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Refourguer de tout sans avoir l'air de rien
Là où l'offre rencontre la demande (rp ouvert)
 
Hakkart Kitarius
Travailleur de Cellule
Kil'dara  
Le Vayang 17 Otalir 814 à 16h27
 
Hakkart déambulait dans les rues, d'un pas rapide et assuré. Il tourna à droite après un aérogare et suivit une traverse qui l'amena derrière un entrepôt de taille moyenne. Cet entrepôt s'était spécialisé dans les marchandises plutôt exotique, et l'activité y était importante en ce jour de semaine. Il observa le manège des convoyeurs qui déchargeaient leur cargaison par une large porte à l'arrière tandis qu'il continuait sa route sans ralentir.

Il savait parfaitement où il allait, il venait souvent par ici.

Finalement, il arriva sur une petite place, bourrée d'étals et bondée de monde. Un des endroits les plus dynamiques du quartier, et où nombre de Krolannes venait faire leur marché, à la recherche de choses qu'il avaient du mal à dénicher ailleurs.

Hakkart avisa un jeune homme qui semblait attendre devant la devanture d'un antiquaire. Parfait, il était déjà au rendez-vous. Il s'approcha de lui et lui passa devant. Le jeune homme l'aperçut et lui emboita le pas. Hakkart s'arrêta sous un porche un peu profond, le jeune homme l'y rejoignit, une lueur d'excitation et d'impatience dans le regard.


- Alors, tu les as ? lança-t'il d'emblée à Hakkart.

Hakkart fit un sourire en coin et sortit de sa poche une petite bourse en tissu épais avec un air triomphal.


- Les voilà ! Des morceaux de coquille d'escargot géant, comme convenu. J'espère que tu voulais pas la coquille entière, parce que, forcément, avec le rocher qu'il s'est pris dans la tronche, c'est un peu du puzzle. C'est pas bien solide ces trucs là.

- Non, t'en fais pas, c'est parfait. De toutes façons, on vend ça en poudre. En décoction, c'est bon pour les rhumatismes. Et... pour le reste ?


Le jeune homme - qui s'appelait Arthur - semblait bouiller d'impatience.

- La bave ? demande Hakkart d'un air faussement détaché. Hmm, oui, bien sûr.

Hakkart sortit d'une de ses poches intérieures une petite fiole remplie d'un liquide visqueux et transparent. Arthur tendit la main pour saisir. Hakkart recula vivement la fiole pour la mettre hors de portée.

- Hop hop hop. Fais donc d'abord voir les graines ! Pour les morceaux de coquille, et pour la fiole.


Arthur donna une bourse en cuir à Hakkart. Ce dernier l'ouvrit et vérifia rapidement le contenu. Satisfait, il lança la fiole à Arthur.

- Mais qu'est-ce que tu vas donc faire d'un truc aussi écoeurant ? C'est ton patron qui vend ça dans sa boutique aussi ?

- Non, ça, c'est pour moi,
répondit Arthur avec un sourire espiègle. Si tu savais ce qu'on peut faire avec ça !

- Ben, éclaire ma lanterne. J'ai du mal à m'imaginer.

- Je m'en sers pour faire une sorte de ... "philtre d'amour".


Hakkart fut surpris et se mit à rire à gorge déployée.


- De philtre d'amour ? Mouhahahahahaha ! Tu rigoles ?!

- Non pas du tout. Tu connais les propriétés paralysantes de cette bave ? Eh bien, à toutes petites doses, à doses homéopathiques, c'est l'inverse : elle décuple les sens ! Une dose infinitésimale dans un cocktail, et voilà que mademoiselle a la peau qui devient hyper sensible. expliqua Arthur avec un clin d'oeil. Le moindre frôlement de peau et elle se sent monter au Nirvana. Je te jure, ça marche à fond !

Hakkart essuya la larme de rire qui lui coulait au coin de l'oeil et prit congés de son interlocuteur. Il avait encore des affaires à faire.


- Ben si ça te sers bien, tant mieux. C'est bon pour ma bourse aussi ! Allez, c'est pas tout ça, mais j'ai encore des clients à rencontrer. Si t'as besoin de quoi que ce soit, fais-moi signe. J'essaie d'être dans le coin à chaque fois que c'est jour de marché.

