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Le cabaret des espoirs
(public bienvenu)
 
Tri'Renn'Tess
Apprenti
Kil'dara  
Le Vayang 4 Nohanur 816 à 10h58
 
Le public suit de manière un peu plus attentive tandis que la femme, a l'aise, varie ses poses avec un certain sens de l’équilibre. Son compagnon, lui, attire moins l'attention tandis qu'il avance en soutenant la femme mais parait nettement moins a son aise.

Tandis que la femme se met debout sur un pied, ce qui devait arriver arrive et l'homme perd son équilibre, laisse tomber la balançoire et chute lui-même se retenant a la corde.


aaaaAAA !

Un cri de surprise parcourt la salle. La femme n’était qu'a quelques dizaines de centimètres de hauteur sur sa balançoire et parait ne pas souffrir d'une quelconque blessure. Elle semble par contre furieuse contre son compagnon.

Cercopithèque! Emplâtre! Jocrisse! On l'a fait cent fois et c'est maintenant que tu trouves moyen de rater!

il ne semble pas en mener large Mais chouchou...

La colère augmentant, elle le frappe violemment de la main alors qu'il vient de descendre de sa corde. Quelques spectateurs semblent visiblement trouver la situation amusante mais Bruk vient les pousser vers la sortie. On entend encore le bruit de quelques claques avant qu'ils disparaissent au fond des coulisses.

Un peu de rangement plus tard, on annonce sur l'ardoise des musiciennes, les "Harpies harpistes".


 
Yiu
Gestionnaire du Kil
Kil'dara  
Le Vayang 4 Nohanur 816 à 20h11
 
*** La bière que lui a servie le barman est décidément délicieuse. A telle point qu'elle accapare toute l'attention de la forgeronne qui s'en délecte. ***

Rien à voir avec l'eau croupie de l'expédition. Cette attaque ronde qui se prolonge sur des notes acides ...pense-t-elle.
Elle se concentre pour ne pas perdre une miette de ces saveurs.

*** A-t-elle point qu'elle rate le début du spectacle et ne lève le nez que lorsque le funambulisme masculin porte la balançoire de madame. Avec un manque d'assurance certain. ***

En tant que femme, le déhanché de la femme attire moins son attention, aussi c'est sur les efforts de l'équilibriste pour ne pas tomber qu'elle porte son regard tout en se délectant de la fin de sa bière.

Elle ne sait pas trop si l'homme est un habile comédien qui cherche par son comportement à montrer la difficulté du numéro ou s'il risque vraiment de se casser la gueule.
Elle évalue la hauteur de l'obstacle. Les krolannes n'ont pas tous la même résistance que les lanysthas, mais la chute ne devrait pas être trop grave. Peut-être ces artistes sont-ils assez casse-coup pour tenter un numéro qu'ils ne sont pas sûr de réussir ?... se demande Yiu

Et la réponse vient brutalement :
Monsieur semble manquer de confiance en lui pour réussir en public aussi bien qu'aux répétitions. Et madame semble est une casse-couille de première qui s'inquiète plus des apparences que de son compagnon. Tout cela pour finir par gâcher encore plus les apparences. Au moins cette fin aura réussi à la faire sourire d'autant plus que l'homme ne semble pas blesser ; elle peut donc savourer pleinement le ridicule de la situation.

***
C'est avec un sourire aux lèvres qu'elle se tourne de nouveau vers le barman profitant des quelques instants avant que le prochain numéro ne commence. ***

« La même ch... Et puis non, osons. Si le reste de votre carte est à la hauteur de cette bière, qu'auriez-vous d'autres à me conseiller ? Je souhaite rester encore sur quelque chose de pas trop fort, la soirée est loin d'être finie ! »


 
Tri'Renn'Tess
Apprenti
Kil'dara  
Le Sukra 5 Nohanur 816 à 18h28
 
D'un air entendu, le barman remplit une autre chope.

C'est la cuvée du patron. il lui désigne un individu au gabarit impressionnant mais au visage affable. Il parcourt les tablées, saluant les clients et supervisant le travail du personnel. Quelques personnes ont un rictus de douleur quand il leur sert la main car les siennes ressemblent plus a des rames qu'a des mains.

La bière servie est équilibrée, maltée et complexe, à la robe foncée. Les notes torréfiées et chocolatées révèlent toute la puissance des aromes dégagés par les malts sélectionnés.

Le barman pose un bol remplit de quelques petites pommes de terre rôties avec la peau.


Offert avec la deuxième bière. il pousse également une salière vers Yiu.

************************************************

On apporte trois harpes sur la scène, deux grandes et une plus petite qui parait compter cependant davantage de cordes. Trois femmes montent ensuite. Elles portent de curieuses vestes de cuir décorées de plumes, sans doute une reference aux harpies dont leur groupe tire son nom. Celle qui manipule la petite harpe a les doigts un peu disgracieux et tordus, elle semble legerement handicapée.

