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Période de soldes
 
Yloyse
Gestionnaire du Kil
Kil'dara  
Le Matal 26 Manhur 815 à 12h54
 
*** L'arrivée au Kil'Sin n'avait pas été sans peine. La partie de la cité où ils avaient prévu initialement de passer s'était relevée encore moins bien fréquentée que prévu, et, s'il s'en étaient tout de même tirés.... Quelques jours de repos supplémentaires ne feraient cependant pas de mal à Jahel et à la forgeronne.
De ce qu'elle avait constaté avec amusement, les deux devraient trouver un certain plaisir à profiter des lieux.

Chacun avait trouvé où loger. A l'auberge pour certains, chez l'habitant pour d'autres.

Naoko avait ouvert sa porte à Yloyse et Lia, dévoilant à ces dernières son appartement. L'artisane soupçonnait que ce n'était pas peu de la part de la kilsinite et elle s'était amusée de voir l'aspect anodin du quartier. Elles passaient sans laisser de trace ici. Sans éveiller de curiosité.

Tant de couleurs et de lumière. La différence avec le Dara était saisissante mais... un léger ronronnement de chaudière n'aurait pas été un mal. Il était agréable d'avoir un bruit de fond, en sourdine. Tant de couleurs et le printemps. La période des soldes. Ah. Les soldes. Un mot qui connotait à la fois une garde robe flambant neuf et une bourse non moins flambante.

Sa collègue lui avait confirmé que c'était le bon moment. Il était tout de même important, lorsqu'on se rendait quelque part d'en ramener un souvenir. Même petit. Et puis, c'était pour la bonne cause. Pour que la tisserande puisse lui tresser un chant du vent. La chanteuse était certaine que cela pourrait rajouter de la profondeur à son chant. Enfin, pas à la voix, bien sur, mais à l'effet rendu. Pouvoir gérer soit même une partie des accompagnement était un avantage non négligeable quand on ignorait si on trouverait un bandoliniste potable.

Et puis, et puis.... elle pouvait bien ce faire ce petit plaisir. Après tout, elle venait de boucler la commande précédente et il y avait un petit répit. Il n'y avait pas de mal à s'offrir un petit plaisir de temps en temps.

Naoko lui avait indiquée avec amusement les petits détails à vérifier pour s'assurer de la qualité de la cape et la bleue, après avoir remis son manteau s'était éloignée de l'appartement. Le vêtement se fondait en partie dans le décors, permettant à la kildarienne de ne pas attirer l'attention -si tant est qu'on eu une raison de intéresser à elle. L'accent coloré du cru résonnait à ses oreilles mais pour l'heure Yloyse n'y prêtait pas garde.

Elle aperçut bientôt l'embranchement où elle devait retrouver le petit poussin. Il n'avait pas dit non à la mention de « shopping en compagnie d'un connaisseur ». ***



Rien n’est mort que ce qui n’existe pas encore
 
Nogarde Marot
Passeurs de temps
Kil'sin  
Le Merakih 27 Manhur 815 à 14h05
 
*** Il avait entre aperçut la bleu à l'arrivée de l'expédition au sein des égouts du kil. Il fût même surpris de voir qu'encore une fois, on voulait visiter le Sin. La demande fût assez particulière par contre, il s'agissait de shopping. Cette notion ne lui était certes pas inconnue, mais il ne préférait pas non plus que ça s'éternise de trop. Ces derniers temps, il avait envie d'action, mais pour cela, il avait besoin de fonds. Quoi de mieux qu'une touriste prête à refaire sa garde-robe auprès des meilleurs marchands de la cité que Nogarde avait appris à connaitre.
L'embranchement se trouvait non loin des puces.
Il aperçut très vite la bleu qui elle, faisait tout pour ne pas être remarquée. Elle semblait emmitouflée dans un long manteau ne laissant transparaître que le bout de son visage. Si il ne la connaissait pas et s'ils ne s'étaient pas donner rendez-vous à cet endroit précis, jamais il ne l'aurait remarqué et serait passé à côté.
Il s'avança d'un pas assurer habillé d'un costume sur mesure toujours accompagné de sa cape rougeâtre de marchand afin d'être sûr d’appâter autant ses collègues que les clients. ***


-Après votre voyage, j'espère que votre nuit fût de doux repos.

*** La salua-t-il tout en souriant. ***


-D'ailleurs, je m'excuse de ne pas vous l'avoir demander plutôt, mais avez-vous trouver un endroit où loger en attendant la suite de l'expédition?

*** Il lui tendit ensuite son bras afin de la menée jusqu'aux puces. ***


-J'ai crû comprendre que vous aimeriez faire du shopping, vous ne pouvez imaginer la mode ces derniers temps au sein même du Sin, il y en a pour tout les goût.

