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Le cabaret des espoirs
(public bienvenu)
 
Varen
Assistant au Transfert d’Idée
Kil'dara  
Le Matal 7 Jayar 816 à 23h01
 
Après une nouvelle journée de travail, une de plus, qui venait se rajouter telle une perle à un chapelet, à une longue liste de jours consacrés sans interruption à ton imprimerie, il était temps de t'accorder une pause. Toutes ces journées à te débattre dans des tracasseries administratives, des entretiens et des rendez-vous à la recherches de contrats et nouveaux clients, tout ce temps passé qui en était d'autant moins que tu pouvais employer aux presses et à faire tourner l'entreprise familiale, toute cette usure nécessitait une pause. Et ton nouvel assistant fraichement embauché, qui te permettait de t'assurer une présence continue auprès des machines pour assurer le tournage des premières impressions négociées aux quatre coins des Coursives, t'augurait enfin quelque répit.

Si les Coursives était ton terrain professionnel, tu allais généralement chercher l'amusement ailleurs. Plus bas, les biens nommés Bas-Fonds proposaient des divertissements multiples pour qui n'avait pas trop peur d'une hygiène reprochable et d'une sécurité évanescente. Plus haut, le Stroboscope proposaient des devantures bien plus soignées pour des goûts plus classiques et sans doute plus raffinés, ce qui y était qualifié de bouge pouvant sans nul doute être considéré comme un endroit de haut standing dans les Bas-Fonds. On y retrouvait également une société plus bourgeoise et bien moins marginale.

Le cabaret des espoirs est une adresse connue des amateurs de divertissements surprise, aussi divers dans les talents présentés que des fois -hélas- dans le niveau de la prestation. La gestion du lieu par le dénommé Bruk, et la qualité de la boisson n'est sans doute pas étrangère à ce succès. On y retrouve ainsi surtout des habitués, loin des festivités bruyantes de certains établissements considérés comme plus 'à la mode' et fréquentés par la belle jeunesse du Dara.

Tu es arrivé tôt, te laissant le loisir de choisir une place avec un bel angle de vue sur la scène, tout en évitant sa proximité immédiate. Autour de lui, le maitre des lieux motive sa petite équipe en préparation de la soirée.
Déposant ton haut de forme et ta besace sur une table récemment nettoyée, tu attends le début du spectacle en sortant un calepin: le résultats de tes différentes affaires en cours, la liste de projets à étudier, les investissements à réaliser, les listes de noms à contacter.... Ta fine paire de lunettes glissant au bout de ton nez -indispensable pour déchiffrer les pattes de mouche et minuscules caractères d'imprimerie mais bien inutile dans ta vie de tous les jours- tu laisses fréquemment ton regard fureter autour de toi au fur et à mesure que la salle se remplit.

*** ******** ***


Tu as applaudi à la fin du premier numéro, amusé par la réaction de ce public dont tu fais parti, et que l'apparition de cette danseuse a suffi à sortir d'une écoute distraite.

Le deuxième numéro vient confirmer une fois de plus ton choix judicieux que de garder un écart prudent entre toi et la scène. Certes, certains assoiffés y trouvent leur compte, mais au prix de quelques éclaboussures.
Quant à la suite du numéro, elle te conforte un peu plus dans cette décision. Tu regardes avec une pointe d'appréhension les choses s'accélérer.



 
Tri'Renn'Tess
Apprenti
Kil'dara  
Le Matal 7 Jayar 816 à 23h06
 
Contrairement a ce que la plupart présumaient, la barbe du volontaire semblait ne changer en rien. Pourtant les lames de rasoir passaient sans cesse près de lui. Certains paraissaient très soucieux pour lui, d'autres regardaient d'un œil distrait.
Toujours est-il que quand les nains eurent fini, leur numéro sembla une subtile et dangereuse jonglerie mais rien de plus.

C'est lorsque le volontaire se leva qu'on compris car son pantalon tomba alors d'un coup a terre, laissant apercevoir des sous-vêtements aux douteux motifs rouges en forme de cœurs. Un éclat de rire général parcouru alors la salle. Les nains se pressèrent parmi les spectateurs pour recueillir quelques piécettes tandis que Bruk, le patron des lieux, apportait une paire de bretelles neuves et un repas bien fourni pour l'infortune volontaire.