Hakkart sortit de l’alcôve sombre et rejoignit la petite place, qui était toujours autant peuplée. Il espérait tomber sur quelques habitués, voire même trouver de nouveaux clients.


 
Leyhraj
Travailleur de Cellule
Kil'dara  
Le Dhiwara 19 Otalir 814 à 09h00
 
Hakkart n'eut pas le temps de poursuivre ses activités. Il n'était pas si loin de l'endroit qu'il venait tout juste de quitter. Un rapide coup d’œil et quelques échos d'esclandre lui firent comprendre qu'Arthur avait des ennuis.

... mettre d'la drogue au fond du verre d'une Krolanne, puis la toucher quand elle est sans défense, ça s'appelle un viol!

Le "philtre d'amour" d'Arthur avait déjà fait des ravages -ou plutôt, des victimes. Vunkisht n'en était pas, ce qui ne l'empêchait pas d'avoir la rage face à ces pratiques ignobles.

Elle n'était pas seule, quelques victimes du filtre étant venues jusqu'à la source.


 
Yloyse
Gestionnaire du Kil
Kil'dara  
Le Dhiwara 19 Otalir 814 à 12h46
 
Les éclats de voix ont augmenté, les accusations lancées n'étant pas de celles qui tombent dans l'oreille d'un sourd. Elles sont même carrément de celles qui font se braquer tous les regards sur l'accusé et présagent des instants difficiles et douloureux pour celui ci. Qu'elles soient vraie ou fausse. Ou vraie et pas encore vraie.

Yloyse avait été envoyée par Maître Vart pour récupérer une commande de bois du tertre. Vu qu'elle n'était bonne à rien aujourd'hui, autant qu'elle ne perde pas totalement son temps. Ça l'arrangeait, elle devait passer déposer du courrier dans les étages.

Mais là, la foule commence sacrément à s'agglutiner.



Rien n’est mort que ce qui n’existe pas encore
 
Vic Averson
Aspirant
Kil'dara  
Le Dhiwara 19 Otalir 814 à 15h00
 
Putain! Mais qu'est-ce que c'est que ce bordel?!!!

Peu de choses étaient susceptibles d'agacer le compagnon Jack Sorfrane... Peu de choses.
Parmi elles, le tumultes en plein travail étaient de celles à lui faire "péter une durite", comme disait si bien MacCagelton, le technicien de chantier de la "bâtisse", cellule de conseil dirigée par le sus-mentionné.

Ce jour là, donc, Sorfrane était venu inspecter avec l'aide de Rose Alemberg, de Victorion Averson le chantier que l'on avait transmis à MacCagelton. Il s'agissait de faire une expertise pour raser l'ancien point de vente de "La Momie - Pompes funèbres", en marge de la place, désertée sinon par des affranchis en quête de local pour expérimenter leurs farfeluteries... Jack Sorfrane inspectait la façade quand intervint l'incident qui attira tant de monde sur la place...

Rose pointa ses lunettes de précision sur la foule pour observer ce qu'il se passait :

Je crois que quelqu'un se fait tabasser, patron...

Mais je m'en fous, Alemberg ! Va me chercher Mac ! Qu'il me passe des bouchons que je puisse calculer en toute tranquillité mes dimensions en paix... Averson! Passe-moi le mètre que...

Patron?... Je crois qu'ils ont commencé à le lyncher... Fit Rose...

M'égnerve.... M'égnerve... M'égnerve... Gronda Sorfrane en se massant les yeux, On va avoir les esprits nocifs qui vont débarquer et on devra reporter l'expertise à demain... Averson , Alemberg ! Allez me chercher les plans à l'intérieur, qu'on ne soit pas obligé de se casser en laissant tout le matos ici !

Alors qu'Averson et Rose s'éclipsaient, Jack, l'oeil noir rivé sur la foule pestait contre la raclure qui venait de se faire prendre la main dans le sac avec la plus grande maladresse.



 
Hakkart Kitarius
Travailleur de Cellule
Kil'dara  
Le Dhiwara 19 Otalir 814 à 18h11
 
Les éclats de voix surprirent Hakkart alors qu'il allait tourner au coin de la rue. Il comprit vite à qui s'adressait ses paroles : son client allait apparemment avoir quelques menus soucis. Visiblement, Arthur ne lui avait pas tout dit sur la façon dont ça se passait avec sa - ou ses - demoiselles...

