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Une histoire de poudre
RP ouvert
 
Norlail Menrar
Affranchi
Kil'dara  
Le Luang 20 Otalir 814 à 22h47
 
Plusieurs fois il lui était arrivé de tirer sur des gens. Souvent il avait même tué ces personnes avec une balle en plein visage qu'il s'agisse d'un ou d'une krolanne. Jamais cela ne l'avait réellement perturbé et il n'avait jamais éprouvé le moindre remord à cela. Il faut dire qu'il avait commencé tôt. Le première fois qu'il avait tué quelqu'un il devait à peine avoir 18 ans. Au début il était très souvent impliqué dans des règlements de comptes ou dans d'autres affaires qui nécessitait l'emploi d'une arme à feu contre quelqu'un.

Cela faisait maintenant deux ans qu'il n'avait pas à servir de ses pistolets de manière régulière. La dernière fois qu'il avait tiré sur quelqu'un remontait à déjà trois mois et l'usage qu'il avait fait de son arme était tout à fait légal. Il avait tiré dans le genou d'un krolanne qui avait voulu le voler, couteau à la main. Le vandale ne marchait surement plus qu'avec des béquilles à l'heure actuelle mais tels sont les risques du métier. Norlail aurait pu finir de même mais le sort en avait décidé autrement. La salle balle qu'il est jamais récolté l'avait seulement effleuré à la hanche et n'avait même pas laissé de cicatrice.

Cela faisait donc plusieurs mois qu'il n'avait tiré sur personne et il ne s'entraînait que très peu. De ce fait il ne lui restait même pas une vingtaine de balles en tout. Or il allait avoir besoin de balles pour reprendre le tir. Être un Lanyshsta était dangereux, savoir bien tirer pourrait lui sauver la vie.

Il regardait un modèle de fusil à pompe à l'armurerie quand un autre client entra.



Je me prépare pour la guerre noble. Je suis calme. Je connais le secret. Je sais ce qui va arriver et que personne; même pas moi, ne pourra me stopper.
 
York Ploug
Assistant au Transfert d’Idée
Kil'dara  
Le Matal 21 Otalir 814 à 11h35
 
*** York entra dans l'armurerie, l'air sûr de lui, très souriant. Apparemment il connaissait bien ce lieu.
Il s'adresse au vendeur : ***


« Bonjour, je voudrais un tonneau de poudre, je travaille toujours sur les moyens de transport et je voudrais tester un nouveau propulseur. »


*** York prend le tonneau que lui tend le vendeur. Il remarque qu'un autre client le regarde. ***


 
Norlail Menrar
Affranchi
Kil'dara  
Le Matal 21 Otalir 814 à 17h38
 
Il sourit légèrement. Les inventeurs avaient toujours eut le don de faire rire Norlail. En effet ce dernier n'arrivait jamais à totalement dissocier le scientifique du savant fou. Il avait connu quelques scientifiques et avait même travailler pour certains d'entre eux, aucun ne l'avait débarrassé de ce préjugé qu'il avait sur les chercheurs. Le magnifique spécimen de chercheur qu'était York Ploug ne fit que le conforter dans sonidée. Utiliser de la poudre à canon pour les moyens de transport? Norlail trouvait l'idée complétement farfelue voir absolument stupide. Il allait passer au comptoir pour régler ses balles quand il sentit la présence télépathique qui émanait de York. Son sourire s'effaça l'espace de quelques secondes puis se fit plus que rayonnant. Il savait ce qu'il avait à faire.

Il posa sa main sur l'épaule de York. Il prit un ton joyeux.

Mon ami! Cela faisait longtemps! Je ne t'avais pas reconnu tout de suite! Qu'est-ce que tu deviens depuis?

En même temps qu'il réglait ses munitions, il envoya une pensée net à York dans le même temps.

Sortons dehors, je pense que nous avons des choses à nous dire...camarade.


Je me prépare pour la guerre noble. Je suis calme. Je connais le secret. Je sais ce qui va arriver et que personne; même pas moi, ne pourra me stopper.
 
York Ploug
Assistant au Transfert d’Idée
Kil'dara  
Le Matal 21 Otalir 814 à 19h14
 
*** York le regarda longuement, et lui répondit d'un air détaché ***


Je crois que vous faite erreur, on ne s'est jamais vu, j'ai une bonne mémoire, je pense que je m'en souviendrais.

