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Le Cercle des ex-Krolannes Extraordinaires
[PV Népenthis & Cie]
 
Kalem It’ssurghis
Assistant au Transfert d’Idée
Kil'dara  
Le Vayang 24 Otalir 814 à 01h36
 
Les jardins, couronnes de verdure sur un océan de bâtisses s'accrochant aux cieux. Sous lesquels la ville bruissait tout autant qu'ailleurs, trahissant l'apparente immobilité de la nature. Un petit coin de paix aménagé pour le repos de l'esprit. La clarté de l'aube n'allait pas tarder à monter à l'horizon, mais pour l'heure la pénombre était percée en maints endroits par les seuls réverbères. Une bonne partie du quartier somnolait encore, là où ailleurs les machines avaient commencé depuis longtemps à vrombir.
Là, tout proche. Le bloc légèrement plus haut que les frondaisons et les serres. Constructions de bonne facture, ornées d'ajouts artistiques. Pas des dorures et autres fariboles, non. Sculptures et fresques de bon ton, ancrées dans le décorum, donnant vie à un esprit de quartier, parfaitement imbriqué dans un chaos dompté. Et cette rue, plus large que de coutume. L'avenue des Orfèvres, pavée minutieusement, vitrine d'artisans reconnus et de marchands ayant réussi.

L'allée des ferrailleurs y trouvait son entrée, passage qui ne payait pas de mine, serpentant paresseusement jusqu'au bloc des jardins. Ici le fonctionnel reprenait le pas sur le faste du commerce. Le calme se constituait d'échos, de chocs, de crissements. Parfois une lueur teintait les carreaux brouillés par la poussière. Ici et là quelques monticules attendaient patiemment d'être retravaillés. Les visages étaient en sueur, les mains tâchées ou gantées. On ne badinait pas, il y avait toujours à faire. Même à cette heure.
Quelques habitations entrecoupaient les entrepôts et ateliers. Et puis là, entre les numéros vingt-sept et vingt-neuf, apparut l'objet de sa visite. Un léger renfoncement où se découpait une porte métallique. Accès à une station d'entretien abandonnée du réseau de répartition de l'eau pour le quartier. Avant qu'un nouveau système plus sûr n'ait été mis en place, laissant celui-ci à l'abandon. Le bâtiment était resté.

Le pavé à chiffres était toujours fonctionnel, il s'en était assuré. Ses doigts s'enfoncèrent sur les touches, donnant corps au précieux sésame.
Le déclic se fit entendre. Sans plus de cérémonie, le lanyshta tira le panneau, s'engouffra dans l'ouverture et referma derrière lui avec un bruit métallique assourdi.
Sortant la lampe à huile de sa besace, il perça l'obscurité, révélant une petite pièce nue, contenant en tout et pour tout une ancienne armoire à outils vide. Au-delà s'ouvrait l'ouverture vers la pièce principale, bien plus spacieuse. Les rebords d'un ancien aqueduc la scindait en deux, à présent abandonné de toute eau. Une grille cadenassée interdisait l'accès à chaque extrémité, et une rampe métallique enjambait le tout pour atteindre l'arrière de la pièce, où devaient trôner à l'époque les machines. Ne s'y trouvaient plus aujourd'hui qu'un banc et quelques chaises de mauvaise facture, amenées là lors d'une précédente visite.
Une échelle de métal montait jusqu'au toit, collée contre le mur près de l'entrée. Ainsi que les restes du mécanisme d'entraînement de la petite éolienne placée sur le toit. Sans doute oubliée là par chance, mais nécessitant des réparations avant de pouvoir fonctionner à nouveau.

Après un rapide examen, Kalem en conclut que nul n'avait visité la place depuis son précédent passage. Rassuré, il gravit la rampe, passa de l'autre côté et s'assit sur une des chaises, vérifiant une dernière fois son déguisement.
Il avait été question de masque, mais ce n'était pas quelque chose qu'affectionnait l'agent. Il avait préféré se grimer. Modifier ses traits sous la poudre et le maquillage, noircissant le contour des yeux et étirant les cils, teintant ses cheveux anthracite et les séparant par une raie bien nette. Un complet élimé avec redingote à queue de pie, gants en cuir sur lesquels trônaient quelques anneaux et chaussures cirées renforçaient l'air aristocratique. Le tout était accompagné d'une canne à pommeau, et cerise sur le gâteau une postiche qui commençait à le démanger. Mais la sécurité passait avant tout, la prudence était de mise.