Et vu comme ça tournait, il risquait de perdre un client. Il n'allait pas prendre Arthur en pitié, mais ce n'était pas bon pour les affaires, tout ça. Non, pas bon du tout. Grommelant
"Oh, bordel, c'est pas vrai", il fit donc demi-tour et rejoignit l'attroupement en quelques enjambées.

Jouant des épaules, il se rapprocha du bord du cercle qui commençait à se former, et se plaça derrière Arthur. Devant lui, il y avait une gamine aux cheveux bleus et plusieurs femmes. Elles avaient toute l'air sacrément remontées.

Se préparant à intervenir, Hakkart décida d'abord d'attendre de voir comment l'apprenti alchimiste allait s'en sortir. Ce dernier était blanc comme un linge et commença à bredouiller un semblant d'explication :


- Que.. Quoi !? Qu'est-ce que c'est que cette histoire de viol ? Mais... euh... enfin... c'est que...


Des gouttes de sueur coulaient sur son front. Encore un peu sous le choc des vociférations qu'il s'était reçu en pleine face, il essaya de se calmer et de reprendre contenance avant de continuer :

- Mais enfin... vous n'y êtes pas ! Je ne viole pas ! Qu'est-ce que vous me chantez là ?! Je... j'aide juste des femmes consentantes - et j'insiste sur le mot consentantes - à profiter au maximum d'une soirée en ma compagnie. Elles ne s'en sont jamais plainte !


Devant l'air furieux de la gamine, il parut un peu décontenancé.

- Euh, bon, c'est vrai qu'elles ne sont pas au courant. Mais, voyons, vous croyez que je les ai forcées à venir chez moi ? Qu'est-ce que vous allez imaginer ? C'est une drogue, oui, mais le but est juste de leur donner plus de plaisir, voilà tout. Aucunement de leur soutirer quoi que ce soit contre leur gré !

Arthur était encore nerveux. Il avait l'air sincère dans ses déclarations, mais on voyait qu'il n'en menait pas large. Ses mains tremblaient comme des feuilles.


 
Népenthis
Gestionnaire du Kil
Kil'dara  
Le Dhiwara 19 Otalir 814 à 18h48
 
*** Népenthis se promenait du côté des embarcadères, au milieu des caisses, des chargements, livraisons et dépôts de marchandises, s'arrêtant quelques fois devant quelque navette en cours d'amarrage.
Promenant son regard sur la foule et les lieux qui l'entouraient, elle observait les affréteurs aller et venir.

C'est alors que des éclats de voix attirèrent son attention. S'approchant d'un attroupement qui grossissait, tout en veillant à rester à une distance raisonnable à son goût, et en gardant un oeil sur les quais, elle tâcha d'écouter ce qu'il se passait.

Il semblait qu'un marchand avait dû peut-être user de son charme pour mieux voir ceux de ses clients. Un très léger sourire en coin, elle observa de loin la scène... ***



Pour vivre heureux, vivons cachés...
 
Khan Thanal'ot
Assistant au Transfert d’Idée
Kil'dara  
Le Dhiwara 19 Otalir 814 à 22h01
 
En parlant des esprits nocifs il en venait trois. Grüt, Thibalt et Khan. C’était un des premiers jours sur le terrain pour Khan et même si ce n’était pas un novice on lui montrait comment procéder. Enfin comment procéder, on lui parlait surtout de tout et de rien et cette « ballade » n’était pas vraiment sa tasse de thé.

Grüt était très bavard et…répétitif, Thibalt plutôt directif. Quand à Khan, Erza semblait ne pas l’avoir dénoncé comme il le pensait ou tout du moins l’avait-elle sans doute fait à un cercle plus fermé dont le Lanyshta connaissait bien les membres. Le trio avançait donc en parlant de protection et de nourriture mais Thanal’ot discutait davantage mentalement avec Nep’ qu’avec ses camarades physique, restant distant mais attentif. Le regroupement de Krolannes arrivait dans leurs champs de vision.


Voilà Khan, c’est ce genre de regroupement qui cache toujours quelque chose pour nous. Suis-moi lança Thibalt en reniflant bruyamment.

Regardes bien, regardes bien. Je suis sûr que c’est un Lanyshta au milieu oui, oui, un Lanyshta on va rigoler. On devrait inventer un système pour détecter ce genre de rassemblement, oui ce genre de rassemblement. Termina Grüt le gringalet en agitant son tromblon.