 
Yloyse
Gestionnaire du Kil
Kil'dara  
Le Merakih 27 Manhur 815 à 16h33
 
Croisement du Discours sur l'hyperbolique de la maison neuve. Elle ignorait ce que pouvait bien être hyperbolique de la maison neuve ou ce qu'elle pouvait symboliser et quelque chose lui soufflait que l'apprendre ne l'avancerait pas beaucoup.

Bon... il était où ce zouave là. C'est qu'en terme de poussin, il n'en avait que la toison au niveau du crâne, le reste de la peau... La jeune femme releva le menton, s’arrêtant sur l'un des côtés du croisement pour le trouver. Petit gros. Éliminé. Grand maigrichon. Éliminé. Matrone avec marmaille. Éliminée. Brun de sa taille... Elle lui adressa un large sourire.

Elle se sentait d'humeur joyeuse. Joueuse.

La capuche est rabattue en arrière, laissant apparaître une tignasse brune ébouriffée.


-Elle a plutôt été festive. Vous n'imaginez pas comment des filles peuvent se montrer bavardes si elles décident de papoter. Et pour vous ? Pas trop secoué par notre arrivée?

S'emparant de son bras pour s'y suspendre sans remords, elle ajouta gaiement.

Vous êtes tout pardonné, mais c'est uniquement pour vos beaux yeux. Je savais deja où loger en arrivant au kil sin. Pas de soucis à vous faire pour moi sur ce point.

La jolie bleue ajouta, malicieuse

A moins bien sur que vous ne souhaitiez vous porter candidat à l’hébergement

Le sourire qu'elle lui lance n'est pas tout à fait innocent. Mais déjà il est passé et elle admire ce qui l'entoure.

Oh! Vous aiguisez ma curiosité ! Allons très cher, montrez moi donc ces merveilles. Et je vous préviens, je compte sur vous pour qu'elles soient à la hauteur de ce que vous me promettez.

Une vrai donzelle...

La pensée transmet beaucoup d'amusement....


Pensée :
Par ailleurs, comment dois je vous appelez devant vos collègues.



Rien n’est mort que ce qui n’existe pas encore
 
Nogarde Marot
Passeurs de temps
Kil'sin  
Le Julung 28 Manhur 815 à 20h45
 
*** La dénommée Yloyse semblait plus rassurée d'être entre les murs que ses acolytes du kil'dara. En effet, Yiu était de bonne compagnie, mais assez bien sur ses gardes tandis que la gamine restait une vrai peste. La bleu était quelque peu taquine et il appréciait cela. ***


-A dire vrai, j'aurais pensé à une arrivée plus mouvementée et ampli de dangers. A voir vos différents états, le voyage a dû l'être mais vous vous en êtes tous facilement remis. Une fois son bras accroché, ils partirent en direction des puces.

*** Du rentre dedans? Oui, c'était cela, la bleu ne manquait pas d'humour, ce qui paraissait étonnant pour une habitante du kil'dara. Une fois son bras accroché, ils partirent en direction des puces. D'où ils étaient, on pouvait voir l'énorme porte marbrée du marché et en tendant l'oreille, les vendeurs faisaient déjà étalage de la qualité de leurs produits. ***


-Je vous aurais bien invité chez moi si seulement j'en avais un. Par contre, je loge à la taverne de la lune morte et on y distille le meilleur hydromel de la région. Peut-être pourrais-je vous y saouler!?

*** Continua-t-il sans peser ses mots. Ils passèrent enfin la porte. Elle paraissait moins impressionnante étant donné le temps qui avait fait son oeuvre sur cette dernière. Une fois passée, les odeurs et les bruits se firent plus intenses. ***


-Je pense que le CHC, le comité de haute couture, a justement ouvert de nouveaux étals si cela vous intéresse.

*** Expliqua-t-il à l'aide de grands gestes et de sourires. Il reçut la pensée, mais n'aimait pas répondre télépathiquement et pour lui, le risque en valait la chandelle. ***


-En fait, vous pouvez m'appeler Nogarde. Eviter le poussin, ça ne serait pas bon pour les affaires.

*** Plaisanta-t-il. ***




 
Yloyse
Gestionnaire du Kil
Kil'dara  
Le Sukra 30 Manhur 815 à 20h51
 
Nogarde n'avait sans doute pas tord en considérant que la jeune bleue était plus à l'aise que sa collègue forgeron... Mais ignorait le facteur langue. Il est plus facile de se sentir maître de la situation lorsqu'on comprends ce que racontent les autres autours de soi.
Et puis, Yloyse n'envisageait pas un instant qu'il pu y avoir un problème dont elle soit incapable de s'occuper. Pas dans les conditions présentes. Cela offrait une certaine dose d'assurance.


