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Après une dure journée de recherche
Il faut savoir se détendre un peu aussi... |
Népenthis
Gestionnaire du Kil
Kil'dara
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Le Dhiwara 22 Manhur 816 à 23h22 |
*** Népenthis avait passé toute une journée de recherche à potasser et fureter des informations. Le cerveau de la lanyshta était en pleine surchauffe.
La fin de la journée avait (enfin) sonné l'heure du repos bien mérité. Mais ça ne l'empêchait pas de continuer à réfléchir à différentes pistes possibles.
Elle marchait parmi la foule, perdue dans ses pensées, se dirigeant par automatisme vers sa maison.
Alors qu'elle traversait le Stroboscope, un forain l'apostrophe ***
Hé mamzelle ! Ben alors ? C'est quoi c'te p'tite mine ? On n'a pas eu d'bisou d'son krolanne préféré ? Allez, viens m'voir !
*** Népenthis, les sourcils froncés, visiblement irritée par ce qu'elle vient d'entendre, lève les yeux vers la voix : un krolanne menu, yeux bleus, les cheveux blonds hirsutes l'observe devant un stand de tir aux couleurs criardes et où moultes lumières clignotent sans aucun rythme entre elles. Un grand sourire édenté qui se veut enjôleur vint "agrémenter" son visage lorsqu'il croise le regard de la lanyshta. ***
Ça va te détendre ma mignonne...
*** Il lui tend un pistolet à bille. ***
Allez, parc'que c'est toi, j't'offre le premier tir !
*** Népenthis surprise regarde l'arme, hésitante *** |
Pour vivre heureux, vivons cachés... |
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Le Luang 23 Manhur 816 à 21h32 |
Du repos. Comme si on avait le temps de se reposer. Au moins, au Kil'dé il avait accès en tout temps à la Grande bibliothèque. Là, il y avait des heures à respecter. Pas facile d'avancer dans des recherches. On aurait pu s'attendre du Kil'dara, en avance sur son temps, d'avoir toute l'information sur une sorte de petit écran sur lequel les krolannes pourraient effectuer leurs recherches à partir de métadonnées introduites dans le système au préalable. Mais cela arrivera peut-être plus tard.
Hébergé par la Kildarienne du groupe, le Lecteur la suivait dans le dédale de rues. De toute façon, il se rendait au même endroit. Et cela évitait de se perdre bêtement dans les coursives. Il leva un sourcil, ce qui demeura inaperçu, sa capuche dissimulant son visage, lorsque le forain apostropha Népenthis. Allait-il falloir qu'il éclaffe l'énergumène? D'autant plus qu'il était petit en plus.
Ce fût alors qu'il tendit un lance-pierre à la demoiselle, laquelle marqua un temps d'hésitation à s'en saisir.
Allez-y. Puisqu'il vous dit que c'est offert. Je vous montrerai comment cela fonctionne.
Au pire, Kharib se surprendra à tirer en même temps que la Kildarienne. Ainsi elle touchera à coup sûr. Et puis, les recherches ne se poursuivraient pas ce soir, alors autant exercer un passe-temps qui détend. Le tir était un sport de détente par excellence. Bon, là il faudrait sans doute viser un ballon ou une pipe en argile ou un animal en bois, à moins que ce ne fût une boîte de conserve. Clairement, cela était tout différent de pouvoir employer son arme hors d'un kil. Voir la balle traverser le crâne d'un frobekh qui pensait pouvoir vous tendre une embuscade. Entendre le morceau de métal fendre le tibia d'un loup qui serait immobilisé. Observer le sang s'échapper à gros bouillons de la plaie d'un assassin krynänn qui n'assassinerait plus. Mais cela, cela viendrait peut-être ensuite.
Il fallait commencé par le début...
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UN, cela va. Deux, bonjour les dégâts. |
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Népenthis
Gestionnaire du Kil
Kil'dara
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Le Luang 23 Manhur 816 à 21h52 |
*** Le forain encourage du regard Népenthis à prendre le pistolet à bille lorsque Kharib, qui rentrait avec elle, la pousse à accepter l'offre. Le sourire du forain s'élargit lorsque le kildéen abonde dans son sens ***
Oh oui ! Ecoute ton p'tit copain timide ! Ben dis donc... Comment qu'il est fringué lui... On va à une soirée déguisée et on veut pas s'faire reconnaître ? A moins qu'ce soit un côté mystérieux pour faire craquer la mignonne qu'y là ! Hein mon coquinou ??!!
*** Le forain tend la main vers la tête de Kharib, esquissant déjà le mouvement de vouloir lui pincer une joue dissimulée.
