecins ce n'est pas cela, j'ai passé l'âge.''

Dans la pièce à côté, le vacarme de la presse s'estompe brutalement. Visper doit avoir terminé son tirage.
Tu joues nerveusement avec ton verre dans la main, semblant indécis.


''Parfois, il y a des .. diagnostics qui sont durs à entendre.''

Un nouveau vrillement mais plus doux cette fois.

''Je.. non ce n'est rien. Je vais nettement mieux ne vous inquiétez pas. Il est inutile que je vous retienne plus longtemps;''

***
L'imprimeur semble tiraillé entre la bienséance et un certain inconfort qui le pousserait presque à se débarrasser de l'apothicaire.
***


 
Népenthis
Gestionnaire du Kil
Kil'dara  
Le Dhiwara 18 Saptawarar 816 à 11h37
 
*** Népenthis, le verre à la main, ne quitte pas Varen du regard, l'observant avec attention. Alors qu'il évoque l'énoncé de certains diagnostics, elle lance d'une voix grave ***


Effectivement. On peut même mettre du temps à accepter certains d'entre eux.

*** Une gorgée alors qu'elle se dit pour elle-même ***


Pensée :
Pour ma part, il m'a fallu pas mal de mois pour accepter ma nouvelle nature.

*** Népenthis regarde un peu étonnée son verre à peine entamé alors que son hôte ne souhaite plus sa présence. Elle préfère ne pas insister pour ne pas le mettre plus mal à l'aise qu'il ne l'est déjà, bien que son changement d'attitude soit pour le moins assez contradictoire.
***

Bon euh... et bien d'accord.

*** Elle s'avance pour poser son verre encore plein sur la commode. ***


Alors je ne vais pas vous incommoder davantage. Je passerai voir le médecin pour lui demander de venir vous examiner.

*** Elle lui tend la main alors qu'elle ajoute
***

J'espère que ces malaises vous passeront rapidement.


Pour vivre heureux, vivons cachés...
 
Varen
Assistant au Transfert d’Idée
Kil'dara  
Le Luang 24 Otalir 816 à 16h31
 
L’alchimiste est partie, te laissant seul dans ton bureau. Seul avec tes pensées, à les ruminer en silence, les retournant dans tous les sens. La bouffée d’angoisse qui t’a envahie s’est quelque peu dissipée,mais il persiste comme une chape pesante sur ton esprit qui continue à te torturer alors que tu explores tes différents raisonnements.
Les Lanyshstas. Tes maux de tête. Ces ‘bourdonnements’ que tu es le seul à entendre. La répétition de ces mêmes accès, toujours identiques.
Non, pas toi, ça ne peut pas être possible. Il te faut trouver une autre explication et vite. Mais y-en-a-t-il seulement une autre ? Tu n’as jamais été sujet aux migraines dans ta jeunesse, et encore moins aux bourdonnement d’oreilles. Tu n’as pas subi de choc crânien, et le seul véritable choc a été d’origine psychologique avec le meurtre de tes parents.
Choc psychologique.
Pourrait-il y avoir un lien ? Non pas pour expliquer tes maux, mais ces Lanyshstas…. Comment se révèlent ils ?

Plus de questions que de réponses, il va te falloir trouver quelqu’un pour t’assister.
Un instant, l’image de l’alchimiste te revient à l’esprit. Elle t’a conseillé d’aller voir un docteur, une connaissance à elle.Ton esprit torturé image aussitôt plusieurs scénarios inspiré de tes récentes pensées. Aurait-elle tenté de t’orienter vers le CIEN en te perçant à jour ? Voyons, non c’est peu probable, elle ne te connaît pas assez, et t’aurait probablement amené séance tenante vers quelque spécialiste ou tortionnaire pour faire le point là dessus.Serait-elle…. Autre chose ? De l’Autre bord? Y-avait-il un second sens à certaines de ses paroles ? Voyons restons sensés… Non elle n’a pas insisté ni posé de questions bien précises. Mais en même temps…. Ces bourdonnements répétés chez elle, comme une voix toute proche, un murmure quasi inaudible. Le phénomène s’était reproduit dans son atelier, tu ne pouvais le nier.

Bon inutile de devenir paranoïaque plus que de raison. De la prudence, en revanche, il va falloir en faire preuve. Et malheureusement, contacter la personne que tu vois comme une des seules à pouvoir t’aider dans cette situation n’est peut-être pas la chose la plus prudente à faire. Mais maintenant que le doute est là, que les questions te taraudent, il te faut des réponses, il te faut agir.


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