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Un trio qui fouine
 
Helhar'sen
Gestionnaire du Kil,
Le Doc

Kil'dara  
Le Dhiwara 26 Astawir 815 à 22h05
 
Pensée :
"S'ils ont des dons télépathiques comme les Lanyshtas, ça ouvre le champ des possibles...
Sommes-nous des Appelés des Ists qui n'ont pas reçu entièrement le message?
Notre état de Lanyshta est-il une réaction ou une réponse à l'Appel des Ists?
Nos desseins sont-ils semblables ou opposés?
Ont-ils des pouvoirs comme nous?
Y a-t-il des "caches rebelles" comme des "caches lanyshtas" où le savoir est transmis?"

- Ca c'est une excellente question... S'il existe un réseau de passeurs, j'espère que l'autre groupe de recherche aura pu les dégoter et cela nous permettrait d'obtenir des informations fraîches.
Ceci dit, je pensais à un témoignage écrit à vrai dire.

Sinon...


***
Les sourcils du Doc se haussent sur son front.
***

- ... les Appelés des Ists ont pu venir ici, tout comme nous, pour chercher des informations sur les Portes. Certains ont peut-être même emprunté des livres, ou fait appel aux services de reprographie.
En croisant avec les personnes ayant officiellement quitté le Kil ou disparu, nous pourrions identifier des Appelés, mais seulement ceux qui sont déjà partis. Un travail d'enquête auprès de leurs proches nous indiquerait peut-être une Porte de destination.
Mais ce travail me paraît bien fastidieux pour un petit nombre, sans accréditation d'enquête comme nous...


***
Observant les réactions de ses comparses à l'idée, le médecin continue.
***

- Ceci-dit, nous cherchons avant tout à établir un contact, et compte tenu de ce que vous nous rapportez sur les tensions avec la Cité et les Portes, je m'inquiète que quelques soient les informations recueillies nous nous heurtions à des a priori hostiles de la part des Rebelles.
J'aurais aimé pouvoir en connaître un peu plus sur leurs us et coutumes, mais j'ai été incapable de trouver quoi que ce soit ici... Je crains qu'il ne me faille vraiment me mettre à développer mes compétences linguistiques!
conclut-il avec un sourire d'excuses.




(Agur 816)
 
Rhôz
Comitaire actif,
Etudiante-Enseignante

Kil'sin  
Le Luang 27 Astawir 815 à 22h50
 
Les pensées partagées du Doc font écho à des questions que Rhôz s'était posées sur la Voix-qui-éveille avant son départ pour Kil'dara. Questions restées en suspens face à d'autres urgences (encore une fois).

Pensée :
Hm... Ce n'est pas la première fois que j'entends parler de « caches », mais je ne vois pas vraiment de quoi il s'agit...
Pour le reste, oui, on pourrait bien se demander si notre Voix à nous n'aurait pas un lien, voire une parenté, avec les Appels des Portes.

Concernant les caches, l'étudiante suppose qu'il pourrait s'agir d'une affaire locale des Éveillés du côté kildéen, ce qui expliquerait pourquoi elle n'en a entendu parler que vaguement et de loin. À l'occasion, il faudrait qu'elle demande des précisions à Helhar'Sen, mais pour l'heure cela ne ferait qu'entraîner une digression de plus dans la discussion.

En effet, cela vaudrait la peine de chercher aussi des témoignages écrits sur l'Appel. Peut-être qu'il s'en trouve quelque part entre ces murs.

Et ce serait aussi une piste intéressante à suivre, assurément, que d'investiguer sur les demandes de reproduction déjà faites...
Il y a de bonnes chances que le sous-comité des copistes, ici, en ait gardé une trace.

En revanche, le seul critère d'une disparition ou d'une sortie du kil sans retour ne suffira pas, à mon avis, pour identifier d'éventuels Appelés. Entre les destins funestes de l'aventure ou du quotidien, les changements d'identité ou les rentrées non déclarées, cela peut couvrir bien des possibilités. Je crois qu'on ne couper à une enquête auprès des proches si l'on veut suivre une telle piste. En soi, ce ne serait pas un si gros problème, car il n'y a nul besoin d'accréditation officielle pour enquêter ici, juste une raison plausible pour qui en demanderait. Cependant, cela attirerait vite l'attention des Vigilants ou autres...


