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Le médecin attrape avec une douce fermeté le poignet de Lia, et le fait légèrement tourner pou avoir un meilleur point de vue sur la brûlure encore toute récente.
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Helhar'sen se lève de son siège et se dirige vers une des grandes armoires métalliques qui tapissent le mur opposé à son bureau. Après avoir trifouillé quelques instants dedans, il revient avec un gros rouleau de gaze, des ciseaux, et un petit pot de verre contenant un onguent brun.
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Il faut bien l'avouer, le sourire de la fillette ne désarme qu'à moitié le médecin qui s'est promis de ne plus se laisser surprendre par l'arrivée à l'improviste de Lanyshtas à son cabinet.
La pensée qu'elle lui transmet ébranle néanmoins Helhar'sen qui réalise alors qu'il n'a pas envisagé que des Lanyshtas aussi jeunes puissent déjà être Eveillés...

Après la surprise, c'est un sourire un peu triste qu'il retourne à Lia.
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Le docteur ouvre le pot d'onguent et en prend une noisette au bout de son index. Une forte odeur végétale se dégage de la mixture pâteuse et brune.
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Un sensation fraîche et apaisante envahit la main de la jeune krolanne, tandis que la pensée du docteur reprend.
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Après avoir appliqué la pommade, celle-ci formant une fine couche par dessus la brûlure, le médecin entreprend d'enrouler la gaze autour de la main, sans trop la serrer et sans trop entraver le mouvement des doigts non plus. Au final, elle peut fermer la main, avec la même gêne que si elle tenait un mouchoir.
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Helhar'sen se lève et va chercher un petit sac en papier dans lequel il range le petit pot d'onguent et la gaze.
La jeune krolanne lui semble bien mature pour son âge. Ce qui n'est peut-être pas si étonnant quand on considère les conséquences de l'Eveil sur la vie d'un kildarien.
La puérilité n'est pas un facteur de survie pour les Lanyshtas ici...
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Helhar'sen tend le sac à Lia.
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Le docteur lance une pensée qui accompagne Lia alors qu'elle sort dans la rue.
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Il peut aussi bien parler du bonjour à l'architecte comme de la prochain rencontre avec une de ces choses.
Certainement des deux en fait.

Une fois la jeune Lanyshta disparue, Helhar'sen repense à son conseil, et commence par l'appliquer à la rencontre qui vient de se produire.
Il n'est pas dupe : elle aurait sûrement pu soigner sa brûlure sans venir le voir, débrouillarde comme elle semble l'être, mais il n'a pas perçu d'intention cachée si ce n'est de prendre contact.
Il faudra rester vigilant néanmoins...

La confiance semble être un gros sujet de préoccupation pour les Lanyshtas...
Cela n'est pas un problème pour le médecin, tant qu'il n'a pas à mettre directement sa vie entre les mains d'un autre Lanyshta. Et il compte bien faire en sorte que ça dure le plus longtemps possible.

Ses réflexions sont rapidement interrompues par l'arrivée du prochain patient...
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*** La nuit est tombée.
Nuit noire, nuit de brouillard, brouillard qui se mêle à la Vapeur et fait de chaque nouveau mètre parcouru, un monde complètement opaque et inconnu.
Le bruit d'une canne retentit dans la rue, désertée par ses habituels trop rares passants à cette heure et cette nuit ci.
Bruit sourds, répétés, irréguliers. La silhouette apparait et disparait entre les brumes. Vacillante.
Elle avance péniblement vers un objectif bien précis mais les conditions météorologiques la trompent. Elle est obligée de s'arrêter plusieurs fois pour tenter de se repérer.
Nouvelle porte, nouvelle hésitation.
''Cabinet Médical''. ***

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Le cabinet médical est dans le quartier depuis très longtemps. C'est le vieux Selkior qui a ouvert l'établissement, pas moins d'une cinquantaine de cycles plus tôt, et les urgences nocturnes sont loin d'être totalement inhabituelles si bien que les quartiers privés ont été installés au premier étage, surplombant l'entrée.

