vide fam
 
 

Page : 1

Insomnies
l'art de retarder l'inévitable
 
Samuel Venek
Libertaire
Kil'sin  
Le Matal 22 Astawir 814 à 18h37
 
L'heure est tardive. Très tardive. Venek est à l'habite déjà très éméché et prêt à aller cuver sa vinasse dans n'importe quel recoin moelleux à cette heure. Mais aujourd'hui il fait exception. C'est à l'heure précise où il quitte habituellement qu'il fait son apparition. Et tout ce qu'il y a de plus lucide par surcroît. En temps normal, quand ça lui arrive, c'est qu'il a du pain sur la planche. Quelqu'un à intimider, des fonds à extorquer, des dettes à collecter. Venek n'en est pas à une sale besogne près. Mais aujourd'hui, rien.

Le colosse qui passe la porte est visiblement contrarié, voire nerveux. Le fait est qu'il ne veux pas dormir. L'alcool, lorsque vous en êtes un grand consommateur, finit par vous envoyer au pays des rêves. Et c'est bien le dernier endroit qu'il compte rejoindre. Alors il a évité l'endroit le plus longtemps qu'il a pu... c'est à dire quelques heures tout au plus.

Venek se fraye un chemin en bousculant les ivrognes et atteint le comptoir en un temps record. Là il empoigne le bras d'une serveuse pour être bien certain d'avoir toute son attention. L'espace d'un instant, l'effroi se lit dans le regard de la jeune femme. Elle reconnaît Venek, et s'il ne s'en est jamais pri au personnel, on peut dire qu'il a déjà causé son lot de fractures au sein de la clientelle peu distinguée de l'établissement. C'est qu'on n'est pas à la Lune morte non plus. Ici, les "accidents" sont plutôt courrants.

Sers-moi une bouteille, tu veux ? Et laisse tomber le verre.

Le visage rustre du colosse s'efforce d'avoir l'air rassurant. Peine perdue. Sa lourde main désserre son étau et la serveuse est libre. Un court moment plus tard une bouteille de l'ignoble vinasse locale fait son apparition sur le comptoir. Avant même qu'elle ait pu l'ouvrir, Venek s'en emparre, tire le bouchon avec ses dents puis le recrache par terre avant de s'enfiler la moitié du contenu de la bouteille. Un léger frisson le de satisfaction le parcourt.

Il reste là un moment à observer la faune de l'endroit. Il n'éprouve habituellement rien pour eux. Ils sont à la fois son gagne-pain, ses alliés, ses ennemis, des obstacles, des ressources... Ils sont son environnement, voilà tout. Tout comme le mobilier. Pas de quoi en devenir sentimental. Et aujourd'hui, il ne sait pourquoi, ils lui donnent la nausée. Quelque chose ne tourne pas rond. Il le sait. Il le sent. Et ce qui l'énerve, c'est qu'il sait pertinemment que ce quelque chose se trouve entre ses deux oreilles. Et ça il n'en a pas l'habitude.

Tu glisses Samuel, tu glisses... qu'il se dit. Et dans les bas fonds de ce quartier, on ne glisse pas longtemps avant de disparaître. Mais que faire quand le monde dans lequel on a toujours vécu nous donne la nausée et que prendre la fuite vers le sommeil et les rêves nous terrifie ?


 
Mizar
Comitaire actif
Kil'sin  
Le Julung 24 Astawir 814 à 21h35
 
Le Hasard était à l'oeuvre ici.

Un rire venait d'éclater dans un recoin sombre, s'achevant après quelques instants dans un râle presque sardonique. Une silhouette se leva, sa démarche n'est pas des plus rapide, très posée, voir tâtonnante, sans pour autant être embarrassée. On remarque tout de suite que l'homme n'a pas tout à fait le regard devant lui et que ses pieds frôlent le sol plus qu'ils ne se soulèvent pour avancer. Cela ne l'empêchait pas d'avoir un infime sourire en coin tandis qu'il traversa la pièce pour rejoindre le comptoir. Et de glisser au colosse au passage -si du moins le verbe glisser était ici approprié- :

Drôle de soirée, hein?

