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Après une dure journée de recherche
Il faut savoir se détendre un peu aussi... |
Népenthis
Gestionnaire du Kil
Kil'dara
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Le Julung 9 Jayar 816 à 23h15 |
*** Népenthis enregistre les nouvelles informations que lui donne le kildéen. Les armes, les munitions... tout ça est nouveau pour elle qui ne se serait jamais imaginée ne serait-ce que s'intéresser à cela. D'un autre côté, elle ne s'était pas imaginée non plus devenir lanyshta : comme quoi, tout arrive et bien des certitudes peuvent être mises à mal !
Elle surprend le regard de Kharib qui observe les armes lui aussi... les approuve-t-il ? Les juge-t-il correctes ? ***
Vos conseils me seront précieux encore merci de m'accompagner.
*** Elle s'apprête à pousser le battant de l'échoppe. S'il veut l'arrêter, c'est maintenant ou jamais. ***
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Pour vivre heureux, vivons cachés... |
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Le Vayang 10 Jayar 816 à 20h43 |
Après ce coup d'oeil à la vitrine, il ne restait plus qu'à entrer pour obtenir ce que la Kildarienne était venue chercher: une arme à feu.
Pas de souci. Allons-.y.
Le Lecteur aida l'herboriste à pousser la porte qui semblait lui paraître lourde à la mine de la lanyshsta mais qui se révéla facile à ouvrir.
Ils découvrir ainsi un endroit à la fois suffisamment sombre pour créer une sorte de début d'intimité avec la future arme personnelle et raisonnablement éclairée pour ne pas se méprendre.
Se tournant vers celle qu'il accompagnait, car il n'oubliait pas qu'il n'était pas là pour lui, Kharib reprit:
Bon, je suppose que nous nous dirigeons vers le rayon des pistolets.
Effectivement. Le lanyshsta ne voyait pas la kildarienne manier un tromblon ou une arquebuse. Sans doute devait-elle préférer quelque chose de plus discret et féminin.
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UN, cela va. Deux, bonjour les dégâts. |
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Népenthis
Gestionnaire du Kil
Kil'dara
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Le Sukra 11 Jayar 816 à 15h28 |
*** Apparemment, le kildéen approuve l'état des armes, sinon, il l'aurait dissuadée d'entrer pour chercher une autre armurerie. Ouf !
Parce que des armureries, Népenthis n'en connaît pas d'autres...
La boutique est silencieuse, personne à la caisse, ils sont seuls dans la pièce.
A leur entrée, une petite clochette a tinté, signalant au propriétaire des lieux peut-être dans l'arrière-boutique que des clients sont entrés.
L'ambiance est austère : sur les murs sont exposées plusieurs armes arrangées avec soin dans un ordre impeccable et selon leurs catégories. Des comptoirs en verre, dans lesquels sont présentées les différentes munitions, sont disposés régulièrement devant les murs, correspondant aux armes présentées.
Népenthis observe les lieux, c'est la première fois qu'elle entre dans cette boutique... elle qui a pour métier de préparer de quoi soigner est impressionnée par le lieu et l'atmosphère qui y règne.
L'invitation de Kharib à se rendre du côté des pistolets la sort de ses pensées. ***
Oui, les pistolets. J'ai eu de bons résultats avec ce type d'arme.
*** Elle avise un coin de la boutique et s'en approche pour mieux voir les différentes armes à poudre : beaucoup de choix est proposé, Népenthis regarde, ne sachant pas sur quels critères baser son choix pour faire sa sélection. Elle se tourne vers le kildéen ***
Pouvez-vous me conseiller ?
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Le Sukra 11 Jayar 816 à 21h29 |
Effectuer un choix. C'était une question de dépendance. Pourtant, s'il n'était pas facile à opérer, il fallait s'en remettre à ses sensations, aux perspectives que l'on visait avec l'arme acquises. Quelles devaient être ses qualités et les défauts acceptés de ses qualités? L'arme parfaite n'existant pas, il fallait effectuer un choix en fonction de critères précis de recherche.
Déjà, vous choisissez une arme de point. Cela écarte les fusils qui disposent normalement d'une plus grande portée, mais qui sont plus difficiles à dissimuler. Ce remplit un premier critère. Il reste à fixer les suivants afin de trouver ce dont vous avez besoin d'après vos perspectives, vos compétences actuelles et... votre porte-monnaie...