Croisant les genoux, il n'avait plus qu'à prendre son mal en patience. L'heure approchait, la première n'allait sans doute pas tarder à montrer le bout de son nez...





Appelez-moi K.
 
Népenthis
Gestionnaire du Kil
Kil'dara  
Le Vayang 24 Otalir 814 à 13h04
 
*** Népenthis quitta son domicile en fermant soigneusement la porte derrière elle. L'air était vif à l'heure où la nuit s'apprêtait à bientôt laisser la place au jour.
Déjà, dans le ciel, la lumière des étoiles commençait à s'étioler.
Elle ramena contre elle les pans de sa cape et ramena sur sa tête la capuche attachée à celle-ci.

Elle se dirigea vers le quartier des commerçants pour emprunter l'Avenue des Orfèvres.
Personne dans les rues : les gens finissaient leur nuit à cette heure là et les échoppes n'avaient pas ouvert.
Aucun son. Nul ne l'avait suivie, entendue ou remarquée.
Elle bifurqua vers l'Allée des Ferrailleurs pour se diriger d'un pas sûr vers l'endroit qui lui avait été indiqué.

Arrivée à hauteur d'un renfoncement, et après s'être assurée à nouveau que personne ne la regardait ou ne l'avait suivie, elle tendit le bras vers le digicode, son ample cape masquant le code qu'elle composait.
Un léger cliquetis : la porte était désormais ouverte.

Elle poussa silencieusement le battant pour se glisser à l'intérieur avant de refermer derrière elle, sans un bruit.

Une faible lueur dansante éclairait le fond de la pièce. Quelqu'un était déjà dans les lieux.

Elle ajusta sa capuche, s'assurant qu'elle retombait assez pour masquer, par son ombre et en baissant légèrement la tête, le haut de son visage, ne laissant paraître que sa bouche et son menton. Quelques mèches de ses cheveux aidaient également à la dissimuler. Le cœur battant, elle espérait ne pas être tombée dans un traquenard, mais il fallait se faire violence : l'union fait la force, il faut parfois aller au-delà de ses craintes.

Une fois ces vérifications faites et après ses hésitations, elle s'avança dans la pièce, guidée par la lueur. Après avoir traversé la rampe, elle tourna sa tête encapuchonnée vers l'hôte des lieux en s'adressant à lui ***


Me voici.


Pour vivre heureux, vivons cachés...
 
Vic Averson
Aspirant
Kil'dara  
Le Vayang 24 Otalir 814 à 22h23
 
Quand les loups sont de sortie, les tigres guettent les cadavres. Averson, emmitouflé dans son manteau guettait au coin de la rue les passants. Il avait trouvé à l'insistance de la Lanyshsta avait une tonalité pleine d'espoir. De la supplication. C'était sûrement à cela que cela se rapportait. L'on faisait à Averson la grâce d'être un Lanyshsta à qui l'on accordait une confiance insensée. Vic n'aimait pas cela, pas du tout. Contrairement aux dent autres lascars des jours passés, il ne parvenait pas à se défaire de l'impression que tout pourrait bien sortis hors de contrôle, et percuter brutalement le mm dis désillusions et de la mort même. Alors, que faisait-il là ? Il cherchait. Il voulait comprendre, voir de ses yeux à quoi ressemblaient ses homologues Lanyshstas. Qui ils étaient. ce qu 'ils recherchaient. La question de l'objectif était souvent le test fatal à ces sens qui opéraient à l'aveugle. L'on ne peut pas, alors que l'on est recherché activement, faire preuve d'un zèle inconsidéré. Ce soir, Vic était donc sorti masqué.

Dans la rue des aubépines, peu fréquentée à cette heure, un troubadour, un gai luron, à l'accoutrement aléatoire chantait son malheur et sa villes son quartier, où son cœur s'est perdu, emprisonné par une demoiselle en détresse, ingrate, qui s'était réfugiée dans les bras de la fortune et de l'opulence. Touché par le bouffon, Vic avait laissé un girasol dans son chapeau écorné, marron, dont il ne restait plus que quelques réminiscences de charpie. Pauvre ère, songea Averson, amer. En contournant les quartiers aisés, Averson se perdit et atteint une ruelle ou nombre de commerçants de rue revendaient de leur viande. Vic, écœuré par les effluves qui y régnaient n'eut d'autres choix que de traverser, enjamba un cochons Poisseux qui grignotait avec ardeur les restes d'un épis de Maïs que son électeurs avait, dans sa grande générosité, dû lui abandonner.