Ce n'était pas vraiment une question. L'Aveugle était habitué à prononcer des paroles comme on jette des appâts dans l'obscurité pour obtenir un écho. Ne rien y voir était déjà un sacerdoce. Entendre des voix en était un autre...
Ma jolie...
...une autre de ces bouteilles, tu s'ras bien aimable.


La serveuse lui sourit -il était bel homme quand même- sans trop insister non plus et ramena une bouteille identique à celle qu'elle venait de servir au "Colosse". Elle posa ensuite un verre, qu'elle remplit, et profita pour passer un coup de chiffon sur les gouttes éparpillées sur son comptoir.

L'homme poussa un peu la bouteille approximativement à la hauteur de Samuel, tandis que son autre main chercha son verre.

C'est pour moi...

Il parlait de cette "tournée", invitant ainsi le grand bonhomme à se faire plaisir.
Comme si il y avait quelque chose à fêter ce soir.
L'enterrement d'une vie normale?



***
Dans l'Entrelac, vous reconnaîtrez son empreinte entre toutes. La sensation de passer la main sur une peau rêche. Un léger amusement qui ne sera pas le votre. Une grande lueur puis...l'image: une pupille brûlée.

L'Aveugle
***
 
Samuel Venek
Libertaire
Kil'sin  
Le Vayang 25 Astawir 814 à 00h08
 
Le bonhomme n'a pas l'air assez louche pour être un habitué de l'endroit... ce qui paradoxalement le rend plus louche que la moyenne. À la façon dont il bouge, il est extrèmement bigleux ou carrément aveugle. Mais pourtant à l'aise, donc ça doit être de naissance... ou de longue date.

Le Venek n'a pas l'habitude des cadeaux. Surtout des étrangers. Il n'a pas la tête à s'attirer des faveurs. Encore une chance que ce type ne puisse pas la voir. Le colosse se passe la main dans le visage, l'air las. Ce type qui l'aborde est l'épicentre de son impression de malaise. Il ne sait comment il sait, mais il sait. C'est qu'un vague impression qui commence à lui être familière lui titille le derrière de la cervelle. Il n'aime pas ça, mais il va devoir se résigner. Les choses changent.

Il délaisse sa bouteille pour s'intéresser à celle de l'autre. Il prit mollement le contenant de vinasse par le goulot et fit teinter le cul de la bouteille sur le verre en guise de toast avant de s'envoyer une rasade.


On fête quoi au juste ?

La voix est profonde et sans émotion. Si le type veut jouer, à lui d'ouvrir le bal. Samuel, lui, n'a rien demandé.

 
Mizar
Comitaire actif
Kil'sin  
Le Vayang 25 Astawir 814 à 21h35
 
La fin des haricots...

Sur un ton qui n'était pas si pessimiste et accompagné d'un léger sourire en coin.
...et un bon mal de tête.
Comme si le monde tout entier s'y était invité.


Il porta le verre à ses lèvres, but une rasade et resta là. Muet. Et Aveugle.
Pour qui n'avait pas l'esprit tordu, cette conversation ressemblait finalement assez à une discussion d'ivrogne. Ils étaient au bon endroit pour une telle soirée.

Faîtes pas le timide, resservez vous.
Ça ne vous soignera pas, mais ça ne vous tuera pas non plus.


Ce type parlait un double discours. Le Colosse avait beau être habitué à raisonner simplement, il y avait une petite chance pour qu'avec ce qu'il se passe dans sa tête, il comprenne que l'Aveugle ressentait aussi le malaise, le désagrément du Lien. Comme si on chatouillait juste en dessous de son crâne. Et quand on finit par se rendre compte qu'on est relié à un parfait inconnu, complètement différent de nous, on voudrait bien avoir sous la main le tas de fusc qui a eu cette idée sadique.


***
Dans l'Entrelac, vous reconnaîtrez son empreinte entre toutes. La sensation de passer la main sur une peau rêche. Un léger amusement qui ne sera pas le votre. Une grande lueur puis...l'image: une pupille brûlée.

