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Les morceaux du puzzles
Le savoir fait la force |
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Le Merakih 18 Manhur 816 à 21h33 |
Numérotés... Les services du kil étaient numérotés... Comment imaginer une chose pareil au Kil'dé? Il y aurait des noms, avec un organigramme. Quelque chose de structuré en somme. Là, il semblait s'agir d'électrons libres qui bricolaient chacun de leur côté sans réellement savoir ce que l'autre faisait. Cela n'était guère rassurant. et voilà pourquoi Khan mettait en avant des problèmes vraisemblables pour découvrir de l'information. Celle-ci était cachée par quelque krolanne qui ignorait peut-être la détenir mais par qui il fallait passer pour l'obtenir. Pourquoi ne pas avoir tout réuni dans une noble institution du savoir comme au Kil'dé. Là ce serait une mesure prise pour l'avenir. Un gage de sécurité pour le savoir. Une transmission intergénérationelle. Mais non. Il faudrait faire les boutiques.
Heureusement, après avoir énoncé les numéros, son compagnon de la Place du Martel fournit également le dictionnaire pour en comprendre le code. Instinctivement, le Lecteur estima que la plus haute probabilité de trouver quelque chose devrait être le dénommé Conseil d'Archivage des Informations Ephémères. Après tout, toutes les informations sont éphémères au regard du temps. Par ailleurs, il fallait bien que les documents utiles à un certain moment soient conservés à quelque part. Pour peu que l'on ne dispose pas de tableau de tri, ce dernier ne serait jamais effectué. Si bien que l'ensemble des informations éphémères seraient conservées perpétuellement.
Je pense que le dernier pourrait être le bon. Mais il faudra les faire tous pour être raisonnablement sûr de ne pas être passé à côté de la solution. Et on ne peut pas se séparer, je ne parle pas le patois local.
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UN, cela va. Deux, bonjour les dégâts. |
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Népenthis
Gestionnaire du Kil
Kil'dara
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Le Merakih 18 Manhur 816 à 22h21 |
*** Népenthis hocha la tête à l'énumération des conseils donnée par Khan. ***
J'approuve totalement les conseils où effectuer nos recherches. Tu as énoncé tous les conseils potentiels où nous pourrions trouver les informations que nous recherchons.
*** Elle ajusta sa cape dont un coup de vent avait déplacé un des pans. ***
Direction le numéro 15...
*** Il n'y avait plus qu'à. *** |
Pour vivre heureux, vivons cachés... |
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Khan Thanal'ot
Assistant au Transfert d’Idée
Kil'dara
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Le Vayang 27 Manhur 816 à 09h21 |
Le groupe se dirigeait donc d’un pas assez rapide vers le Conseil de l'Outre-Exploration. Il n’était pas question de perdre plus de temps, leur curiosité ou en tout cas la sienne n’avait que trop patienté. Concernant le conseil, Khan n’y avait personnellement jamais mis les pieds mais il savait ou se situait le siège principal.
C’est donc directement au siège qu’il emmenait ses compagnons.
Ils traversèrent plusieurs quartiers avant de tomber sur l’imposant bâtiment. En périphérie des Cubes conforts, les informations qu’il avait recueillies la nuit dernière avant de rejoindre sa planque s’étaient avérés exactes, ou en tout cas les panneaux en Kildarien le lui indiquait.
Voilà le « cube » du Conseil de l’Outre-Exploration.
Enfin… Si on peut l’appeler ainsi.
C’était en effet un peu plus imposant et un peu plus « riche » que les simples cubes confort.
Allons-y. Lança-t-il en continuant de marcher.
Sans plus de cérémonie il poussa la porte, veilla à ce que ses compagnons le suive en tenant la porte puis se massa machinalement les poignets. L’accueil le renseignerait.
Bonjour,
Je suis Khan Thanal’ot Inhibiteurs d’esprit Nocif, nous souhaiterions mes camarades et moi avoir accès aux archives de votre conseil.
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Bats-toi pour ce en quoi tu crois, même si cela veut dire que tu dois combattre seul. |
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Le Vayang 27 Manhur 816 à 20h58 |
Le Lecteur suivit son compagnon en silence. Qu'aurait-il dit, en fait? Il n'y avait rien à dire. Il n'était pas là en visite touristique et le reste avait déjà été discuté.