Le son discret et raffine des harpes tranche un peu avec les lieux et le public. Les trois artistes ont cependant choisi des variations sur une chanson a boire connue "Mon tonneau est en perce" ce qui semble plaire au public. Certains fredonnent même l'air tout en écoutant la musique. La mélodies des harpes a le mérite d'apporter un peu de sérénité.

La musicienne a la petite harpe joue avec une habileté certaine et une adresse peu commune. Dommage qu'elle fasse d'horribles grimaces tout en jouant.


 
Yiu
Gestionnaire du Kil
Kil'dara  
Le Luang 7 Nohanur 816 à 22h51
 
*** Lorsque le barman lui indique le patron, Yiu le regarde avec curiosité tout en lui adressant un sourire. ***

Elle s'adresse au barman :
« Si la qualité des bières m'avait déjà convaincue, la façon dont votre patron s'active confirme la qualité de la maison ! Et merci pour les pommes rôties. »


À ce motif, deux autres raisons ajoute à la curiosité de la forgeronne : tout d'abord, elle a toujours été curieuse de voir quel genre d'homme pouvait diriger un cabaret, ensuite, cet homme serait peut-être un futur client : après tout ce cabaret avait bien des éléments métalliques qui lui faudrait peut-être renouveler un jour. Sans doute pas de nobles épées à forger mais des pièces sur mesure qui pourraient changer de la routine, qui sait.
*** Toutefois, le moment n'est plus au travail mais à la détente. Et le numéro suivant commence. ***

« Un spectacle de musique classique ? »
lache-t-elle, un peu surprise.
Elle poursuit mentalement, pour elle-même : Quel genre de musique ? Une des musicienne semble handicapée. J'espère qu'il ne s'agit pas de se moquer d'une personne dont le physique ne correspond pas au canons de beauté ...
*** Les premières notes fusent. ***

Voilà qui change du premier numéro. Le thème est toujours badin, mais l'interprétation est magistrale. Inattendu mais intéressant.
Le sourire aux lèvres, Yiu avale une gorgée de bière. Et félicite le barman pour ce choix :
« Belles notes torréfiées. Vous savez parler aux dames. Ou, du moins, aux représentantes du sexe féminin. »

Elle prend le temps de gouter une pommes rôties puis de reprendre quelques gorgée de la bière. L'accord entre le sel et la rondeur des pommes de terres et la bière est des plus sympathique : le juste contraste qui fait ressortir d'autant plus les qualités de chacun sans pour autant tuer le palais.

***
Le spectacle est presque total : auditif et gustatif. Une merveille. Chose curieuse, c'est finalement la vue qui est la moins sollicitée alors que beaucoup de cabaret se serait contenté uniquement de numéro juste tape à l’œil. Décidément, ce lieu valait le détour.
***


 
Tri'Renn'Tess
Apprenti
Kil'dara  
Le Matal 8 Nohanur 816 à 22h44
 
Le barman se contente de sourire aimablement a la remarque de Yiu et profite que l'attention de sa nouvelle cliente et du reste du public soit tournée vers les harpistes pour nettoyer des verres, preparer des amuse-bouches et envoyer un garçon de salle lui chercher quelque chose a la réserve.

*************************************************

Leur morceau termine, les harpistes resserrent les cordes de leurs harpes tandis que le public applaudit. Paradoxalement, la plus moche des trois semblent incapable de serrer les doigts sur les chevilles et de les tourner. Ses mains bottes sont parfaites pour crocher les cordes et en tirer des sons mélodieux, inutiles quand il s'agit de saisir quelque chose.

La plus grande des trois prend la parole:
Nous allons maintenant vous interpréter un morceau de notre composition intitule désincarnation.

Le public usuel ne sait que trop bien qu'il passe au cabaret toutes sortes d'artistes, interprétant toutes sortes de musiques... Si la plupart se préparent a écouter, on peut distinguer un client qui utilise tout le persil restant dans son assiette pour se boucher les oreilles!

Cette fois ci le style est beaucoup plus personnel. Les notes paraissent jouées au hasard, parfois avec une habileté certaine, parfois avec une désinvolture étonnante. Difficile d'y distinguer une mélodie. On ne peut denier tout de même qu'une certaine ambiance et une atmosphère s'en dégagent.

Les accords se suivent et ne se ressemblent pas. Ils se font discordants, avant de retrouver une harmonie. Les doigts des musiciennes accélèrent la cadence. Si au contraire de l'individu aux oreilles garnies de persil on écoute attentivement on pourrait se sentir bizarre, presque emmène dans un état de conscience différent par ces énigmatiques pluies de notes. Est-ce la leur propos? Faire sortir les gens de leur propre corps par la musique?
Impossible d'en être sur car chacun parait ressentir différemment la performance. Elles finissent par s’arrêter tout soudain. Surprise, la salle reste silencieuse et cet instant parait durer une éternité comme si elles avaient eu la prouesse de déformer le temps.