Népenthis arrête son geste en levant la main ***
Stop ! Donnez-moi votre arme, qu'on en finisse...
*** A Kharib, elle murmure ***
Je n'ai jamais tenu une arme, je ne sais même pas comment ça fonctionne... mais sa façon de me parler me donne bien envie d'essayer.
*** Le forain s'exclame à nouveau ***
Ah que v'là enfin une bonne idée !
*** Il donne à Népenthis le pistolet puis en sort un autre de sous le stand qu'il tend à Kharib ***
Et un aussi pour le canaillou masqué !
*** C'est bien connu, un stand avec des clients qui jouent attire d'autres clients potentiels, c'est une règle de base en matière de commerce et le forain compte bien rentabiliser sa soirée. ***
Allez les tourt'reaux ! 3 coups chacun et à tour de rôle : si les 3 coups touchent, vous aurez un gros lot !
Hé m'sieur, vas-y en premier, montre à mam'zelle comment faut faire...
*** Le forain chuchote à l'attention de Kharib avec un gros clin d'oeil entendu ***
Ca les épat' à chaq' fois, elle va t'tomber dans les bras après.
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Pour vivre heureux, vivons cachés... |
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Le Luang 23 Manhur 816 à 23h05 |
Ce n'était pas possible. Le minuscule forain volait vers une boîte en sapin à la vitesse de l'éclair. Savait-il qu'il mettait sa vie en jeu à aligner ainsi les plaisanteries douteuses? Lui avait-on dit de ne surtout pas toucher à la capuche? L'avait-on simplement prévenu?
Il n'avait qu'à le savoir. Est-ce que le Lecteur s'amusait à tapoter sur son petit crâne plat de minus? Non, car il était bien élevé, à la différence du petit krolanne qui trouvait drôle de le voir s'amouracher de la Kildarienne. Pourquoi tout le monde semblait vouloir voir se concrétiser cette union? Y avait-il un site de paris qui avait lancé les mises? Quelle était la cote si cela marchait? Parce qu'il y avait le moyen d'empocher le pactole...
Oui, tu as raison, mon gars. Avec ce costume, elles tombent toutes raides.
Ce qu'il se gardait de préciser, c'était que ce qui tombait, c'était ses cibles, touchées par la carabine dissimulée dans son dos, sous sa cape.
Bon, Népenthis saisit l'arme que le guignol lui tendait. Par contre, le "que l'on en finisse" parût un peu disproportionné à Kharib. Elle n'allait pas pointer l'arme sur sa tempe ni achever une bestiole quelconque. Juste tirer une bille sur un objet inanimé. Enfin, c'était peut-être là un autre mystère de l'esprit féminin que Kharib n'appréhendait pas.
Par contre, le canaillou masqué tourtereau timide et déguisé commençait à avoir les oreilles qui chauffaient. Il s'empara du lance-pierre que lui remit le gnome. Il vérifia l'arme, notamment au niveau de la précision et de l'équilibrage. Il tendit le bras, tira trois fois. Trois touchés centrés.
C'est ainsi qu'il faut faire. Vérification de l'arme. Prise de décision. Destruction de la cible.
Il reposa le pistolet sur le comptoir pour s'occuper de celui de Népenthis.
Là, il tire manifestement trop à droite. Il faut donc viser plus à gauche pour compenser la mauvaise facture de l'arme. Concentration. Décision. Tir. Essayez.
Il s'éloigna de deux pas pour permettre à la Kildarienne de se sentir libre de ses mouvements. Il fallait qu'elle effectue le geste d'elle-même. Pour comprendre. Pour apprendre. Cela n'avait aucun sens de rester derrière elle à guider son bras. Soit elle parviendrait à tirer correctement par elle-même, soit non. Dans les deux cas, il était préférable de la laisser poursuivre seule. Soit elle apprendrait, soit elle saurait qu'elle ne pourrait pas compter sur un pistolet pour lui sauver la vie.
Parce qu'on ne jouait pas avec les armes. Une arme est faite pour tuer. Même à la fête. C'était une chose avec laquelle le Lecteur ne plaisantait pas. Avec une arme, on tuait. Un ballon gonflé, un frobekh ou un Pest'hilent. Le principe restait le même. Seule la difficulté variait.
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UN, cela va. Deux, bonjour les dégâts. |
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Népenthis
Gestionnaire du Kil
Kil'dara
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Le Matal 24 Manhur 816 à 00h39 |
*** Le forain affiche un sourire satisfait de la réponse du kildéen : encore un qui veut se la ramener ! On va rire quand il se ratera.