Par contre, il mémorisait autant que possible les rues, les places, les bâtiments. Cela pourrait toujours servir. Enfin, ils arrivèrent là où Khan Thanal'ot s'était proposé de les emmener. La porte ouverte, Kharib entra. Il alla se positionner non loin de l'entrée. Il partait du principe que les discussions iraient bon train en patois local qu'il ne maîtrisait pas et c'était un euphémisme.
Il écouta par contre attentivement ce qui se disait. L'oreille devait bien s'entraîner une fois. Et il observation avec non moins d'attention les signes que pouvait laisser percevoir le réceptioniste.
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UN, cela va. Deux, bonjour les dégâts. |
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Népenthis
Gestionnaire du Kil
Kil'dara
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Le Vayang 27 Manhur 816 à 23h18 |
*** Népenthis emboîta le pas des deux hommes dans les ruelles kildariennes, jusqu'à parvenir au Conseil de l'Outre-Exploration : le bâtiment était impressionnant.
Khan s'avança en premier, Kharib le suivit. La kildarienne entra à son tour dans la bâtisse puis se mit un peu en retrait derrière Khan alors qu'il se présentait à l'accueil. *** |
Pour vivre heureux, vivons cachés... |
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Le Luang 30 Manhur 816 à 22h35 |
L'employé, derrière un bureau massif, regarda Khan d'un air intéressé.
Le lieu était imposant. Presque vide, à la fois de mobilier et de gens de passage.
Tout cela respirait le calme, et la majesté.
Bonjour.
Vous voulez accéder aux archives ?
Toutes les archives ?
Ou quelque chose en particulier ?
Et je suppose qu'il y a une bonne raison à cette requête...
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Le Matal 31 Manhur 816 à 21h39 |
De son poste, le Lecteur vivait la scène de l'extérieur. Le dialogue s'engagea avec l'employé situé derrière le comptoir. Et là, cela devenait surréaliste. Parlaient-ils de la pluie? Du beau-temps? Des prix des jambon-beurre à la fête foraine du coin? Il manquait les sous-titres. Maintenant, que faire? Faire semblant de suivre la conversation? Il n'avait pas emmené son tricot pour patienter. D'ailleurs, il ne savait pas tricoter. Ce kil tourné vers la technologie pourrait inventer un objet muni d'écouteurs qui diffusât de la musique sans déranger l'entourage. Nul doute qu'une telle invention rencontrerait son public dans ce genre de circonstances. Pour peu que le mode d'emploi ne fût pas rédigé exclusivement dans l'idiome local, naturellement.
Enfin, le Lecteur savait que les Kildariens parlaient le patois kildarien. Mais il eût estimé que les employés publics auraient pu néanmoins parler une langue commune. S'était-il trompé?
La suite de la discussion le révélerait.
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UN, cela va. Deux, bonjour les dégâts. |
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Khan Thanal'ot
Assistant au Transfert d’Idée
Kil'dara
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Le Merakih 1 Jayar 816 à 13h28 |
Il était difficile de savoir sur quel type de personne on allait tomber lorsque l’on faisait ce genre de requête. Ceux que Khan redoutait était les bornés qui adorent les autorisations en papier et les Krolannes un peu trop curieux... Ce dernier point était cependant bien trop répondu au Kil’dara.
L’employé avait pour le moment toute son attention et il poursuivit donc de manière naturelle.
C’est pour une affaire, Conclut-il simplement avant de passer à la suite.
Pour être précis, je souhaiterai consulter les cartes détaillés des environs du Kil’dara ainsi qu’une liste de toutes les mines utilisées connues dans ce secteur.
Je ne sais pas jusqu’à ou peuvent remonter vos archives mais le plus loin serait le mieux.
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Bats-toi pour ce en quoi tu crois, même si cela veut dire que tu dois combattre seul. |
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Le Merakih 1 Jayar 816 à 20h19 |
Il ne pouvait que regarder. Mais il n’y avait rien à voir. Ou pas grand-chose. Ou si peu. Une discussion au comptoir. Ce n’était guère passionnant à contempler. Surtout s’il n’y avait pas au moins une accorte demoiselle parmi les participants. Ce n’était pas nécessaire en tant que tel, mais c’était agréable à l’œil. C’était toujours ça de pris. Et là, il n’y avait grand-chose à prendre. En fait. C’était cela qui était dur. Cette incertitude. Ne pas savoir. Lui qui était empreint du savoir de Scylla. Qui le recherchait. Qui le traquait. Qui le décryptait.