L'Aveugle
***
 
Samuel Venek
Libertaire
Kil'sin  
Le Luang 28 Astawir 814 à 20h03
 
Samuel regarde la bouteille posée davant lui.

Si je comprends bien on est dans le même bateau. Et là-dessus on navigue tous les deux à l'aveuglette, bonhomme. Je vois pas vraiment ce que je peux t'apporter.

Un silence plane. Il n'est pas certain de vouloir aborder le sujet qui devrait logiquement suivre. Le Venek gratte un peu de la crasse qui s'est incrustée sous l'ongle de son gros pouce calleux puis finalement lance, toujours sans regarder son interlocuteur:

Tu fais des rêves toi aussi ?

Il ne veux pas en parler. Mais il ne peux pas ignorer qu'il se passe quelque chose indéfiniement.

 
Mizar
Comitaire actif
Kil'sin  
Le Matal 29 Astawir 814 à 21h28
 
Pas du genre à vouloir mettre à l'aise le Colosse.
Pourtant sans faire l'effort d'engager la conversation, il paraissait un peu encombré par cette discussion et par son propre besoin d'y voir plus clair. Le ton de sa voix le trahissait.

Il se peut que j'ai rêvé.
Mais tout le monde rêve, l'ami.

Rien a changé. Le bateau a toujours été là.
Juste qu'avant, on s'en tamponnait.


Il but une rasade.
Haussement d'épaule, inutile de se tourner vers son interlocuteur, l'Aveugle était habitué à parler dans l'obscurité.
Et puis le comptoir le portait bien.

J'aurais pu ne pas te croiser.
Une chose est sûr, quoique j'ai pu rêver, c'est une saleté d'fardeau...


Un client passa et l'Aveugle sans se raidir, haussa à nouveau les épaules et prit une fausse gorgée de son verre.
Il fallait faire attention aux mots que l'on utilisait.

Il reprit.

...ton souffle vient de haut. Tes pieds bien ancrés dans leur botte.
Personne n'a l'air de trop s'approcher de toi.
Tu dois être du genre bien bâti. Solide.

Tu comptais le porter seul ton fardeau?



***
Dans l'Entrelac, vous reconnaîtrez son empreinte entre toutes. La sensation de passer la main sur une peau rêche. Un léger amusement qui ne sera pas le votre. Une grande lueur puis...l'image: une pupille brûlée.

L'Aveugle
***
 
Samuel Venek
Libertaire
Kil'sin  
Le Merakih 30 Astawir 814 à 16h42
 
J'y ai pô pensé...

Râclement raûque de la gorge

J'évitais la question en fait. J'ai pas l'habitude de faire des vagues. Ça me déplaît, attirer l'attention. Et avec ma tronche on peut pas dire que les gens font la file pour me présenter leurs amitiés... Alors oui, tout seul. Comme d'habitude quoi.

Soupir.

Mais ça fait aucun sens hein ? On peut plus vraiment être tout seul. On est toujours tout plein là-dedans.

Venek cogne son front de son index deux ou trois fois.

Je suis venu oublier ce qui m'arrive et y'a un bigleux qui veut pas me laisser faire. Je suppose que demain est un autre jour. Et qu'aujourd'hui c'est le dernier de mon ancienne vie.

Il empoigne la bouteille et s'envoie une rasade à même le goulot. Il dépose la vinasse sur le comptoir, s'essuie la bouche du revers de sa massive main puis se retourne vers l'aveugle.

À propos, tu détonnes un peu avec l'endroit. C'est pas exactement une taverne pour les infirmes ici. Ça se cogne fort et souvent...


 
Mizar
Comitaire actif
Kil'sin  
Le Dhiwara 4 Manhur 814 à 00h12
 
L'Aveugle lâcha un rire bourru.
...où tu vois un infirme ici?

Et depuis quand t'es détective toi ?
Déjà qu'il faut rarement de bonnes raisons pour picoler...
...dans notre cas, j'me vois mal te filer une notice explicative.


