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Les morceaux du puzzles
Le savoir fait la force |
Khan Thanal'ot
Assistant au Transfert d’Idée
Kil'dara
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Le Vayang 29 Astawir 816 à 15h07 |
Khan avait trouvé le voyage retour jusqu’à son Kil d’adoption beaucoup plus rapide que l’allé. Ses nouvelles capacités de Lanyshta le rendait plus robuste, il le savait car il était désormai capable de parcourir de plus grande distance sans se fatiguer tout en récupérant bien plus vite. Il en était apparemment de même pour ses deux compagnons avec lesquels il avaient passé des jours à marcher en direction du Kild’ara.
Bien entendu à plusieurs reprises, Kharib et lui avait dû dégainer leurs armes pour abattre quelques monstres trop curieux mais rien de vraiment dangereux dans l’ensemble. Le renégat s’était même arrêté pour essayer le dernier produit de sa Noxamancie, bien trop dangereux pour être testé au sein d’un Kil, même un planque. Le vendeur ne lui avait pas menti, le cube avait livré un savoir bien utile.
Tout en marchant et parfois en se restaurant, le trio avait échangé sur de nombreux sujets. Les plus récurrents avaient comme sujet : le but de leur déplacement et « ce-qu’il-ne-fallait-pas-faire-au-Kil’dara ». Khan avait mis un point d’honneur à aborder le sujet plusieurs fois avec son compagnon Kildéen, Kharib. Celui-ci était loin d’être bête mais il devait savoir exactement ce qui l’attentait et la manière dont on allait le traiter. Surtout si quelqu’un découvrait son statut de Lanyshtas. Thanal’ot évoqua ensuite les inhibiteurs d’esprits nocifs mais aussi de manière plus positive la gastronomie, les prototypes, les cubes conforts, les embarcadères… bref tout ce que l’on peut aborder lorsque l’on est trios lanyshtas et qu’on arrive en ville.
***  ***
En parlant de ville, les trois compagnons s’apprêtaient à traverser la grande porte. Khan discutait avec Népenthis tout en mangeant une poignée de fruits secs qui lui restait de ses provisions. Le soleil déclinait et les jambes étaient lourdes.
Il va nous falloir un endroit ou passer la nuit.
Je peux prendre Kharib dans ma planque mais nous serons un peu à l’étroit…
Bonjour à vous. Dis-t’il en dépassant le garde qui encadrait la porte nord.
Si tu as une chambre, je t’avoue qu’il y sera surement plus à l’aise.
Puis pour son ami Kildéen.
Bienvenue au Kil’dara. Continuons jusqu’au Stroboscope avant de nous séparer pour la nuit, cela nous permettra de te montrer les endroits les plus intéressants et sûres de la ville. |
Bats-toi pour ce en quoi tu crois, même si cela veut dire que tu dois combattre seul. |
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Le Dhiwara 1 Manhur 816 à 14h49 |
Le trajet vers le Kil’dara s’était passé doucement, tranquillement, calmement. Aucun haut fait n’était à rapporter. Tout au plus le Lecteur avait-il fait parfois halte pour attendre son compagnon aux prises avec quelques Frobekhs un peu trop affectueux. Une drôle d’idée qu’ils avaient eu là, les Frobekhs. Il n’y avait qu’à regarder la tête qu’ils tiraient désormais pour savoir qu’ils n’avaient pas eu un trait de génie à vouloir retarder l’expédition. Certains avaient été cuits à la Noxamancie. D’autres étaient percés de manière très artistique de petits trous qui laissaient s’échapper un filet de sang qui ne cherchait désespérément un caniveau dans lequel se répandre pour disparaître.