*** York sort du magasin et marche dans la rue, relativement lentement vu le poids du tonneau
En sortant il essaya d'envoyer une pensée télépathique à son interlocuteur ***


Laisse moi tranquille, je tiens à ma vie, je ne parle donc pas de visu avec d'autres lanyshta.

 
Norlail Menrar
Affranchi
Kil'dara  
Le Matal 21 Otalir 814 à 20h15
 
La réaction de York l'aurait exaspéré si il n'avait pas commencé à avoir l'habitude de ce genre de réactions. Les Lanyshstas de Kil'dara étaient de vrais paranoïaque et il serait dur de les pousser à la coopération. Mais si l'on trouvait les bons leviers tout à chacun devenait coopératif, qu'il l'ai voulu ou non à l'origine. Inconsciemment York venait de lui dévoiler le levier dont se servirait Norlail: la peur. Mais pour pouvoir actionner correctement ce levier il allait falloir un petit quelque chose.

Il envoya une pensée simple à son interlocuteur.

Très bien. A une prochaine fois peut-être.

Il attendit quelques secondes puis il sortit du magasin. Il remarqua rapidement York au loin qui se déplaçait lentement avec son tonneau. Le scientifique savait-il qu'il était potentiellement une bombe krolanne? Si il le savait il était bien plus inconscient qu'il ne le laissait transparaître.

Discrètement, Norlail commença à suivre York. Où allait-il? Au travail probablement.




Je me prépare pour la guerre noble. Je suis calme. Je connais le secret. Je sais ce qui va arriver et que personne; même pas moi, ne pourra me stopper.
 
York Ploug
Assistant au Transfert d’Idée
Kil'dara  
Le Merakih 22 Otalir 814 à 08h11
 
*** York continue sa route en poussant son tonneau de poudre
il avance ainsi doucement jusqu'à son atelier. Celui-ci est muni de grandes fenêtres ouvertes, on voit ainsi facilement tout ce qui se passe à l'intérieur.


York ouvre alors délicatement son tonneau, y prélève quelques cuillères de poudres qu'il met dans un petit récipient accroché sur une machine mesurant environ 20 cm de long.
Cette machine ressemble à un cylindre muni d'un petit moulin en sa partie arrière. On peut aussi observer quatre roues creuses sur la partie inférieure.

York pose sa machine sur des rails, cela semble donc être une maquette, il fait ensuite rougir un morceau de charbon en l'exposant à une flamme. Ce bout de charbon incandescent est placé dans la partie juste à côté du moulin.



York enclenche ensuite le mécanisme en donnant une rotation à la roue. Celle-ci prend un peu de poudre à chaque passage contre le petit récipient contenant ce produit explosif.
La poudre arrive alors dans le compartiment inférieur où elle explose suite au contact avec le charbon, cela propulse la maquette sur les rails et fait tourner la roue.

La machine avance ainsi par explosion successive, York semble satisfait. Lorsque elle s'arrête, il la recharge en augmentant la quantité de poudre, puis il tourne quelques engrenages.

Il relance sa machine, celle-ci se déplace alors plus rapidement et de façon moins saccadé.

York la récupère alors avec un grand sourire, il a l'air d'hésiter, puis il la recharge en tassant un peu plus la poudre, il la place de nouveau sur les rails et la met en marche.

Malheureusement, celle-ci explose quasi instantanément, York se retrouve le visage noir de cendres, et les bras écorchés par les morceaux de son invention ayant explosée. ***




 
Norlail Menrar
Affranchi
Kil'dara  
Le Merakih 22 Otalir 814 à 12h23
 
Norlait ne put pas s'empêcher de rire de l'implosion de la machine du chercheur. Il estimait que York avait de la chance de ne pas s'être blesser avec cet engin stupide. Mais trêve de compassion. Il se dirigea l'air de rien vers la boîte au lettre de l'atelier de Ploug et d'un coup d'œil il s'informa du nom de son congénère. York Ploug? Il trouva le nom amusant. En un sens il allait très bien au personnage qui lui semblait légèrement farfelue.

Il en savait déjà suffisamment pour mettre la pression sur le scientifique. Mais Norlail décida qu'il n'en avait pas fait assez. Dans un coin, il attendit donc que York sorte de l'atelier. Savoir où York travaillait ne lui suffisait pas. En effet Norlail voulait aussi savoir où York habitait. York aurait beau travaillé tard, Norlail était patient lorsque la chandelle en valait la peine.



Je me prépare pour la guerre noble. Je suis calme. Je connais le secret. Je sais ce qui va arriver et que personne; même pas moi, ne pourra me stopper.
 