Car tout avait un coût. Rien n'était gratuit.
Par ailleurs, toute la marchandise n'était pas vendue dans les armureries. Il existants des artisans lanyshstas qui pouvaient confectionner d'autres armes. Mais, là aussi, pas de panacée. Simplement des possibilités supplémentaires qui ne facilitaient pas forcément le choix. Et qui demandaient parfois du temps de confection que les armureries ne demandaient pas, étant fournies par l'industrie.
Par exemple, l'arme doit-elle être très légère ou peut-elle être un peu encombrante sans que cela ne vous gêne?
Cela avait son importance, tout comme le fait de ses demander s'il fallait que les trous que cette arme feraient devaient être gros, ou si l'utilisatrice viserait plutôt des parties sensibles de la cible.
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UN, cela va. Deux, bonjour les dégâts. |
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Népenthis
Gestionnaire du Kil
Kil'dara
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Le Dhiwara 12 Jayar 816 à 17h16 |
*** Elle acquiesce aux premières paroles du kildéen. ***
Oui, je ne veux pas quelque chose de voyant... une arme discrète me plairait davantage. Quant à mes "perspectives", elles sont simples : à terme, je souhaiterai pouvoir aller récolter moi-même ce qui est nécessaire à mon commerce ou me déplacer d'un kil à l'autre sans utiliser de transport sans trop craindre d'y rester.
Je ne cherche pas à vouloir éradiquer les pires monstruosités qui se trouvent à l'extérieur, ni même à vouloir épater la galerie.
Juste pouvoir bénéficier d'une chance de m'en sortir en cas de mauvaise rencontre.
*** Elle poursuit. ***
Pour mes finances, je ne cherche pas là non plus quelque chose de tape-à-l’œil, d'ostentatoire, ou de grande valeur. Du moins, pas pour le moment vu que je débute. Et si j'arrive à bien vivre de mon commerce, je n'ai pas non plus des moyens illimités donc un prix simple pour une arme simple.
*** Elle sourit à la dernière question de Kharib et montra son biceps ***
Franchement... vous avez vu ma carrure ? Je crois que, à moins d'un entraînement intensif et quotidien pendant de nombreux mois, je ne peux pas me prétendre forte au point de porter de lourdes charges sur de longues distances... sur des courtes non plus d'ailleurs !
*** Elle conclut. ***
Au vu de ces faits et critères, sur quoi devrais-je tourner mon choix ? |
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Le Luang 13 Jayar 816 à 20h08 |
Toutes les questions n’avaient pas été comprises de manière uniforme. Mais cela n’était pas grave. La notion de perspective concernait moins l’avenir que l’emploi. Cependant, les explications de la Kildarienne permettaient au Lecteur de cibler et de conseiller à voix basse.
Nous recherchons donc une arme discrète et peu onéreuse qui doit servir à surmonter les petites bestioles étant entendu que les plus grosses seraient évitées et non pas combattues.
Il s’avança vers une vitrine.
Je vous propose donc une paire de pistolets. Il s’agit d’une arme certes peu puissante mais également relativement légère et discrète qui permet de se débarrasser des ennemis modestes.
Voyons si vous agrippez bien la crosse de ce modèle. Où est-il ?
Puis, avisant le commerçant qui arrivait enfin dans son échoppe :
Mon brave, la dame souhaiterait pouvoir prendre en main la paire de pistolets qui se trouve dans cette vitrine. Pouvez-vous l’ouvrir qu’elle puisse procéder ?
Car, finalement, si le marchand empocherait le montant de la transaction sans avoir à bouger le petit doigt, cela était peu conforme à l’idée que l’on pouvait se faire du commerce. Il fallait donc le faire participer, au moins physiquement en donnant accès à la marchandise, à l’échange.
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UN, cela va. Deux, bonjour les dégâts. |
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Népenthis
Gestionnaire du Kil
Kil'dara
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Le Luang 13 Jayar 816 à 22h20 |
*** Népenthis sourit en hochant la tête de haut en bas. Kharib a parfaitement résumé ce qu'elle se verrait porter. Elle le regarde marcher au milieu de la boutique, posant son regard sur un mur ou une vitrine... jusqu'à s'arrêter devant l'une d'entre elles.