Il regarde désormais Népenthis en marmonnant "tu vas voir ma p'tite" avec un sourire malsain, puis il appuie sur un levier qui fait lever un petit rideau miteux derrière s'anime un décor de bois aux peintures délavées représentant - semble-t-il - une mare aux canards violette dans une prairie vert fluo agrémentée de grosses fleurs oranges. Sur un rail commencent à défiler à vive allure ce qui semble être des canetons roses et bleus pastels, agrémentés de quelques plumes multicolores.
Népenthis regarde Kharib puis les cibles mouvantes... et reste médusée du carnage fait dans cette scène bucolique psychédélique.
Bouche bée, elle écoute Kharib puis regarde hébétée le pistolet pendant qu'il lui dispense ses conseils.
Il s'écarte, elle le regarde encore, étonnée de la performance qu'il vient de faire avec un flegme déconcertant. Elle regarde le forain qui, lui, fait clairement la gueule en fusillant Kharib du regard : il va falloir qu'il lui file son gros lot...
Peut-être pourra-t-il les arnaquer si la fille rate en prétextant que non, quand il y a un groupe, il faut que tous les participants touchent 3 cibles chacun. Et ainsi gagner sa soirée au lieu de filer des lots aux deux zigotos.
Népenthis prend l'arme entre ses deux mains, tend les bras, vise les cibles, se remémore les recommandations de Kharib, plisse les yeux, tire la langue (et pas le contraire) et... tire !
Le recul de l'arme la surprend, elle met un pied en arrière, mais le résultat est là : une cible en moins. Elle se retourne vers Kharib, surprise elle-même de ce qu'elle vient de faire et ne peut retenir un "nom d'une vromballe !". Le forain ne sourit plus.
Elle se replace, réajuste son arme, se concentre à nouveau, choisit une cible et tire une seconde balle : deuxième cible touchée. Un sourire étonné à Kharib : elle a anticipé le recul de l'arme et elle n'a pas bougé. Le blondinet malingre lui, fait franchement la gueule.
Dernier tir : elle tend une dernière fois ses bras, l'arme entre les mains, se souvient des consignes. Elle se concentre, décide quelle cible sera visée, ajuste le pistolet et tire. Troisième cible dégommée.
Népenthis lâche l'arme, sidérée. Le forain la range avec celle qu'a utilisé Kharib en râlant. La lanyshta se retourne vers le kildéen, elle en bégaie ***
Vous... vous av... avez vu ? Je... n'ai... je ne savais pas...
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Pour vivre heureux, vivons cachés... |
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Le Matal 24 Manhur 816 à 21h00 |
Que ne savait-elle pas? Que le gnome portait une perruque? Le Lecteur l'avait remarqué à une petite frange noiraude qui s'échappait par-derrière... Que les canards ne riposteraient pas? Oui, là était le grand avantage de la circonstance: les cibles se contentaient de bien rester dans leur rôle. Que le pistolet tirerait là où elle le voulait? C'était l'embrouille du forain. Tous ces pétards tiraient de travers et il fallait comprendre comment compenser la différence. C'était peut-être cela que la Kildarienne voulait dire: qu'elle ne savait d'instinct comment appréhender une arme à feu.
Le Lecteur se fit rassurant.
Vous savez, les armes que vous pouvez acquérir chez un bon armurier tirent de manière plus précise et il n'y a pas à jouer les compensateurs pour atteindre la cible. Là, il s'agissait juste d'un jeu monté par un petit krolanne aux cheveux sombres qui désirait faire des girasols sur le dos de badauds patauds.
En jetant un oeil au petit personnage.
Il en est ainsi. Chacun son métier. Mais ne méprisez jamais plus ouvertement vos victimes potentielles.
Elles pourraient vous le rendre avec les intérêts et une avance sur la prochaine tournée. Et ça, cela ne serait pas tout bénéfice pour le forain. D'autant plus que son stand pourrait en souffrir également. La blague serait de lui remplacer ses jouets par de vraies pistolets précis. Mais Kharib avait mieux à faire. De son temps: quand est-ce que l'on poursuivrait cette recherche? Et de son argent: il y avait encore une ou deux choses qui paraissaient intéressantes à acquérir.
Reprenant la conversation avec Népenthis:
Mais vous avez compris le truc, il semblerait. Vous devriez essayer la même chose avec une cible moins compatissante.
Se tournant vers le forain:
Et vous là, petit krolanne. Ne voudriez-vous pas aider à l'entraînement de notre nouvelle championne? Ne dites pas que vous avez peur: vous étiez prêt à prendre des paris sur le résultat.
Les dénégations de l'intéressé étaient attendues. Elles n'ont pas manqué.
Bon, je crois qu'il faudra trouver un partenaire d'entraînement autre part.