York Ploug
Assistant au Transfert d’Idée
Kil'dara  
Le Merakih 22 Otalir 814 à 17h08
 
*** York apparemment satisfait malgré l'explosion, pris quelques notes sur son calepin puis sortit de son laboratoire.
Il vérifie qu'il n'a rien dans sa boîte au lettre, et en se retournant il aperçoit l'homme qui l'a interpellé au magasin d'armes. ***


Bonjour mon brave, vous cherchez quelque chose? Comment vous appelez vous?

*** En télépathie il envoi un message plus agressif ***


« Je t'ai déjà dit que je ne veux pas te parler, à quoi ça va te servir? On va se faire chopper avec tes âneries! »


 
Norlail Menrar
Affranchi
Kil'dara  
Le Julung 23 Otalir 814 à 17h54
 
Ses âneries? Est-ce que York Ploug était en train de le traiter d'imbécile? C'était du moins l'interprétation que fit Norlail de la pensée que lui envoya le chercheur. Quelques années auparavant il lui aurait décrocher la mâchoire pour moins que ça. Heureusement il avait changé. Évidement l'idée de remettre le gringalet qu'était York en place ne le dérangeait pas mais il avait appris avec le temps que frapper sur les gens était rarement un bon moyen de les mettre de son côté.

Il opta pour une approche plus diplomatique.


Mon nom est Alrahi Del Baskal.

Non il ne donnerait pas son nom au scientifique pour la simple et bonne raison que cela les mettrait sur un pied d'égalité. Or Norlail n'avait aucune envie d'une relation d'égal à égal avec York et ce principalement parce que le savant l'avait envoyé paître.

Il répondit à la pensée de York avec un certain amusement.

C'est le type qui joue avec de la poudre à canon qui me dis ça ou bien celui qui tente d'inventer de fausses machines traqueuses de Lanyshsta? Ou bien c'est tout simplement York Ploug?

Une petite pause, le chercheur croit que la pensée est terminée mais elle reprend. Le ton est légèrement plus froid.

Je pense que me traiter de la sorte n'est pas bon pour toi. Tu ne sais pas qui je suis. Par contre moi je connais ton nom et je sais où tu travailles. Je peux également facilement trouver où tu habites. Donc pourquoi ne pas agir intelligemment et que m'inviter à rentrer dans ton atelier?

Il prend la parole et demande de vive voix. Le ton est totalement différent de celui de la pensée précédente.

Oui à vrai dire j'ai entendu dire que vous expérimentiez sur les moyens de transports. Je serais très intéressé de voir vos travaux.

Bien sûr il se moque des travaux de York. Mais bon. Il fait surtout cela pour donner le change.


Je me prépare pour la guerre noble. Je suis calme. Je connais le secret. Je sais ce qui va arriver et que personne; même pas moi, ne pourra me stopper.
 
York Ploug
Assistant au Transfert d’Idée
Kil'dara  
Le Julung 23 Otalir 814 à 18h24
 
*** York le regarda avec mépris ***


A voix haute : Enchanté, merci de partir de chez moi.

*** Il tourna les talons et commença à s'éloigner ***


Par télépathie : Pas bon pour moi? Je ne sais pas qui tu es? En effet j'ignore qui tu es...cela montre bien que tu ne dois pas avoir beaucoup d'importance. Par contre dire que ce n'est pas bon pour moi, je ne te demande pas de t'occuper de mon bien être.
Je ne veux plus te voir traîner par ici, ne m'oblige pas à prévenir les autorités qu'un individu louche tourne autour de mon laboratoire.


*** York s'éloigna rapidement ***


Par télépathie : Je préviens les autres Lanyshtas du risque que tu représentes.

 
Norlail Menrar
Affranchi
Kil'dara  
Le Vayang 24 Otalir 814 à 15h07
 
Norlail était déjà loin à la dernière pensée de York.
Il avait donné une chance à York Ploug d'agir de manière intelligente mais celui-ci avait préféré jouer au plus malin. Il allait devoir montrer à ce dernier qu'il avait joué avec le feu.

Une fois seul il prit un bout de papier et griffonna rapidement dessus. Il le mit dans une boîte aux lettres. Qui était l'heureux destinataire? York le découvrirait assez vite.



Je me prépare pour la guerre noble. Je suis calme. Je connais le secret. Je sais ce qui va arriver et que personne; même pas moi, ne pourra me stopper.

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