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Le cabaret des espoirs
(public bienvenu) |
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Le Vayang 24 Jayar 816 à 20h03 |
Cela devait être de l'humour kildarien. Sans doute. Parce que c'était incompréhensible. Une histoire de cygne et et cou sans queue ni tête. Le Lecteur tentait de se divertir en regardant si le zigoto n'avait pas un bec de lièvre à raconter des histoires aussi anatomiques.
Il ne restait qu'à espérer que l'individu puisse faire mieux lors de son second essai.
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UN, cela va. Deux, bonjour les dégâts. |
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Népenthis
Gestionnaire du Kil
Kil'dara
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Le Sukra 25 Jayar 816 à 22h22 |
*** Le deuxième morceau joué est plus... aléatoire. Népenthis les écoute, compatissante. C'est bien que ce cabaret soit ouvert à tout le monde. C'est justement cette diversité qu'elle apprécie.
Ah tiens, un humoriste...
Népenthis déguste son verre et manque de s'étouffer en réprimant un rire suite à la blague du comique. Voyons si la suite va l'être tout autant. *** |
Pour vivre heureux, vivons cachés... |
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Tri'Renn'Tess
Apprenti
Kil'dara
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Le Dhiwara 26 Jayar 816 à 23h12 |
Satisfait de l'effet de sa première blague, le gaillard continue.
C'est l'histoire d'un krolanne du Kil'sin qui décide qu'il a besoin de reprendre contact avec la vraie vie terre a terre et va au Kil'dara travailler dans l'agriculture. Il trouve une ferme et demande du travail. Le propriétaire le regarde d'un air soupçonneux et se dit. "Attend voir, ce bavard du Kil'sin, je vais le dégoûter moi" et lui donne un premier boulot. "Vous voyez le tas de fumier la? Il faut le repartir comme engrais dans tout le verger. Attention pas trop a un endroit moins a un autre, même quantité partout. Tenez voici une pelle. "
Il revient voir le soir et il est stupéfait. Le Kilsinnite a tout simplement parfaitement effectue le travail. Il y a une couche parfaite de fumier de 2cm de hauteur dans tout le verger, rien qui dépasse dans les champs des voisins. Il se dit "je l'ai mal juge, il est excellent".
Le lendemain, il donne une autre tache a son nouveau travailleur et l’emmène dans un hangar: "regardez cette montagne de pommes. Il faut les trier entre les pommes premier choix, grosses comme le poing au minimum et pas de taches et les pommes second choix, plus petites ou avec un défaut. Le soir venu il va au hangar et trouve le Kilsinnite, une pomme dans chaque main, assis sur une caisse. Derrière lui la montagne de pommes n'a pas diminue d'un iota.
Il est très surpris: "Hier vous avez fait un travail parfait! Aujourd'hui rien! Que se passe-t-il?"
Le Kilsinnite lui repond: "C'est bien simple, au Kil'sin on est champion pour foutre la merde, par contre pour prendre une décision..."
L'alcool aidant, la salle éclate de rire, il y a même quelques personnes qui se tapent les cuisses.
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Le Luang 27 Jayar 816 à 21h03 |
Cette fois-ci la blague de l'humoriste était excellente. Comme quoi le Lecteur avait eu fin nez de laisser une seconde chance au trublion sur scène. C'était peut-être une histoire tiré de son vécu ou de celui de quelque de sa famille...
Kharib esquissa un sourire à l'abri de la pénombre de sa capuche.
Si le comique avait encore quelque chose d'intéressant dans le coffre, il pouvait devenir intéressant.
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UN, cela va. Deux, bonjour les dégâts. |
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Tri'Renn'Tess
Apprenti
Kil'dara
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Le Merakih 29 Jayar 816 à 23h16 |
De plus en plus sur de lui, l'humoriste prépare une nouvelle plaisanterie.
Un krolanne garde un troupeau de moutons quand tout a coup arrive un individu.
"Si je vous dis combien vous avez de moutons, vous m'en donnez un ?"