Personne ne pouvait le voir, ni même le deviner. Pourtant, dans l'ombre de la capuche se dessinait un sourire.
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UN, cela va. Deux, bonjour les dégâts. |
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Népenthis
Gestionnaire du Kil
Kil'dara
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Le Merakih 25 Manhur 816 à 14h37 |
*** Népenthis écoute attentivement ce que lui dit Kharib... dans sa tête, une idée naît, peut-être folle. Et si... Si elle achetait une arme ? D'après le kildéen, il semblerait qu'elle le puisse.
Jamais elle ne se serait vue portant une arme. D'un autre côté, jamais elle ne se serait imaginée un jour lanyshta. Comme quoi, tout peut arriver.
Du coup, l'éventualité qu'elle porte une arme n'est plus si inenvisageable que cela... et Népenthis commence sérieusement à y penser. Ne serait-ce que pouvoir aller d'un kil à l'autre sans devoir faire un testament avant.
Du coin de l'oeil, elle voit le forain qui, tête baissée, grimace en imitant grossièrement Kharib. C'est bizarre, lui, il fait moins son fier d'un coup. Surtout quand le kildéen lui propose d'offrir des nouveaux tirs. ***
Oh mais vous deux là, vous voulez ma ruine ??? Déjà, j'ai bien sympa en vous offrant de quoi vous décoincer un peu...
*** Il regarde Népenthis avec mépris maintenant ***
Et puis l'autr' là... à faire sa p'tite innocente... elle cach' bien son jeu !
*** Il prend une voix suraigüe pour imiter la kildarienne ***
Moi ? Tirer ? Oh non non non alors ! C'est tell'ment pas moi ! Et gnagnagni et gnagnagna...
*** Il reprend une voix normale, tout énervé ***
Allez, débarrassez-moi le plancher, vous gênez des clients de meilleur' qualité !
Pensée :A moins qu'il ne parle de gens qu'il pourra arnaquer facilement
*** Ajoute Népenthis en pensée à l'attention de Kharib avant de lui dire à haute voix, dédaignant d'un haussement d'épaule la dernière remarque du forain ***
Avant de rentrer, accepteriez-vous de m'accompagner chez un armurier ? Vos conseils me seront précieux.
Oh mais j'y pense...
*** Elle se tourne vers le forain à nouveau ***
Et quel est notre lot ? |
Pour vivre heureux, vivons cachés... |
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Le Vayang 27 Manhur 816 à 20h41 |
Décoincer ? Décoincer quoi ? Décoincer qui ? L’avorton commençait à lui chauffer les oreilles. Il prétend décoincer les gens avec ses lance-pierres alors que, pendant qu’il dort du sommeil de l’injuste, le Lecteur décoince les bestioles dans le no man’s land situé entre les Sharrs.
Fais attention. Tu pourrais être décoincé aussi…
Façon bouteille de champagne à laquelle on fait sauter le bouchon. Quoi que, dans son cas, il s’agirait tout au plus d’une petite bouteille d’une mauvaise bière chaude.
Parce qu’à agacer la clientèle, tu joues avec le feu.
Et puis, il finit par intriguer le Lecteur. Qu’était-ce que des clients de meilleure qualité ? Des clients qui toucheraient quatre fois avec trois balles à disposition ?
Es-tu seulement capable de toucher une fois sur trois tirs avec un de tes lance-pierres ?
Se rendre chez un armurier ? Oui, certes. Bon Kharib avait ses habitudes dans une petite armurerie située non loin de la sortie du Kil’dé, ce qui la rendait pratique. Là, il faudrait voir avec ce qui pourrait se trouver. On pouvait espérer qu’il s’y trouve des balles. Bon, peut-être pas aussi rondes et aussi rigoureusement pareilles qu’au Kil’dé. Mais cela devrait convenir tout de même. Restait à savoir ce que les étals contiendraient comme armes.
Bien que la Kildarienne ait été désarmée jusqu’ici, la proposition ne parût pas le moins du monde incongrue au Lecteur. Elle s’était trouvé un passe-temps. Il n’y avait rien d’étrange là-dedans.
Allons-y. Cela nous distraira sans doute davantage.
A la dernière question de Népenthis, Kharib s’interrogea : un lot ? Quel lot ? Un pistolet en or avec chargement automatique ? Un paquet de balles téléguidées ? Des balles explosives de destruction massive ? Un tromblon qui expédie des enzymes gloutons dévorant leur cible ? Un lot…
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UN, cela va. Deux, bonjour les dégâts. |
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Népenthis
Gestionnaire du Kil
Kil'dara
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Le Julung 2 Jayar 816 à 23h11 |
*** Le forain malingre lance un regard furieux à Kharib ***
Et genr' quoi ? Tu vas m'faire quoi ? Tu veux t'la jouer vengeur masqué pour épater ce... truc ?!