Oh, les désagréments avec les krynans ne vous ont pas suffit ? Je me demande ce qu'il vous faut alors pour considérer un voyage comme mouvementé. Notre papillon a bien failli y rester.

Toujours suspendue à son bras, elle laissa échapper un rire en l'entendant répondre.

Et bien ! Et moi qui croyait avoir affaire à un gentlekrolanne. Vous utiliseriez un stratagème aussi peu glorieux que m'enivrer à l'alcool pour arriver à je ne sait trop quelle fin ?

A voir l'amusement manifeste dans le regard, on peut se demander si elle est vraiment serieuse dans sa remontrance. Et puis au ton aussi. Et puis, il y a bien des manières de saouler quelqu'un. Elle rajoute avec malice.

Tsss tsss... inutile de recourir à ce genre de coup bas, je ne doute pas que vous puissiez enivrer quelqu'un sans devoir pour autant vider votre bourse en alcools. Je me trompe ? On m'a toujours parlé des kilsinnites comme des beaux parleurs... Est ce vrai ?
Ceci dit, je ne refuse pas une invitation à boire un verre ensemble.


Passé la grande porte, plus rien ne faisait tampon à la cacophonie de la place des puces Koï. La meilleure comparaison qui vint à l'esprit de la jeune femme était celle avec une usine du Dara où la musique des machines vous sautait au visage lorsque vous passiez les portes des hangars où elles étaient entreposées. Mais il était probable que les non natifs kildariens ne considèrent ladite musique que comme un ensemble de bruits de moteurs et de vrombissement de pistons et d'opercules. Ce que c'était, en toute objectivité.

Nogarde ? D'accord. Je vais éviter de vous appeler « mon poussin », vous perdriez un peu trop en crédibilité.... Même si je doit vous avouer que ce serait presque tentant..

Naoko lui avait parlé du CHC... Les termes exacts avaient du être «pas mauvais... pour ceux qui aiment le strass, les paillettes et la dentelle... Pratiquent des tarifs d'usurier pour riches arrivistes persuadés que le prix fait la qualité ». Pour ce qu'elle cherchait, aller voir aux différents ateliers de broderie risquait d’être le plus efficace... mais elle avait tout l’après midi, et visiter les temples du mauvais goût (souvent appelé mode) était un impératif ! Qui sait, peut être y aurait il la perle rare.

Mais promis, je serait sage. Ou presque.

Et va pour le CHC pour commencer !


Les boutiques n'avaient qu'à bien se tenir !


Rien n’est mort que ce qui n’existe pas encore
 
Nogarde Marot
Passeurs de temps
Kil'sin  
Le Matal 2 Jayar 815 à 14h21
 
-Mise à part une flèche mal placée, je n'ai pas personnellement eu de nombreux soucis. Vous attendre était un jeu d'enfant, par contre, votre arrivée fût bien plus sportive. J'imagine que le papillon était le grand baudet sur qui nous avons dû employer des mètres de file afin de le recoudre. D'ailleurs, pourquoi le nommez-vous papillon?

*** Le rire d'Yloyse lui parut étrange, il était réel et non utiliser comme le font les kilsinites à des fins de ricanement. Nogarde analysait depuis son plus jeune âge la moindre parole du moindre habitant et au Kil'sin, il s'agissait d'un don. Il avait cependant du mal avec la kildarienne, quelqu'un qui s'exprime d'une façon ou d'une autre veut toujours quelque chose en retour et là, ça ne semblait pas être le cas. C'était étrange et surtout nouveau pour le jeunot. ***


-De beau parleur?

*** Interrogea-t-il vite fait avant de donner de plus amples précisions. ***


-Y a-t-il de mauvais parleur? Le fait de parler est un choix de vie et non une obligation, mais nous avons, ici, certes un droit et surtout un privilège qu'est celui de l'expression. Permettez que je m'explique. Voyez-vous, pour moi, le fait de parler est devenu mon métier, mais que deviennent nos paroles si nous sommes incapables d'écouter nos semblables? Rien, si peut-être du vent! Dans tout les cas, avant de s'exprimer, il faut toujours se baser sur des points essentiels et surtout rechercher la moindre faille dans votre adversaire. Car oui, deux personnes qui discutent et qui pourraient même être les meilleurs amis du monde, ne recherchent qu'une chose. Avoir raison.