Elle le rejoint et regarde à son tour. La paire de pistolets correspond exactement à ce qu'elle lui a demandé.
Un bruit se fait entendre à l'arrière de la boutique, il s'agit du propriétaire des lieux : le commerçant est âgé, de taille et corpulence moyennes. Vêtu avec un style d'une mode passée depuis longtemps, il affiche un sourire bienveillant sur son visage où rides et cicatrices se côtoient. Kharib l'interpelle, il s'approche à petits pas avant de s'arrêter et se courber devant eux ***
Monseigneur... Gente Damoiselle... La paire de pistolets ? D'accord...
*** Il sort un trousseau de clés et ouvre la vitrine. Prenant un chiffon, il attrape avec délicatesse la paire de pistolets et après s'être assuré qu'ils n'avaient pas de trace, les dépose sur un petit comptoir à côté. ***
Très bon rapport qualité prix tout en étant relativement légers.
*** Il laisse ses clients observer et les soupeser puis ajoute, avant que Népenthis ou Kharib en fasse la demande. ***
Si vous souhaitez les essayer, je dispose d'un local de tir au fond de la boutique. |
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Le Julung 16 Jayar 816 à 20h30 |
Les essayer… Oui, c’était bien ainsi que la Lecteur voyait la suite de la vente se passer. Mais tout d’abord il fallait vérifier la taille de crosse par rapport à la main de la future tireuse d’élite. De même, est-ce que le poids lui conviendrait et ne l’encombrerait pas trop ?
Je vous laisse vous faire à l’arme. Prenez-la, soupesez-la et enserrez la crosse de votre main. Si cela vous sied, il faut également vérifier l’équilibrage et le système de visée. Même si ce dernier sera mis à contribution dans le local dans lequel Monsieur nous invite à procéder à des essais de tirs.
Laissant Népenthis s’emparer de la paire de pistolets, il se plaça en retrait. De la sorte, cela permettait à la Kildarienne de se sentir plus libre de manier l’arme. Puis, après quelques minutes, car il convenait de laisser le temps à l’herboriste d’apprivoiser son nouvel ami, le Lecteur reprit :
L’arme vous convient-elle ? Se cale-t-elle bien dans la paume de votre main ? Ne pèse-t-elle pas trop sur votre poignet lorsque vous la brandissez ?
Si tout vous paraît en ordre, nous pourrons procéder aux tirs d’essai.
Puis, s’adressant au commerçant, parce que l’individu était bien commerçant - Affubler le Lecteur du titre de Monseigneur, cela seul un commerçant aurait l’audace de le faire :
C’est bien par-là qu’il faut nous rendre ?
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Népenthis
Gestionnaire du Kil
Kil'dara
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Le Julung 16 Jayar 816 à 21h35 |
*** Un peu intimidée, Népenthis tend la main vers les armes déposées devant elle.
Le contact froid de l'arme, le poids, elle s'y attendait après avoir touché l'arme au stand de tir. En revanche, lorsqu'elle les soulève, et tend ses bras, l'équilibre est parfait.
Sa main enserre parfaitement la crosse.
La kildarienne se tourne vers Kharib et le commerçant avec un sourire poli. ***
La crosse s'est calée parfaitement et je n'éprouve aucune gêne à lever les poignets. Il ne reste qu'à voir ce que ça donne lors de tirs.
*** Le commerçant approuve d'un signe de tête. ***
Je vous remercie Gente Damoiselle : je me fais un devoir de choisir les meilleurs matériaux pour proposer des armes et munitions de qualité.
Je me suis permis de vous présenter cette paire de pistolets qui dispose d'une crosse un peu plus fine que les standards, pour des mains délicates... comme les vôtres, Gente Damoiselle.
*** Il se tourne vers Kharib ***
Oui Monseigneur. Je viens de finir justement le nettoyage après qu'un client ait voulu essayer une arme. Le local est bien aéré, de manière à ne pas être gêné par les odeurs de poudre, et bien éclairé également pour permettre des tests avec une luminosité optimale.
*** Puis il ajoute à l'attention des deux ***
Si vous voulez bien me suivre...