*** Il lance un regard dédaigneux à Népenthis avant de manquer de s'étouffer à la question qu'elle lui pose et lui répondre en piaillant ***
Parce qu'en plus, elle veut son lot, la greluche ?!
Elle a son tourtereau cagoulé, elle a une jolie gueule et en plus, elle veut son lot ??? Non mais on est où là ?!
*** Népenthis lève les yeux au ciel, exaspérée par le ton exagéré. Effectivement, avoir une arme serait une bonne idée. Ne serait-ce que pour calmer les réflexions de certains en laissant "malencontreusement" dépasser une crosse de sous sa cape.
Le forain reprend, bien fort pour essayer d'être entendu par un maximum de personnes ***
Un lot ? C'est plutôt moi qui d'vrait d'mander un dédommag'ment... R'gardez c'que vous avez fait à mon modeste outil d'travail !
*** En disant ça, il appuie fort sur le comptoir en contreplaqué dont une écharde s'échappe et s'écrie, presque triomphant ***
Voilà !!! Maint'nant j'peux plus travailler à caus' d'vous !
*** Népenthis, imperturbable, bras croisés, attend la fin de la crise du forain alors que les passants se rient du blondinet (chauve en réalité) et passent leur chemin. Voyant le peu de résultat, le forain se calme et Népenthis lance négligemment ***
J'attends...
*** En ronchonnant, il se penche sous le comptoir et en sort une énorme peluche vert fluorescent représentant un frobekh qu'il pousse dans les bras de Kharib. ***
Le v'là votr' lot... déguerpissez maint'nant !!! |
Pour vivre heureux, vivons cachés... |
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Le Vayang 3 Jayar 816 à 21h02 |
Un frobekh... Tout ça pour un Frobekh... vert en plus... et fluorescent... pauvre bête... Si ce n'avait pas été une peluche, le Lecteur l'aurait achevé pour lui épargner tant de souffrances. Comment avait-on pu créer une telle chose? Le concepteur n'avait jamais vu de Frobekh de près. Cela se voyait, sans chercher à faire de jeu de mots.
Ceci dit, un lot comme celui-ci pouvait coûter combien au forain? Un huitième de girasol? Et encore, il devait obtenir un rabais de quantité. Bon là, dans la situation présente, il n'avait tout de même pas fait d'affaires prodigieuses avec les deux lanyshstas. Il leur avait offert une partie, il avait ruiné son commerce, il avait fait fuir les autres clients potentiels, et il avait été contraint d'offrir un lot prestigieux aux gagnants.
Vert et fluorescent... Il eût fallu que le responsable de ceci fût venu avec le Lecteur en expédition nocturne. Là il aurait vu la vraie couleur des Frobekhs. Jusque dans le blanc des yeux. Il aurait même pu donner une odeur à sa peluche tant il les aurait vu de près, les Frobekhs. Incroyable. Vert et fluorescent en plus. Pourquoi pas rose avec des antennes pendant qu'il y était. Ou en bikini mauve échancré?
Non, nous ne déguerpirons pas. Nous quitterons ces lieux calmement. Je n'ai jamais cherché à épater qui que ce soit, je ne vais pas commencé aujourd'hui.
Tout compte fait, c'était peut-être aussi pour cela qu'il était demeuré célibataire. Mais, dans l'immédiat, c'était une bonne chose. Il ne voyait guère comment gérer un bébé et la maman qui allait avec dans une cité dont les ressortissants ne trouvaient rien de mieux que d'ouspiller les visiteurs.
Bon, il avait finit par lui donner son lot, à la Kildarienne. Mais quel lot! Un Frobekh vert et fluorescent! Une aberration.
Kharib avait soulevé un sourcil, imperceptiblement, lorsque le nain évoqua la possibilité d'un dédommagement à son encontre. Nul doute qu'il lui aurait proposé sa carabine... par petits bouts... en commençant par les balles...
Mais maintenant ils se trouvaient heureux propriétaires d'un Frobekh tout vert et fluorescent. Secrètement, Kharib espéra que Népenthis n'aurait pas l'idée saugrenue de vouloir prendre le monstre en excursion lors de la suite de l'expédition. Fluorescent! Pourquoi pas avec un signal clignotant aussi?