Khan haussa les épaules et secoua la tête, perplexe et les trois compères arrivèrent vite proche du rassemblement. L'idée de rencontrer un Lanyshta depuis qu'il se savait des leurs ne l'enchantait guère. C’est Thibalt qui parla le premier tout en écartant les Krolannes de son passage.

Poussez-vous ! Poussez-vous ! Qu’est ce qui se passe ici !



Bats-toi pour ce en quoi tu crois, même si cela veut dire que tu dois combattre seul.
 
Népenthis
Gestionnaire du Kil
Kil'dara  
Le Dhiwara 19 Otalir 814 à 22h39
 
*** Adossée contre un container en instance de chargement, Népenthis regardait la scène, un brin amusée.
Il était fréquent que certains esclandres de ce style aient lieu, par des alchimistes ou commerçants quelque peu lubriques ou en mal de compagnie féminines... pourtant, il lui semblait que le Stroboscope était assez fourni pour "rassasier" les plus affamés.

Si elle était également attirée par l'alchimie, elle était plus intéressée par d'autres effets... mais cela était une autre histoire.

Elle tressaillit légèrement et son sourire fit place à une fugace moue étonnée, qui disparut vite pour laisser place à une expression neutre ne laissant plus rien transparaître.
Devant elle, la foule... et au milieu de celle-ci, certains la composant "sortaient du lot", comme mis en relief.

L'instant d'avant, elle envoyait une pensée à l'un d'eux... elle le sentait. Ou plutôt, elle ressentait sa présence. Impossible de savoir exactement qui il était dans cet attroupement. Mais sa signature télépathique était perceptible.

Elle fixa sans un mot la foule, avant de laisser flotter un léger sourire au coin des lèvres... ***



Pour vivre heureux, vivons cachés...
 
Leyhraj
Travailleur de Cellule
Kil'dara  
Le Dhiwara 19 Otalir 814 à 23h47
 
Ce qui se passe? En bonne effrontée, Vunkisht prit la parole. La forte tête n'avait pas anticipé que l'agitation attirerait autant de monde, ça ne lui plaisait pas du tout, mais c'était trop tard pour s'écraser.

Y s'passe que ce Krol' invite des nanas chez lui, il verse de la drogue dans leur verre, ça les fout dans un état second, et il profite pour les tripoter.

Une des Krolannes ne put s'empêcher de laisser échapper un "salaud!"




 
Yloyse
Gestionnaire du Kil
Kil'dara  
Le Luang 20 Otalir 814 à 16h06
 
Les choses s'emballent visiblement devant elle. Le ton a encore monté, des poings se sont brandis. L'artisane a soigneusement veillé à ne pas se retrouver prise dans la masse. Ce n'est pas que ça lui déplaît, au fond, de brailler un coup et de lever le poing (sur un pervers en plus !).. mais dans sa condition actuelle, ce n'est pas au programme.

Elle ne tient, pas du tout du tout à se retrouver mêlée à une quelconque histoire qui risquerait de la pousser en avant. Surtout s'il y a quelque chose de trouble dans l'histoire.

Le bruit dans son crane était suffisamment perturbant et préoccupant pour ne pas y ajouter de multiples stimulis extérieur. La bleue se détourna et s'éloigna, laissant derrière elle le début d'émeute. Non, vraiment, elle ne tenait pas à devoir fournir la moindre explication, quand bien même elle n'avais fait que passer.

Prudence et contrôle.



Rien n’est mort que ce qui n’existe pas encore
 
Vic Averson
Aspirant
Kil'dara  
Le Luang 20 Otalir 814 à 17h51
 
Vic et Rose s'étaient postés au premier étage de la maison désaffectée et observaient la scène avec leurs lunettes grossissantes.
Rose siffla

ça devient vraiment critique, là...

Vic resta silencieux. Il venait de reconnaitre la jeune filles aux cheveux bleus. "Encore-toi... Le destin me joue des sales tours, décidément."

"Le porc, dit Rose, profiter de la crédulité d'autrui... J'irais bien lui foutre un pain..."

"Je te le déconseille
, dit Vic... La situation pourrait dégénérer d'un instant à l'autre."