Le ton était plus à la dérision qu'à la provocation. C'était toutefois sans compter sur le sens de l'humour du Samuel, qui semblait avoir une façon très particulière de sociabiliser. Il sociabilisait pas du tout. Chacun son style.

Pour le coup, Mizar était plutôt habitué à ces jugements hâtifs, il se contenterait donc de répondre le strict minimum.
Ici ou ailleurs.

Avec le bordel que ça fait dans ma tête, il y a un paquet de choses qui ont perdu leur sens depuis quelques jours.
Alors le ton de l'endroit...


Il avait fini son fond de verre et se resservit.

Quant à éviter la cogne...je viens d'offrir une bouteille au type qui a l'haleine la plus hostile de la salle -et sans doute une silhouette qui va bien avec-, alors je ne me fais pas trop de soucis.

Il faut croire que l'infirmité ne m'a pas rendu tout à fait bête.


Mais bête un peu quand même. Et à l'évidence, c'était assumé. Une façon de prendre la vie du "bon coté", car le risque est partout, surtout quand on a une fragilité apparente. Le faible et le fort. Bien mal parti serait celui qui devra deviner lequel des deux avaient le plus de chance de survivre?

Ils avaient réussi jusque là.
Mais maintenant?



***
Dans l'Entrelac, vous reconnaîtrez son empreinte entre toutes. La sensation de passer la main sur une peau rêche. Un léger amusement qui ne sera pas le votre. Une grande lueur puis...l'image: une pupille brûlée.

L'Aveugle
***
 
Samuel Venek
Libertaire
Kil'sin  
Le Julung 8 Manhur 814 à 03h55
 
Samuel, appuyé sur le comptoir, n'a qu'à regarder par-dessus son épaule quelques secondes pour les voir. Les vautours. Ceux qui se sont mis en tête de détrousser l'aveugle quand il aura fait quelques pas à l'extérieur. C'est que l'endroit est mal fréquenté. La rue est sombre à l'extérieur. Venek serait prêt à parier que Blaise, celui qu'il surnomme sans affection aucune "le Rat" a même brisé un réverbère pour mieux détrousser les pilliers de comptoir aux petites heures. Et le Rat ne fait pas dans la finesse... quand il détrousse c'est à grand coups de poings. Alors un aveugle...

Ça t'a peut-être pas rendu tout à fait bête, mais ça t'a pas rendu très futé non plus., lance Venek en reposant le regard sur la bouteille. Y'a au moins trois types que je recommande à personne qui ont leurs yeux rivés sur ta bourse au moment même où je te parle. Et y'en a au moins un qui est prêt à te casser toutes les dents pour l'avoir. Alors tu veux jouer la suite comment ?

D'un coup Samuel termine le contenu de la bouteille de Mizar puis la repose sur le comptoir. Ne reste que la sienne.


 
Mizar
Comitaire actif
Kil'sin  
Le Dhiwara 11 Manhur 814 à 02h39
 
Quel rabat-joie ce Venek! Dans son monde, si on avait pas une sale tête de bandit, on était forcément une bonne poire. Un imbécile heureux perdu au beau milieu du Srh'ragg. Le Colosse omettait le fait qu'ils vivaient tous perdus dans cette ville maudite par l'univers lui-même. Et contrairement à son congénère mutant, Mizar avait tendance à prendre simplement les choses avec un brin plus de légèreté. Un traite de famille.
C'est ça qu'ils veulent?
Qu'ils le prennent!


L'Aveugle cachait un sourire tiède sans fierté. Il avait prit sa bourse et l'avait posé sur le comptoir. Elle ne fit pas un bruit lourd. Le son d'un maigre butin, même pour des rats et des vautours.

Ah si Valastre était là! Il aurait cherché à engager la discussion. Même avec des crevures, il y avait toujours quelque chose à dire. Plus que Samuel ne pouvait imaginer. Enfin ce serait peut être là l'objet d'une autre histoire. Être aveugle c'est devoir toujours anticiper. Anticiper une porte de sortie. Et de ne jamais trainer avec trop d'argent sur soi. Ou de prévoir de le dépenser vite. C'était un peu le cas ici.
Quelque chose dans la voix de Samuel avait résonné -volontairement ou involontairement- comme du mépris. Le mépris de celui qui voit. Uniquement à travers ses deux lorgnettes. Il avait pourtant raison sur un point : un charognard s'attaque même aux os.