Les nains disparurent tandis que deux garçons de salle s'empressaient de nettoyer la scène. Sur l'ardoise annonçant le prochain artiste on pouvait maintenant lire Monne Jiro, dresseuse de papillons.

Un début de bagarre éclata près de la scène, deux individus s'accusaient mutuellement d'avoir dérobé leurs bourses. Bruk surgit alors des coulisses, tenant un des nains par l'oreille, nain qui lui-même tenait une dizaine de bourses.


 
Kharib
Lecteur
Kil'dé  
Le Merakih 8 Jayar 816 à 20h34
 
Voilà autre chose. Un voleur sévissait dans l'établissement. Et encore, c'était un employé dudit établissement. Nul doute que le gérant de l'Hermine eût qualifier celui-là de bouge infâme. D'ailleurs, aurait-il osé d'y assoir sans avoir désinfecté la chaise? Sans doute aurait-il tout bonnement refusé d'y entrer. Il fallait pendre ce voleur. Allait-on appeler le Commis de la défense locale? Cela donnerait à voir la manière de procéder dans ce kil que l'on disait expéditif.

Par contre, la dresseuse de papillons pourrait être intéressante. Qu'allait-elle proposer aux papillons? Les ferait-elle virevolter dans la salle avant de les capturer au filet? Cela serait décevant. En tous points. Leur commanderait-elle de voler en formation serrée avant un atterrissage sur un fil tendu à travers la scène? Cela représenterait déjà une certaine prouesse. Les ferait-elle effectuer des roulades et des triples salto arrière carpés? Cela serait assurément peu commun. Enfin leur ferait-elle chanter l'hymne syfarien entonné en canon? Là cela serait le succès syfarien.

Le Lecteur attendait déjà de savoir combien de temps on laisserait encore le voleur vivre. Et il conservait un oeil invisible sur lui, au cas où il parviendrait à fausser compagnie au gérant de la gargotte. Par ailleurs, il ne serait pas le seul à manier la lame s'il poursuivait.

La suite s'annonçait... intéressante.



UN, cela va. Deux, bonjour les dégâts.
 
Varen
Assistant au Transfert d’Idée
Kil'dara  
Le Merakih 8 Jayar 816 à 22h42
 
L'amusement général à la conclusion grotesque de cette démonstration d'habilité t'a quelque peu contaminé, et tu as de bon coeur sorti ta bourse pour en tirer une piécette pour les artistes.

Mais le véritable clou du spectacle, lorsque le maitre des lieux s'en vient, tirant par l'oreille, tel un condamné trainé sur la place publique -pour y subir l'opprobre ou la sentence?- un des nains aux mains alourdies de larcins, est encore meilleure!
Il te faut bien avouer que certains réflexes, bien qu'enfouis, demeurent toujours présents, quelque part au fond d'un être. Le jeune chapardeur et trublion des rues que tu fus dans ta jeunesse regarde encore aujourd'hui par tes yeux, les possibilités de soutirer ici ou là une bourse bien trop exposé, un sac trop délaissé, un bijou trop lâche.
Mais ce sont là des pratiques d'un autre âge.
...

Quoiqu'il en soit, tu ne peux qu'admirer l'audace du coup. Dérober en étant le centre de l'attention lors d'une collecte de dons relève du génie. Ou bien l'un des nains sollicitait-il les dons tandis que l'autre faisait les poches?
Tu ne te souviens même pas de leur mode d'action, c'est dire si ils ont été bons! Et le fait d'obliger leurs victimes à dévoiler l'emplacement de leurs bourses lors de la collecte est juste génial...

Seconde de flottement. Tu as fait un don...
Tu te tâtes le pourpoint. Tu as pris l'habitude, pour éviter de te faire délester, de garder ta bourse accrochée via un bon lacet, à un ourlet intérieur de ton vêtement.
Ton pourpoint est vide, la bourse absente, le fil a été sectionnée de manière nette.
Ces nains manient véritablement bien les lames!