Un peu interloque le berger répond oui sans réfléchir. L'individu prend alors un système optique complique, regarde tout le troupeau, fait des pages et des pages de calculs et lui dit "165".
"C'est exact" répond a contrecœur le berger. L'individu prend un petit mouton sous le bras et se prépare a partir quand le berger lui dit:
"Si je vous dis d’où vous venez et quel est votre métier vous me le rendez ?"
"Oui" lui répond l'individu.
Les mimiques du comique sont également très amusantes et il change de voix pour chaque personnage avec un talent certain.
"Vous etes un scientifique du Kil'dara!"
L'individu est surpris. "Comment avez-vous su?"
C'est facile "Vous débarquez de nulle part pour me dire quelque chose que je sais déjà et me piquer mon bien... ...Maintenant rendez-moi mon chien".
La salle éclate de rire, un serveur manque même de laisser choir son chargement de vaisselle. Le comique salue longuement car il a fini son numéro. Le prochain numéro est simplement "Le fouetteur". Le comique ajoute en regardant l'ardoise des annonces: J’espère que ce n'est pas a cause de son odeur.
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Le Vayang 1 Julantir 816 à 20h54 |
Jusqu’à maintenant, l’expérience de voyage du Lecteur au Kil’dara avait donné raison à la blague du comique en herbe qui se trouvait sur scène. Mais le Kil devait receler d’autres mystères, c’était une obligation, après tout ce qui avait été dit sur la science kildarienne. Autrement, tous ces racontars n’auraient été que charlatanisme.
Mais la plaisanterie avait été amusante. A tel point que le Kildéen en venait à regretter la fin du numéro. Mais le bonhomme saluait et on annonçait la suite. S’en était fini de la rigolade. Il faisait place à un fouetteur.
Il ne restait plus qu’à espérer que l’individu fouetterait davantage la crème que ses semblables. A moins qu’il ne s’agisse d’une bestiole du coin dont Kharib ignorait le nom et l’existence. Tout pouvait se prévaloir.
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UN, cela va. Deux, bonjour les dégâts. |
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Tri'Renn'Tess
Apprenti
Kil'dara
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Le Luang 4 Julantir 816 à 23h20 |
La soirée était maintenant fort avancée et le public changeait. Certains étaient rentres en prévision d'une rude journée de labeur a venir, tandis que d'autres arrivaient. Des oiseaux de nuit, habitues a changer de lieu plusieurs fois avant le matin.
Un gaillard au torse nu arrive alors sur scène, muni d'un long fouet, semblable a ceux qu'on utilise pour ces longs attelages de bœufs destines a tracter de lourdes charges. Quelques coups bien sonnants attirent l'attention du public. Des observateurs attentifs peuvent voir de longues cicatrices sur son dos et ses cotes, sans doutes l'apprentissage a été douloureux.
Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs, honorable public de tous les Kil, je vais exécuter devant vous des numéros de précision. Je recommande aux personnes des premiers rangs de ne pas se lever pendant mon spectacle.
Il indique a un assistant de commencer et celui-ci lance alors une carotte. D'un coup de fouet bien ajuste, il la coupe en deux et elle tombe dans une marmite disposée sur la gauche de la scène. Il continue avec d'autres légumes: oignons, poireaux, céleri et navets. Une dame est invitée a venir constater que tout est bien découpé.
Puis on vient poser un brasero qu'il allume d'un coup de fouet sur un silex. Tandis que les légumes cuisent, il sort un cigare de sa poche et fixe l'assistance. Certains se cachent alors derrière leur voisin.
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Népenthis
Gestionnaire du Kil
Kil'dara
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Le Matal 5 Julantir 816 à 21h54 |
*** Népenthis n'a pas sommeil et les blagues de l'humoriste la dérident progressivement, jusqu'à éclater de rire tout comme le reste de la salle, à la dernière histoire drôle.
Elle applaudit le comique qui part non sans avoir lancé une vanne finale à l'attention du prochain numéro.