*** A petits pas, un peu courbé, il se dirige vers la porte par laquelle il est entré et pousse le battant qui laisse entrevoir une salle de tir. Il s'incline poliment pour les inviter à entrer dans cette pièce, ce qu'ils font.
Une fois entrés, l'armurier épingle à l'aide de deux pinces une cible sur une sorte de cintre qu'il fait s'éloigner au fond de la salle de tir à l'aide d'une cordelette. Puis il charge les pistolets, s'assure que les armes sont prêtes, donne un dernier coup de chiffon sur les crosses avant de les tendre à Népenthis. ***
Je vous en prie, lorsque vous vous sentez prête, tirez.
*** Népenthis se saisit des armes, lance un regard à Kharib, se remémorant ce que le kildéen lui a dispensé comme conseils lors de leur séance de tir chez le forain. Elle tend ses mains en avant, pistolets aux poings, ajuste sa visée, prend une grande inspiration et appuie sur les gâchettes.
Contrairement à ce qu'il s'était passé chez le forain, aucun recul, les armes n'ont pas tressauté lors du tir.
L'armurier ramène la cible ornée désormais de 2 trous. Népenthis se tourne vers Kharib, guettant une réaction de sa part. ***
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Le Vayang 17 Jayar 816 à 20h16 |
Citation :Je me suis permis de vous présenter
Le Lecteur croyait rêver. Le commerçant s’attribuait le mérite de la sélection de l’arme en fonction de la cliente alors même qu’il n’avait pas été présent lorsque cela s’était passé. Ces Kildariens avaient un sens particulier de la flatterie. D’un côté, il donnait du Monseigneur à tout va et de l’autre c’était lui qui avait eu l’idée géniale de proposer ce que l’herboriste tenait dans ses mains. Les deux étaient faux. Il faudrait se méfier des commerçants locaux.
S’agissant du local de tir, la description de la part du marchand – bien aéré et bien éclairé, tout de même - laissait penser que les deux acheteurs auraient droit à une baie vitrée plein Sud avec impostes, voir une terrasse.
La réalité était toute différente. Ce fût dans un local aveugle que les deux compagnons arrivèrent. Au plafond, des lampes, tandis que, dans un coin, un appareil avec un tuyau filant vers le ciel portant les lettres VMC. On était loin du paradis entrevu. Kharib se voyait déjà sirotant son cocktail à côté de la piscine pendant que la Kildarienne règlerait la hausse de ses nouveaux jouets. Il faudrait procéder différemment.
Heureusement, les premiers tirs paraissaient déjà concluants. Sans le moindre doute, les excellents conseils avisés du Lecteur avaient permis un tel prodige. Comment expliquer celui-ci autrement ? Placer deux coups en plein centre sans connaissance particulière de l’arme ni coup d’essai préalable… C’était quelque chose qui n’arrivait jamais.
Mais le Lecteur ne se départit pas de calme.
Ce n’est pas mal, pour un début.
Il ne fallait pas que Népenthis pensât qu’elle avait réussi un exploit. C’était préférable, pour son bien, bien entendu. Cela lui permettrait de s’améliorer.
Et maintenant, faire passer les deux balles dans le même trou.
Parce qu’il fallait quand même un trou… |
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Népenthis
Gestionnaire du Kil
Kil'dara
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Le Matal 21 Jayar 816 à 22h46 |
*** Népenthis n'a jamais vu de local de tir au préalable : elle n'a donc aucun moyen de comparaison et n'émet aucun jugement sur celui dans lequel elle se trouve.
Les tirs effectués, le commerçant ramène la cible. Deux trous. Bien centrés.
Népenthis n'est pas peu fière de son essai et s'apprête à se tourner vers Kharib, toute souriante, lorsque la phrase de ce dernier lui fait l'effet d'une douche froide. ***
Citation :Ce n’est pas mal, pour un début.
*** Pas mal ? Bon... après tout, c'est lui qui s'y connait mieux qu'elle en matière d'armes et tout ça.
Il lui semble que le commerçant paraisse, lui, totalement épaté par la performance qu'elle vient de faire. Les mots suivants du kildéen ont l'air de le surprendre et après un regard à Népenthis, il tire à nouveau sur la cordelette pour qu'une nouvelle cible s'éloigne.
Népenthis reprend les armes en mains et se concentre au maximum. Deux balles dans le même trou... Le silence est total dans le local avant que deux coups de feu ne le rompent.
