vide fam
 
 
Bienvenue dans le forum de Kil'dara » Le Ras-du-sol » Un chat dans les Bas-fonds...

Page : 1

Un chat dans les Bas-fonds...
 
Vic Averson
Aspirant
Kil'dara  
Le Vayang 25 Astawir 814 à 09h37
 
"Je persiste. C'est le mur porteur qui a lâché."


Rose s'obstinait. Averson grimaça et s'aventura dans la maison en ruine. Ce vieux tas délabré n'aurait de toute façon pas tenu un an de plus. Les murs tombaient en lambeaux et entre ses pieds couraient divers représentants d'une faune florissante et paniquée de voir son territoire ainsi envahi : Cafards, coléoptères... Réprimant une mimique de dégout, Averson dit :

"Comment peut-on accepter de vivre dans un taudis pareil..."

Rose haussa les épaules ; son collègue avait toujours éprouvé une compassion mal à propos pour les affranchis. Après tout, ils se mettaient eux-même dans ce genre de situation en refusant de s'affilier à un quelconque Syndicat.
Averson rajusta ses lunettes et leva les yeux... Du bois?..

"Rose?.."

Qui utilisait encore du bois pour bâtir des charpentes des structures dans leur intégralité... Rose leva les yeux, et réprima un haut le coeur...

"Ce n'est pas le mur porteur qui a lâché pour une raison X ou Y...

- Foutresrh'agg! Qu'est-ce que c'est que ces horreurs..."


Une myriade de petits insectes grouillaient contre les poutres en bois et semblaient particulièrement besogneuses à... le ronger. Averson hocha du chef, se retourna et entraina Rose avec elle. A 24 printemps, elle était la plus jeune à être entrée au service du patron, Jack Sorfrane, chef de projet à la tête d'une équipe besogneuse dont Averson était l'un des membres. Fringante, disgracieuse, mais extravertie, cette tête brûlée rousse de Krolanne faisait preuve d'un volontarisme qui avait tout de suite plu à Jack ; Averson comprenait. Le patron était énergique et voulait une équipe à son image...

"Prudence, Rose ; si c'est cette charpente qui soutenait la baraque, il vaut mieux ne pas prendre de risque et sortir d'ici tout de suite... Retourne au bureau, essaie de trouver Jack, et avise avec lui de la démarche à suivre... Pendant ce temps, je vais décompter le nombre de maisons bâties sur le même modèle. Ce serait bien d'éviter d'autres accidents de ce genre..."

En sortant, Averson eut un mouvement d'arrêt... les morceaux de murs et de toits éparts avaient détruits une partie du mobilier et, sous ces morceaux, l'on retrouvait toutes sortes de décombres. Casseroles tordues, Table rustique brisée... Lit cassé en deux... Nounours éventré, tâché de sang. Averson serra les dents... Il ne tenait pas à savoir ce que les gars de la Santé avaient trouvé quand ils étaient arrivés ici. Il tourna la tête ; Rose était sortie. Il était seul.

Seul avec lui-même. Seul avec l'Autre... Il se donna une tape contre la tête. C'était là, c'était présent, ça ne bougeait pas. Et ça jacassait de doutes, de prudence, de meute, de soupçons, de peur, d'action là dedans... Pourquoi craindre ; à Kil'dara, les Lanyshstas étaient des morts en sursis. Tant que ne se manifesterait pas sa nouvelle condition, sa malédiction, il serait en sécurité. Mais dès lors que ce serait le cas... Et cette présence qui semblait le narguer dans son immobilité, dès lors qu'il était seul, comme quelqu'un qui nous suivrait, dont on serait conscient mais incapable de ressentir, percevoir; cette présence, qui semblait attendre son heure était loin de l'aider à conserver son calme. Stoïcisme. Avant tout.

"Vic?!"