Les heurts sur le battant de la porte d'entrée ne tirent pas complètement Helhar'sen des profondeurs du sommeil, mais l'amènent à un endormissement superficiel. Il grogne et se retourne pour trouver une position confortable quand l'appel télépathique résonne dans son crâne.
Cette fois, il ouvre les yeux, hagard. Ne vient-il pas d'entendre quelqu'un l'appeler?
Il lui semble encore ressentir cet appel de détresse alors que le silence règne, un peu comme une effluve se dilue...

Pris d'un mauvais pressentiment, il saute de son lit et ouvre la fenêtre pour se pencher par dessus le rebord.
En voyant le corps d'un krolanne affaissé contre sa porte, les dernières traces de sommeil finissent de fuir le médecin. ***

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Déboulant dans le cabinet, Helhar'sen enclenche à la hâte l'interrupteur déclenchant les lumières et active le mécanisme qui fait passer le fauteuil d'examen en position de table opératoire. Puis il ouvre la porte débouchant sur la salle d'attente, traverse celle-ci, et ouvre la porte d'entrée.

Le Lanyshta qui s'appuie dessus bascule quand elle s'ouvre et titube en avant. Le rattrapant contre lui par réflexe, Helhar'sen sent la chaleur du sang frais qui vient d'imbiber son pyjama.
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Avisant avec une grimace l'état du blessé, le médecin le soutient de son mieux pour le porter vers la table d'opération.
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Le Doc se retrouve seul dans sa pièce, le corps inanimé d'un grand krolanne étendu sur sa table. Il peut détailler le visage soigné, les vêtements de qualité bien que mis à mal, les bagues coûteuses.
Son regard plus professionnel peut détailler d'étranges brulures ayant traversé les habits et marqués les chairs, comme les marques d'un fouet, qui viennent strier les bras du Krolane. Comment pourrait-il connaître les armes énergétiques dont usait l'Entité?
Mieux connues, les deux impact de balles. Les blessures sont encore nettes mais étrangement propres et en début de cicatrisation. Elles saignent tout comme une dizaine d'écorchures. Si il retourne le corps, il peut apercevoir les orifices de sortie, tout aussi propres.
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Les deux derniers mots du Lanyshta en disent plus à Helhar'sen que tout le reste.
C'est donc lui le second kildarien de l'expédition du Fortin. Deuxième kildarien, deuxième victime de Jade.

Une colère sourde bouillonne dans les tripes du médecin, mais il la chasse pour faire face au plus pressé, à savoir venir en aide au blessé échoué chez lui.

Il fait un aller-retour au pas de course vers la porte d'entrée pour la refermer et la verrouiller. Ce n'est pas le moment d'être dérangé...
Au retour, il attrape sa blouse suspendue à une patère et l'enfile par dessus son pyjama tout en filant vers la rangée d'armoires métalliques le long du mur de la salle d'examen. Ouvrant les meubles à la volée, il y prend une boite contenant un nécessaire à suture, une bouteille de teinture diode, une bouteille d'alcool, un brûleur à essence, deux grands "haricots" métalliques et une pile des carrés de gaze. Il dépose le tout sur un chariot à roulettes et revient avec vers la table d'opération.

Le fait que le Lanyshta ait été rematérialisé en si mauvais état, à la différence d'Adrien Dao, sème le doute sur toutes les hypothèses élaborées jusque là sur le sujet.
Tout à ses pensées, ses mains officient par automatisme, jetant les outils médicaux dans l'un des haricots avant de le remplir d'alcool pour une désinfection rapide. Une minute à attendre, une minute qu'il met à profit pour ouvrir les vêtements de Jahel.
Le torse présente plusieurs brûlures profondes et inquiétantes mais qui ne saignent plus, ainsi que deux trous pouvant être dus à des balles ou des coups de poinçon...
Avec dextérité - et un grognement sous l'effort - il relève le blessé en position assise pour lui ôter chemise et veste.

En apercevant les orifices de sortie dans le dos, présentant des déchirures assez caractéristiques des projectiles d'armes à poudre, une nouvelle moue inquiète déforme ses traits.
Même si les blessures paraissent propres, la table est déjà maculé de sang qui s'écoule vers les rainures d'évacuation, gouttant dans le réservoir sous la table.