Tu te lèves pour réclamer ton bien, exhibant comme preuve les fils tranchés, qui correspondent à ceux encore accrochés à une des bourses saisies sur le nabot.
Tu n'es même pas furieux, le déroulement étant heureux, et surtout, encore épaté par l'audace et la maestria du coup, et un sourire amusé flotte sur ton visage alors que Bruk se tourne vers toi.


 
Tri'Renn'Tess
Apprenti
Kil'dara  
Le Merakih 8 Jayar 816 à 23h12
 
Bruk lance sa bourse a Varen avec un sourire gêné. Au vu des regards goguenards d'une bonne partie du public, ces deux petits nains si adroits doivent être célèbres davantage pour leur kleptomanie que leurs jongleries. D'un bon coup de pied au cul, le patron renvoie Louis, a moins que ce soit Mario, dans les coulisses.

Une femme d'age mur, d'aspect quelque peu echevelee monte en scène. Elle semble avoir fait des efforts, un peu vains, pour paraître élégante. Elle a sans doute oublie de se laver les mains car elles paraissent un peu poisseuses. Les papillons sont nombreux au Kildara vu le nombre de cultures végétales mais ceux qui prétendent savoir les diriger sont rares. La femme ouvre le panier d'osier qu'elle porte avec elle et trois papillons bleus s'en échappe. Aussitôt de ses mains elles les guide pour leur faire exécuter un cercle. Puis ouvrant a nouveau son panier, elle en laisse sortir trois rouges. De sa main gauche elle guide les papillons rouges et de la droite les bleus.

Les figures qu'elle leur fait exécuter, s'entrecroisant parfois sont assez jolies et poétiques. Deux minutes plus tard, ce sont cinq petits papillons jaunes qui viennent se joindre au ballet aérien. L'un d'eux se pose sur une de ses mains et parait ne plus vouloir la quitter mais les autres volettent autour de sa tête. Un papillon bleu, sans doute fatigue, part se promener en salle tandis que ses congénères continuent. Spectacle assez gracieux quoique legerement répétitif. Avec un peu de musique et de sens de la mise en scène, sans oublier de l’entraînement...

Maintenant deux gros papillons blancs, du genre qui flottent paresseusement autour des arbres fruitiers sont sortis du panier. Les plus petits, jaunes, rouges ou bleus sont décidés a les suivre. La femme se concentrent beaucoup, va-t-elle tenter maintenant le clou de son numéro ?


 
Kharib
Lecteur
Kil'dé  
Le Julung 9 Jayar 816 à 14h53
 
Laxiste, ce kil était laxiste avec les voleurs sournois et malhabiles qui plus était. Récolté un coup de pied au derrière pour avoir volé, cela encourage la racaille à poursuivre ses sombres larcins au détriment des honnêtes krolannes. Mais le scélérat avait eu de la chance: il ne s'était pas attaqué au Lecteur, sans quoi il l'aurait payé de sa vie séance tenante. Un geste suffisait. Un geste pour contrôler ses possessions. Un geste pour annihiler la menace sur lesdites possessions. Les possessions étaient présentes. La menace avait été expédiée en coulisse.

Toutefois, étant donné le bouge manifeste dans lequel il avait mis les pied, le Lecteur redoubla d'attention sur lesdites possessions.

Le numéro des papillons était intéressant. On pouvait se demander comment le dresseur avait fait pour parvenir à un tel niveau avec ces animaux, non réputés pour leur docile obéissance. A moins qu'il ne s'agisse que d'un leur, d'une sorte d'hologramme. Les illusions, il connaissait. C'était son domaine de prédilection. Il fit attention à distinguer le vrai du faux. Comment finira ce numéro?



UN, cela va. Deux, bonjour les dégâts.
 
Tri'Renn'Tess
Apprenti
Kil'dara  
Le Julung 9 Jayar 816 à 23h09
 
Agitant ses bras selon une sorte de chorégraphie, l'artiste réussi alors a faire dessiner un cœur en papillons. Les couples du public se serre l'un contre l'autre un peu plus, même un rude gaillard couvert de tatouages essuie une discrète larme. L’émerveillement est a son comble.

Les papillons blancs finissent par rejoindre les mains de la dame et ... ...y restent colles! Avant qu'un bleu ne se colle aussi sur la main gauche. Ils battent des ailes paraissant chercher a continuer a papillonner mais il parait impossible de se décoller des mains.