Des applaudissements polis suivent et les clients reviennent a leurs affaires, commandant boissons et mets.

Tandis qu'on évacue les lourdes harpes, l'ardoise annonce un dresseur de scorpions "Sassori"


 
Yiu
Gestionnaire du Kil
Kil'dara  
Le Vayang 11 Nohanur 816 à 20h19
 
*** Le premier morceau a été un vrai délice, bien plus fin que le thème paillard pouvait le laisser entendre. ***

C’est avec plaisir que Yiu s’en est délecté, agrémentant ce plaisir auditif de quelques gorgées de bières et quelques bouchées des pommes de terres rôties pour lui adjoindre une délectation gustative et olfactive.

*** Quant au second morceau … il était lui encore plus inattendu comme le titre pouvait le laisser entendre ***
C’était une expérience déroutante. Unique. D’une certaine façon. Dans une autre mesure, elle lui avait rappelée ces débuts lanystha.

Ces débuts de télépathe. Quand elle était ballotée dans tous les sens par les flots rugissant des pensées, perdue au milieu des torrents, bras et méandres de ces cours d’eaux et qu’elle avait bien du mal à n’être qu’elle-même sans se laisser envahir par les pensées d’autres. Bien avant qu’elle n’arrive à naviguer sur ces flots et qu’elle ne comprenne que ces confrères et consœurs de la 3° vague ne cherchait pas à l’envahir.

Quoiqu’il en soit, cet éveil lanystha, s’il ne l’immunisa pas contre le chamboulement créé par la chanson, lui évita d’être totalement désincarnée et lui permit d’apprécier le moment. Elle savait qu’il était inutile de lutter contre un courant trop fort et que plutôt que de s’épuiser à nager contre, il fallait nager latéralement, de façon à éviter les zones de trop fort remous ou les écueils. Dans la mesure de ces moyens, c’est ce qu’elle fit pendant ce morceau, cessant de déguster sa bière – elle ne pouvait plus lui porter l’attention que cette dernière méritait – mais mangeant encore quelques pommes de terres – quoi de mieux que cette saveur découverte dès l’enfance pour rester les pieds sur terre. Elle fut donc atteinte par la magie – car c’était de cet ordre là – du morceau mais ne fut pas blessée ni totalement changée par elle et garda toujours un contrôle, moindre mais rassurant et suffisant pour apprécier l’instant.

*** Lorsque le morceau pris fin, elle se sentait fatiguée d’avoir du être si active mentalement mais aussi détendue et heureuse. Cette musique avait eu du bon, malgré son aspect étrange. ***

« Qu’était-ce ? »

Puis réfléchissant, pour elle seule :
était-ce une forme de magie lanystha ? Ceux de la deuxième vague peuvent faire des choses bien étranges. Là c’était plus subtil et peut-être moins puissant. Une forme de musique lanystha ??
« Est-ce la musique de demain ? C’était bouleversant. »


*** Alors que le numéro suivant était annoncé, elle se dit qu’elle allait enfin pouvoir terminer sa bière tranquillement (mais qui sait) et qu’il serait ensuite temps de penser à se remplir un peu plus le ventre. ***

« Que proposer vous d’autre pour se remplir sa panse ? Les pommes de terres ont éveillé mon appétit, et si je compte attendre la fin du prochain numéro, rien ne m’empêche de commencer à y réfléchir. »


 
Tri'Renn'Tess
Apprenti
Kil'dara  
Le Vayang 11 Nohanur 816 à 23h19
 
Le barman dépose une petite ardoise devant Yiu.

Jambon - frites
Saucisse - haricots
Fromage de chèvre - betteraves
Saucisson piquant - purée d'aubergines
Tout a 5 pièces


Reflechissez tranquillement. a en juger par la salle, elle n'est pas la seule a avoir eu la même idée et la saucisse - haricots semble avoir le plus de succès.

*********************************************

Un vieillard au torse nu arrive en apportant de multiples boites laquées. Il a le cheveu rare et court mais il n'est nullement chauve, son regard est celui des exaltes, du genre a vous raconter leur vie sans qu'on leur demande rien. Il salue longuement puis dépose une de ses boites parterre. Un scorpion noir en surgit.

Peettit, pettiiiit, petiiit il a la voix sonore mais un peu perturbée, comme s'il avait l'habitude de fumer beaucoup. Ceci expliquant aussi sans doute son étrange regard. Le scorpion semble l'entendre et se dirige vers lui sous l’œil incrédule et un peu craintif des spectateurs. Tendant la main, le scorpion grimpe tranquillement sur son bras, ce qui parait ravir au plus haut point Sassori.