Devant l'urgence, le médecin est obligé d'établir un ordre de priorité.
Vu les trous d'entrée et de sortie des projectiles, il est probable que l'estomac ou le diaphragme soient touchés. Pour tout krolanne normal, l'espérance de survie n'excèderait pas quelques heures, mais pour un Lanyshta dont ces blessures ont déjà commencé à cicatrisé?
Le flot de sang est tout de même continu, sans giclées, indiquant qu'il provient certainement de veines et non d'artères. Il va falloir cautériser...

Helhar'sen allume le brûleur, puis se nettoie les mains avec le reste d'alcool, sort les outils du haricots et les dépose sur un carré de gaze le temps de l'évaporation.
Pendant que le brûleur chauffe, il entreprend de badigeonner toutes les blessures de teinture d'iode, puis place plusieurs pinces sur le brûleur.

Heureusement que Jahel a perdu connaissance, mais le médecin boucle tout de même les sangles de contention en attendant que le métal soit porté à blanc : même dans cet état, la cautérisation d'une veine provoque une douleur qui peut faire réagir le corps par réflexe...

La première partie de l'opération - consistant à traiter les blessures par balle - dure quasiment deux heures. Trouver toutes les veines à cautériser, suturer les tissus déchirés, appliquer une pâte coagulante antiseptique...
La seconde partie est plus simple : les brûlures demande simplement de drainer le lymphe accumulée dans les cloques et appliquer un baume réparateur. Les bandages demanderaient tout de même d'être changés plusieurs fois par jour dans un premier temps...

A l'issue du processus, le grand krolanne étendu sur la table est terriblement pâle, mais les saignements ont cessé et sa respiration est régulière...
Avec un soupir d'épuisement, le médecin part dans la chambre pour les malades, située derrière la salle d'examen, et revient en poussant un lit roulant qu'il aligne le long de la table d'opération. Après avoir détaché puis transféré délicatement Jahel dans le lit, le médecin part dans la réserve, dans une salle adjacente, et revient avec une petite lame de verre sur laquelle est déposée une goutte de liquide bleuté. Il prélève un peu de sang dans le bac de récupération, et en ajoute une goutte sur la lame avec une pipette, attentif au mélange qui en résulte.
En entrant en contact avec le liquide bleuté, le sang prend une teinte violacée sombre.

Ils sont compatibles...
Helhar'sen pousse le lit vers la chambre, et retourne ensuite dans la salle d'examen pour prendre le nécessaire à transfusion.
Le médecin enroule un garrot autour de son biceps et enfonce sans hésiter l'aiguille à l'extrémité du tuyau à transfusion dans son bras. Il enroule ensuite une longueur de gaze autour pour maintenir l'aiguille et desserre le garrot. Quand son sang a fini de remplir le tuyau et commence à s'écouler par l'aiguille à l'autre extrémité, Helhar'sen saisit celle-ci et l'enfile dans une veine au creux du bras de Jahel.

Le calme et le silence s'installent enfin dans le cabinet médical, tandis que le sang s'écoule dans le corps du blessé.
Le médecin, n'ayant pas de moyen d'évaluer la quantité de sang transfusé, préfère s'arrêter au premier signe de vertige.

Après avoir retiré le système de transfusion et appliqué un pansement sur le bras du blessé et le sien, Helhar'sen n'a plus que la force de s'étendre dans le lit adjacent à celui de Jahel, pour être emporté par le sommeil.

Cette première nuit est décisive. Si Jahel y survit, tout espoir de guérison est permis.
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*** Contraction des oreillettes. Ouvertures des valves atrio-ventriculaires. Afflux de sang dans les ventricules. Fermetures des valves. Contractions des ventricules. Ouvertures des valves ventriculaires. Afflux sanguin dans le système artériel.

Pulsations cardiaques.
Sourdes et continues.

Inspiration. Relâchement du diaphragme et des muscles intercostaux. Appel d'air qui afflue dans les bronches, bronchioles et alvéoles. Diffusion passives de l'oxygène dans le sang. Relargage des toxines. Contractions musculaires. Expiration.

Activité respiratoire.
Lente et régulière.