Le "Fouetteur", ainsi qu'il se nomme, n'a pas l'air de plaisanter lui. Depuis son tabouret, elle regarde le numéro avec attention. ***
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Pour vivre heureux, vivons cachés... |
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Tri'Renn'Tess
Apprenti
Kil'dara
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Le Vayang 8 Julantir 816 à 22h43 |
Il finit par choisir un courageux spectateur qui vient s'asseoir au premier rang. Il lui met le cigare au bec et quelqu'un l'allume alors. D'aucun pense qu'il va se contenter de couper le cigare mais tandis que les premières volutes s’élèvent, il fait claquer son fouet. Le banal nuage de fumée se transforme alors en trois ronds de fumée. Il fait signe au spectateur de fumer davantage.
De coup de fouet en coup de fouet, les formes se multiplient et changent, il parvient même a associer certaines volutes pour en faire des figures complexes: cœurs, oiseaux, araignées, fleurs et même un soleil aux multiples rayons. Les plus romantiques des spectateurs... et spectatrices sont ravis de l’esthétique qu'a pris le numéro.
Tout le monde l'applaudit tandis qu'un serveur vient chercher la soupe de légumes maintenant prête. Il salue et finit par lancer une dernière fois son fouet s'emparant de la chope de bière d'un client. Presque sans renverser il la ramène ainsi a lui pour se desalterer, soulevant les rires de l’assemblée et des applaudissements renouvelés.
Merci beaucoup, merci beaucoup. J'ai eu beaucoup de plaisir a vous divertir. Je profite de mes derniers instants sur scène pour signaler aux spectatrices que je propose également des spectacles prives.
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Népenthis a l'impression qu'il la regarde quand il dit ça.
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Népenthis
Gestionnaire du Kil
Kil'dara
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Le Dhiwara 10 Julantir 816 à 18h24 |
*** Népenthis est fascinée : si au début le découpage de légumes était pas mal, la suite du numéro sur les volutes de fumées, avec formes toujours plus savantes les unes que les autres, la laisse sans voix.
Applaudissement assorti d'un rire alors que la chope de bière rejoint le fouetteur, Népenthis en oublierait presque son cocktail.
Alors qu'il s'apprête à quitter la scène, il semble regarder dans sa direction : accoudée au bar, Népenthis regarde derrière elle.
Dans l'angle du bar se trouvent deux krolannes blondes, aux formes avantageuses, qui rient bruyamment lorsqu'elles voient que le fouetteur regarde dans leur direction. Elles appellent le barman et désignent la scène... sûrement pour une demande de spectacle privé du fouetteur.
Népenthis, amusée par ce qui joue sous ses yeux, sourit avant de continuer à siroter son verre, attendant le prochain numéro. *** |
Pour vivre heureux, vivons cachés... |
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Le Sukra 16 Julantir 816 à 23h06 |
Et bien voyons, se dit le Lecteur. Mais s'est bien sûr. On se fabrique un numéro pour emballer les demoiselles. Et en plus, on leur demande même de payer un "spectacle privé". Décidément, en dehors des esthètes dans son genre, le monde syfarien ne marchait que par ça. Et les graines aussi. Oui, les graines, cela permettait aussi beaucoup de choses. Mais les regards invitant à des spectacles privés, cela permettait même de recevoir lesdites graines tout en obtenant ce que d'autres payaient justement avec les susdites graines.
Toutes ces graines devaient faire germer une idée intéressante. Kharib devrait s'en souvenir plus tard. Pour l'instant, il s'agissait de se contenter de suivre la suite du spectacle. Qui sait? Peut-être aurait-on droit à une danseuse du ventre s'invitant à donner des spectacles privés uniquement pour les krolannes mâles?
Mais les chances étaient faibles. Quoique, sur un malentendu... Sévère d'accord, mais un malentendu uniquement quand même...
Enfin, il attendait pour voir ce qu'il se passerait ensuite...