Et quand on parle des comités de vigilance, la verte Jade n'est jamais très loin...

Pour ce qui est des histoires et coutumes des Rebelles, en plus de ce que vous pourrez trouver dans les rayons de philologie et de récits de voyage, j'ai à l'auberge un ou deux ouvrages instructifs, si vous n'avez pas peur de devoir faire un tri postérieur entre le véridique et le fabuleux. Quant aux langues, en plus de ma spécialité des patois de kil, je pourrais, si vous le souhaitez, vous donner quelques cours d'initiation ou de perfectionnement en patois des Délaissés – la proposition s'étend bien entendu à vous aussi, Adrien, de même d'ailleurs qu'à tout autre membre de notre petite conjuration...

L'étudiante-enseignante commence à ressentir les pincements de la faim – un coup d'œil à la grosse horloge de la grande salle lui confirme que la matinée ne va effectivement pas tarder à céder la place à l'après-midi. Juste le temps d'un petit en-cas avant d'aller voir le professeur Müschrën.

Mais je vois que l'heure tourne vite. Il va falloir que je vous quitte pour mon rendez-vous d'après midi... À moins que vous souhaitiez m'accompagner ?


Rhôz, étudiante et enseignante, chercheuse et fouineuse.
(Son empreinte psychique évoque un contour de rosier dans la brume matinale.)
 
Helhar'sen
Gestionnaire du Kil,
Le Doc

Kil'dara  
Le Matal 28 Astawir 815 à 18h41
 
***
Le Doc secoue négativement la tête avec un sourire d'excuse.
***

- Non, je ne voudrais pas que mon ignorance totale du patois local vous contraigne à faire votre rendez-vous en langue commune... Par contre, je vais profiter de votre absence pour aller chercher de quoi recopier certaines cartes pour que nous puissions ensuite discuter de notre destination avec les autres, documents à l'appui.

Pensée :
"Vous n'aurez qu'à contacter monsieur Dao et moi par télépathie quand vous aurez fini. Si nous avons fini de copier les cartes avant votre retour, nous pourrons nous retrouver à la Rieuse Escarbille ou ailleurs pour la suite des évènements."





(Agur 816)
 
Rhôz
Comitaire actif,
Etudiante-Enseignante

Kil'sin  
Le Matal 28 Astawir 815 à 22h17
 
Eh bien alors je prends congé, en vous souhaitant bon travail, mes amis.

Elle est déjà dans le petit escalier reliant la salle du Scaphandrier à la Grande Salle quand elle envoie une dernière petite pensée.

Pensée :
Bien entendu, on reste en contact télépathique. À très bientôt.

Elle s'en va ensuite rapidement engloutir un rouleau aux haricots germés, l'arroser d'un ka'afë de plus, avant de se rendre aux bureaux du sous-comité de philologie comparée.


Rhôz, étudiante et enseignante, chercheuse et fouineuse.
(Son empreinte psychique évoque un contour de rosier dans la brume matinale.)
 
Helhar'sen
Gestionnaire du Kil,
Le Doc

Kil'dara  
Le Merakih 29 Astawir 815 à 12h16
 
***
Après avoir salué la Philologue, les deux lanyshtas restant se remettent à leur ouvrage, l'Enquêteur s'attelant à la quête de plus d'informations sur les us et coutumes des Rebelles - et surtout sur le pourquoi de la discorde entre la Cité et les Portes - tandis que le Doc part chercher un crayon à mine de carbone et du papier pour recopier quelques cartes.

Le nécessaire à dessin est rapidement trouvé dans une petite papeterie que le médecin a repéré lors de leur entrée dans l'immense bâtiment. Il s'agit ensuite de sélectionner leurs destinations potentielles, car Helhar'sen n'a rien d'un copiste professionnel. S'il a déjà de la pratique à force d'esquisser des planches anatomiques, il n'aura jamais le temps de copier toutes les cartes.
Tout d'abord, les critères géographiques... La Porte la plus proche est tout de même à quelques jours des Sharss, même à dos de tawhak. Les plus lointaines ont été repérées jusqu'aux falaises au profil acéré, découpées de fjords, à l'extrême Est de l'île... un voyage qu'aucune personne saine d'esprit n'entreprendrait a priori.
Le Doc entreprend donc de recenser les quelques Portes situées à une distance raisonnable (pour des krolannes devant trimballer leurs réserves d'eau...), et dont l'accès ne nécessite pas de traverser un désert, une chaine de montagnes escarpées, ou tout autre obstacle insurmontable.
Après avoir comparé les cartes qu'ils ont réunies, Helhar'sen arrête son choix sur une petite poignée de Portes pour lesquelles il estime le temps de trajet à deux semaines au plus, et entreprend de recopier soigneusement les plans et itinéraires nécessaires pour le voyage.