Es-tu coupable? Se demandait-il en pointant ses jumelles sur le Krolanne, conspué de tout part... Où est-ce que la gamine hate la foule pour te hacher menu parce que tu serais-soupçonné d'être Lanyshsta... Essayons... Ce disant, Vic tente une pensée, il la façonne et la jette en direction de l'homme. Danger. Erreur, sûrement...
La présence est détectée en plein vol ; sa pensée ricoche sur l'enveloppe vide du Krolanne, mais quelqu'un l'a repérée... Qui lui a envoyé ce message télépathique? Il balaye la foule du regard... Personne ne semble l'avoir localisé, lui et lui seulement.

"Qu'y a-t-il? fit Rose.
- Rien..."
Quelque chose de pas normal, juste... Averson ignore la pensée qu'on lui a envoyé... Il n'est pas là, pas présent. Elle a fait une erreur. Il ne veut pas ruiner sa couverture... Converser télépathiquement peut-être dangereux...

***

En bas de la bicoque, toujours en grognant, le compagnon Sorfrane, les mains remplis de plans tâchait de bazarder ses cartes dans le tpvk (transport professionnel à vapeur pour Krolanne), gargantuesque machine de tôle et de fonte aux réseaux de tuyaux improbables, faite pour transporter les charges lourdes et notamment, une équipe d'un point à un autre... Dans la bousculade généralisé, le très honorable compagnon Sorfrane, quarantaine, bigleux, l'oeil méchant et pragmatique, la moustache grise et touffue à faire tressaillir d'horreur un barbier, percuta de plein fouet la jeune Yloyse qui s'éloignait... Patatra, festival de voltiges des cartes, Sorfrane s'écrase sur le pavé la tête la première...

"Mais vous pourriez faire attention ! Qu'est-ce que c'est que ces manières?!!!"





 
Leyhraj
Travailleur de Cellule
Kil'dara  
Le Luang 20 Otalir 814 à 21h35
 
Maintenant que Vunkisht avait fini de parler, la tension était palpable dans la foule. Des gens profitèrent du moment de flottement pour s'éclipser rapidement, anticipant peut-être qu'ils risquaient d'être mêlés à une sale affaire. D'autres se rapprochèrent, encore inconscients de la situation.

Même Vunkisht éprouvait un léger malaise. Elle savait que leur tapage avait attiré beaucoup trop de monde. L'affaire aurait dû être réglée vite fait bien fait avec trois taloches. Au lieu de ça, on était au bord de l'émeute générale.

Conne.

Autant offrir un visage maussade. Laisser parler les autres... Ne pas penser. Penser était dangereux pour elle depuis que... elle était...

Ne pas penser.


 
Khan Thanal'ot
Assistant au Transfert d’Idée
Kil'dara  
Le Luang 20 Otalir 814 à 22h10
 
Une gamine aux cheveux bleus s’exprima et Khan fit un pas sur le côté pour l’apercevoir. Celle-ci lui disait vaguement quelque chose ou alors c’était juste sa chevelure. Le lanyshta ouvrit la bouche pour interpeler Arthur mais s’arrêta dans son élan, surpris. Quelqu’un communiquait avec lui mentalement et c’est Thibalt qui le devança, s’adressant aussi bien à la gamine qu’à Arthur.

Il tripote des nanas sans leur consentement? C’est quoi encore cette histoire! Expliquez-vous tout de suite !

Alors ce n’est pas un lanyshta non, non… Tout ça pour une histoire de pervers oui, oui expliquez-vous je veux connaître l’histoire! ajouta Grüt, un sourire un peu malsain sur le visage.

Thanal’ot lui n’écoutait plus vraiment ce qu’il se disait. Le message qu’il venait de recevoir le perturbait un peu et pour rien au monde il ne devait le laisser transparaître. Ne pas regarder à droite ni à gauche, faire comme si tout allait bien.
Puis un sourire s’étira sur son visage et il répondit à la Lanyshta dans la foulée. Maintenant il voyait ce qu’elle voulait dire et elle devait donc être parmi la foule, non loin. Il laissa planer son regard de Krolanne en krolanne sans se retourner imaginant qui elle pouvait être. Le petit Grût lui mit un coup de coude dans les côtes.


J’espère qu’il va fuir, comme ça on lui met un coup d’entraveur oui, oui. J’adore ce joujou.

Le nabot bavard commençait à lui sortir par les yeux.