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UN, cela va. Deux, bonjour les dégâts. |
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Tri'Renn'Tess
Apprenti
Kil'dara
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Le Luang 18 Julantir 816 à 22h41 |
Une pause bienvenue suit le fouetteur. La nuit est maintenant bien avancée. Le personnel sait gérer au mieux les allées et venues de la clientèle, plaçant certains a des tables ou ils s'entendront bien avec d'autres ou au contraire les amenant dans des endroits plus discrets. Parfois il faut réveiller un dormeur et lui proposer gentiment de rentrer a la maison. Détail signalant que la fatigue s'installe, on commence a amener des thés ou autres infusions aux clients de certaines tables.
C'est d'ailleurs la compagnie des Tables qui est annoncée. Première apparition visiblement car personne ne sait très bien de quoi il s'agit. Un petit bout de femme, vêtu d'habits souples et moulants, vient sur scène en portant curieusement une petite table sur le dos. Elle regarde tout le monde comme si elle était étonnée d’être la. Bientôt elle est suivie d'une commère a peine plus grande, amenant elle aussi une table sur son dos dont les pieds sont curieusement a des hauteurs différentes.
Elle apportent ainsi une dizaine de tables, tout en esquissant des pas de danse. Sans doute s'agit-il d'un spectacle aussi contemporain que réfléchi. Un krolanne s'endort au fond de la salle.
Elle miment une dispute et chacune commence, tout en dansant, a empiler des tables de manière de plus en plus acrobatique, tout en grimpant sur les piles. On ne peut leur denier un sens de l’équilibre et une grâce tout a fait développes même si la signification du spectacle reste plutôt obscure.
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Le Matal 19 Julantir 816 à 20h29 |
Des gens attablés dans la salle et des tables empilées sur scènes: combien cela fait-il de tables dans l'établissement? La nuit avançait également dans les réflexions des clients.
Par ailleurs, une compagnie de deux personnes, était-ce suffisant? Le Lecteur commençait à se demander combien d'autres gymnastes apparaîtraient dans le spectacle. Un, deux, trois? Quel but suivait cet empilement? S'agissait-il de ranger les tables pour la nuit? Ne savait-on jamais: une manière spéciale de procéder, faisant peut-être même participer l'assemblée au rangement.
Les Kildariens étaient particuliers dans les numéros présentés, dans tous les cas.
Kharib demeura attentif. Les mouvements pouvaient tout aussi bien se produire sur scène comme en-dehors de celle-ci. Il fallait suivre.
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UN, cela va. Deux, bonjour les dégâts. |
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Tri'Renn'Tess
Apprenti
Kil'dara
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Le Sukra 23 Julantir 816 à 12h31 |
Le rythme s’accélère, les déplacements des tables et des deux danseuses aussi. Celle qui a grimpe tout en haut de la pyramide de tables doit se coucher entre la table et le plafond.
Bien que ces deux dames semblent plutôt légères et agiles, on ne peut s’empêcher de frémir un peu, comme les piles de tables qui paraissent parfois un peu bancales.
Pourtant tout se termine bien. Elles semblaient mimer une sorte de guerre des tables et finissent par se réconcilier. Enfin, tout le spectacle étant muet on ne peut guère savoir de quoi il s'agissait vraiment.
Elles regardent le public avec de grands yeux un peu éberlués. Attendent-elles quelque chose? Toujours aussi muettes elles repartent chacune en portant une table, comme d’étranges tortues.
Voila que sur l'ardoise on annonce "l'Orchestre des Hauts Bois et ses Serpents". On distingue rapidement qui souffre d'une peur des reptiles et qui d'une fascination. Il y a en effet un mouvement entre le fond et les premiers rangs.
Comme toujours, entre les divers numéros, chacun se presse de commander quelque chose a boire ou a manger. Quelques personnes règlent leur note et s'en vont, l'heure avance et la salle se clarseme un peu.
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Le Dhiwara 24 Julantir 816 à 10h19 |
Le numéro des tables laissa le Lecteur sur sa faim. Il aurait pensé à autre chose. Mais ce n'était pas important. Désormais on annonçait un orchestre. Mais un orchestre avec des serpents. Encore une bizzarerie. Cherchaient-ils tous à surprendre la salle avec des intitulés loufoques et étranges?