Tes trois types...des aveugles.
Regardes bien, je vais leur rendre la vue.


Il fit un signe léger au comptoir, que la serveuse remarqua. Une fois à sa hauteur, il lui échangea quelques instructions, puis elle prit la bourse et fila derrière une porte. Elle revint, avec un plateau de petits verres. Des digestifs, qu'elle distribua à tous ceux qui avaient un coude aux comptoir et aux tables alentours. C'était des petites doses et même avec quelques piécettes, il était aisé de s'en offrir plusieurs dizaines.

Miizar se retourna, souleva sa canne et frappa fortement sur le comptoir, tout en portant lui aussi un de ces petits verres :
TOC ! TOC! TOC!


Tournée offerte par le Comité de l'éveil! Pour ses bons et loyaux services au sein de not' Sharss!

Le brouaha silencieux se transforma en rumeur soudaine et vrombissante qui retomba presque aussitôt. Les gens s'étaient tourné vers Mizar autant pour lever un verre -sans révérence ni rond de jambe- que pour faire leur petit commentaire. Certains s'interrogeaient sur le Comité de l'éveil, d'autres le connaissaient. Bref, on était au Kil'sin, et un sujet de discussion était offert gratuitement sous forme d'un digestif. Petit geste, mais un geste quand même.

Lorsque la serveuse passa à nouveau devant lui, Mizar la retint par le bras.

Tu m'oublies pas la table là bas...

Celle où il y avait les vautours. Qui ne l'avait pas vu?
La serveuse s'y pointa donc, avec les trois derniers verres qu'elle déposa sur leur table.
Ainsi qu'un bout de tissu de cuir.
Une bourse.
Vide.



***
Dans l'Entrelac, vous reconnaîtrez son empreinte entre toutes. La sensation de passer la main sur une peau rêche. Un léger amusement qui ne sera pas le votre. Une grande lueur puis...l'image: une pupille brûlée.

L'Aveugle
***
 
Samuel Venek
Libertaire
Kil'sin  
Le Luang 12 Manhur 814 à 19h29
 
Le bonhomnme a de la suite dans les idées. Et du cran. Samuel doit bien admettre que c'est bien joué. Il regarde le manège, suit du regard la serveuse qui se dirige vers la table du Rat et sert les quelques verres accompagnés du maigre butin que convoitait Blaise. De loin, Venek lève son propre petit verre qu'il tient du bout des doigts en regardant le dit Rat droit dans les yeux, sourire niais et satisfait au visage. Puis il engloutit le contenu et s'esclaffe en tapant sur le comptoir. Un rire large, gras. Un rire rare.

À quelque part il trouve ça dommage. Il ne lui aurait pas fallu un grand prétexte pour en venir aux poings avec l'animal. Mais sa sale tronche vaut bien tout l'or du monde en ce moment.

Bien manoeuvré p'tit père ! Je suis pas prêt d'oublier c'te soirée.

On pourrait presque dire que son sourire met en valeur ses dents jaunes.

D'accord je vois ton point maintenant.

Il secoue la tête légèrement, le rire s'accroche un moment puis s'estompe.

Je suis peut-être pas plus avancé que toute à l'heure mais surement moins pessimiste. Si jamais t'as besoin d'un coup de main... Samuel Venek sera là pour toi bonhomme. J'ai entendu les autres. Ils m'ont rien appri d'intéressant. Éventuellement ils s'organiseront et ce sera peut-être plus intéressant. Mais pour le moment j'ai décidé de pas trop me faire connaître. Mais toi, je peux couvrir tes arrières. Si tu veux bien couvrir les miens.


Page : 1

Vous pouvez juste lire ce sujet...
Nombre de joueurs actifs :0(Inscrits : 191)
Infos légales Mot de passe perdu ?