Ce fùt ainsi, chargé des cuirs de Frobekh abattus, que Kharib arriva en compagnie de Khan au Kil’dara. Il prit note des conseils que ce dernier lui prodigua et l’écouta lui présenter le Kil. Il lui fallait procéder à quelques procédures administratives comme l’ouverture d’un compte en banque. Il lui fallait également se débarrasser des cuirs qui l’encombrait. Enfin, il s’agissait de faire le tour des commerçants pour voir ce que la technologie apportait de plus sur les étals des marchands kildariens. Il demanda donc à son compagnon de lui indiquer les endroits adéquats pour remplir ces différents critères.
S’agissant du gite, le Lecteur partait du principe qu’il logerait dans la planque de Khan ainsi que ce dernier l’appelait. Même s’il s’agissait d’une pièce unique, cela devait pouvoir convenir. Kharib fût dès lors des plus surpris que Khan demande à Népenthis de le loger chez elle… Comment prendrait-elle la demande ainsi formulée ? Accueillir un homme qu’elle avait rencontrée quelques jours auparavant… Cela amusait Kharib d’imaginer les réactions possibles à cela.
Mais finalement, cette nuit ne devait être que transition. L’important débuterait le lendemain. Avec la recherche de la localisation de la mine abandonnée de Tal’shen.
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UN, cela va. Deux, bonjour les dégâts. |
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Népenthis
Gestionnaire du Kil
Kil'dara
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Le Matal 3 Manhur 816 à 19h48 |
*** Le voyage vers Kil'dara se passa sans (trop) d'encombres. Le trajet était parfait pour que chacun prenne ses marques dans le nouveau groupe qu'ils créaient et le trio fonctionnait bien.
Aux abords de Kil'dara, se posa la question de l'hébergement de Kharib.
A vrai dire, elle y avait déjà pensé également, c'est donc tout naturellement qu'elle répondit à Khan ***
Pas de souci pour l'hébergement. Je pensais de toute façon à ce que tous les trois nous allions chez moi.
Je dispose de trois chambre à l'étage, en plus du séchoir. Certes, les deux chambres proposées sont moins spacieuses que la mienne, et moins confortables que ton appartement.
*** Elle sourit, amusée ***
Et puis entre alchimistes, nous aurons de quoi discuter et il pourra me donner des conseils sur mon laboratoire et ma serre. |
Pour vivre heureux, vivons cachés... |
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Le Matal 3 Manhur 816 à 20h35 |
Un élément retint l'attention du Lecteur: une serre. La Kildarienne disposait d'une serre. De son côté, Kharib ne cultivait rien, il se bornait à acheter des produits frais lorsque le besoin s'en faisait sentir. Enfin, pour être exact, il chassait des produits frais si cela était possible, ou il faisait marchander pour lui les produits qui ne se chassaient pas. Mais les experts en marchandage avaient une fâcheuse tendance. Celle de disparaître. Le Lecteur se demandait à quel point le Commis à la défense, le fameux Thakeon Keymlos, était derrière toutes ces disparitions. Cela devrait être tiré au clair un jour. Mais pas aujourd'hui: ils avaient à faire.
S'agissant de l'hébergement, ils diposaient donc tous les trois de résidences spacieuses à quelque part sur Syfaria. Khan remportait la palme, assurément. Un manoir avec le personnel, un appartement, une planque. Peut-être avait-il aussi un terrier dans les montagnes où ils devraient se rendre? Le laboratoire était intéressant. Comment s'y était prise Népenthis pour aménager un laboratoire d'alchimie au Kil'dara? Si le Lecteur savait comment lui avait procéder de son côté, il pouvait être intéressant de confronter les expériences.
Par contre, la demoiselle semblait beaucoup plus sûre d'elle tout à coup. Elle les invitait même tous les deux chez elle. Ce serait une première pour Kharib. Mais il ne songea pas trop à ce que lui dirait sa mère en répondant:
Alors, c'est entendu, je vous suis. Allons nous reposer. Demain nous débuterons les recherches.
Naiveté ou logique implacable?