Bon, surtout éviter le sujet. Le Lecteur n'avait guère cotoyé de femmes, mais, à ce que l'on rapportait, elles avaient le chic pour prendre le contrepied de leur interlocuteur si ce dernier émettait un avis. Juste pour contrarrier. C'était ce que l'on disait. Mais, au cas où cela était vrai, il ne fallait pas tenter... enfin voilà. Il rangerait ce truc en rentrant ou, mieux, en ferait cadeau à un enfant croisé sur le chemin.
A la réflexion, ce n'était pas une bonne idée. Il risquait d'avoir le service de protection de l'enfance sur le dos. Distribuer un Frobekh en peluche, d'accord, mais vert et fluorescent... pauvre enfant...
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Népenthis
Gestionnaire du Kil
Kil'dara
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Le Dhiwara 5 Jayar 816 à 11h32 |
*** Tout ça pour ... ça ! Un machin tout pelucheux, encombrant et voyant. Népenthis qui n'aimait pas attirer l'attention était servie. Néanmoins, elle avait eu gain de cause et obtenu son lot, même si, à la réflexion, elle se demandait s'il n'aurait pas mieux valu ne pas insister et repartir sans.
La peluche était énorme, on ne voyait pratiquement pas la kildarienne derrière qui pencha la tête en arrière pour apercevoir Kharib dédaignant la présence du forain ***
Vous avez raison, allons-y, nous avons autre chose à faire que de continuer à discuter avec lui.
*** Nul doute que "lui" allait commencer à nouveau à glapir et à s'agiter, mais les deux lanyshtas ne l'entendraient pas en s'éloignant, parmi le brouhaha du quartier.
Ils firent quelques pas, en silence, Népenthis essayant d'avancer sans bousculer les passants. Dans son esprit, désormais, une nouvelle idée germait. ***
Armurerie ou maison ?
*** Lance-t-elle à son comparse. ***
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Pour vivre heureux, vivons cachés... |
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Le Dhiwara 5 Jayar 816 à 17h51 |
La question de la Kildarienne laissa le Lecteur un instant interloqué.
Citation :Armurerie ou maison?
Comment devait-il prendre la question? Etait-ce le but de choisir entre une arme commune que l'on trouve en armurerie et celle qui est fabriquée maison par un artisan? Ou alors s'agissait-il de demander si les deux lanyshstas se rendraient à l'armurerie - ce que Kharib avait cru comprendre dans un premier temps - ou chez Népenthis?
Dans ce second cas de figure, comment imaginait-elle le sens de la question? S'agissait-il de se débarrasser de l'encombrante peluche ou pensait-elle à autre chose? Il fallait ne pas laisser planer d'ambiguité.
Je pense que, pour commencer, l'armurerie devrait convenir.
Et tant pis si l'ambiguité demeurait... |
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Népenthis
Gestionnaire du Kil
Kil'dara
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Le Dhiwara 5 Jayar 816 à 21h43 |
*** L'épisode avec le forain aurait pu rebuter Kharib à l'idée d'aller à la rencontre d'autres kildariens. Népenthis avait préféré reposer la question pour s'assurer qu'elle ne forcerait pas le kildéen à la suivre dans une armurerie.
Derrière l'énorme peluche, Népenthis sourit ***
Fort bien, fort bien... J'ai entendu parler d'un armurier qui vend à des prix corrects des armes convenables. Oh, je n'y connais rien mais les rumeurs vont bon train et les...
GNÎÎÎÎÎÎ !!!!
*** Un cri perçant interrompit Népenthis qui se retourna vers la source sonore. Une jeune krolanne toute court vêtue de rose vif et en paillettes sautillait sur place. Elle tenait dans sa main celle de ce qui semblait être son compagnon, un gros costaud un peu (beaucoup) éméché. Elle s'approche de Kharib et Népenthis ***
Trop beau ! Il est méga trop beau !!!
*** Népenthis jette un regard à Kharib, et regarde la krolanne d'un air perplexe. Beau ? Euh... elle a la vue perçante pour avoir pu distinguer le visage du kildéen sous sa capuche... et puis en étant accompagnée de ce qui semblait être son petit ami, c'était un peu déplacé d'avoir ce genre de réaction. ***
Je veux le même !!!
*** Reprend de plus belle la jeune krolanne, à la limite de l'hystérie. Népenthis, toujours derrière Kharib, ouvre de grands yeux : mais enfin, en voilà des manières ?! Depuis quand parle-t-on ainsi d'autres personnes ?
Mais la krolanne à paillettes reprend de plus belle avant de s'élancer ***
Faut que je le touche !
*** Népenthis est atterrée devant tant d'impolitesse et s'apprête à répliquer au moment où la krolanne vient se frotter contre le frobekh en peluche. ***
Oh ! Il est tout doux, comme je me l'imaginais...