Y avait-il une araignée dans le coin ? Mais, en vérité, tous les arachnides de Syfaria ne pourraient pallier le paradoxe de la situation. Etre venu pour comprendre et ne pas comprendre justement. C’était incompréhensible. Ubuesque. Il fallait comprendre que c’était incompréhensible. Oui, c’était un concept abscons.
Par contre, il y avait de la poussière par terre. C’était étrange. Ou peut-être était-ce de la poussière provenant des explorations menées. L’Outre-exploration. Était-ce l’exploration qui allait par-delà le visible compliqué ? S’agissait-il de l’appréhension de ce qui se trouvait au-delà des limites connues ? Ou bien cela limitait-il à n’être qu’une outre à explorer ? Car finalement, tout l’intérêt de la démarche actuelle était conditionné par cette définition particulière. Dans le dernier cas de figure, par exemple, il n’était pas nécessaire de poursuivre. La première solution semblait trop ambitieuse. Cela devait donc se résumer à la deuxième. Il fallait attendre pour voir.
Mais la poussière était toujours là. Fallait-il signaler l’incongruité de la chose au préposé derrière le comptoir ? Cela contribuerait-il à rendre Syfaria plus propre ? Honnêtement. Le Lecteur en doutait. Il était habitué aux couloirs impeccables de la Grande bibliothèque du Kil’dé. Il fallait dire que, pour la propreté, il n’y avait que le Kil’dé. Les rues étaient propres, la vaisselle était propre, les bureaux étaient propres. Au Kil’dara, si la vaisselle était propre, en tous les cas maintenant qu’elle avait été faite chez Népenthis, le reste était soumis à caution.
D’ailleurs, comment faire pour éradiquer la poussière qui semblait être là, tout simplement ? Les autochtones avaient-ils essayé ? L’avaient-ils remarquée ? Parce qu’il s’agissait d’une poussière fine, de cette poussière que d’aucuns feignent de ne pas voir, comme pour trouver prétexte de ne pas la nettoyer.
Provenait-elle de l’extérieur ? D’une mine par exemple. Cela serait un bon et joyeux exemple. Cela permettrait de s’accoutumer déjà de la fine poussière qui serait rencontrée dans la mine. Parce que le Lecteur comptait bien s’y rendre, dans la mine. Mais pour cela, il fallait d’abord obtenir les renseignements nécessaires. C’était ce pourquoi ils étaient là, en somme. Pas pour disserter sur la poussière.
Mais cette dernière était intrigante. Parce qu’elle aurait dû être ramassée. On ne laissait d’ordinaire pas de la poussière là où l’on recevait des visiteurs, même chez les kilsinites d’après ce que l’on disait. A moins que cela ne fût pas prévu de recevoir des visiteurs à cet endroit. D’ailleurs, on y parlait un langage peu amène pour lesdits visiteurs.
Cela amenait la difficulté. D’ailleurs, ils étaient seuls. Peut-être s’était-il redit à la ronde que le personnage parlait un idiome compliqué et – surtout ! – que la poussière envahissait l’espace. De la poussière fine et blanche.
Cela apportait un élément d’explication face au mur d’incompréhension qui s’élevait. La poussière avait pu être le déclencheur.
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UN, cela va. Deux, bonjour les dégâts. |
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Népenthis
Gestionnaire du Kil
Kil'dara
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Le Julung 2 Jayar 816 à 22h58 |
*** Pendant l'échange entre Khan et le préposé à l'accueil, Népenthis reste en retrait, laissant le kildarien parler pour le groupe.
Kharib reste près de la porte. Elle le regarde rapidement du coin de l’œil alors qu'il est en train d'observer les lieux... se croit-il épié ?
Elle tourne à nouveau la tête vers le bureau, un sourire poli en attendant la réponse du responsable des lieux alors qu'il demande des précisions. Quitte à ne rien dire pour laisser parler Khan, autant le faire de manière courtoise. *** |
Pour vivre heureux, vivons cachés... |
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Le Dhiwara 5 Jayar 816 à 22h05 |
L'employé sourit.
Franchement, sincèrement !
Il a visiblement l'air réjoui.
Haaa !!!
Mais vous êtes un véritable chercheur !
Nous n'en voyons pas souvent.
Alors, alors...