Le Lecteur partit du principe qu'il ne s'agissait pas de réels serpents. Dans tous les cas pas de serpents venimeux ou dangereux de quelque façon que ce fût. Le gérant aurait à répondre devant la justice si un client venait à être tué par un reptile dans son établissement. Cela ferait une mauvaise publicité. De plus.
De quoi pouvait-il bien être question alors? Une sorte de cornemuse avec des tuyaux mous qui ressembleraient à des serpents? Quelque chose d'apparenté?
Kharib conservait une main sur sa dague. On n'était jamais trop prudent.
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UN, cela va. Deux, bonjour les dégâts. |
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Le Matal 2 Agur 816 à 19h14 |
La nuit était désormais là. Il était temps pour le Lecteur de regagner son lit. La journée du lendemain serait vraisemblablement tout aussi riche en aventures dans leurs recherches. Il convenait de ne pas accumuler trop de sommeil en retard. Il se leva doucement, calmement, tranquillement, de la chaise à barreaux sur laquelle il était assis depuis le début de la soirée, et se dirigea vers la sortie. Sans doute les numéros se termineraient bientôt. Les rangs des spectateurs étaient désormais des plus clairsemés. L’établissement fermerait ses portes dans la foulée du départ des derniers noctambules.
Une fois dans la rue, l’air plus frais avait remplacé la chaleur étouffante de la journée. Il déambulait ainsi paisiblement jusqu’à avoir regagné la demeure de Népenthis qui lui avait offert l’hospitalité le temps de son séjour au Kil’dara.
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UN, cela va. Deux, bonjour les dégâts. |
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Tri'Renn'Tess
Apprenti
Kil'dara
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Le Julung 11 Agur 816 à 22h59 |
En effet l'heure était maintenant fort avancée. Qui sait si les premières lueurs du jour ne pointaient pas déjà la-bas tout en haut dans les quartiers privilégiés? Ici bas, la nuit et le jour ne se distinguaient guère.
Trois musiciens portant des paniers montent sur la scène et ouvrent leurs récipients. Sans attendre ils s'installent en tailleur a proximité et commencent sur leurs instruments a vents nasillards de curieuses mélopées ensorcelantes. Ce sont bien alors des serpents qui jaillissent et se mettent a danser, comme s'ils écoutaient la musique.
Des charmeurs de serpents, si le spectacle était peu fréquent, il n'en restait pas moins visible parfois au Kil et l'assistance semble d'abord quelque peu fatiguée jusqu’à l’arrivée sur scène d'une danseuse peu vêtue, portant ce qui semble un de ces gros serpents qui aiment a broyer leurs proies dans leurs anneaux, un constricteur. Elle se met a danser avec son serpent qui lui glisse dessus de manière fort sensuelle. Quelques spectateurs paraissent en perdre leur flegme et on en distingue même un qui bave.
La danse ne dure que quelques minutes mais elle réjouit l'audience. La rumeur court que la jeune krolanne se nomme Ophilia et qu'elle est disposée a offrir des spectacles prives... ...avec son serpent.
Tandis que l'orchestre et la danseuse saluent, un riche spectateur s'approche déjà, non sans avoir vérifié auparavant que les paniers soient bien fermes.
En coulisse le personnel se prépare déjà a ranger. Bruk a quant a lui un tromblon derrière le dos et va se charger de faire sortir les derniers réfractaires.
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Tri'Renn'Tess
Apprenti
Kil'dara
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Le Vayang 28 Otalir 816 à 08h54 |
A la surface on peut facilement savoir si c'est le jour ou la nuit, plus bas c'est plus difficile. Au Stroboscope cependant, on le voit rapidement car le niveau d'animation va en augmentant.
Ainsi devant le Cabaret des Espoirs, un jeune apprenti astique la chaussée a grands coups de balais, parfois motive davantage a grands coups de pieds au cul par Bruk, le sympathique mais un peu rugueux gérant des lieux.
A l’intérieur c'est le même phénomène. Le personnel s'affaire pour que tout soit prêt. Bruk, lui s'occupe personnellement des latrines qui doivent être impeccables.