Elle met rapidement ses mains derrière le dos, tous les papillons partant ensuite derrière elle et salue rapidement avant de s’éclipser, abandonnant son panier qu'un employé vient ensuite ranger.

Tandis que sur l'ardoise on vient maintenant indiquer "partie musicale: Barbare et son célestin" les clients un peu surpris par ce départ précipité en profitent pour passer commande. Les efficaces serveurs et serveuses se pressent lourdement charges de verres de toutes tailles ainsi que de mets abondamment servis. Attentifs et commerçants, ils regardent discrètement chaque client pour s'assurer qu'il ne veut pas demander quelque chose.


 
Népenthis
Gestionnaire du Kil
Kil'dara  
Le Julung 9 Jayar 816 à 23h25
 
*** Népenthis venait de passer une journée bien chargée : des recherches à la bibliothèque, puis la préparation des commandes de clients... et que faire pour se détendre après avoir été autant occupée le jour ? Aller se détendre un peu !
Elle s'était souvenue de ce cabaret et des agréables moments qu'elle y avait passé.

C'est donc tout naturellement qu'elle pousse la porte de l'établissement, curieuse de ce que seraient les numéros de ce soir.
Comme à chaque fois qu'elle vient, même si ses sorties sont rares, elle ne jette même pas un regard dans la salle, ne serait-ce que pour voir si des tables sont libres, et préfère aller directement s'installer au comptoir : quelques tabourets sont libres d'un côté du bar. Elle s'installe sur l'un deux et attend que le barman qui est occupé à préparer les commandes pour la salle ne vienne lui demander ce qu'elle souhaite consommer. ***



Pour vivre heureux, vivons cachés...
 
Kharib
Lecteur
Kil'dé  
Le Vayang 10 Jayar 816 à 21h07
 
Les papillons avaient été étonnants, surtout durant le final de leur numéro. La Krolanne avait fait bonne figuration de son côté. Mais le Lecteur n'était pas dupe: c'étaient les papillons les étoiles du spectacles. Sans eux, pas de spectacle. Le constat était patent. Evident.

Passer commande? Tiens c'était vrai. Il n'avait rien commandé jusqu'ici. La méfiance habituelle sans doute. et puis, il était vrai qu'il se méfiait des serveuses aussi. Malhabiles et gauches. D'ailleurs, l'une d'elles avait même souillé son habit d'un coktail. De plus, la scène s'était passée à l'Hermine de cristal, où le personnel était soigneusement sélectionné et où les candidats étaient triés sur le volet. Donc méfiance accrue ici bas. Les mains avaient l'air baladeuses en outre. Baladeuses pour se chercher un pourboire...

L'annonce du prochain numéro était amusante. Que réservait le barbare en qualité de musicien? Allait-il jouer de la flûte dans le tibia d'un ennemi tué au combat? Allait-il se muer en batteur sur une ligne de crânes de tailles disparates? A moins qu'il ne se contente de faire jouer son Célestin à son service?



UN, cela va. Deux, bonjour les dégâts.
 
Tri'Renn'Tess
Apprenti
Kil'dara  
Le Vayang 10 Jayar 816 à 23h01
 
Un énorme gaillard a la musculature impressionnante monta sur scène. Instinctivement quelques-uns des spectateurs des premiers rangs reculèrent un peu. Son regard ne respirait pas vraiment l'intelligence et il surveillait d'un air soucieux quatre employés qui apportaient une sorte de piano. Il aurait sans doute pu le porter lui-même plus facilement vu sa carrure de colosse pourquoi diantre le faire amener ?

Il amena cependant lui-même un tabouret dont il régla longuement la hauteur. Une personne se permit une remarque désobligeante sur le temps mis a ce réglage fastidieux, il la fixa alors d'un regard sauvage comme s'il allait lui arracher la tête et l'importun se cacha au mieux parmi le public.