*** Elle se tourne vers le gros costaud qui titube ***
Je veux ça !!!
*** Et à Népenthis ***
Vous l'avez eu où ??
*** La lanyshta bredouille en désignant avec la patte de la peluche ***
Euh... au stand de tir... là.
*** Elle envoie une pensée au kildéen ***
Pensée :Ce forain était une vraie plaie mais il ne mérite pas de risquer de mourir à cause d'un client éméché qui veut faire plaisir à sa copine hystérique... si on profitait de l'occasion pour se débarrasser de notre "gain" ? |
Pour vivre heureux, vivons cachés... |
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Le Dhiwara 5 Jayar 816 à 22h25 |
Une nouvelle question de la Kildarienne qui laissait le Lecteur dubitatif. Il n'avait pas eu l'audace ou l'idée de considérer le Frobekh vert et fluorescent, fallait-il le rappeler, comme un gain. Il avait même eu le réflexe d'imaginer que le forain s'était débarrassé de cette chose en leur faisant endosser la responsabilité de la trimballer autre part. Et là il y avait une occasion en or, ou une occasion en girasols comme devait être l'expression traduite en patois kildarien, bref une occasion sans doute unique de pouvoir se débarrasser de l'objet sans se voir taxer d'abandon d'ordures sur la voie publique par la maréchaussée locale.
Il n'y avait pas à tortiller: il fallait la lui donner avant que la Krolanne ne change d'avis. Cela aurait été bête de rater cette chance de se voir épargner une existence condamnée par la présence d'un Frobekh en peluche verte et fluorescente. Bon, la Krolanne avait le style qui correspondait à l'objet convoité. Mais elle aurait pu se raviser. Cela aurait été dommage et regrettable du point de vue du Lecteur.
Dans le cas contraire, il aurait certes pu être envisageable de se servir de la peluche fluorescente pour effectuer les premiers entraînements de tir de la Kildarienne. Mais ce aurait été de courte durée. La sensation d'avoir touché une partie vitale d'un vrai Frobekh ne pouvait être reproduite sur une vulgaire peluche verte et fluorescente de surcroît.
Kharib, qui ne s'était jamais senti visé par les exclamations de la jeune Krolanne, se borna à répondre à Népenthis:
Pensée :Oui, je pense que vous pouvez lui offrir ce présent.
Ce faisant, l'intention de Kharib n'était pas le moins du monde de faciliter la vie du forain - et puis quoi encore?, ce qui aurait été abscons, mais simple de faciliter la sienne en s'épargnant les tourments liés à la présence de la peluche et en économisant au couple les tumultes qui auraient résulté de la confrontation avec le forain, que le petit ami remportât le lot ou qu'il tentât de persuader le nain de lui remettre le lot tout de même. |
UN, cela va. Deux, bonjour les dégâts. |
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Népenthis
Gestionnaire du Kil
Kil'dara
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Le Dhiwara 5 Jayar 816 à 22h52 |
*** Népenthis sourit à la réponse de Kharib : une occasion de se débarrasser de cette peluche. ***
Pensée :Tenez vous prêt à me suivre vite pour que nous soyons loin s'ils venaient à changer d'avis.
*** Elle répond à la krolanne paillettée ***
Ne vous embêtez pas au stand de tir, votre ami a l'air quelque peu... fatigué. Tenez, je vous l'offre.
*** Elle joint le geste à la parole et tend le frobekh vert fluorescent à la kildarienne. Le mélange est détonnant pour la vue et pour l'ouïe : du vert fluo et du rose à paillette qui sautillent en poussant des petits cris aigus. A côté, "l'heureux" petit ami est au bord de la nausée mais affiche un sourire benêt, le regard perdu dans le vague. ***
Bonne soirée !
*** Et avant que le jeune couple ne leur réponde, Népenthis continue son chemin à vive allure vers une rue moins fréquentée. *** |
Pour vivre heureux, vivons cachés... |
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Le Luang 6 Jayar 816 à 21h52 |
Bien, la Kildarienne avait eu la présence d'esprit de saisir l'opportunité qui s'était offerte pour ne plus avoir à se promener avec la peluche. D'ailleurs, le Lecteur commençait à se dire que le forain la leur avait peut-être mise dans les bras pour permettre de les suivre ou les localiser. C'était peut-être un agent ennemi. Il faudrait peut-être retourner sur le stand pour l'éliminer. Etait-ce un danger de le laisser en vie?