Le kil était animé de son spectacles nuit si différent de ce qu'il dévoilait le jour et pourtant, tout aussi poisseux. Les mines étaient aigries, patibulaires parfois. Quelle faune...Qui se soucie encored'avoir un Lanyshsta à sa porte.

La porte au code. Il l'avait finalement atteinte.

Trop tôt pour crier victoire. Mais à l'heure pour la Curie.

La porte vrombit quand il achève. Il est temps.

Endylion dal Balera est dans la place.

Le masque parait dans le dos de celle qui vient de se présenter et, d'une voix glaciale:

"Bonsoir"




 
Népenthis
Gestionnaire du Kil
Kil'dara  
Le Dhiwara 26 Otalir 814 à 21h13
 
*** Avant même que son interlocuteur à qui elle venait de se présenter n'eut le temps de lui répondre, une autre présence.
Dans son dos.

Sans geste brusque, elle pivota sur elle-même, se décalant légèrement. Sans perdre de vue celui qui était assis, elle voyait désormais celui qui s'était présenté après elle.

A la lueur de la lampe à huile, un masque lui faisait face. Pour sa part, sa capuche ample masquait toujours la partie haute de son visage.

Elle ne sut qui était l'un de ceux qu'elle avait contacté. Esquissant un léger signe de tête, elle lui répondit d'une voix neutre. ***


Bonsoir à vous aussi. Je vous sais gré d'avoir répondu présent.


Pour vivre heureux, vivons cachés...
 
Khan Thanal'ot
Assistant au Transfert d’Idée
Kil'dara  
Le Vayang 31 Otalir 814 à 19h44
 
Alors on y était. Khan avait pendant un moment repoussé ce genre de rencontre. La rencontre en face à face avec des Lanyshtas qu’il avait détesté et chassé pendant de nombreuses années. Depuis qu’il s’était transformé il avait aussi eu l’impression d’en rencontrer partout, entendant les voix de sa tête dans la rue sans vraiment vouloir mette le doigt dessus de crainte que sa condition ne soit découverte. Plus il avançait vers le point de rencontre et plus il regrettait son choix. Il s’était habillé d’un long manteau noir à capuche et d’un foulard bleu en guise de masque qu’il avait remonté au-dessus de son nez.

Ses doigts jouaient avec deux sphères gravées sur lesquelles étaient fixés de longues mèches tombantes.

Bientôt il arriverait.

Nép. l’avait convaincu. Elle prêchait l’entraide pour mieux avancer et avait fini par ébrécher sa méfiance. Impossible de dire si elle était naïve ou simplement en recherche de confiance, de réels contacts.

La réunion était risquée. Khan avait déjà tout perdu une première fois et il pouvait tout aussi bien tout perdre à nouveau ce jour sans attendre que les amis d’Erza ne se fassent ce plaisir. Le lanyshta n’avait pas peur de grand-chose mais éviter les ennuis aurait été préférable. Cependant sans qu’il ne sache pourquoi, il était là, proche de cette porte qui attendait un code. Il rangea donc ses bombes, remonta davantage son écharpe et sans une pensée procéda.

Lentement et en s’exécutant, Nashoba poussa le battant.





Bats-toi pour ce en quoi tu crois, même si cela veut dire que tu dois combattre seul.
 
Népenthis
Gestionnaire du Kil
Kil'dara  
Le Sukra 1 Nohanur 814 à 11h39
 
*** Décidément, les arrivées s’enchaînaient à quelques secondes près... la ponctualité était un point commun entre eux quatre.
Avant même que les deux premiers eurent le temps de lui répondre, le battant de la porte s'était refermé en produisant un son étouffé.
Le quatrième venait d'arriver et ne tarderait pas à les rejoindre après avoir traversé la rampe. Ils étaient au complet. ***




Pour vivre heureux, vivons cachés...
 
Népenthis
Gestionnaire du Kil
Kil'dara  
Le Merakih 12 Nohanur 814 à 20h07
 
*** Aucune autre parole ne fut échangée. Ou en tout cas, à haute voix.
Les différents protagonistes, à visage couvert, observaient l'endroit.
Puis, les uns après autres, ils quittèrent le lieu et repartirent chacun de leur côté, après s'être assurés que personne ne les avait remarqué... ***





[Posté avec accord de tous les protagonistes]


Pour vivre heureux, vivons cachés...

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