*** Les deux femmes passent le pas de la porte de l'auberge "Au Rocklard Malicieux" : Népenthis connait bien le tenancier qui est un de ses clients (par discrétion, elle ne divulguera pas de quels maux souffre ce krolanne bedonnant, et un brin dragueur), Goustav, qui s'avance à leur rencontre, bras grands ouverts. ***

*** Avant que Népenthis ait pu esquisser un mouvement, il la serre dans ses bras affectueusement avant de relâcher son étreinte. ***

*** Il lance un regard à Ubara-Tutu, Népenthis le remarque et répond en souriant ***

*** Goustav fait une révérence semi-comique devant la kildéenne ***

*** Guidées par l'aubergiste, les lanyshtas sont installées près de la cheminée, dans un coin de la salle, loin du passage vers les cuisines. Il leur tend deux cartes avant de s'éclipser pour leur laisser le temps de choisir. ***

*** Pas d'effort particulier pour cacher un filet de bave. Comme d'habitude, mais le sens n'est pas le même. Je m'incline stoïquement et légèrement devant le Goustav. Les sens se complète, heureusement sinon j'en abandonnerais certains. Je prend place, sans chercher à optimiser mon confort, c'est un bien pour un mal et je n'en veux pas. La carte reflète l'affluence par sa tenue. Je regarde, pointe du doigt un nom inconnu au hasard. Je regarde Népenthis les sourcils hauts, le menton imitant mon doigt tendu. Est-ce un de ses lieux favoris ? ou un incontournable du coin ? ***

*** Népenthis, souriante, laisse s'éloigner Goustav, avant de reporter son regard sur une Ubara-Tutu un peu surprise, vu sa tête. ***

*** Son invitée regarde les lieux avec intérêt, elle ajoute ***

*** Elle regarde sur la carte de la kildarienne ce que cette dernière lui désigne ***

*** Tout en écoutant je regardai partir l'homme, puis le reste de la salle. Ce n'était pas le genre d'ambiance à laquelle j'étais habitué. J'allais pas cracher dessus, j'avais de quoi, pas de raison, mais la matière. J'espère que je lui ai pas fait perdre une source de revenu, il n'avait pas l'air bien solide. Me reconcentrant sur la belle, je claque ma langue et de ma main libre caresse ma mâchoire, doucement pour ne pas évoquer la démangeaison. Tout cela m'a l'air bien, enfin pas rafiné mais honnête, les lentilles je les aimes ça fera l'affaire. Je tapote donc du doit le nom. Sans doute comprise je relâche mes épaule légèrement laisse tombe ma tête en arrière et expire en contemplant le plafond. En vérité je suis inquiète, les années s'envole, pas les soucis. L'heure ne me permet d'en régler aucun, comme tant d'autre, regardons là sur un plus beau jour. ***

*** La gestuelle de la kildéenne est très compréhensible et Népenthis comprend tout à fait la demande de son invitée. Goustav revient à leur table pour prendre la commande avant de repartir vers les cuisines et communiquer les plats qu'elles ont choisi.
Népenthis prend une gorgée d'eau alors qu'elle observe Ubara-Tutu. Puis, regardant la salle d'un air distrait, elle envoie une pensée à l'artisane. ***

*** Je bouge un peu, réorganise ma position sans la changer. Je suis quelques petites bêtes volante. Le bruit de fond n'affecte pas beaucoup les pensées mais je l'ai relégué un peu plus loin. Drôle de question ou pas. Je sais plus. Une ronde se met en place, je ne suis pas dedans mais elle perturbe mes sens. ***

*** Népenthis ne cache pas sa surprise lorsque Ubara-Tutu lui retourne la question. ***

*** Sourit la kildarienne avant d'envoyer une pensée ***

*** Un serveur s'approche de la table avec deux assiettes desquelles s'échappe une fumée au parfum appétissant. ***

*** S'exclame la kildarienne avec un large sourire alors qu'on dépose devant elles leurs assiettes. ***

*** Rajoute Népenthis avant de prendre sa première bouchée. ***

*** Je regarde le serveur avec attention, enfin surtout ses mains, les plats, mon regard a perdu en intensité et en conductivité. J'ai rien pour lui. Je montre les dents et me retient de gronder, c'est dur de moduler sans corde les sons. C'est encore plus dur d'arriver à éviter les méprise, mais il faut de l'expression en cet instant. Je sais le froid, la brise qui m'habite. Un frisson et je repense à ma robe de cendre, l’enveloppe presque chaude qui m'a tirée de ma torpeur. Elle est loin. Il faut que j'améliore la rentabilité, mon corps est à l'image de mes yeux, il faudrait y remédier. Ce n'est pas un plat de lentille qui va changer, mais c'est assez pour un pas. Ça bulle. ***

*** Elle sourit alors qu'elle prend sa première bouchée du râgout de lentilles. Comme d'habitude, c'est un délice. Goustav sait maintenir une cuisine de qualité. ***

*** Je baisse ma tête entre mes épaule arquée pour mieux profiter du plat. Et lance un regard à Népenthis les lèvres tirées et les dents dehors. Puis je me remet à manger, c'est pas mal. Il faut de toute manière soigner les estomac pour bouger du monde, les promesses ne dure pas tant que ça. Elles sont belles sur le moment, après c'est le ressenti qui prend le pas, pour certain. Pour d'autre les promesses n'ont rien. Moi je les aiment bien, de loin, quand elles sont lourde et peu nombreuses. ***