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UN, cela va. Deux, bonjour les dégâts. |
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Khan Thanal'ot
Assistant au Transfert d’Idée
Kil'dara
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Le Matal 3 Manhur 816 à 20h49 |
Khan rendit son sourire à Nepenthis. Il était évident qu’il serait bien plus confortable de dormir chez elle que dans sa planque décrépis qu’il n’avait eu le temps de ranger correctement depuis le passage des deux agresseurs. Il avait l’impression de revoir la table en bois à moitié cassée contre le mur ainsi que les tâches de sang que la peinture n’avait pas du tout appréciée. Depuis le temps ces voyous avaient sans doute lâché l’affaire de même que Nah qui avait très certainement d’autre chat à fouetter.
Mais intéressons-nous plutôt à l’invitation de Nepenthis et aux points communs qu’elle partageait de manière toute évidente avec Kharib. Même sans le vouloir, l’esprit de Thanal’ot fit une certaine relation entre les faits, même si ceux-ci étaient incomplets et dériva un peu plus loin sur une possibilité infime loin du professionnalisme qui le fit sourire malgré lui.
Même si c’est assez difficile à croire après vous avoir invité au manoir familiale, j’ai pris l’habitude de ma vie au Kil’dara et du confort « différent » que je possède. Dit-il plus sérieusement.
C’est cependant très gentil de ta part d’y avoir pensé Nép’.
Nous visiterons les Stroboscopes une autre fois j’imagine.
Il serra son sac sur son épaule d'un geste mécanique.
Chers Krolannes, je prends congés.
Bonne soirée.
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Bats-toi pour ce en quoi tu crois, même si cela veut dire que tu dois combattre seul. |
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Népenthis
Gestionnaire du Kil
Kil'dara
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Le Matal 3 Manhur 816 à 23h44 |
*** Népenthis, depuis la soirée au manoir, avait décidé de faire confiance à ses acolytes : leur offrir un toit coulait donc de source pour elle. Elle fut un peu déçue que Khan préfère rester seul, elle aurait bien voulu lui rendre l'hospitalité dont il avait fait preuve à son égard (dans la limite de ses moyens car elle ne possédait pas de manoir et n'était pas issue d'une grande et riche famille).
De toute façon, ce n'était que partie remise : elle espérait pouvoir un jour lui faire visiter sa (modeste) demeure. ***
Comme tu veux. Je ne sais pas si tu visualises ma boutique : 4 ruelle des Spelectres. Nous pourrons nous y rejoindre demain avant de nous rendre aux Stroboscopes, à moins que tu ne préfères qu'on s'y retrouve directement.
*** Elle réajusta sa cape et se tourna vers Kharib ***
Si vous voulez bien me suivre, un peu de repos nous fera le plus grand bien. |
Pour vivre heureux, vivons cachés... |
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Le Merakih 4 Manhur 816 à 21h01 |
Citation :Bonne soirée
Qu'entendait-il par "Bonne soirée"? Il s'agissait d'aller au lit. Pour une fois que le Lecteur dormirait tôt. D'ordinaire, il cherchait plutôt à aller au lit quelques heures pour récupérer. Là il pourrait avoir une nuit entière pour dormir. C'était une bonne idée. Finalement, cela lui plaisait assez.
Par contre, pourquoi la Kildarienne ne parlait que "d'un peu de repos"? Il s'agissait d'une longue nuit de repos. Pas d'une ou deux grapillées. Peut-être qu'elle n'avait simplement pas l'habitude des expéditions en plein air.
Je vous suis. On se retrouve à l'ouverture des Stroboscopes.
Le Lecteur espérait qu'il s'agissait de la grande bibliothèque locale et pas d'une sorte de parc d'attraction avec des enfants pétaradants en mangeant de la barbe à frobekkh.
Il chemina ainsi avec Népenthis jusqu'au 4 de la ruelle des Spelectres. Il aviserait le lendemain pour les Stroboscopes. |
UN, cela va. Deux, bonjour les dégâts. |
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Khan Thanal'ot
Assistant au Transfert d’Idée
Kil'dara
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Le Vayang 6 Manhur 816 à 15h21 |
Khan rentra donc chez lui loin des activités nocturnes alchimiques( ou non) de ses deux compagnons. Il se déplaça d’un pas pressé le long des rues, guettaient sans cesse d’éventuels poursuivants. Sa main gauche camouflée sous son manteau maintenait continuellement la crosse de son arme.