Il compulse deux gros registres.
Nous avons des archives complètes sur le sujet.
Dans l'aile E.
Il rédige un memento.
Voilà un papier vous autorisant à circuler jusqu'à l'aile E, et à accéder aux archives.
C'est par là, vous montez l'escalier, vous tournez à gauche.
Tout droit au fond.
Il sourit encore.
Visiblement, il n'y a pas foule en ce lieu, et il est réjoui de se rendre utile.
Sans poser de questions, ce qui est rare au Kil'dara...
Nos aventuriers peuvent se rendre dans l'immense salle renfermant tout un tas de cartes en rouleaux.
La pièce les contenant est grande, bien rangée, mais la tâche semble délicate sans un début de compréhension de la façon sont rangés les cartes.
Il n'y a personne dans l'aile E.
D'ailleurs, ils n'ont croisé âme qui vive...
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Le Luang 6 Jayar 816 à 20h18 |
Le sourire de l’employé esquisse un autre sourire sur le visage du Lecteur. L’employé semblait être raisonnable, compréhensif et prêt à aider. S’ils parvenaient à décrypter les caractères de la Place du Martel grâce à son aide, il faudrait sans doute trouver le moyen de le remercier, même de manière anonyme. Parce qu’il ne devait pas rester sans reconnaissance, le cas échéant.
Il fallait naturellement que leur collaboration soit fructueuse. Mais la mine réjouie du bonhomme était au moins une bonne nouvelle après les menaces de tous les tourments que Khan avait laissées planer pour accéder aux documents des différents conseils.
Même si Kharib n’avait pas tout compris de ce que le personnage expliquait à son compagnon, il se dit que cela ne pouvait pas être des paroles mettant en cause les recherches projetées.
La pièce dans laquelle les trois lanyshstas sont invités à se rendre est remplie de cartes roulées. Restait à espérer qu’un diamètre de 20 centimètre ait été conservé de manière à ne pas fragiliser le papier. Naturellement, le parchemin n’a pas ce problème. Il en connaît d’autres… La pièce est bien rangée, c’est positif. Il suffit donc de prendre au rayon la cote de la carte que l’employé a dû forcément donné à Khan à l’entrée. D’ailleurs, le Lecteur l’a vu griffonner quelque chose. C’était assurément la cote, dans tous les cas. Il avait ouvert les gros registres d’inventaire et en avait ressorti la cote désirée.
Bon, quelle cote cherchons-nous ?
Finalement, c’était simple.
C’était une bonne chose. Cela permettrait d’accélérer la recherche.
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UN, cela va. Deux, bonjour les dégâts. |
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Népenthis
Gestionnaire du Kil
Kil'dara
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Le Matal 7 Jayar 816 à 18h18 |
*** Népenthis, sans se départir de son sourire, regarde l'employé remettre le précieux papier à Khan, qui leur permettra d'accéder à l'aile indiquée. Elle adresse un signe de tête poli au krolanne qui tient l'accueil et part avec les deux lanyshtas.
En chemin, alors qu'ils suivent le chemin qu'on leur a indiqué, elle observe autour d'elle : après tout, pour une récolte d'ingrédient à rechercher dans un endroit précis, savoir où se trouvent des cartes pourra toujours être utile.
Arrivés dans la salle, elle ne peut qu'être impressionnée par la grandeur de la pièce : des rayonnages occupent un espace conséquent... trouver ce qu'ils cherchent ne va pas être aisé. Népenthis ne peut s'empêcher d'observer avec attention la pièce, à la recherche de numéros, ou de lettres pouvant aider à savoir par où commencer les recherches, ou d'un employé affecté à cette aile pour mieux les renseigner.
En même temps qu'elle balaie lentement du regard la pièce, elle demande à Khan ***
Peux-tu nous dire si l'employé a marqué sur le papier qu'il t'a donné par où nous pourrions commencer ou bien, plus directement comme le dit Kharib, la cote qui correspondrait à ce que nous recherchons ?
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Pour vivre heureux, vivons cachés... |
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Khan Thanal'ot
Assistant au Transfert d’Idée
Kil'dara
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Le Merakih 8 Jayar 816 à 09h20 |
Accéder aux archives sans questions supplémentaires étaient plutôt rare au Kil’dara et Khan en était conscient. Il exprima sa reconnaissance à l’employé qui, sans le savoir, les aidait peut être à sauver les Krolannes.