*** Népenthis répond au sourire d'Ubara-Tutu (en tout cas, pour la kildarienne, ça ressemble à un sourire) et la regarde pendant qu'elle mange... étrange la difficulté qu'elle a à communiquer... Népenthis se dit qu'elle a dû vivre des choses pas faciles pour être si... déconnectée. Quelque part, la kildéenne fait relativiser la kildarienne. ***

*** Le repas se poursuit, les assiettes sont vides. ***

*** Demande Népenthis à son invitée. ***

*** J'aspire ma bouche à l'idée d'un dessert. Je ne sais pas quelle est son envie, loin de moi d'y poser le moindre obstacle. J'ai rien compris au prix, mais un bon repas vas souvent de paire avec un dessert, quand ils savent les faire. J'entrouve un peu ma bouche en inspirant. Mon ventre ne m'allerte plus mais ce ne sera pas perdu. Je regarde les autres tables, yeux grand ouvert, voir ce qu'ils ont. ***

*** Népenthis esquisse un sourire aux derniers mots de la pensée d'Ubara-Tutu et penche légèrement la tête. ***

*** Un serveur est en approche pour débarrasser les assiettes vides, la carte des desserts sous le bras. ***

*** S'exclame joyeusement Népenthis en prenant la carte qui lui est tendue.
Après l'avoir parcourue rapidement, elle la rend au serveur. ***

*** La kildarienne regarde son invitée ***

*** Un enchaînement de lettre forme une suite intrigante, je la pointe du doigt. Mes goûts ne sont plus aussi affûtés qu'avant. Je les écoutes beaucoup moins aussi, juste le nécessaire, mon ventre, quelques douleurs, le reste est facile à ignoré. Mes pensées beaucoup moins, le calme ne vient même pas en rêve. Il est donc peu probable que la fin se termine mal pour moi, en ce qui concerne la nourriture. Je pince mes commissures, y aura des biscuit avec le sorbet ?
Un souvenir c'est toujours tranchant, ma peau, ma chaire, mes os peuvent en encaisser un paquet, quarante-deux lâchement lâchés ne m'inquiète pas vraiment. Il y a quand même des zones sensibles. Il n'a pas mit à l'épreuve toutes ses précaussion, il serait bon de voir ce que ça donne. Et de réagir en conséquence, mais ce soir. ***

*** Népenthis regarde ce qu'indique Ubara-Tutu. ***

*** Le serveur reprend les cartes et revient quelques instants après avec les desserts. Après avoir disposé une assiette de mignardises entre les deux femmes, il dépose devant chacune d'elles une coupe surmontée d'une cloche qu'il retire avant de s'en aller, laissant alors s'échapper un léger brouillard des coupes.



Le sorbet "à la kildarienne" fait un clin d'oeil à la vapeur si souvent utilisée sur Syfaria mais fait toujours son petit effet à table. ***

*** Dit Népenthis à la kildéenne avant de plonger sa cuillère dans le dessert. ***

*** Devant tant d'effort de préparation je peux rester de marbre. C'est louche de toute manière. Je me redresse et les coudes près du corps je saisie le rebord de la table pour le serrer. Après avoir humidifié mes lèvres et un léger hochement de tête je la baisse pour observer la mise en scène de plus près. Quel effet. Mais pas de biscuit. Il est temps d'imiter la local et s'attaquer à la fin du repas. Qu'est ce qu'il faut pas faire pour que la froideur soit appréciée. Krolanne de peu de goût. ***

*** Népenthis trouve visiblement la glace à son goût, plongeant avec plaisir sa cuillère dedans. Elle fait une pause dans sa dégustation et prend une des mignardises présentées sur une assiette posée entre elle et son invitée. ***

*** Je tiens mon avant bras gauche à la verticale et agite le droit posé sur l'autre, oscillant entre vingt et soixante degré par rapport à l'horizontale. Mes dents sont à nouveau visible, je fais bien d'en prendre soin, faudra renforcer ce point. Même si je ne parle plus la bouche ne disparaît pas. La voix est symbolisée par les lèvre mais c'est qu'une couverture, un bouclier si jamais l'épée n'est pas affûtée. Sans arme on n'évite à sans servir. Je suis bien tombée pour ce premier contact -de proximité- avec une semblable. Une bonne souche avec de jolies fleurs, ça n'a pas l'air d'être toujours le cas. S'il s'agit d'une communauté il y a des règles, des lois et des organes, si je sors il me faut les connaitre. Il est tôt pour le verdict, mais la cendre n'est jamais seule, je dois plonger avec elle. ***

*** Népenthis regarde la kildéenne, intriguée. Que veut-elle dire ? ***

*** Népenthis fronce les sourcils et observe à nouveau le mime. Là, elle demande un lieu... heureusement qu'elles n'ont pas abordé des concepts abstraits sinon ce serait pas gagné.
La kildarienne imite Ubara-Tutu avant de lancer. ***

*** Népenthis espère avoir eu raison et ne pas vexer l'artisane si ce n'est pas ça. ***

*** Après avoir regardé Népenthis, répeté mon geste, je hoche la tête impassible. Est-ce une destination étrange, les mondanité sont loin et les lieux sont des moyens comme les autres, il faut les choisir comme le reste selon le but, les cibles... je ne cherche pas grand chose actuellement, trop tôt, peut être n'est ce pas son avis. ***