Il sursauta. Rose avait rebroussé chemin, et le regardait avec des yeux de harengs fris. Il l'aurait baffé... Il souffla... Calme... Calme, ce n'était que Rose. Qui avait crié comme une morue, certes, mais... Que Rose...

"Vic? Je prépare un devis pour le quartier, ou?..

- Vois ça avec Jack, c'est lui qui saura."


Il souffla. Rose était partie, il était seul, seul dans l'allée sombre des bas-fonds. Il leva un oeil vers les différentes baraques qui ornaient la petite rue, observa un instant. Définitivement le même problème. Lunettes devant les yeux, Vic Averson sortit carnet, crayon et commença à compter...



 
Lia
Travailleur de Cellule
Kil'dara  
Le Vayang 25 Astawir 814 à 14h20
 
Le Ras-du-Sol... Berceau de la fange du kil'dara, et paradoxalement source d'innovations inattendu. Allez savoir si c'est en rapport aux quelques petits structure y ayant fait leur place, notamment celle qui porte le doux sobriquet de JOIE (Jambes Ouvertes pour l'Inspiration des Esprits). Les marginaux sont plus nombreux qu'on ne le pense, et dans la misère la vie se transforme en survie. Ne vous méprenez pas le Ras-du-Sol est bien plus honnêtes que le reste du kil qui préfère fermer les yeux que de voir ce que dévoile cette fenêtre ouverte sur la nature des krolanne et les failles de la démocratie. Ici, vivent les sacrifiés au nom du progrès.

Et toi. Tu as vécu toute ta vie ici, loin des belles paroles, et tu refuse de laisser la misère définir ta vie, tu refuse de laisser l'autorité du Directeur ou des Conseils te priver de ton essence, de ton libre arbitre. Alors tu survie seule, tu revend tes inventions à ceux qui peuvent en avoir l'utilité pour pouvoir acquérir de nouvelles ressources, et tu chine en faisant de la récupération pour... décorer... ton antre.

Mais il faut bien manger, et les pièges à rat ne donnent pas toujours les résultats escomptés. Alors viens la chasse, et aujourd'hui elle est animé, tu cours derrière un rongeur un peu plus gros que les autres en évitant les jambes des passants. La course est folle mais touche à sa fin, il s'engouffre dans une allée sombre, tu passe le coin et tu t'élance... Pour te heurter à un krolanne bien bati préoccupé par un carnet et un crayon.

Il n'est pas d'ici lui. Tu te relève et le scrute avec méfiance, ta proie est déjà loin de toute manière. Peut être y a-t-il quelque chose à tirer de ce monsieur. Au pire il goutera au crochet à viande engouffré dans ta manche.


Z'êtes qui vous?


 
Vic Averson
Aspirant
Kil'dara  
Le Vayang 25 Astawir 814 à 18h39
 
Patatra ! Tout s'envole, carnet, crayon, les lunettes tombent par terre. Vic jure, se redresse remet ses verres, baisse les yeux. Perplexe, il regarde, la gamine ébouriffée, sonnée, se relever...
Renfrognée, méfiante... En loques aussi... Une habitante du coin visiblement, à en juger par l'odeur. Z'êtes qui, vous... Z'êtes qui?..

"Un simple architecte, petite. Je suis venu pour examiner... ça..."


Vic désigne du doigt, la maison en ruine, affaissée sur elle-même. Il baisse les yeux sur la gamine. Qu'elle était maigre, frêle... Prête à s'envoler au premier coup de vent. Il fronça le nez, pourquoi avait-il l'impression de l'avoir déjà vue, que sa voix lui était familière?.. L'intonation peut-être?.. Quel était ce drôle de maque qu'elle portait, sur la tête?

Sans parvenir à se débarrasser du sentiment d'étrangeté que lui inspire la petite, il recule, d'un pas, lève la tête et dit, détaché :

"Tu connais le coin? Les gens qui habitent par ici?.."