De son côté, Adrien revient finalement avec quelques ouvrages supplémentaires, et en commence la lecture pour comprendre pourquoi les krolannes vivant en ville ou aux Portes ont décidé de couper les ponts... espérant ainsi comprendre quoi faire (et surtout ne pas faire!) quand la rencontre aura lieu.

Un silence studieux s'installe dans la salle d'étude, à peine troublé par le bruissement des pages tournées et du crayon sur le papier.
***





(Agur 816)
 
Rhôz
Comitaire actif,
Etudiante-Enseignante

Kil'sin  
Le Merakih 29 Astawir 815 à 19h47
 
Quand elle arrive aux locaux du sous-comité de philologie comparée, situés dans un recoin du complexe administratif de l'Institut, Rhôz retrouve le professeur Müschrën, un quinquagénaire binoclard et barbichu, très conforme à la représentation d'un savant universitaire dans l'imagerie populaire du kil, qui l'attend à son bureau.

Pr. : Ah, Rhôzëe ! J'ai trouvé une note sur ma table me disant que tu voulais me voir cet après-midi. Que puis-je donc pour toi ?

Rh. : Eh bien, je voulais voir avec toi, prof, si je pouvais consulter les archives des expéditions de ma mère.

Pr. : Tiens donc ! Tu as décidé de te lancer sur les traces de Na'anä-Karhenä ? Ah, je me doutais que tu y viendrais tôt ou tard...

Le tutoiement s'était vite instauré entre Rhôz et son tuteur de mémoire. Le fait que Müshrën ait bien connu la mère de l'étudiante n'y était sans doute pas pour rien. Il lui a souvent donné l'impression de la considérer comme une sorte de filleule.

Pr. : Hélas, nous n'en avons plus grand chose ! Une bonne partie des documents de travail ont disparu avec l'expédition elle-même, et l'inondation de nos anciennes archives, il y a quelques années, nous a fait perdre à peu près tout ce qui restait encore des travaux de l'équipe dont faisait partie ta mère – les tristes conséquences de la détérioration d'une partie de la toiture du bâtiment suite à une évasion de termites du sous-comité d'entomologie expérimentale...

Une pointe de déception commence à serrer le cœur de Rhôz, qui avait toujours considéré la possibilité d'accéder un jour à ces documents comme une évidence.

Pr. : Cependant j'ai tout de même un petit quelque chose sous le coude pour satisfaire partiellement ta demande. Suis-moi donc.

Intriguée, Rhôz retrouve comme un semblant d'espoir. Le professeur la conduit jusqu'à un cagibi sans fenêtres, aux murs couverts d'armoires et d'étagères. Il ouvre l'un des placards et en sort une boîte en carton pas loin d'être poussiéreuse.

Pr. : Quand j'ai appris que tu étais entrée parmi nos étudiantes-novices, j'ai eu une sorte de coup de nostalgie. Tu sais, ta mère et moi, nous étions bons amis... Enfin, bref, j'avais sorti ce petit carton des archives pour consulter certains documents. C'était un peu avant l'inondation des vieilles archives. Ce n'est pas grand chose, malheureusement, mais à peu près tout ce qui nous reste.

Rhôz ouvre le carton et y trouve trois carnets et plusieurs paquets de feuillets griffonnés, parmi lesquels elle reconnaît quelques esquisses de cartes. Pour partiel que soit l'échantillon, ce ne sera peut-être pas si mal.

Pr. : Tu peux les consulter à ta guise, et même les emprunter aussi longtemps que tu voudras. Je me porte garant de toi auprès de tout grincheux qui voudrait la ramener.

En plus de ne jamais savoir su lui refuser grand chose, le professeur a toujours eu un côté protecteur vis à vis de Rhôz.

Rh. : C'est déjà beaucoup. Merci prof !