Népenthis respire profondément alors que la cible leur est ramenée. *** |
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Le Merakih 22 Jayar 816 à 20h20 |
Le Lecteur épiait la réaction du marchand à la performance de la Kildarienne. Était-il épaté parce que Népenthis lui apparaissait comme une novice ? Ou bien l’était-il parce qu’il estimait que les armes qu’il avait proposées n’étaient pas aptes à pouvoir reproduire pareil résultat ?
La question turlupina tellement Kharib qu’il ne pût intervenir avant que la deuxième cible ne soit ramenée. Là, on constata que seule une balle avait fait mouche, la seconde avait dû se perdre dans le mur.
Et si vous nous montriez maintenant des armes de meilleure facture ? Celles que vous ne mettez pas en vitrine. Celles que vous conservez en réserve. Ce sont celles-ci que nous recherchons.
Un coup d’œil à Népenthis pour lui faire comprendre le raisonnement.
Lorsque le marchand revient avec de nouveaux pistolets, le Lecteur les soupèse tout d’abord lui-même, les pointe dans le vide, avant de le remettre par le canon à la Kildarienne.
Est-ce que ceux-ci conviennent à vos mains ? L’équilibrage et le système de visée semblent bons.
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Népenthis
Gestionnaire du Kil
Kil'dara
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Le Merakih 22 Jayar 816 à 21h48 |
*** Lorsque Kharib prend la parole et s'adresse au vieux commerçant, Népenthis est gênée et baisse les yeux pendant que le kildarien blêmit, puis vire au rouge avant de répondre en bégayant. ***
Mais.. Mais... Mais enfin non ! Non non non !!! Mes armes que je vends sont toutes dans la pièce à côté enfin ! Et d'ailleurs, où pourrais-je ranger les autres ?
*** Puis il regarde Kharib et se tait pendant quelques seconde avant de pencher la tête en maugréant ***
Oh ça va hein... Si personne ne peut plus essayer de faire des grosses marges maintenant... pfff
*** Il quitte alors la pièce, d'une démarche plus "leste" que celle qu'il adoptait auparavant.
Népenthis croise le regard du kildéen et comprend qu'elle a été victime d'une supercherie destinée à lui vendre de la pacotille. Elle lui adresse un sourire reconnaissant alors que le vieux krolanne (pas si vieux) revient avec de nouveaux pistolets qu'il pose sèchement dans la main de Kharib.
Ce dernier, après avoir évalué les armes les tend à Népenthis qui "teste" sa prise en main comme il le lui conseille. Après quelques instants ***
Effectivement, je les sens encore mieux ajustés et ma main se cale bien contre leur crosse. Je les trouve plus légers également...
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Le Julung 23 Jayar 816 à 20h18 |
Le Lecteur en était sûr : le commerçant disposait d’armes de meilleure qualité, sans doute réservées à des connaissances ou simplement, comme il le laissait lui-même entendre, sur lesquelles ses marges étaient plus faibles. C’était un cas pendable en soit. Mais, comme Kharib avait pu le constater dans le bouge servant de théâtre local, on ne pendait pas beaucoup dans le coin. Donc il était préférable de laisser le marchand sur pieds et de passer à autre chose.
Votre marge est faible avec nous. Inutile de baratiner.
D’ailleurs il commençait à se demander si ce n’était pas aussi un trait local de baratiner le client. Entre le personnage qui avait essayé de leur vendre des armes de mauvaise qualité et l’individu du champ de foire et son bagou, il y avait une similarité assez inquiétante.
S’adressant à Népenthis :
Bien, poursuivons les tirs et ceux-ci. Dix tirs désormais. Sur la même cible, cela réduira les coûts de l’hôte.
Il adressa un regard affable à ce dernier depuis la pénombre de sa capuche.
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UN, cela va. Deux, bonjour les dégâts. |
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Népenthis
Gestionnaire du Kil
Kil'dara
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Le Vayang 24 Jayar 816 à 23h02 |
*** Alors que le vieux commerçant (ou escroc, au choix) maugrée et tire sur la cordelette pour qu'une nouvelle cible s'éloigne à nouveau, Népenthis se place pour la prochaine session de tir : elle ferme les yeux, inspire et expire longuement, posément, avant de poser son regard sur la cible qui lui fait face à quelques mètres d'elle.