Il se concentra et la salle se fit un peu plus tranquille puis avec une dextérité surprenante pour de si grosses mains, il se mit a jouer un air connu "Y a du gaz dans mon usine" très populaire parmi les travailleurs du Kil. Son piano n’était pas un piano ordinaire mais un célesta dont les cordes paraissaient faites de verre. Pures car totalement dépourvues d'harmoniques les notes transperçaient le léger brouhaha de la salle, un peu incongrues devant cet immense guerrier musicien et dans pareil lieu, sans compter que le choix du titre ne collait guère avec la sonorité de l’instrument.


 
Takorian
Travailleur de Cellule
Kil'dara  
Le Sukra 11 Jayar 816 à 16h35
 
Après sa première journée de reprise, le Takorian décida de sortir fêter sa réintégration avec ses amis, ça se faisait après tout, Olek déclina, il avait une famille dont il devait s'occuper, quant à Trall, il ne lui avait pas adressé la parole depuis qu'elle s'était faite tirer dessus, ce n'était pas sa faute en particulier, mais il s'en voulait. Son caractère de chien aidant, c'était là la longue liste de ce qu'il pouvait qualifier de proche et c'est donc seul qu'il partit en goguette.

Il finit sa déambulation à travers le stroboscope au cabaret, y voyant là le lieu idéale pour allier l'utile à l'agréable, il caressait toujours l'espoir d'y voir un artiste Lannishsta s'y dévoiler.

La salle était pleine, mais il réussit toutefois à se trouver une place à une table du fond près de la porte au cas où. Il sortit un premier mouchoir se sa poche afin de briquer le tabouret, puis ce fut au tour de son coin de table, ceci fait, il repoussa le mouchoir en coin de table et en sortit un autre qu'il mit soigneusement en place sur le tabouret avant de s'asseoir.

Il fronça un sourcil devant le spectacle qui s'offrait à lui, un malabar jouant une chanson populaire sensément entrainante avec ce qu'il qualifierait de piano mou du genou. Il ne lui restait plus qu'à endurer le numéro jusqu'à son terme en priant pour qu'il n'interprète qu'un seul morceau.

Il commanda une choppe vide et un broc de bière d'Akesh, cette bière noire et épaisse au goût amer, elle aiderait sans doute à faire passer cette musique.


 
Népenthis
Gestionnaire du Kil
Kil'dara  
Le Sukra 11 Jayar 816 à 17h29
 
*** Le plus gros des commandes pour la salle a été effectué, le barman s'est approché du coin du bar où est installée Népenthis pour savoir ce qu'elle souhaitait consommer.
Pendant qu'elle attend d'être servie, le prochain numéro se met en place. Une remarque est faite au sujet de l'artiste, elle se retourne pour prêter attention à ce qu'il se passe sur la scène, faisant face à la salle et à la scène, un coude posé sur le comptoir, à côté de son verre.

La différence entre le musicien et son instrument a un petit côté comique. Népenthis imagine des renforcements cachés à l'intérieur de l'instrument pour supporter la pression exercée sur lui. A moins qu'il ne s'agisse d'un numéro de destruction, le côté musical venant alors du son des cordes cédant sous les coups (variés ?) du "musicien".

Elle met quelques secondes à reconnaître l'air qui est joué : rarement joué sur un instrument aux notes délicates, cette version du "Y a du gaz dans mon usine" est tout à fait inédite... et plutôt intéressante à écouter ! En tout cas, elle est différente de la version fréquemment chantée (beuglée ?) par des kildariens quelque peu (ou beaucoup) alcoolisés.

Le sourire aux lèvres, Népenthis prend une gorgée dans son verre, tout en continuant à profiter du spectacle. ***



Pour vivre heureux, vivons cachés...
 
Kharib
Lecteur
Kil'dé  
Le Sukra 11 Jayar 816 à 21h53
 
Célestin n'était pas un krolanne... Le gaz se répandait dans l'usine? Le barbare jouait avec le feu... Puis, un instant, le Lecteur se demanda: en fin de compte, le Barabare n'essayait-il pas d'exprimer le fait qu'il avait péter, tout simplement? A moins que cela ne fût une mise en garde contre un dégagement imminent susceptible d'enflammer l'assistance? Dans le doute, le Lecteur fit attention à pouvoir se retirer très rapidement, soit en une fraction de seconde, derrière la colonne de pierre qui montait à côté de lui. Il ne fallait pas négliger une potentielle tentative d'attentat au gaz.