Viens mon joli, viens chez papa. Son ton en fait sourire certains dans la salle. Il pose une deuxième boite tandis que le scorpion noir a grimpe sur sa tête et parait vouloir y rester. On peut d'ailleurs remarquer quelques cicatrices bizarres sur sa tète.

Un gros scorpion rouge sort et se met a trotter aléatoirement et rapidement suscitant un début de repli dans les premiers rangs.


Viens mon beau, mon tout doux, mon chouchou.
Le scorpion s’arrête. A-t-il entendu la voix de son maître?

 
Yiu
Gestionnaire du Kil
Kil'dara  
Le Sukra 19 Nohanur 816 à 19h29
 
Si Yiu n'aime pas se faire remarquer, elle n'aime pas non plus suivre la masse. Et elle a toujours aimé la nourriture relevée.
« Ce sera un saucisson piquant pour moi ! Avec ... un verre de vin au notes ensoleillées et épicées pour l'accompagner, si vous avez ça. Sinon, je suis sûre que vous trouverez une boisson qui s'y mariera merveilleusement bien ! Mais que le cuisinier prenne son temps, mon appétit s'éveille tout juste. »


*** Finalement, le choix a été rapide. Et Yiu peut donc tourner toute son attention vers le numéro qui commence. ***

Oh là là... Il leur parle depuis le berceau ? Ou il s'est tellement fait piquer que cela en venu à la mithridatisation ?
Voyant le second scorpion hésité un cours instant, elle pense :
En tout cas, si j'espère être un jour immunisée au poison - toujours utile pour une lame vue la passion pour le poison des krynan et des bestioles du dehors - je ne souhaite pas y travailler ce soir.

*** Cela dit, peut-être avait-on ôter le poison de scorpions ou les avait-on choisi pour leur faible toxicité ? Ou pas ... ***

Dans tous les cas, la variété est le maître mot de la maison. Il y en a pour tous les gouts et si certains numéros resteront plus dans ma mémoire que d'autres, je n'ai pas le temps de m'embêter. Il faudra que j'emmène mes amies du Sin la prochaine fois qu'elles passent.

 
Tri'Renn'Tess
Apprenti
Kil'dara  
Le Dhiwara 20 Nohanur 816 à 17h57
 
Si la nourriture est bonne ici, elle n'a pas les circonvolutions gastronomico-snobs qu'on trouve dans certains établissements. L'avantage c'est qu'on est servi vite. Quelques minutes après la commande Yiu a son assiette devant elle, une portion genereuse et l'efficace barman, tel un ninja des bistrots, lui a servi un verre de vin sans qu'elle l'ait seulement vu approcher.

C'est du "Merle O", parait que ça fait chanter l'informe le barman en souriant.

********************************

Sassori a-t-il perdu ses cheveux a force de se faire grimper dessus par des scorpions ? Toujours est-il qu'il a fini par attirer l'attention du scorpion rouge qui lui aussi grimpe sur le corps de Sassori pour atteindre la tête.

Une nouvelle boite est disposée et un scorpion rouge-orange d'une dizaine de centimètres en jaillit bien vite. Il a le dard levé et parait n'avoir que peu apprécié son enfermement. Non loin de Yiu, un vieil homme observe le spectacle et lâche d'un ton funeste
hottentotta tamulus... ...ce type et complètement frappadingue!

Viens mon chouchou, mon mignon, viieeennss..

Le ton de Sassori serait hilarant s'il ne s'agissait pas de scorpions. Il n'y a guère que les spectateurs du fond de la salle a sourire. Le scorpion ne semble pas du tout s’intéresser a Sassori et se dirige rapidement vers l'audience. Quelques personnes mettent prudemment les pieds sur leur chaise tandis que certains vont carrément au fond. Sassori parait desempare et contrôle le contenu de la boite. C'est a ce moment qu'il panique complètement !

J'ai oublie de lui donner l’Élixir! Évacuez! Évacuez!

La panique est cette fois réelle! Tout le monde cherche a s’éloigner ou a parvenir a la sortie au risque de se blesser mutuellement quand un grand bruit fait sursauter l’assemblée. Bruk n'a pas failli et d'un coup de tromblon bien ajuste a réduit le scorpion en morceaux minuscules.

Du calme! Retournez a vos places! Tournée générale offerte par la maison!

Les clients ne se font pas prier et tandis que Bruk pousse sans ménagement Sassori vers les coulisses, un serveur balaie l'amas noir qui restait sur la scène et le reste du personnel passe remplir les verres des clients. Yiu voit ainsi le sien se remplir de vin une nouvelle fois comme par magie.

Personne n'y fait attention mais l'ardoise annonce Tri' la violoniste au prochain numéro.