Bats-toi pour ce en quoi tu crois, même si cela veut dire que tu dois combattre seul.
 
Népenthis
Gestionnaire du Kil
Kil'dara  
Le Luang 20 Otalir 814 à 22h31
 
*** Népenthis restait toujours en retrait, observant l'attroupement, toujours adossée contre le container, bras croisés.
Beaucoup de réactions, diverses et variées. Certains s'en amusaient, d'autres étaient choqués, pendant que les plus téméraires voulaient en découdre.
Devant elle, un joli panel de différents caractères et donc de manières de réagir.

Et pour parachever le panorama, au milieu de cette foule, certains ressortaient plus que d'autres... dû à son nouvel état.

C'est alors qu'elle reçut une missive. Son sourire en coin fit place, l'espace d'un instant, à une moue amusée, avant de reprendre son expression première. ***



Pour vivre heureux, vivons cachés...
 
Leyhraj
Travailleur de Cellule
Kil'dara  
Le Luang 20 Otalir 814 à 22h38
 

Bah! Nous aussi on veut plus d'explications!


Vunkisht désigna Arthur du doigt.

Qu'est-ce qu'y a dans sa drogue?



 
Hakkart Kitarius
Travailleur de Cellule
Kil'dara  
Le Luang 20 Otalir 814 à 23h32
 
Hakkart observait toujours la scène. Il éprouvait une sensation bizarre, qu'il n'avait jamais ressentie. Comme un picotement dans la nuque. Etrange. Le picotement remonta dans son cuir chevelu. Les sensations lui rappelaient vaguement les premiers instants de son éveil. Se pourrait-il qu'il y ait des Lanyshtas dans le coin ? Il regarda brièvement à droite et à gauche, mais ne sut pas percevoir l'origine de son trouble. Il se reconcentra sur l'altercation.

Arthur faillit défaillir lorsque la jeune fille aux cheveux reflets azur lança son accusation à ceux qui étaient visiblement des agents de la sécurité intérieure. Il y avait décidément beaucoup de monde, et cela le mettait franchement mal à l'aise.


- Quoi ? Mais c'est absurde ! tenta-t'il de se défendre. Je.. je...

Lorsqu'il se reçut le "salaud !" en pleine face, toutefois, la surprise prit le dessus et il tenta de se reprendre un peu. Il reconnut Lynnhia, une Krolanne qu'il avait séduite le mois dernier.

Salaud ? Oh, tu y vas fort, Lynnhia ! Il me semble que tu ne disais pas la même chose il y a peu. Tes propos étaient plus... élogieux. Veux-tu que je dise à tout le monde les propos que tu tenais ? Mmmh ?

La Krolanne en question se mit à rougir un peu et sembla hésiter.

Arthur fit un sourire en coin. Il eut la fugitive impression de reprendre un peu le dessus. Il en profita pour répondre à Vunkisht :

- Dans ma drogue ? Mais ce n'est pas une drogue, c'est une décoction relaxante et sensibilisante. Il n'y a que des choses naturelles dedans, pas de produit stupéfiant ou de produit qui font perdre la raison. La personne qui boit mon philtre reste maître de ses émotions. Ce n'est donc pas une drogue au sens où vous semblez l'entendre.

Son répit fut de courte durée, et cessa lorsqu'il s'adressa à nouveau à Lynnhia :

Tu n'aurais pas plutôt mal digéré le fait que je t'ai quitté ? Ce ser...

Il fut interrompu par un flot d'injures lancé par une autre Krolanne, qui termina sa phrase par :

"... et c'est pas une façon de traiter une femme ! Non mais ! Goujat !"

Ouh là, le lynchage allait reprendre de plus belle. Arthur ne voyait pas comment se sortir de ce mauvais pas et devint à nouveau blanc comme un linge.

C'est le moment que choisit Hakkart pour intervenir. Il s'avança, se mit à côté d'Arthur, et tenta de calmer le jeu :


- Allons allons, mesdemoiselles, je comprends votre énervement, mais je suis sûr que ce jeune homme ne pensait pas à mal."

Il posa sa large main sur l'épaule d'Arthur en disant cela.

J'ignore ce qu'il vous a fait exactement, mais il a pas l'air bien méchant. Moi, quand je le regarde, je vois pas un violeur. Tout juste un pauvre gars qu'a pas l'air bien sûr de lui. Et qui croit avoir besoin d'un subterfuge pour avoir confiance en lui, hein. Regardez-le ! Il a surtout l'air un peu niais.