Cette ville ne lui avait pas manqué. Il n’avait pas oublié cette pression constante et ce sentiment d’insécurité. Le renégat finit tout de même par rapidement rejoindre sa planque et constata un poil déçu que personne n’était passé faire le ménage.
…
C’est assez tôt le matin que Khan se dirigea vers la maison de Nepenthis. Il s’y était déjà rendu auparavant et n’avait pas oublié sa localisation ni même son apparence. Etrangement, il n’avait pas tenté d’établir le contact avec ses compagnons. Comme un Krolanne, il se contenta de marcher en direction de la botaniste et frapperai tout simplement à la porte. Plutôt que de se rendre au Stroboscopes qui attendraient surement la fin de la soirée, le Kildéen préférait cueillir ses camarades pour les emmener directement commencer les investigations.
En passant, il avait pris soin d’acheter 2, 3 fruits ainsi que quelques viennoiseries Kildarienne. Kharib étant un visiteur, il aurait apprécié à sa place pouvoir découvrir une culture différente et celle-ci passait tout d’abord par un bon déjeuner. Idéal pour tenir une bonne partie de la journée qui allait sans aucun doute s’élargir en recherches approfondis.
Jetant un regard derrière lui, Khan s’intéressa ensuite à la porte de la maison de Nepenthis sur laquelle il frappa trois fois.
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Bats-toi pour ce en quoi tu crois, même si cela veut dire que tu dois combattre seul. |
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Le Vayang 6 Manhur 816 à 17h10 |
Kharib avait prit soin d'être prêt suffisamment tôt pour ne pas être pris au dépourvu par son compagnon d'aventure. Quel effet cela aurait-il produit si ce dernier était entré dans la maison alors que le Lecteur déambulait en caleçon panthère? Bon, pour le savoir il faudrait déjà que ce dernier en porte, des caleçons au motif panthère... Mais pour faire court, il s'était habillé prestement dans la chambre qui lui avait été aimablement proposée. Peu importait de laquelle il s'agissait. Il dormirait de toutes façons mieux qu'à la Place du Martel.
En parlant d'elle, il faudrait y retourner. D'ailleurs, Kharib se demandait si la brume avait disparue après leur dernier passage de feu. C'était le cas de le dire. Il brûlait de pouvoir converser avec Samalthia sans qu'elle ne soit entourée de toute une ménagerie vaporeuse.
Mais pour l'instant, c'était la vapeur de son café qui lui obscurcissait la vision lorsque les trois coups retentirent à la porte. Se tenant prêt à dégainer et se tenant hors de vue de l'entrée, il attendit que son hôtesse aille actionner le levier d'ouverture afin d'identifier le visiteur.
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UN, cela va. Deux, bonjour les dégâts. |
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Népenthis
Gestionnaire du Kil
Kil'dara
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Le Vayang 6 Manhur 816 à 17h25 |
*** Népenthis avait passé une bonne nuit de repos (seule dans son lit !) et était sortie de sa chambre tôt le matin (et après s'être habillée !) pour aller dans la serre s'occuper de ses plantes.
Son invité descendait de l'étage alors qu'elle finissait de poser un tuteur contre la hampe florale d'une plante dont les bourgeons faisaient plier dangereusement la tige.
Le café prêt sur le plan de travail, elle s'apprêtait à le servir lorsque des coups retentirent contre le battant de la porte. ***
Ne bougez pas, je vais aller voir qui est là.
*** Dit-elle à Kharib en se dirigeant vers la porte d'entrée. Elle prit soin de fermer le panneau coulissant de la partie privative, empêchant tout regard dans la partie habitation.