 
Yiu
Gestionnaire du Kil
Kil'dara  
Le Vayang 2 Dasawar 816 à 17h04
 
Et mer**
*** La panique commence à s'emparer de la foule. Et si Yiu ne coure pas dans tous les sens - elle a affronté assez de situations déplaisantes pour savoir que cela ne sert à rien - elle ne fait pas la maline pour autant. ***

Dès qu'elle commence à se faire bousculer, elle s'éloigne du chemin, quitte à s'éloigner de la sortie. Celle-ci va de toute façon être vite encombrée.

Autant garder de la place autour d'elle pour voir le danger arriver et tenter de se mettre en hauteur. Et bien qu'elle n'est pas sûre de rivaliser en vivacité avec un scorpion, elle porte la main vers un pli de son étoffe ... quand un gros schplumk retenti. Un bruit qu'elle connaît bien, celui que fait une arme à feu.

Par réflexe - face à un humain, sa vitesse lui donne une chance, elle commence à sortir son couteau avant d'entendre l'intervention de Bruk. Aussitôt, elle cache la lame puis la fait regagner son couteau, mais elle ne sait si un client ou un employé l'a remarquée.
Bon, c'est fait, il n'y a qu'à attendre de voir si on me regarde de travers et si ma présence devient inopportune. pense-t-elle.

Elle retourne donc à sa place, retrouver son assiette et son verre dans un bon état, elle l'espère. Et rate donc l'ardoise annonçant le prochain numéro. Elle s'adresse au barman, pour tâter la température :
« Bon j'espère que la suite sera plus calme ! »

*** Si elle a connu des situations bien plus périlleuses qu'un scorpion resté loin d'elle - après tout à l'extérieur ce scorpion a des congénères et il y a plein d'autres bestioles fort sympathiques -, elle souhaite passer une soirée moins agitée que ces expéditions. ***


 
Tri'Renn'Tess
Apprenti
Kil'dara  
Le Sukra 3 Dasawar 816 à 22h25
 
Ouais en général c'est plus calme... ...même un calme de mort. le bougre se sert d'ailleurs un verre d'alcool fort, il le regarde d'un air pensif et mélancolique et le vide d'un trait avant de reprendre son travail.
Le patron offre la tournée, qu'est-ce que vous prenez?

******************************************
Pendant ce temps une jeune krolanne est montée sur scène avec son violon. Vêtue de sombre, elle a le teint trop pale et des yeux d'un bleu très clair qui seraient magnifiques s'ils n’étaient vilainement cernes.

Après avoir salue, elle commence sa prestation sans crier gare. Son archet bondit sur le violon, jouant et rejouant plusieurs fois le même motif tout en y apportant de subtiles variations. Elle fait preuve d'une grande virtuosité mais la mélodie est aussi originale qu’étrange, remplie d'harmoniques et d'accords audacieux.

Aussi soudainement qu'elle avait commence, elle se met a chanter d'une voix claire:


Nous ferons que le ciel se penche,
Jusqu’à ce que la nuit blanche,
Irons sur cette plage,
Où les cœurs font naufrage,
Nous ferons que le ciel s'en aille,
Où veux-tu bien qu'il aille,
Nous marcherons encore,
Où la nuit vend son corps,


La musique n'est maintenant plus qu'un unique accord fulgurant répète et répète a une vitesse folle, faisant presque mal aux oreilles. Le barman regarde avec inquiétude s'agiter ses verres en cristal.

Ce qui doit être le refrain tombe alors que le violon émet maintenant des sons graves et sinistres. La voix de la musicienne se fait sépulcrale.

et nous, et nous, ...
et nous ferons l'amort, ferons l'amort


Sur ce dernier mot sa voix est un hurlement. Quelques spectateurs paraissent pétrifies, d'autres se regardent incrédules enfin beaucoup vident leur verre d'un trait, comme si c’était le dernier. L'ambiance est calme en effet mais fraîche comme dans un tombeau.

 
Yiu
Gestionnaire du Kil
Kil'dara  
Le Dhiwara 11 Dasawar 816 à 18h27
 
Bon, je ne suis pas en train de se faire virer manu militari à cause de son couteau et ne s’était pas faire attaquer par le scorpion, qui à vrai dire s’était fait exploser avant de faire autre chose que de foutre la frousse au client. C’est pas si mal par à bord à d’habitude. On peut donc dire que c’est une bonne soirée.