Elle lève les bras de manière à amener les pistolets à la hauteur de ses yeux et prend le temps d'ajuster sa visée.
Les coups partent. Cinq pour chaque pistolet.
Népenthis repose les armes et le vieux krolanne ramène la cible qu'il tend à Kharib. *** |
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Le Luang 27 Jayar 816 à 20h51 |
Et bien voilà.
L’exclamation était claire, limpide. Il était évident pour le Lecteur que la seconde paire de pistolets était de meilleure qualité. Cela s’était également démontré lors des tirs d’essai. Les trous étaient plus rapprochés et certains se chevauchaient. C’était cela, l’important, être en mesure de pouvoir concentrer les tirs dans une région précise. Le reste pouvait s’apprendre avec la pratique. Mais les défauts d’une arme étaient difficiles à compenser.
Ce sont ceux-ci qu’il nous faut acquérir pour vous, dit-il à la Kildarienne en montrant les armes qu’elle tenait, fumantes, dans ses mains.
Il passa ses doigts dans les trous faits sur la cible pour illustrer la concentration des impacts. Une main suffisait pour les cinq impacts provenant très vraisemblablement de la même arme. Un autre essai de cinq trous ornait une autre partie de la cible.
Il faudra apprendre désormais à concentrer tous les tirs au même endroit. Mais les canons paraissent fiables et les crosses bien convenir à vos mains.
Se tournant ensuite vers le marchand :
Pas la peine de les emballer. Par contre, il y a bien entendu la trousse de nettoyage qui accompagne ?
Parce qu’une arme, cela s’entretenait. Le Lecteur avait même une connaissance, versée dans l’art militaire qui lui avait dit qu’il fallait prendre davantage soin de son arme que de sa femme, car son arme pouvait lui sauver la vie et qu’il n’en avait qu’une. Kharib n’avait pas à choisir, il n’était pas marié. Cela court-circuitait quelque peu la métaphore, mais il en avait saisi le sens qu’il tenta d’expliquer à Népenthis.
Il faudra nettoyer régulièrement les pistolets pour éviter qu’ils ne s’encrassent et perdent en qualité.
C’était à nouveau court et concis. Mais c’était direct et informatif. Il n’était pas adepte des longs discours sinueux.
Et vous mettrez également la munition idoine en quantité, ajouta-t-il à l’adresse du commerçant.
Parce que se retrouver sans munition face à une bestiole, c’était ballot.
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Népenthis
Gestionnaire du Kil
Kil'dara
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Le Matal 28 Jayar 816 à 20h52 |
*** La kildarienne écoute l'avis et les précieux conseils qui suivent, dispensés par Kharib. L'exclamation qu'il a laissé échapper l'a surprise mais au moins, ça prouve que les armes testées sont d'un bon niveau. Népenthis a le sourire aux lèvres, rassurée de faire une bonne acquisition dans un domaine qu'elle ne connaissait pas jusqu'à aujourd'hui, et reconnaissante envers le kildéen dont l'aide lui aura été précieuse.
En revanche, le vieux krolanne a les yeux exhorbités à mesure que Kharib énumère ce qu'il veut en plus. Mais le ton et ce qu'il s'est passé avant le font vite réfléchir et c'est sans se faire prier qu'il donne les meilleures munitions (elles aussi, non exposées, mais précieusement rangées au fond d'un tiroir à fourniture).
Au final, après avoir réglé l'armurier et quitté sa boutique, Népenthis se tourne vers Kharib. ***
Un grand merci à vous pour votre aide, et vos précieux conseils ! Je n'avais pas remarqué l'arme moins travaillée.
Vous me montrerez comment l'entretenir convenablement ? |
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Le Merakih 29 Jayar 816 à 19h45 |
La question de la Kildarienne une fois sortie de l’armurerie avec ses emplettes sous le bras ne surpris qu’à moitié le Lecteur. Parce qu’il était logique qu’il lui expliquerait comment se servir du matériel acquis. Il avait d’ailleurs déjà prévu un entraînement de tir sur des bestioles peu dangereuses qu’ils rencontreraient lors de leur prochaine sortie du Kil. Parce qu’elle paraissait toujours empruntée avec le maniement des armes. Ne lui avait-elle pas demandé de l’accompagner lors de cet achat ?