Arthur leva les yeux vers Hakkart - celui-ci le dépassait d'une bonne tête - l'air un peu surpris, mais il ne dit mot, attendant la suite.

Hakkart reprit :


- Vous allez quand même pas enquiquiner ces messieurs de la sécurité pour des histoires de coeurs qui tournent mal ! Je suis d'ailleurs sûr que ce jeune homme ne recommencera pas.


Sur ces mots, Hakkart se tourna vers Arthur et lui donna une petite claque sur le derrière du crâne, en le réprimant d'un air sévère, comme on gronde un enfant pas sage :

- Hein, que tu recommenceras pas ! C'est pas bien ! DIS-LE : C'EST PAS BIEN !

Arthur le regardait avec des yeux ronds, complètement ahuri, et répéta presque mécaniquement :

- Hein..euh.. oui.. c'est...pas...bien... Il sembla réaliser ce que lui demandait Hakkart et répéta avec un peu plus de ferveur, cette fois en regardant le groupe de jeunes filles :

- C'est pas bien ! Non, non, c'est pas bien !

- Allez, demande pardon !

- Euh... pardon.

- Vous voyez,
reprit Hakkart à l'attention de Vunkisht et des Krolannes qui l'accompagnaient, je crois qu'il a compris la leçon.

Il s'adressa ensuite à Thanal'ot, Thibalt et Grüt :

- Ne soyez pas trop durs avec lui, messieurs, s'il vous plait. M'est avis que c'est juste un couillon qui s'est cru malin.

Là-dessus, Hakkart ponctua sa phrase d'une grosse bourrade sur l'épaule d'Arthur. Arthur grimaça et massa son épaule endolorie, attendant avec anxiété la suite des évènements...

(Edit HRP : arf, tu as posté ton dernier message pendant que j'écrivais le mien. J'ai rajouté une ligne dans mon RP plus haut pour en tenir compte /HRP)

 
Yloyse
Gestionnaire du Kil
Kil'dara  
Le Matal 21 Otalir 814 à 10h37
 
Il n’y a pas que les cartes qui volent. Le filet contenant la dizaine de buchettes de bois du tertre à aussi échappé à la main d’Yloyse et roulé au sol. Heureusement, elles ne se sont pas glissées hors de leur contenant. Et puis la jeune femme aussi. Qui s’est retrouvé les fesses sur les pavés sans vraiment avoir compris ce qui s’était passé. Sans compter les passants, relativement nombreux, qui ne réagissent pas immédiatement à l’apparition de deux obstacles, manquant de buter sur eux. Non mais on vient de l’envoyer au sol ! Pardon ?!? Qu’est-ce que c’est que ce malotru ! Yloyse n’a jamais été d’un caractère très conciliant.

Ca va pas non ! Regardez un peu où vous allez quand vous vous déplacez ! Vous n’êtes pas tous seul dans la rue ! Et mon bois !

Le filet est tombé juste hors de porter de la main de la bleuté qui cherche alors à se redresser

Et ressent une douleur fulgurante au niveau de la cheville au moment où elle tenta de ramener ses jambes vers elle pour se relever.. Elle n’a pas attention à cette irrégularité des pavés. Au creux, là, entre les deux, où son pied est allé sagement se ranger

Les yeux s’écarquillent sous la surprise et elle retombe au sol dans un petit piaillement de douleur. C’est… c’est quoi ça ? La cheville ne fait pas un angle bizarre, mais la krolanne est devenue bleu clair sous la douleur.

Les braillements de son interlocuteur passent au second plan tandis qu’elle contemple interloquée l’objet de trahison qu’est devenue son corps. Ce n’est pas cassé hein, pas maintenant !



Rien n’est mort que ce qui n’existe pas encore
 
Khan Thanal'ot
Assistant au Transfert d’Idée
Kil'dara  
Le Matal 21 Otalir 814 à 18h13
 
Khan observe en silence tout en discutant mentalement. Un autre krolanne est venu défendre le pervers et il est assez difficile de démêler le vrai du faux. Pour Thanal’ot, le fait qu’Arthur soit mal à l’aise devant la dénonciation de ses méfaits peut refléter un profil psychologique particulier. Thibalt à l’air aussi un peu perdu, le lanyshta se détache alors pour s’en occuper. Au passage il se penche sur Grüt et lui glisse deux trois mot au creux de l’oreille. Le petit krolanne au tromblon lui renvoi un air interrogateur puis se détache du regroupement en fronçant les sourcils et, pour une fois, sans un mot.