Sourire aux lèvres, elle enchaine à l’attention du barman :
« Quelque chose d’un peu plus fort. Pas la peine qu’il accompagne la fin de mon saucisson, je vais le finir vite fait bien fait avant. »

Et elle joint le geste à la parole dévorant une large bouchée qu’elle mâche puis avale avant de reprendre :
« Rien de tel que de manger pour remettre les pieds sur terre. C’est viscéral, ça fait du bien. »

*** A peine termine-t-elle sa phrase qu’elle entend les notes du violon et se tourne pour découvrir le début d’un nouveau numéro. ***

Si l’artiste est moins étrange que la joueuse de harpe, elle partage quelques points communs : elle semble tout aussi virtuose mais aussi étrange et si elle est n’est pas du tout aussi laide, elle n’apporte pas une recherche excessive pour parvenir à apparaître la plus belle possible.
Sans doute passe-t-elle plutôt tout son temps à étudier sa musique loin de la lumière ?

*** Quoiqu’il en soit son morceau et tout aussi étrange et prenante. ***
C’est sur ces notes modernes que Yiu termine son assiette et le fond de son verre de vin. Juste à temps quand elle voit comment les verres se mettent à trembler.
« Surprenant … »

*** Mais elle n’était pas au bout de ses surprises. ***
Car soudain le refrain retenti, sorte de mélange d’hymne à l’amour et à la mort. Il semble agir sur le réel. Tel un charme, il retranscrit une ambiance pressante, que tous ressente. Instinctivement, Yiu se met plus ou moins en position défensive. Et regarde vers le bar pour voir si le barman ninja ne lui a pas déjà servit un autre verre qu’elle videra alors à moitié pour s’apaiser de cette tension.

Quoiqu’il en soit, si l’atmosphère est celle d’un tombeau, il semble cette fois-ci ne rien avoir hors de contrôle qui soit parti pour attaquer la foule. C’est finalement ce qui inconsciemment rassure le plus Yiu : la violoniste ne semble pas être une amateure sujet au caprice de la malchance.

 
Tri'Renn'Tess
Apprenti
Kil'dara  
Le Matal 13 Dasawar 816 à 22h25
 
Attentif aux besoins de ses clients le barman a sorti une bouteille dont l’étiquette est revelatrice: "le tord-boyaux du Patron". Il en sert a qui en veut dans de petits verres. Comme Yiu semble en désirer aussi il lui en sert volontiers.

Le voisin de cette dernière se permet un commentaire:
l'ai plutôt jolie cette violoniste, dommage qu'elle ne joue que des trucs sinistres. et il vide son verre d'un trait comme si c’était le dernier.

********************************
La musique ne s'est pas arrêtée pour autant et le violon joue maintenant dans les aigus. L'archet va si vite qu'il semble pouvoir jouer plusieurs voix en même temps. Cette fois-ci le chant reprend mais avec un timbre presque animal qui tranche avec le son du violon.

regarde là-bas, un cheval regarde,
il tombe dans l'eau il danse dos contre sable ses pattes battent l'air
oh et nous, et nous ferons l'amort, ferons l'amort

nous ferons le ciel peureux,
laisserons la nuit en feu,
irons sur cette plage,
où les chevaux quittent l'équipage,


la dernière partie n'est qu'un long hurlement:

l'amort

Tout s’arrête aussitôt. Bizarrement le silence qui suit est presque mortifère. Le public applaudit plus ou moins fortement et les ventes d'alcool fort reprennent de plus belle. La musicienne disparaît en coulisse tandis qu'on annonce un entracte.

************************

Le voisin de Yiu se fait resservir un verre qu'il vide tout aussi sec et sourit a cette dernière.

Ça fait du bien! J'aime bien la diversité du coin. T'es nouvelle? Y m'semble t'avoir jamais vue encore.

 
Yiu
Gestionnaire du Kil
Kil'dara  
Le Sukra 24 Dasawar 816 à 19h16
 
*** Et l'intuition de Yiu se confirma. ***

L'artiste, car en l’occurrence s'en était vraiment une, était virtuose. La forgeronne est hypnotisée par cette musique si nouvelle, si maîtrisée et si belle à sa façon.
Et lorsque le morceau s'achève en apothéose, Yiu fait partie de ceux qui applaudissent à tout rompre.

*** Alors que son voisin lui adresse la parole, Yiu hésite avant de répondre. ***
Elle n'est pas d'un naturel forcément très expensif, mais vu le lieu elle décide de jouer le jeu, ce qu'elle sait bien faire (après tout elle est aussi une commerçante) :
« En effet, aucun numéro ne se ressemble, ils sont tous différents et, pour la plupart, excellent dans leur genre. Inattendu et de haut vol aussi.

Et oui, c'est la première fois que je viens en ce lieu. Je cherchais un endroit nouveau où sortir me changer l'esprit après une longue semaine de travail et comme plusieurs amis et connaissances me disait le plus grand bien de ce lieu, je me suis dit que c'était l'occasion ou jamais.
»


*** Et elle recommande un autre verre, revenant à son premier amour, la bière. ***


 
Tri'Renn'Tess
Apprenti
Kil'dara  
Le Dhiwara 25 Dasawar 816 à 23h28
 
Loin de se décourager pour autant le type s’apprête a tenter de remettre le grappin sur Yiu mais le barman lui fait un petit signe discret et il stoppe net ses tentatives.