Cela pourrait servir d'approche, s'il avait la petite avec lui... ça renforcerait son capital sympathie auprès des gens des environs.
Vic baissa les yeux, et constata que son carnet et son crayon avaient glissé, en tombant, aux pieds de la petite :

"Pardon... Puis-je? S'il te plait?"

Un sourire amical.



 
Lia
Travailleur de Cellule
Kil'dara  
Le Vayang 25 Astawir 814 à 22h02
 
Le masque qui couvre ta bouche glisse au niveau de ton cou et les lunettes remontent au niveau du front, tu dévoile ton visage angélique qui inspire tant de confiance. Il y a quelque chose qui te dérange, une sensation comme une aiguille minuscule dans un coin de ta tête, mais ton expression ne laisse rien paraitre. Tu prend un pas en arrière pour le laisser ramasser ses affaires.

J'vois pas trop c'que mon plaisir viens foutre là... Et tes g'noux ont l'air d'pouvoir tenir l'choc.

Un sourire béat se pose sur tes lèvres. Feindre un manque d'intelligence à toujours été ton jeu préféré.

L'coin l'est dang'reux.

Tu commence a chuchoter, comme si tu dévoilais un grand secret.

Parait qu'les maisons s'écroulent à cause de spectres...

Tu acquiesce, comme pour témoigner de la véracité de tes propos.

C'est Djo le borgne qui m'la dis, et l'en sait kek'chose, c't'un barbier qui travaille a 2-3 coins d'rue.

Et tout le monde sait que les barbiers sont des sources d'information sures.


 
Vic Averson
Aspirant
Kil'dara  
Le Dhiwara 27 Astawir 814 à 07h53
 
Des spectres? Mais oui, mais oui... Vic repensa à la vermine qui, en nombre, était allée joyeusement pourrir la structure de la maison. Des spectres... Les croyances superstitieuses de l'enfant, en l'état, n'avaient rien de scandaleuses si elles n'avaient pas été enseignées par un barbier, qui, lui, était bel et bien muni de sa conscience et de sa raison - détraquée - d'adulte.

La demoiselle, au visage angélique, sourit, Vic ramassa papier et crayon. Six maisons... Six endroits à passer en revue avant d'annonce aux propriétaires la phrase fatale : "On détruit tout et on reconstruit. Il faudra trouver un autre endroit pour vous loger pendant un temps madame...".

La perspective n'était guère enchanteresse, d'autant que ces gens n'avaient probablement pas les moyens d'aller habiter ailleurs pendant ce temps. Bon... L'enfant avait l'air candide, tout chou et était littéralement craquant. "On apprivoise, on apprivoise."

Averson s'accroupit et retira ses lunettes, pour la regarder dans le blanc des yeux - bien que ceux-ci n'avaient de blanc que le rouge du sang qui de temps en temps s'y insinuait ou le jaune de ce qui asséchait -, doucement, toujours en souriant :

"Dangereux? En quoi?"



 
Lia
Travailleur de Cellule
Kil'dara  
Le Dhiwara 27 Astawir 814 à 23h01
 
En quoi est-ce dangereux? Bonne question. Mis à part les voleurs, violeurs, et escrocs en tout genre, parce que c'est le coin que tu as choisis, c'est ton terrain de chasse... Mais hors de question de lui présenter la vérité alors qu'il commence à t'apprécier. Tu le regarde avec un air incrédule sur le visage.

Personne vous à dis pour les Lanysthas?

Tu es effaré, abasourdis, du moins c'est ce que tu exprime.

Mon père m'dis qu'il y en a plein dans l'coin. Et c'comme l'CIEN s'occupe surtout des crimes ici , ils ont l'champ libre pour v'nir croquer les mioches.

Tes yeux s'écarquillent, comme si tu découvrait quelque chose.

Si ça s'trouve c'est Eux les spectres!