Pr. : Oh, c'est bien la moindre des choses. Je m'attendais à ce qu'un jour tu veuilles en savoir un peu plus sur le travail de Na'anä-Karhenä... Et puis, je dirais que c'est quasiment ton héritage, même si ça appartient au sous-comité... Au fait, tu a des projets précis avec ça ?

Rh. : Je voulais surtout voir s'il y avait là-dedans de quoi compléter mes recherches sur les souterrains des sharss... Des éléments sur les quartiers abandonnés, ou quelque chose comme ça.

Pr. : Hmm...

Rh. : Tu sais si elle était en contact avec le Veilleurs Noirs pour ses expéditions ?

Pr. : Eh bien... Même s'ils ont un style un peu spécial, les Veilleurs sont des sortes de chercheurs, comme nous – cela nous fait des points communs. Notre comité a souvent été en contact avec eux pour préparer des expéditions. Ta mère a même accompagné une ou deux de leurs expéditions. Hm, elle avait sympathisé avec l'un des leurs, un certain Borghö, pour qui je n'avais pas autant d'affinités. Il accompagnait même l'expédition disparue, figure-toi, et n'en est pas plus revenu que les autres...

Rhôz ne sait si c'est la mention de Borghö ou de la disparition de sa mère, mais pour la première fois depuis qu'elle le connaît, elle perçoit comme une ombre passer sur le visage du professeur.

Rh. : Tu vois quelqu'un avec qui je pourrai prendre contact chez eux, aujourd'hui, si j'avais besoin ?

Pr. : Je dois avouer que cela fait des années que je ne me suis plus intéressé à leur cas... Il faudrait peut-être voir avec Comité de Liaison Kil'sin-Veilleurs Noirs. Ils doivent toujours avoir un local du côté des Remparts, si je me souviens bien, pour ceux qui veulent communiquer avec l'Ordre, ou se renseigner sur leurs travaux.


Rhôz, étudiante et enseignante, chercheuse et fouineuse.
(Son empreinte psychique évoque un contour de rosier dans la brume matinale.)
 
Rhôz
Comitaire actif,
Etudiante-Enseignante

Kil'sin  
Le Matal 5 Manhur 815 à 17h11
 
Rhôz passe encore une petite demi-heure avec le Professeur à converser de sa mère, de ses recherches et de ses projets à elle, sa fille. Sur ce dernier point, elle s'évertue à rester sur son objet officiel d'évolution architecturale urbanistique des Sharss. Puis Edhëlaar Müschrën retourne à son bureau et ses affaires, tandis que l'étudiante s'installe dans un coin des locaux du sous-comité de Philologie comparée afin d'examiner sa documentation plus en détail avant d'aller retrouver ses comparses à la bibliothèque.

Les trois carnets ont un même format d'environ huit pouces sur six, et d'un peu moins d'une centaine de pages chacun. L'écriture de Na'anä-Karhenä Borghez y est le plus souvent serrée, tracée tantôt à l'encre, tantôt au crayon indélébile, et retrace apparemment plusieurs années de recherches. Certaines parties ressemblent à un livre de bord, d'autres à des notes de travail variées, quoique présentées de façon compacte.

Les feuillets volants rassemblent d'autres notes parmi lesquelles elle reconnaît de brefs répertoires linguistiques, des lexiques de Dath'ogal, ou de tel ou tel patois, ou des questions de syntaxe. Certains papiers semblent être des copies d'inscriptions trouvées sur des objets ou des monuments anciens. Il y a aussi des croquis de paysages et de vestiges, des brouillons de cartes, ou des plans rapidement esquissés de sites à première vue non identifiés. De quoi s'occuper un moment, mais elle n'a pour l'heure le temps que de survoler le tout assez rapidement.

Ce premier examen terminé, elle peut prendre le temps d'envoyer une pensée à Adrien et au Docteur :

Pensée :
J'ai récupéré de la lecture. Peut-être un échantillon limité, mais de premier choix, je dirais. Certaines parties demanderont sûrement un travail d'enquête. Il y aura aussi pas mal de choses à copier. Et de quoi compléter nos cartes ces jours prochains.

Elle prend ensuite congé du Professeur et signe un bon de sortie pour sa documentation. L'après-midi n'est qu'à moitié entamée, elle reprend le chemin de la bibliothèque.


Rhôz, étudiante et enseignante, chercheuse et fouineuse.
(Son empreinte psychique évoque un contour de rosier dans la brume matinale.)

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