Un regard jeté par la fenêtre à travers le voilage rendant la vue impossible à des yeux indiscrets depuis la rue la rassura : il s'agissait de Khan.
Souriante, elle ouvrit la porte et se décala pour le laisser passer. ***
Bien le bonjour. Mais je t'en prie, entre donc.
*** Elle le laissa pénétrer dans le hall d'entrée avant de refermer à clé derrière lui, puis ouvrit le panneau coulissant, lui donnant accès à la pièce où se trouvait Kharib et le café. *** |
Pour vivre heureux, vivons cachés... |
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Le Vayang 6 Manhur 816 à 17h35 |
Lors que Khan entra dans la pièce, le Lecteur était appuyé contre la table, sa tasse de café à la main. Il eût alors cette réplique qui, sans nul doute, connaîtra un moment de célébrité sous d'autres cieux. Levant les yeux vers le nouvel arrivant, il sourit et dit:
Du café, quoi d'autre?
Et il en but une gorgée.
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UN, cela va. Deux, bonjour les dégâts. |
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Népenthis
Gestionnaire du Kil
Kil'dara
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Le Sukra 7 Manhur 816 à 11h52 |
*** Voyant Khan apportant de quoi accompagner le café et le jus de fruit qu'elle avait préparé, ce dernier lui fit penser à des moments de son enfance à la ferme de ses parents, lorsque le fils du boulanger avec qui elle était amie, Rick'Horé, passait certains matins avec des pains et des croissants.
Elle sourit, amusée à la remarque de Kharib ***
Quoi d'autre ? Et bien de quoi accompagner ledit café !
*** A Khan ***
Tu arrives au bon moment, nous allions prendre le petit déjeuner. Thé, café ou jus de fruit ?
*** Rien de tel qu'un bon petit déjeuner avant de mettre les neurones en marche... *** |
Pour vivre heureux, vivons cachés... |
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Le Sukra 7 Manhur 816 à 16h30 |
Toujours à boire son café, le Lecteur l'ignorait mais Népenthis achetait tous ses jus de fruit chez un petit marchand situé à deux rues de chez elle. Du nom de Pico, ce marchand ne payait pas de mine au premier abord. Mais il ne fallait pas s'y fier. Il semblait que tous les gens bien informés du Kil'dara venaient chez lui se fournir en jus de fruits. On murmurait que les fruits utilisés dans la confection des jus étaient trop... On ne savait pas vraiment comment caractériser ce trop. Acidulé? Sucré? Frais? Peu importait. Ils étaient trop.
Et il devint ainsi bien connu que quand c'était trop, c'était trop Pico...
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UN, cela va. Deux, bonjour les dégâts. |
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Khan Thanal'ot
Assistant au Transfert d’Idée
Kil'dara
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Le Luang 9 Manhur 816 à 15h59 |
Khan salua tout d’abord Nepenthis à l’entrée puis Kharib une fois à l’intérieur. Ses compagnons de voyages étaient déjà prêts et il sentait une sorte de bonne humeur omniprésente. C’était une bonne chose, favorable pour la journée de recherches peut être infructueuse à laquelle ils allaient devoir faire face.
Le renégat se questionna un instant sur les raisons de ce qu’il ressentait chez ses camarades mais préféra taire des questions dont les réponses ne le regardaient pas.
D’un geste souple il déposa le panier du déjeuner sur la table, présentant les quelques viennoiserie et spécialité qu’il avait pris le temps d’acheter. Malgré ses apparences le Kil’dara comme les autres Shrass avait aussi du bon… du moment que l’on n’est pas un Lanyshta.
Un thé s’il te plait. Répondit-il avec un signe de tête.
Vous avez l’air de vous être bien reposé, c’est bien.
Prenons le temps de déjeuner puis plutôt que de nous amuser au Stroboscope qui pourra attendre, je vous propose de commencer les recherches sur la mine auprès du conseil concerné.