L’endroit était exactement comme il l’imaginait. Il ressemblait un peu aux autres archives qu’il avait déjà consultées jadis mais la taille de la salle qu’on leur avait indiquée était cependant bien plus grande. Il espéra un bon système de classement sans quoi, chercher en trio ne serait pas de trop.
Alors qu’il regarde autour de lui, le renégat remarque aussi qu’il n’y a personne. Ce point était aussi positif que négatif. Il signifiait qu’ils ne pouvaient obtenir d’aide pour comprendre la méthode de rangement sans retourner voir l’employé mais par contre ils allaient avoir la paix et parler de choses qui ne sont pas partageable avec tout le monde.
Bien…
Voilà l’aile E des archive de l’outre exploration.
L’employé nous a guidés dans cette salle car elle contient un ensemble de cartes anciennes qui pourraient nous aider à localiser la mine que nous cherchons.
Nous avons de la chance, il n’a pas été très curieux et il n’y a personne. Surement à cause de la position de la salle plutôt éloignée et de l’heure matinale.
Pour Nepenthis en regardant le papier qu’il tenait toujours dans sa main gauche.
Je n’ai pas de cote, le papier est un simple laissé passer jusqu’à cette aile des archives.
Il le tend à sa camarade en se grattant la base du cou lentement.
Commençons par voir comment les cartes sont rangées.
Nous savons ce que nous cherchons. A trois nous avancerons vite.
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Bats-toi pour ce en quoi tu crois, même si cela veut dire que tu dois combattre seul. |
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Le Julung 9 Jayar 816 à 19h39 |
Pas de cote? Comment cela, pas de cote? Ils conservent les documents comment, dans ce kil? Au Kil'dé tout est coté, répertorié, analysé, indexé... Bon, il doit bien y avoir une liste sommaire. Les deux gros registres contenaient quoi, sinon un répertoire?
Et un laisser-passer? Il n'y a personne. Qui ne les laisserait pas passer? Il y a une embrouille si l’unique employé fournit un laisser-passer.
Bon, ceci dit, il ne semblait pas y avoir réellement de choix à effectuer. Il ne fallait pas perdre de temps. Ils savaient effectivement ce qu’ils cherchaient. C’était encore heureux.
Une mine désaffectée, du côté du Kil’dara, du nom de Tal’shen. Voilà l’enjeu.
Bon, recherchons des cartes de mines. Celles qui nous intéressent sont désaffectées.
Cela devait permettre d’éliminer rapidement une grande partie des cartes. Et s’ils parvenaient à identifier une logique dans le classement des cartes présentes, ce qui était encore à démontrer, cela permettrait d’être encore plus rapide et précis.
Il faut replacer correctement les cartes recalées. Enfin de ne pas consulter plusieurs fois la même carte, il convient de procéder méthodiquement. Je propose que je prenne et remette au rayon les cartes successivement. Népenthis aide à la dérouler et à en maintenir les extrémités. Et toi , dit-il en regardant Khan, tu te placeras au mieux pour vérifier le contenu de la carte, même si nous essaierons de jeter un œil également.
Ainsi, cela induisait un processus clair et méthodique afin de passer en revue toutes les cartes présentes.
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UN, cela va. Deux, bonjour les dégâts. |
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Népenthis
Gestionnaire du Kil
Kil'dara
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Le Julung 9 Jayar 816 à 19h58 |
*** Népenthis s'était approchée d'un rayon et allait regarder si, sous une des étagères, figurait une lettre ou un ensemble de lettres, ou bien un code quelconque permettant de trouver une sorte de logique de rangement. Khan l'interrompit en lui tendant le bout de papier. Elle ne prit pas la peine de le lire et le mis dans sa poche : si le kildarien lui disait qu'il s'agissait simplement d'une autorisation de circuler, elle n'allait pas remettre sa parole en doute.
Kharib proposa une façon de procéder qu'elle approuva d'un hochement de tête. ***
Je suis d'accord avec Kharib. Qu'en penses-tu Khan ? |
Pour vivre heureux, vivons cachés... |
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Le Dhiwara 12 Jayar 816 à 09h35 |
Manipulant les cartes sans attendre davantage, le Lecteur focalisa son attention sur les couleurs portées sur les côtés des documents. Trois traits sur chacun, 12 couleurs à disposition, soit 1728 combinaisons différentes. Le système de classement mis en place, si les couleurs en constituaient un, était complexe et permettait une atomisation de l’information conduisant à une quasi individualisation des documents au sein des catégories documentaires.