Ce faisant, Kharib se demandait quels genres de numéros allaient agrémenter le reste de la soirée. Si la soirée se poursuivait, bien entendu... Parce que si le Barbare préparait une explosion au gaz, cela clotûrerait les représentations.

Le Lecteur s'intéressa en parrallèle à ce qu'il se passait dans la salle. Il observa la clientèle, fit attention aux gestes. Recherchant un signe? Une interprétation des textes sacrés? Si cela devait se manifester, cela pourrait permettre d'intervenir avant l'inéluctable.



UN, cela va. Deux, bonjour les dégâts.
 
Tri'Renn'Tess
Apprenti
Kil'dara  
Le Sukra 11 Jayar 816 à 23h08
 
Sans attendre que les applaudissements se terminent, le matamore commença une autre pièce. Les notes s'egrenerent d'abord sans susciter quoi que ce soit auprès du public mais les plus instruits reconnurent rapidement un air du grand opéra "Vie et mort des krolannes".

Connu dans tous les kils, tout le monde avait entendu au moins une fois dans sa vie le "grand air du destin" et rares étaient ceux que ce morceau de bravoure musicale n'avait pas pousse a l'introspection. Si l’Opéra restait muet quand au sens de la vie des krolannes, il n'en permettait pas moins de faire ressentir tout le tragique.

Le barbare jouait a une vitesse tout simplement sensationnelle, dommage que le tempo moderato ne soit joue ici presto. Dommage encore que ce rythme fou ne paraisse exercer une pression trop élevée sur certaines des cordes de verre. On en entendit une distinctement se briser. Avec une note en moins, il continua de plus belle détruisant d'autres cordes. L’œuvre se métamorphosait ainsi de plus en plus pour tourner au psychédélisme total avant qu'un coup encore plus fort ne referme le clavier du célesta sur les doigts du musicien qui poussa alors un hurlement terrifiant.

Quelques personnes laissèrent tomber leur fourchette ou leur verre. Le barbare se leva et salua comme si de rien n’était.

------------------------------

En salle, Bruk apporta personnellement nourriture et boisson au Takorian. Ancienne légende du C.I.E.N Bruk avait brièvement connu celui qui n’était alors qu'un jeune inspecteur.


Salut, voila de quoi te retaper. C'est la maison qui offre.

 
Varen
Assistant au Transfert d’Idée
Kil'dara  
Le Dhiwara 12 Jayar 816 à 12h31
 
Le numéro des papillons avait ce petit charme et cette poésie qui avait laisé tout le monde figé dans une attente respectueuse et un regard discrètement humide, tant la chose était belle mais fragile.
La chorégraphie est snas doute complexe à organiser avec les coléoptères mais tu penses avoir compris le 'truc' rapidement, ce qui se confirme par la conclusion du numéro, lorsque les animaux refusent de décoller de lamain de l'artiste : celle-ci enduit ces mains d'une quelconque substance sans doute sucrée et s'en sert pour guider cs 'bêtes de scène'.

Dans l'entrescène, tu profites de la pause pour vérifier discrètement le contenu de ta bourse. Celui-ci semble intègre et tu t'offres donc une consommation.
Le public continue d'affluer, les gens d'aller et venir, profitant de l'entracte. Vous êtes encore plus nombreux qu'au début de la représentation.

Du numéro suivant, n'étant guère instruit dans la musique, il te faudra un certain temmps pour en comprendre le sens profond.
Le premier bris de verre t'intrigue, mais les suivants te confirment bien l'originalité de l'instrument, la réponse au 'pourquoi n'est ce pas le géant qui l'a amené', et la raison profonde de ces notes cristallines et uniques.
La représentationquant à elle suit parfaitement le second thème, les choses allant en se dégénérant petit à petit et se concluant par un drame final.
Un peu surpris, tu as renversé le fond de ton hydromel sur la table devant tes voisins goguenards.


 
Népenthis
Gestionnaire du Kil
Kil'dara  
Le Dhiwara 12 Jayar 816 à 17h25
 
*** Si le début du numéro avait enchanté Népenthis, la suite la ravit : cet air classique, elle l'avait déjà entendu (comme beaucoup de syfariens !), elle laissa son esprit rêvasser au gré de la musique, appréciant le son délicat qui s'échappait de l'instrument.