Les toilettes c'est la carte de visite d'un établissement. a-t-il coutume de dire.
Moins visibles, les artistes se préparent dans leurs minuscules loges. Quels numéros seront-ils proposes au public ce soir? Des hypnotiseurs, des musiciens sourds, des animaux savants improbables? Le programme n'est jamais publie a l'avance, il change d'ailleurs parfois en cours de soirée. Le seul moyen de le connaître, c'est de venir.
Voila! Bruk tourne maintenant le panneau de bois derrière la fenêtre a droite de la porte "OUVERT" peut-on y lire.
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Yiu
Gestionnaire du Kil
Kil'dara
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Le Sukra 29 Otalir 816 à 08h56 |
La semaine a été chargée et après tant de travail, il est temps pour Yiu de se détendre. Le soir approchant, elle quitte son tablier de forge et ses chaussures épaisses pour enfiler un pantalon, certes renforcé au genou mais à la coupe ajustée, une ceinture de cuir dont le ceinturon peut se détacher pour former un miniscule couteau (ne jamais sortir nue !), une chemise de lin et une jolie veste dont le tissus l'avait craquer.
Cette fois-ci ce n'est pas à un rendez-vous louche ou dangereux qu'elle se rend, mais à un spectacle de cabaret que lui ont recommandé plusieurs de ces clients. Et pour une fois, la soirée ne devrait pas dégénérer en bagarre généralisée.
*** D'un pas décidé elle franchit la porte, s'installe à proximité du bar et commande une bière épicée. ***
« Bonjour ! Vous servez quoi, comme bière ? Une en particulier à me recommandée ? J'ai un faible pour les bières ambrée aux notes épicées. » dit-elle au barmann. |
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Tri'Renn'Tess
Apprenti
Kil'dara
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Le Sukra 29 Otalir 816 à 16h37 |
Les premiers clients s'installent. Le personnel parfaitement habitué sait les mettre au bon endroit où les laisser s'installer s'ils ont une table favorite.
En général les nouveaux venus viennent au bar, comme cette jeune krolanne svelte en vêtements élégants mais de travail.
Le discret mais efficace barman lui remplit une chopine de "Senteurs du Kil". Une bière ambrée sur lie. Brassée avec différents malts d’orge ainsi que des houblons aromatiques, l’un très floral et épicé, l’autre doux et légèrement épicé au goût fin et délicat.
Santé!
Disponible mais pas envahissant, il la surveille du coin de l’œil au cas ou elle aurait besoin de lui.
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Sur scène, un employé est venu indiquer le premier numéro "Les deux mêlés - Acrobates".
Comme on pouvait s'en douter, deux individus, un homme et une femme, plutôt filiformes, vêtus de ces matières moulantes que semblent affectionner les gens de cirque se pointent et font un léger salut au public encore plutôt clairsemé. Ils ont l'air jeunes et l'homme sue déjà, le trac sans doute.
Ils entreprennent alors de fixer une grande corde entre deux colonnes à trois mètres du sol environ et commencent à s'y balancer par les mains, avant d'effectuer un saut et de s'accrocher à la corde cette fois-ci par les pieds. Ils se donnent la main en se balançant, visiblement ravis d'avoir réussi leur tour.
Ils descendent et cette fois-ci la femme escalade une colonne avec agilité avant de se mettre à traverser sur la corde en funambule. Son compagnon resté en bas la scrute avec une angoisse visible! Quelques soupirs, quelques applaudissements. Ce ne sont pas les premiers funambules à se produire ici.
Sa compagne redescendue, l'homme grimpe à son tour, avec un peu plus de difficultés. Il semble avoir les mains trop moites... Il entreprendre de traverser en funambule lui aussi mais avec un grand balancier sur lequel sont fixées deux cordes maintenant une balançoire. La femme grimpe sur la balançoire, non sans tirer une grimace à son compère qui parvient quand même à se maintenir en équilibre. Voilà un numéro qui s'annonce plus rare et plus difficile! D'autant plus que la femme prend maintenant diverses poses esthétiques sur la-dite balançoire
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