 
Vic Averson
Aspirant
Kil'dara  
Le Luang 28 Astawir 814 à 08h57
 
Lanyshstas... Le visage de Vic se renfrogna. Pourquoi dès lors que vous aviez une angoisse, tout le monde, toute chose, tout Krolanne, l'évoquait comme si elle fut la chose la plus naturelle du monde. Elle avait l'air surprise, effarée. Non. Il ne savait pas pour les Lanyshstas et, étrangement, il n'était pas sûr de souhaiter en savoir plus. Venir croquer les mioches. La gamine était évasive. Peut-être un peu enfoncée dans l'obscurantisme de ces quartiers, ce qui ne contribuait pas à l'élever sur le plan intellectuelle. Mais elle était vive d'esprit.

Vic eut un rictus de douleur ; les nuages avaient brièvement dévoilés le soleil et ses yeux avaient pris leur plein de lumière. Il avait l'impression d'avoir les pupilles crâmées. Il remit vite ses verres sombres et songea à la tisane anesthésiante qui l'attendait sur le plan de travail de l'appartement. Il en aurait besoin. Il voyait légèrement en décallé. Bientôt, il reverrait normalement, mais l'illusion monterait à sa tête et... KAPOUM... Il aurait l'impression qu'on l'attaque à la hache.

Les Lanyshstas, donc, avaient un peu plus de marge de manoeuvre dans ce quartier, semblait-il... Cela pouvait se révéler intéressant. A l'avenir... En cas de pépin.

"Tu en connais un, de ces Lanyshstas, petite? Tu en as déjà vu un? Il t'a fait mal?.."


En lui, le sentiment d'étrangeté s'accroissait. Il y avait quelque chose ; quelque chose d'autre dans le coin, et, il le savait, l'Autre le voyait. L'Autre avec son instinct surnaturel sentait que leur conversation à lui et à la gamine portait plus de spectateurs qu'elle n'aurait dû en avoir. Vic frissonna et jeta un regard en biais. Personne. Juste... L'aimable enfant, dont l'amabilité et l'espièglerie commençaient à avoir quelque chose d'étrange... ''Allons Vic, Vic, tu dérailles..."



 
Lia
Travailleur de Cellule
Kil'dara  
Le Luang 28 Astawir 814 à 23h48
 
Question étrange, tu observe l'architecte avec un air méfiant. Et toujours cette sensation étrange dans un coin de ton esprit.

Z'êtes fou vous... J'ai l'air d'avoir été croqué?

La méfiance s'efface lentement, mais pas complètement.

Z'avez pas l'air sénile pourtant. Z'avez quel age?

Chez certains du kil'dara, ce n'était pas la sénilité mais la folie qui se mélange à l'ingéniosité. En ce qui te concerne, je n'ai pas encore décidé. Tu prend un air vexé.

Pis j'm'appelle pas p'tite, j'm'appelle Eliane...

Tu le regarde, inquisitrice, comme si tu attendais quelque chose en retour de cet avoeux.


 
Vic Averson
Aspirant
Kil'dara  
Le Julung 1 Manhur 814 à 15h33
 
Eliane... Suranné, mais ça sonnait bien. Vic rit, amusé. La petite jouait déjà à la grande, c'était rafraichissant. Elle respirait la vie et l'énergie. C'était agréable de voir l'innocence se promener en plein jour, loin de tout calcul, loin de toute planification.

"J'ai presque 30 printemps, Eliane. Victorion... Tu peux m'appeler comme ça, petite.


Averson, rangea la plume et le carnet dans leurs étuis.
La petite avait l'air curieuse et inquisitrice... Il laissa le vent caresser son visage.

Tu fais quoi dans la vie, dans les recoins de ces rues?..

Vic n'était pas stupide et il sentait que la gamine l'était probablement moins encore. Si elle se baladait ici bas, c'est qu'elle pouvait se le permettre, et donc que son activité avait la prérogative suivante : Slalomer dans ce bourbier, donc être débrouillarde.
La petite avait probablement plus que les dix ans que son visage indiquait, ou du moins, l'expérience n'avait pas attendue l'âge pour se développer.