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Bats-toi pour ce en quoi tu crois, même si cela veut dire que tu dois combattre seul. |
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Népenthis
Gestionnaire du Kil
Kil'dara
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Le Luang 9 Manhur 816 à 16h22 |
*** Népenthis versait le thé dans une tasse déposée devant Khan puis se saisit d'une viennoiserie. On pouvait critiquer le Kil'dara sur certains aspects mais sur les croissants, il n'y avait rien à redire ! ***
Une bonne nuit de sommeil ne peut qu'être bénéfique.
*** Répondit-elle au dernier arrivé.
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Penses-tu que les recherches seront aisées et que l'on nous permettra de consulter ce qui nous paraît opportun sans éveiller les soupçons ? Ou bien as-tu un plan ?
*** Questionna Népenthis alors qu'elle entamait un croissant. ***
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Pour vivre heureux, vivons cachés... |
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Le Luang 9 Manhur 816 à 20h41 |
Avoir un plan? Leur permettre de consulter? Pourquoi? Le savoir appartenait à tous. Vivaient-ils en démocratie ou dans une oligarchie ou pire une tyrannie de la pire espèce?
C'est simple: on se rend où on doit chercher et on cherche. De quel droit entraverait-on notre recherche? D'ailleurs le Kil'dara n'est pas le Kil de la recherche par essence?
Le croissant ne passait pas, là. L'accès à l'information a ses règles. En l'occurence, les trois compagnons pouvaient légitimement consulter les documents pour lesquels ils avaient effectué un voyage ni pitoresque, ni distrayant. Autrement dit, il ne fallait pas en plus qu'on leur refuse l'accès à quoi que ce soit.
Et oui, la visite d'agrément, cela peut attendre. On n'est pas en villégiature. On doit découvrir où on l'on peut trouver ces fameux rapports permettant de décoder les symboles de la Place du Martel.
Le Kil'déen était prêt. Il ne lui restait plus qu'à attendre.
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UN, cela va. Deux, bonjour les dégâts. |
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Khan Thanal'ot
Assistant au Transfert d’Idée
Kil'dara
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Le Matal 10 Manhur 816 à 20h10 |
Le renégat remercia Nepenthis pour le thé. Les volutes de fumées attestaient de la température de la tasse qu’il n’allait pas pouvoir ingurgiter avant quelques minutes. Mais comme le thé est une histoire de gentilhomme, se presser en le dégustant irait à l’encontre du thé lui-même.
Khan pencha la tête du côté des viennoiseries un instant hésitant puis se ravisa sans raison.
Je n’ai pas connu beaucoup de recherches aisées répondit-il à Nepenthis.
Pour la trouver, il va falloir éplucher de nombreux grimoires et avoir un soupçon de chance mais si la mine est belle est bien là, nous trouverons. Je n’ai pas spécialement de plan et le sujet, je l’espère, ne devrait normalement pas attirer de mauvaises personnes sur nous.
Sauf bien sur si quelqu’un d’autre s’intéressait au sujet, ce qui n’était pas impossible en réalité. Kharib avait une vision idéaliste de la chose mais le Kild’ara n’était pas aussi fermé qu’il ne l’imaginait.
Tout ira bien, l’accès à l’information ne devrait pas poser de problème.
… ne devrait pas…
Nous avons encore quelques minutes devant nous puis ensuite si vous êtes prêt nous sortirons.
Il porta le thé à sa bouche, le liquide ne lui brûla que faiblement le fond de la langue.
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Bats-toi pour ce en quoi tu crois, même si cela veut dire que tu dois combattre seul. |
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Le Matal 10 Manhur 816 à 21h04 |
Que pouvait-il y avoir d'idéaliste de voir un simple krolanne derrière un comptoir donner l'accès à des documents à des citoyens qui le demandent? C'était le simple bon sens. C'était comme cela que cela se passait au Kil'dé. Et c'était ainsi que cela se passait dans une démocratie. Y voir de l'idéalisme signifierait que le Kil'dara n'était qu'un refuge de l'oscurantisme mégalomaniaque.