Dans l'assistance on profite de la pause pour se restaurer. Les portes qui mènent aux cuisines ne cessent de s'ouvrir et se fermer laissant passer le personnel charge de lourds plateaux et des odeurs roboratives venir titiller les narines des clients. Point ici de cette lourde odeur d'huile qu'on sent trop souvent dans certains cabarets cherchant davantage a vendre cher de la nourriture bon marche mais des senteurs comme celles qui sortent des cuisines des mères de famille appliquées: nourrir et faire plaisir. Tel pourrait être la devise.

Si les artistes ne reçoivent aucun salaire, autre que les pourboires éventuellement offerts par les clients, ils ont tous droit a un repas complet. Même les pires saltimbanques repartent donc le ventre plein.

Pendant le quart d'heure, on en profite aussi pour nettoyer efficacement la scène qui en a quand même vu pas mal entre les chutes et les coups de tromblons.

Tandis que la pause tire a sa fin, sur l'ardoise on peut lire maintenant: Thanata, lanceuse de couteaux.


 
Yiu
Gestionnaire du Kil
Kil'dara  
Le Vayang 13 Jangur 817 à 17h37
 
Yiu profite de la pause pour prendre une petite douceur sucrée. S’apercevant du fonctionnement de la maison quant aux artiste, la jeune femme demande au barman s’il peut faire parvenir un modeste pourboire qu’elle lui tend aux harpistes et à la violoniste. Elle en profite pour lui en donner un au passage, alors qu’il lui sert sa bière.

Elle profite alors du calme de la pause pour savourer le dessert qu’on lui a servit, d’autant que, sur un signe du barman, son voisin ne cherche plus à se rapprocher. On ne saura si c’était pour la draguer ou la plumer.

Ce dessert, qui reflète bien la bonne cuisine de famille de l’établissement, agit telle une madeleine de Proust. On voit Yiu affichait un large sourire sur son visage, se rappelant sa tendre enfance. Ensuite, une très brève grimace traverse brièvement son visage quand elle se rappelle les évènements qui y ont mis fin. Mais cela est très fugitif car depuis elle a fait son deuil et appris à vivre avec.


 
Tri'Renn'Tess
Apprenti
Kil'dara  
Le Sukra 14 Jangur 817 à 23h22
 
Le barman présente a Yiu une bouteille de "liqueur d’épices" dont a première vue la teinte dorée est plutôt engageante.

Pour les connaisseurs, c'est fort mais je vous garanti que ça ne donne pas mal a la tête.

Comme pour prouver ses dires, il s'en verse un petit verre qu'il vide d'un trait non sans esquisser une grimace de douleur.

***********************

Dans le reste de la salle, quelques mouvements ont lieu. Certains paraissent a nouveau chercher a s’éloigner des premiers rangs. Une krolanne vêtue de noir, les cheveux soigneusement caches par un tissu violet et le visage dissimule par une étoffe d'un beau rouge rubis monte sur la scène. Son regard bleu clair est dur comme l'acier. Elle parait toiser chaque spectateur comme pour soupeser quelque chose. Sur un des murs une cible a été disposée et brusquement, alors qu'il y a une seconde elle regardait encore la direction opposée elle y décoche un couteau qui vient se planter en son milieu.

Elle est maintenant dos a la cible et se retournant d'un mouvement rapide et esthétique, elle y lance deux couteaux, un de chaque main qui viennent rejoindre la première lame au milieu de la cible.

Son regard est toujours aussi féroce. On comprend ceux qui n'osent s'asseoir trop près car on jurerait qu'elle est prête a tirer un couteau dans un spectateur. Un garçon de salle, un peu tremblant s'approche, tenant de grandes tranches de jambon. Il les lance dans plusieurs directions mais elles sont toutes interceptées par des lames et finissent clouées contre des murs ou des colonnes.

Quelque part vers le troisième rang on entend grommeler:
C'est truque tout ça. Quel ennui! Aussitôt la lanceuse de couteaux s’arrête et darde ses yeux vers le spectateur. Certains en salle paraissent réjouis de ce qui arrive. Thanatha pointe un index impérieux vers lui et lui fait signe de venir sur scene. Il est pousse par certains, semble moins sur de lui mais néanmoins prêt a montrer son courage.

Difficile de dire ce que les yeux bleus clairs expriment comme sentiment mais la cruauté semble y tenir une place peu ordinaire.