Bien entendu. D’ailleurs, allons chez vous pour procéder au premier nettoyage. Les quelques coups tirés nous servirons ainsi aussi à cette démonstration.
Rendus chez l’herboriste, le Kildéen demanda à Népenthis de déballer sur une table le matériel d’outillage et de nettoyage fourni par le marchand avec les pistolets.
Bon, il n’y a pas de chiffon. Mais je suppose que vous devez avoir un vieux tissu à quelque part. Il servira à nettoyer l’extérieur du pistolet. Comme ceci.
Le Lecteur, qui avait machinalement pris un torchon qui traînait, en faisait la démonstration. Poursuivant la démonstration, il reprit :
Ces petites brosses permettent de curer les interstices de toute la saleté et les grains de sable qui pourraient venir encrasser le mécanisme. Toujours nettoyer son arme avant un moment où on doit s’en servir de manière certaine. Cela évitera les déconvenues.
Il saisit ensuite des petits tubes tout fins qu’il assembla pour former une tringle.
Il s’agit alors de nettoyer l’âme de l’arme de façon à empêcher le développement de rouille dans le canon. Pour cela il convient de placer un petit morceau d’étoffe blanche bien propre pour ne pas répandre de nouvelles saletés dans le canon au lieu de le nettoyer au sommet de la tringle, puis d’entrer ainsi le tout dans le canon de l’arme en frottant les parois pour en détacher les résidus de poudre.
Il prit ensuite un petit miroir qu’il plaça de biais dans la chambre à cartouche, de sorte qu’il pouvait voir l’intérieur du canon dans toute sa longueur. Il vérifia que tout avait été enlevé. Ce qui était le cas.
Voilà, si vous voulez voir par vous-même à quoi doit ressembler le canon propre.
Puis, reprenant l’arme, il enchaîna :
Maintenant qu’il est propre, il faut y passer un autre petit morceau d’étoffe enduit de graisse pour éviter la rouille. Sur l’extérieur, vous pouvez graisser les éléments métalliques avec les doigts.
Il regarda la Kildarienne. Avait-il répondu à sa question ?
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Népenthis
Gestionnaire du Kil
Kil'dara
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Le Julung 30 Jayar 816 à 21h05 |
*** Le kildéen accepte la requête de Népenthis et une fois chez elle, dans la pièce à vivre, il lui enseigne comment entretenir ses armes nouvellement acquises.
La kildarienne écoute avec concentration, regardant avec attention la manière dont procède Kharib.
***
D'accord, je vois. Et je comprends mieux l'utilité de ce pot de graisse qui était dans le kit de nettoyage...
*** Parce que bon, pour une novice comme elle, il était difficilement concevable de nettoyer quelquechose avec de la graisse. Mais là, tout devenait cohérent. ***
Il n'y a pas un risque que l'arme m'échappe des mains si elle est graissée à l'extérieur ? |
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Le Vayang 1 Julantir 816 à 20h54 |
La dernière question de la Kildarienne trahissait une fois de plus sa méconnaissance des armes. Le Lecteur ne se départit néanmoins pas de son calme habituel pour y apporter une réponse.
Ah mais bien sûr ! Si vous graissez la crosse, cela glissera davantage. Cependant, la crosse est en bois. Et le bois a ceci de différent du métal qu’il ne rouille pas. Dès lors, pas besoin de le graisser. Seules les parties métalliques en ont nécessité.
Il montra les parties concernées de l’arme en tenant le discours.
Graisser le bois. Pourquoi ne pas l’enduire de glace au caramel ou de matière noire ?
Non, on ne met rien sur la crosse. Et la graisse étalée sur le canon ne vous empêchera pas de manipuler l’arme. Il ne s’agit que de faire en sorte de limiter les risques de rouille. La graisse ne glissera pas, adhérent plutôt au métal en séchant à l’air. C’est pourquoi il faut nettoyer et graisser à nouveau l’arme régulièrement, même sans s’en servir.
Kharib s’abstint d’ajouter qu’il lui fallait prendre plus de soin de son arme que de son chéri, étant donné son célibat…
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UN, cela va. Deux, bonjour les dégâts. |
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