Citation :Si vous êtes prêt
Une plus plus tard, Kharib sortirait de la maison avec ses affaires. La question était de savoir quelle route il emprunterait à sitôt la porte franchie. Il avait trop attendu, beaucoup trop.
Il ne dit rien. Il attendait, encore, la fin de la minute. Que feraient les deux autres d'ici là? Parleraient-ils encore d'attendre, d'aller visiter des parcs d'attractions, des châteaux gonflables, d'aller manger de la barbe-à-papa et de faire des tests de ceci et de cela? Ou franchiraient-ils le seuil avant lui?
Une minute... |
UN, cela va. Deux, bonjour les dégâts. |
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Népenthis
Gestionnaire du Kil
Kil'dara
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Le Matal 10 Manhur 816 à 21h51 |
*** Népenthis écouta Kharib sans broncher. Il se pouvait, contrairement à ce que pensait le Kildéen, que l'accès aux informations dont ils avaient besoin ne soit pas si aisé que ça. Cela ne poserait peut-être pas de problème... mais il ne fallait pas exclure la possibilité d'obstacles éventuels.
Elle rangea rapidement les tasses et verres ayant servi au petit-déjeuner en justifiant ses questions précédemment posées ***
En fait, je me dis que ce que nous cherchons peut se trouver dans des documents auxquels nous risquons de ne pas avoir accès.
Il faut envisager ce cas et trouver alors une solution pour y remédier.
*** Et trucider le bibliothécaire qui leur refuserait cet accès ne faisait pas partie des solutions envisageables pour Népenthis qui avait néanmoins une idée pour tenter de contourner l'interdiction.
Le rangement terminé, elle se tourna vers les deux hommes et les invita d'un geste de la main à la suivre vers la sortie alors qu'elle ajoutait avec un sourire ***
Il est temps d'y aller. |
Pour vivre heureux, vivons cachés... |
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Khan Thanal'ot
Assistant au Transfert d’Idée
Kil'dara
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Le Merakih 18 Manhur 816 à 17h25 |
Khan qui termina son thé finalement assez rapidement, en apprécia chaque gorgée. Il suivit lentement ses camarades vers l’extérieur. Comme énoncé il n’avait pas vraiment de plan pour guider ses recherches mais d’après lui, certain conseils du Kil’dara seraient plus à même de les renseigner ou en tout cas d’avoir l’information.
Le tout était de savoir lequel.
Bien.
Il prit une profonde inspiration en se massant le front.
Le Kil’dara est découpé en exactement 21 conseils. Ces conseils sont tous spécialisés dans un domaine précis bien entendus et certain sont à mon avis plus à même de nous renseigner sur ce que nous cherchons.
Nous pouvons chercher à voir un conseiller et lui demander son aide. Les archives que procèdent ces cellules sont à mon avis notre meilleur chance de procéder.
Pour commencer, je vous propose de nous concentrer sur les conseils numéro 15, 6, 2… et peut être même le conseil 9 même si j’avoue ne jamais y avoir mis les pieds.
Dans l’ordre cela veut dire que je vous propose de commencer par le Conseil de l'Outre-Exploration qui a sans doute des plans des alentours. Si nous ne trouvons rien nous enchaînerons avec le conseil des Habitudes de Transports Intérieur et Extérieur.
On peut imaginer que la mine était desservis à un moment on autre durant la période du Kildarogan.
Vient ensuite le Conseil d'Attribution des Ressources et enfin le Conseil d'Archivage des Informations Éphémères mais ce dernier ne m’inspire pas vraiment. Le qualificatif éphémère me bloque même s’ils doivent à mon avis garder, comme tout autre conseil, des archives importantes.
Si l’un d’entre vous a une suggestion ou une meilleure proposition c’est le moment.
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Bats-toi pour ce en quoi tu crois, même si cela veut dire que tu dois combattre seul. |
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