Comprendre le fonctionnement contribuerait à accélérer les recherches sans nul doute. Le Lecteur commença par partir du principe que les couleurs avaient une signification par strates. Autrement dit, que le trois traits de couleur constituant le code étaient à comprendre individuellement. Ainsi, pour le premier trait, chaque couleur engloberait une série de documents, peut-être selon les localisations géographiques, tandis que le second trait ouvrirait des répartitions thématiques lesquelles seraient affinées par le troisième trait.
Il chercha donc pour vérifier l’hypothèse, à ouvrir douze cartes donc chacune porterait un premier trait de couleur différente. Ceci fait, il chercherait à trouver l’élément géographique ou thématique ou temporel qui les différenciait et ainsi à comprendre ce qui les distinguait toutes. Ensuite, il ferait la même chose avec le second trait pour une couleur donnée du premier trait.
Ce faisant, il explicitait sa démarche à ses compagnons de recherches.
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UN, cela va. Deux, bonjour les dégâts. |
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Népenthis
Gestionnaire du Kil
Kil'dara
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Le Dhiwara 12 Jayar 816 à 17h53 |
*** Népenthis approuva la proposition de recherche de méthodologie de Kharib. Une fois ces codes déchiffrés, il serait plus aisé de se repérer dans les rayons et de savoir où chercher.
Elle se proposerait ensuite pour noter les correspondances des codes couleurs, en sortant un carnet de sa poche, si ses camarades étaient d'accord. *** |
Pour vivre heureux, vivons cachés... |
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Khan Thanal'ot
Assistant au Transfert d’Idée
Kil'dara
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Le Merakih 15 Jayar 816 à 08h36 |
Khan n’avait pas d’avis arrêté sur la manière de s’organiser. Kharib avait été plus rapide que lui pour en proposer une et le renégat ne la trouvait pas mauvaise. Il fallait de toute façon répartir les tâches. Khan ne s’y opposa donc pas, le but étant d’être rapide et efficace.
Pour le système de rangement cependant même si celui-ci pouvait être complexe, il se demandait réellement s’il l’était autant que ce que le pensait Kharib. Le gars de l’accueil aurait pu lui glisser quelques mots sur la manière dont ces archives étaient organisées et, même s’il voulait jeter un œil pour voir s’il trouvait assez vite leur classification, retourner voir le Krolanne était bien plus rapide.
Le plus pertinent selon moi serait de rechercher des cartes anciennes de la région à l’époque du Kildarogan. Nous aurons ainsi un visuel de la topographie et des anciens chemins de fers de l’époque.
Je vais voir ce que je trouve de mon côté pour le classement.
Préviens-moi si tu trouves quelque choses.
Si nous n’obtenons rien rapidement je demanderai de l’aide.
Pendant que Kharib continuait sa recherche de signification des couleurs, Khan se déplaça dans une allée ou les cartes lui semblaient les plus anciennes et en tira 4 rouleaux, les uns à côtés des autres et retira l’anneau qui les maintenait enroulées sur eux-mêmes. Il n’était pour le moment pas question de les analyser en détail mais simplement de jeter un œil aux cartouches.
Comme dans toute les archives, ces cartes devaient forcement avoir un ordre chronologique.
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Bats-toi pour ce en quoi tu crois, même si cela veut dire que tu dois combattre seul. |
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Le Luang 20 Jayar 816 à 21h44 |
Après plusieurs heures de recherche ardue, nos compères finissent par comprendre le système de classement.
Il est... complexe. Et hasardeux.
Et visiblement, un certain laisser aller a entrainé certains mélanges.
Mais...
Par chance, ou par déduction, ils tombent finalement sur une vieille carte.
Racornie. Jaunie. Partiellement détruite.
Mais les indications sont bien là !
Ils comprennent qu'un ancien passage via une zone reculée dans les montagnes permet d'accéder à une vieille mine qui est forcément "la leur".
Ils ont les indications pour se rendre dans la zone montagneuse.
Mais ils vont devoir explorer sur place, car il est évident que depuis si longtemps, en pleine montagne, les traces se seront atténuées.
Il va falloir passer de l'exploration livresque à une exploration... plus fraiche.
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