 
Lia
Travailleur de Cellule
Kil'dara  
Le Julung 1 Manhur 814 à 23h54
 
Drole de question, il aurait sans doute du commencer par ça. Dans un coin de ta tête, des engrenages infernaux se sont mis en route, filtrant les informations. Victorion... 29 cycles... Architecte.

Je chine. J'vend c'qui peu être utile à un p'tit atelier d'réparation du coin. Ils ont b'soin d'moi pour souder aussi dans certains cas plus délicat. Pis y'a l'vieux Melkior qui m'paye pour trouver des matériaux spécifiques, c't'un génie il parait... Parait aussi qu'il est fou. En tout cas l'est gentil l'papi.

Ta capacité à empilé les mensonges m'impressionnera toujours. 29 cycles... Architecte... Vic... Ca y est, l'évidence te frappe alors que tu lui offre un sourire fière, presque vantard. Il fait partie des voix de l'Entrelacs. Mais comment en être sur, Vic est un surnom trop commun pour pouvoir être certain qu'il s'agit de lui.

L'espace d'un instant ton front se plisse dans l'effort alors que tu t'essaye à un nouvel exercice. Tu construit un pensée, brève, simple... Avant qu'elle quitte ton esprit.



 
Vic Averson
Aspirant
Kil'dara  
Le Dhiwara 4 Manhur 814 à 11h49
 
Distrait, Averson écoutait la gamine déblatérer ses activités artisanales avec un grand sourire de passionnée. Ah, la jeunesse... Soudain, tranchante comme le fil d'un rasoir, Vic sentit son esprit assailli comme si quelque chose cherchait à forcer la porte. Il fronce le nez ; la pensée vole, passe, cisaille, une pensée qu'il n'a pas. Une pensée qu'on lui a transmis. La petite fille le regarde intensément, très intensément, ses yeux semblent briller. Puis c'est le coup de fouet...

Je ne suis pas petite...

Hostile, une pensée hostile. La main d'Averson se met à trembler, il regarde la petite fille en contrebas... Elle est... Elle est... Elle est comme lui. La voix de la tête, il l'a entendue... Eliane... Bien sûr... Lia. La manière de prononcer ces lettres, en liant i et a dans e premier, en les séparant dans le deuxième empêche toute analogie. Non pas comme Vic qui est une abréviation usuelle de Victorion... Il devrait être plus prudent à l'avenir. Qui sait ce qui pourrait se passer s'il se trahissait avec autant de facilité. Le sourire d'Averson s'était figé ; derrière ses lunettes, il toisait la gamine. Pas si gamine que ça.

Tu chines, hein?..

Mécanicienne et inventrice... Cela faisait deux versions qui si elles pouvaient être corrélées n'en étaient pas forcément identiques. Tu tisses une phrase, deux, des questions... Il est aisé de formuler des questions; volatiles, elles s'envolent dans les pensées de la gamine. En échos...

Tu joues?..



 
Lia
Travailleur de Cellule
Kil'dara  
Le Julung 29 Manhur 814 à 16h24
 
Tu regarde à droite, puis à gauche, veillant bien à ce que vous soyez les deux seuls personnes dans cette impasse... Ton masque s'efface, et le rôle de petite naïve avec lui. Tu n'arbore qui minuscule rictus, complètement dénué d'émotions sur un visage de pierre. Ta voix est glaciale.

Toujours.

Et pour une fois, c'était la vérité. Mais il ne faut pas rester là... Tu enfile une nouvelle fois ton masque et tes lunettes, et une de tes pensées s'envole vers l'architecte.

Tu prend tes jambes à ton cou et tu disparait dans une rue peuplée de krolannes qui s'attèlent tous à la tache, quel qu'elle soit. Ca suffit pour une première rencontre...



Page : 1

Vous pouvez juste lire ce sujet...
Nombre de joueurs actifs :0(Inscrits : 191)
Infos légales Mot de passe perdu ?