Nous avons bien compris que vous regrettiez vos actes, aussi bas soient-ils. Commença Khan d’une voix ferme.

Ce que je veux savoir c’est si les dames ici présentes étaient au courant pour cette drogue.

Thibalt acquiesça à la fin de sa phrase tout en se grattant la barbe, il semblait d’accord.

Donc, Mesdames… Etiez-vous consentantes ?

Il posa ensuite lentement son regard de saphir sur la petite fille. Autant prévoir sa possible réponse.

Et je m’adresse aux victimes présumées petite.

Sur ces mots, Grüt réintégra le groupe et s’approcha de Khan qui dû se pencher pour entendre ce qu’il murmurait.

Y a juste une Krolanne adossée contre un container, trop loin pour être un complice oui, oui, mais plutôt sexy ça oui.

Aux yeux de ce Krolanne tout était relatif. Thanal’ot le remercia d’une pression sur l’épaule et communiqua à nouveau télépathiquement avec sa semblable. Niais ou pas, si Arthur était coupable, Grüt s’amuserait à utiliser son entraveur juste parce qu’il aime bien ce joujou. Quant à sa drogue, elle serait confisquée car le krolanne bavard devait aussi avoir envie de l’expérimenter.




Bats-toi pour ce en quoi tu crois, même si cela veut dire que tu dois combattre seul.
 
Népenthis
Gestionnaire du Kil
Kil'dara  
Le Matal 21 Otalir 814 à 19h54
 
*** Népenthis, de l'endroit où elle se tenait, assistait toujours à la scène, entendant les phrases scandées.

Lorsqu'elle entendit la leçon de morale "C'est pas bien !", elle se mordit la lèvre pour ne pas rire, au vu du comique du sermon.
C'est à ce moment là qu'elle reçut une pensée qui lui fit perdre toute réserve.

D'un point de vue extérieur, elle s'amusait de la situation. Mais c'était la pensée reçue qui avait fini par lui faire lâcher un discret rire.

Elle fut surprise par son hilarité : depuis son changement d'état, rares étaient les moments agréables. Qu'il était bon de rire, ou au moins de sourire à nouveau. ***



Pour vivre heureux, vivons cachés...
 
Leyhraj
Travailleur de Cellule
Kil'dara  
Le Matal 21 Otalir 814 à 22h40
 
Victimes... présumées?

Une ombrageuse Krolanne surgit de derrière Vunkisht. Ecartant la fillette de la main, elle vint se placer devant Khan. Son calme apparent dissimulait une rage contenue. Elle articulait des mots dont le tranchant finit par vaincre le brouhaha.

***


Présumées?

Consentantes?

Ce n'est pas parce qu'on entre chez un type qu'on lui saute dessus !

On parlait de tout et de rien, j'ai pris un verre d'eau et... j'ai...

... su que ce n'était pas normal.

Je me suis sentie... pas moi-même! Ma peau vibrait, j'avais chaud, et il a... il a...

...

Et puis... j'ai eu honte. Je n'en ai parlé à personne, je me suis enfermée pendant des jours, je ne voulais plus parler à personne, plus voir personne, je me sentais... sale, ma peau était sale.

Et les jours, les mois passèrent. Jusqu'à ce que je rencontre une autre victime, qui était elle aussi allée chez Arthur. Le même procédé, les mêmes sensations.

à force d'investigation, de recueil de témoignages, nous avons découvert l'origine de nos troubles: une drogue qu'il met dans le verre de ses victimes, une drogue qui rend réceptive au moindre frôlement d'air...


Elle s'interrompit, les poing serrés, tremblante. Elle adressa un regard furieux, autant à Hakkart qu'à Arthur.

... Alors toi pour le "c'est pas bien", tu crois quoi? Que ça va suffire?!

***


D'un bref signe de la tête, Vunkisht acquiesça. Les attouchements qui passeraient pour des jeux amoureux aux yeux des mâles, elle en avait déjà marre alors qu'elle n'avait que 13 cycles.



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