 
Yiu
Gestionnaire du Kil
Kil'dara  
Le Julung 2 Fambir 817 à 22h34
 
*** Sourire. ***

« Bon, autant jouer le jeu, si je voulais rester dans mon train-train quotidien, je ne serai pas là. »

Le barman lui sert alors un petit verre. Elle l’approche de sa bouche, stoppe son mouvement, et ajoute, peu audible – assez peu pour qu’elle ne sache si le barman l’entend ou pas :
« Et ce sera moins risqué et probablement plus agréable. »

Elle avale une première rasade. Puis le reste suit, d’un seul trait.

*** C’est alors qu’entre en scène la lanceuse de couteaux. ***

Clac
Une premier couteau est déjà planté au centre de la lame.
« Joli couteaux. Parfaitement équilibré. »

Puis c’est au tour des jambons de se faire clouer. Yiu lâche un sifflement d’admiration.
« Qu’est-ce que je vous disais. Parfait travail de forge. »

Alors qu’un spectateur ose remarque, certains de ses voisins lui lance un regard dubitatif : la lanceuse de couteaux l’a-t-elle entendue et va-t-elle mal le prendre ?
Nouveau sourire. Idiots, pense-t-elle.
« C’est qu’c’est pas facile de satisfaire une telle artiste. Une telle expert voit tout de suite le moindre défaut d’équilibrage. Et si la lame s’abime avec le temps, même sanction : l’équilibre et le poids change et elle le perçoit de suite. Non, pas qu’elle raterait sa cible. Mais qu’elle semble avoir une exigence à la hauteur de ces talents. »


Car cela Yiu en était sûre : son dernier couteaux n’avait pas raté sa cible. Et au vu des trajectoires décrites par le couteaux, au son de leur vol et qu’il faisait en se plantant dans leur cible, ces couteaux de lancé étaient œuvre d’art.
Elle hésite, puis hèle le barman pour lui donner un pourboire supplémentaire pour la danseuse aux couteaux et demander, à voie basse – inutile d’attirer l’attention des curieux :
« Vous pensez qu’il serait possible d’observer de plus près ces couteaux et de discuter avec l’artiste ? C’est que je connais mal le lancer de couteaux et les couteaux qui y sont le plus adapté. Et pour mon métier, être moins ignorante ne peut pas faire de mal. »


 
Tri'Renn'Tess
Apprenti
Kil'dara  
Le Sukra 4 Fambir 817 à 23h00
 
A peine l'individu passe-t-il sur scene devant une colonne de bois qu'il s'y retrouve cloue. Un couteau est venu se planter dans un pan de son habit. Il essaie de tirer un peu mais la lame doit avoir pénétré profondément dans le bois, signe que la lanceuse ne lance pas seulement juste mais également fort.

La couleur du visage de l'infortune personnage vire au blanc. Quelques individus se risquent a des quolibets, bien vite finis lorsque le même garçon de salle vient bander les yeux de Thanatha.


A votre place je bougerai pas trop... murmure-t-il a la cible vivante.

Thanatha a maintenant un couteau dans chaque main et parait prendre un malin plaisir a attendre avant de les lancer.

Le premier vient juste entre les deux jambes de l'homme. Une partie de son pantalon se retrouve fixée a la colonne. Il n'a pas crie donc sa virilité doit être intacte mais vu la sueur qui perle a grosses gouttes sur sa face, la lame ne doit pas être passée très loin.

Le second couteau vient juste au-dessus du crane de l'individu qui perd alors connaissance. Trop d’émotions pour une seule soirée sans doute. On vient le détacher de sa mauvaise posture tandis que Thanatha salue avant de disparaître.


************************

Le barman empoche le pourboire non sans reverser un verre a Yiu.

C'est sans doute possible. J'aime autant vous prévenir cependant qu'elle a mauvaise réputation. On la dit colérique et violente. et a voix plus basse Et aussi qu'elle aurait déjà tue quelqu'un...

Retournant a l'autre bout du bar, il transmet le pourboire et dit quelques mots au garçon de salle. Le même qui lançait des jambons. On entend pas de quoi il s'agit mais le garçon de salle devient tout pale avant de partir en coulisses.

 
Leyhraj
Travailleur de Cellule
Kil'dara  
Le Vayang 17 Fambir 817 à 08h21
 
***

Affligeant.

Des rires gras qui éclatent dans le public, de l'alcool versé dans tous les verres et des artistes douteux qui montent sur scène, c'est tout le sens du mot "cabaret" que la sportive avale à petites gorgées. Sa propre limonade à la main, la capuche rabattue dans le dos, elle est sidérée.

Malgré les apparences, le talent de la lanceuse de couteaux ne lui a pas échappé. Si une compétition sportive était un jour organisée au Dara, elle y aurait sa place dans une épreuve. Leyhraj pense que la recherche de la performance serait plus noble que le spectacle, mais entre les deux, la nuance est faible.

Elle est à deux doigts de quitter la salle. Sa dose de distraction dépasse toutes les attentes, elle est à la limite de l’écœurement. Tout dépendra de l'artiste suivant(e).

***


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