Activité cérébrale de veille. Complexe et continue. Entretien constant des normes vitales. Régulation permanente de l'organisme. Mécanisme faisant véhiculer plusieurs millions d'informations entre les synapses.

Perturbations du rythme de veille. Activations de connexion synaptiques supplémentaires.
Réveil du sujet. ***

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Lorsque Helhar'sen se réveille, son compagnon fixe obstinèment le plafond.Son visage, quoique naturellement pâle, a repris quelques couleurs déjà. ***

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En ouvrant les yeux, Helhar'sen se redresse du lit comme un diable sort de sa boîte, mais son inquiétude s'envole dès qu'il voit son patient avec les yeux ouverts.
Le médecin se lève, et vient au chevet de Jahel.
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Il jette un coup d'oeil à une horloge murale, non loin d'une fenêtre donnant sur une cour intérieure bétonnée.
Trois heures de sommeil, ce n'est déjà pas si mal.
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Il y a de nombreuses choses à discuter, mais Helhar'sen préfère garder sa curiosité pour lui pour le moment afin de ne pas brusquer le blessé.
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Quand le blessé évoque la franchise du médecin à donner son nom, celui-ci hausse les épaules avec un petit sourire.
Son nom est marqué sur la pancarte placardée sur la porte d'entrée, et sur le diplôme accroché au mur au dessus de son fauteuil de toute façon... Une fois la présence de son cabinet connue au sein des Entrelacs, changer de nom n'a plus vraiment d'intérêt.
Il est loquace, c'est signe qu'il est en bon état au moins...
Mais au Kil'dara, être loquace n'est pas forcément signe de longévité pour un Lanyshta.
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Il n'a même pas pensé à regarder dans les poches du Lanyshta pour connaître son identité, à tel point cela lui parait secondaire.
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Le médecin s'éloigne un instant, donnant le temps à Jahel de prendre la mesure de sa dernière phrase, puis revient rapidement avec un verre d'eau.
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*** Certains pansements nécessitent déjà leurs réfections mais Helhar'sen est rassuré. L'humeur qui s'écoule des blessures est claire, à peine sanguinolente par endroits.
A priori, son patient semble tiré d'affaire dans l'immédiat et ne nécessite plus que du repos. ***

*** Les yeux du krolanne se troublent un instant. Il parait... ailleurs. ***

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Le médecin apparait visiblement soulagé, ses traits tirés se détendent quand il examine l'état des blessures du Lanyshta. Toutes les sutures ont tenu, et il se contente donc de renouveler les pansements.
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Si l'état physique du patient est rassurant, son état psyhchologique l'est moins, comme on pourrait s'y attendre après avoir vécu un tel drame et le choc de la rematérialisation.
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Le médecin s'essaye à un sourire qui se veut rassurant.
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*** Le Dandy rouvre ses yeux mi-clos. Un sourire transparait à nouveau sur ses lèvres et il reprend meilleure contenance et assurance. ***

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Ce que le Dandy ignore, c'est que si ses affaires sont revenues avec lui, sa bourse elle, est vide. ***

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Le Lanyshta semble reprendre un certain détachement, comme après avoir respiré un bon coup pour aborder son avenir immédiat de façon plus sereine.
Le médecin espère simplement que ces évènements ne sont pas le début d'une suite sans fin de vengeances...
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Helhar'sen abandonne quelques instants son patient, pour aller dans ses quartiers. Certes, il a besoin de se préparer pour cette nouvelle journée et les autres patients qui ne vont pas manquer d'arriver, mais il veut prendre aussi le temps de réfléchir à ce qu'il peut livrer au Lanyshta comme informations.
La douche lui rafraichit les idées, et après avoir passé des vêtements propres, il revient vers Jahel avec un petit coffret en bois dans les bras.
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Ouvrant le coffret, le Doc dépose celui-ci sur le matelas au côté de Jahel. Dedans, celui-ci peut apercevoir un amas de métal fondu, dans lequel on ne distingue plus que quelques petites traces de chairs carbonisées là où était la partie biologique de l'hybride. On devine néanmoins une partie des outils mentionnées par Helhar'sen dans la forme générale de la carcasse.
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