Sauf que le musicien s'emballait "légèrement" et que le rythme de ce morceau était d'ordinaire beaucoup plus apaisant.
La première corde qui casse sort Népenthis de sa rêverie et regarde la scène avec surprise.
La deuxième corde sacrifiée : Népenthis a mal pour l'instrument.
Lorsque le musicien finit en une vocalise tonitruante, elle sursaute, renversant son verre sur le comptoir.

Elle profite de la fin du numéro pour commander à nouveau un verre en rendant celui qui vient de se vider sur le comptoir, s'excusant auprès du barman en essayant d'éponger sa maladresse avec une serviette en papier. ***



Pour vivre heureux, vivons cachés...
 
Tri'Renn'Tess
Apprenti
Kil'dara  
Le Dhiwara 12 Jayar 816 à 19h08
 
Pas vénal pour deux sous, l’établissement offre une nouvelle consommation aux clients qui ont renverse la leur lors du dernier numéro. Heureusement qu'ils ne servent pas de ces onéreux vins mousseux comme dans les restaurants chics.

Tandis que quelqu'un balaie les bris de verres sur la scène, on inscrit sur l'ardoise le numéro suivant: Tri'Renn'Tess et son violon. Quelques individus soupirent en le découvrant.


 
Takorian
Travailleur de Cellule
Kil'dara  
Le Dhiwara 12 Jayar 816 à 19h15
 
Lorsque le géant entama son second morceau, la tête du petit krolanne s'affaissa soudainement, le deuxième round de torture est en marche ne put-il s'empêcher de penser. Il reconnu le morceau comme beaucoup et il ne figurait pas parmi ses préférés, ce fut lorsqu'il pensa avoir atteint le trente sixième dessous que le tempo accéléra. Sa tête lourdement appuyée sur son coude se releva, jamais il n'avait entendu pareil interprétation, il se surprit même à tapoter la table de ses doigts, qu'il essuya essuya bien vite d'ailleurs. Puis vint l'apothéose, le grand cri guttural précédé de la mort de l'instrument, un autre que lui dans son état émotionnel aurait sans doute crié de joie et applaudi à tout rompre en sifflant. Il se contenta pour sa part d'applaudir plus fort que de coutume.

A peine le géant se retirait-il qu'un autre arriva près de l'inspecteur, Bruk le patron. Lorsque celui ci lui proposa de lui offrir ses consommations, sa première pensée fut :"du poison!" non se morigéna-t-il intérieurement, empoisonner un agent dans son propre établissement attirerait trop l'attention...alors quoi?...de la gentillesse ou un esprit commerçant souffla une petite voix intérieure. Ça ou alors il connaissait son penchant pour la cochonnaille et essayait de le soudoyer insidieusement!


Merci l'ami, mais je ne peux pas, le service vous savez...

Ne souhaitant pas froisser une source d'information potentiel dans le futur, il ajouta.

Prenez cette bourse et, si vous le souhaitez, donnez la donc à cette artiste gigantesque. Echange de bon procédé.


 
Népenthis
Gestionnaire du Kil
Kil'dara  
Le Dhiwara 12 Jayar 816 à 20h47
 
*** Népenthis apprécie le geste commerçant et la politique de la maison et remercie le barman qui lui tend son verre en repoussant l'argent qu'elle pousse vers lui sur le comptoir.

Un nouveau numéro ? Ouf ! Espérons qu'il soit plus calme.

"Tri'Renn'Tess et son violon" ? Hmm... le nom ne lui est pas inconnu. Elle se souvient avoir déjà entendu une de ses représentations en ce même lieu. ***



Pour vivre heureux, vivons cachés...
 
Kharib
Lecteur
Kil'dé  
Le Dhiwara 12 Jayar 816 à 22h21
 
Le numéro se termina comme un Barbare pouvait imaginer achever un numéro de musique: pas la destruction de l'instrument... C'était naturel.

On avait annoncé désormais un numéro de violon. Il ne restait plus qu'à espérer que l'instrument ne subirait pas le même sort que son congénère...



UN, cela va. Deux, bonjour les dégâts.

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