Les considérations allaient bon train dans l'esprit de Kharib tandis que Népenthis faisait cadeau de l'objet à la fille surexitée. Le Lecteur se dit qu'il avait bien de la chance de ne pas être à la place du petit ami. Quoique, tout bien considéré, s'il avait été assez bête pour se faire berner par sa mini jupe sans apercevoir ce qu'il manquait. Et puis, finalement, à chacun sa croix. Il devait se faire à sa miss. Le Lecteur avait un alphabet à déchiffrer. Lequel avait la charge la plus lourde? Nul ne le savait, encore...
Kharib avait fait quelques pas durant la donation. Il se trouvait donc déjà un peu plus loin lorsque Népenthis accéléra le pas. Il n'eût qu'à faire un pas sur le côté pour bifurquer dans une rue adjacente et disparaître de la vue du pauvre couple désormais nanti d'un Frobekh... vert... et fluorescent (vous l'avait-on déjà signalé?)...
Il fallait se dire qu'ainsi ils aideraient la cause syfarienne en débarrassant les deux lanyshstas d'un objet qu'ils ne pouvaient emmener avec eux...
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UN, cela va. Deux, bonjour les dégâts. |
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Népenthis
Gestionnaire du Kil
Kil'dara
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Le Merakih 8 Jayar 816 à 18h14 |
*** Népenthis s'est éloignée du couple et retrouve Kharib. ***
Voilà, on est débarrassés de ce truc infâme. Pour l'armurerie, c'est par là...
*** Elle désigne du doigt une direction qu'elle prend aussitôt.
Alors qu'ils déambulent, Népenthis interroge Kharib ***
Quels points précis faut-il regarder sur une arme ? Y-a-t'il la possibilité de l'essayer dans l'armurerie avant de l'acheter ?
Pardon mais je suis totalement ignorante en la matière... |
Pour vivre heureux, vivons cachés... |
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Le Merakih 8 Jayar 816 à 20h41 |
Les questions que la novice posaient étaient légitimes, parfaitement légitimes. Aussi le Lecteur ne se fit-il pas prié pour y répondre:
Il faut vérifier l'équilibrage de l'arme, le système de visée et la prise en main. Si la crosse est trop grosse pour la main, il sera compliqué de tirer en conservant la visée. Si le système de visée est déficient, il sera difficile d'être précis. Si l'arme est déséquilibrée, il deviendra peu évident de viser correctement puisqu'il faudra compenser les manques.
Enfin, oui, les armureries doivent avoir un local dans lequel les clients peuvent tester les futurs achats. Même si un bon tireur peut effectuer les vérifications nécessaires sans coup d'essai.
Il emprunta alors la rue commerçante sur laquelle ils avaient débouché depuis la ruelle. Une armurerie, cela devait avoir pignon sur rue.
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UN, cela va. Deux, bonjour les dégâts. |
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Népenthis
Gestionnaire du Kil
Kil'dara
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Le Julung 9 Jayar 816 à 11h54 |
*** Népenthis écoute attentivement les conseils dispensés par Kharib. ***
Concernant l'équilibrage, comment une arme neuve peut-elle être déjà déséquilibrée ? Et les balles ont-elle un rôle à jouer ?
*** Des questions, toujours des questions... réaction typiquement kildarienne mais qui ne risquaient pas de lasser le kildéen ? Népenthis ne pense pas à cette éventualité, les questions, c'est dans sa nature.
D'autres lui viennent à l'esprit mais elle s'interrompt alors qu'ils arrivent devant une échoppe où dans la vitrine sont exposées des armes de toutes catégories. ***
Ah, nous voilà arrivés.
*** Un regard encore aux armes de la devanture. Jamais elle n'aurait imaginé pousser un jour la porte d'une armurerie pour ses propres besoins... *** |
Pour vivre heureux, vivons cachés... |
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Le Julung 9 Jayar 816 à 19h04 |
Des questions, encore des questions, toujours des questions. Les premières sont légitimes, les réponses des suivantes découlent des réponses aux premières.
Une arme, neuve ou usagée, peut est mal équilibrée. Cela dépend de sa conception. Elle peut être parfaite, excellente, bonne, moyenne, passable, mauvaise, ridicule.
Le rôle des balles est simple: tuer.
Il reprit toutefois:
Mais si la question porte sur le choix de munition, pour l'instant il est nul. Il y a des balles. Toutes identiques. Il s'agit pour les armuriers de concevoir des balles plus performantes. J'a idéjà imaginé des balles perforantes ou des munitions qui explosent au contact de la cible, créant un trou béant dans celle-ci. Mais je ne suis pas au courant d'une telle invention, pour les armes à feu tout du moins.
Le Lecteur jeta un oeil dans la vitrine de l'échoppe. Le soin apporté à celle-ci trahissait la nature de son propriétaire.
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UN, cela va. Deux, bonjour les dégâts. |
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