*** Il reprit sa respiration et se mit à parler un peu plus fort afin de cacher le bruit ambiant. ***


-Nous, kilsinite, avons compris les moindres subtilités du langage et nous plaçons le fait de s'exprimer, de comprendre et surtout d'écouter son prochain comme un art universel qui se doit d'être pratiquer de tous.

*** Il lui sourit. ***


-C'est d'ailleurs pour cela que le fait par exemple d'avoir été brusque envers votre personne en vous proposant directement le grand saut, celui de simplement vous enivrer, est une demande tout à fait commode par chez nous afin de mieux pouvoir juger de son adversaire.

*** Si il continuait, certainement qu'il se perdrait dans ses explications et ça, en tant que marchand, il ne pouvait se le permettre. Il était temps de changer de sujet et rien de mieux qu'une boutade pour le faire. ***


-Une dame dans une boutique de vêtement peut-elle raisonnablement être sage?

*** Dit-t-il alors qu'ils bifurquèrent dans une rue étroite. ***




 
Yloyse
Gestionnaire du Kil
Kil'dara  
Le Vayang 5 Jayar 815 à 00h49
 
Fascinant ! Positivement fascinant.

Dans le genoux sans doute ?

Battement de cils, sourcil qui se lève. Elle proteste, faussement indignée du termes.

Héé !! Bon, c'est vrai qu'il nous met à tous une tête, mais il faut bien admettre qu'elle est plutôt agréable à regarder. Ne lui répétez pas, il se le rappelle suffisamment souvent devant son miroir. Pour le papillon... et bien... vous voyez le papillon qui volette de fleur en fleur, attiré par ce qui brille, très sucré, très coloré, aimant faire admirer ses multiples teintes et le battement de ses ailes... et bien c'est une métaphore. C'est un peu la même chose. Mais c'est un beau papillon, indiscutablement.

Oh... il y avait visiblement une certaine incompréhension sur le fond de ses propos, mais la forme avait pu influer.

Mmmm, je n'envisageait pas vraiment ma question sous cette angle... Vous avez je croit... le principe du Passage ? Le Passage n'est il pas partage et transmission ? N'est ce pas triste de ne considérer les mots que comme un affrontement ? N'est ce pas limitant de n'y voir qu'une tentative de... victoire ? Le verbe n'est pas qu'une arme. La plume est la plus belle des lames, mais est bien plus que ça. Les mots sont le support de la pensée. La pensée est le support de l'être. N'est ce pas notre esprit, notre vivacité, qui définissent ce que nous sommes ? Les mots sont partages. Ne sont ils alors non des murailles dans lesquelles il faut trouver des failles mais des ponts entre deux êtres ? Ils sont ce qui nous permet d'atteindre autrui, non pour le surpasser, mais pour apprendre de lui, pour progresser.

Et quel plus beau support que la musique ?


Le sourire s'agrandit. Si Nogarde y prête attention, il a atteint les yeux. Qu'elle a joli d'ailleurs.

Nous aimons les mots aussi. Ils sont les porteurs du savoir. Le vrom a une musique. Ils sont l'héritage que nous gravons sur les vromballes. Entraver les mots est entraver la pensée. Parler, toujours, et disserter. Offrir son savoir et découvrir celui qu'on vous transmet. Et ainsi avancer. Parler c'est être vivant.

Elle ajoute, malicieuse.

Vous êtes sur d'être kilsinite ?

Un index se pointe sur la poitrine du marchand.

Ah ! Non ! C'est un peu court, jeune homme ! On pouvait dire.... oh ! Science !... bien des choses en somme...

Elle s'amuse.

Sachez donc qu'il faut savoir y mettre les formes. Comment apprécier un moment lorsqu'il vous est présenté aussi cavalièrement ? L'art mon cher ! L'art de se faire désirer, l'art de jouer avec verve et finesse. En variant le ton, - par exemple, tenez : Il ne faut pas me proposer de m'enivrer directement, ou le faire de musique, de mots ou de miel. Là alors vous me trouveriez toute barrière envolée, et prête à vous suivre pour goûter à ce que vous me proposeriez supposant par avance que la saveur en sera aussi plaisante que ce que j'aurais auparavant vécu. Et si tel est votre désir, vous pourriez me jauger. Peut-être. Voila ce qu'à peu près mon cher, vous m'auriez fait si vous aviez eut à l'esprit d'évaluer au delà des mots mais....

Elle rit...

Mais pour me venger, c'est moi qui vous enivrerait de légèreté.

Une ruelle étroite. Elle s'y laisse entraîner.

Sage ? Moi ? Certainement pas. Être raisonnable serait folie et la raison est d'être folle. N'est ce pas ?

Elle observe, toujours suspendue à son bras et curieuse, les lieux qu'il lui fait découvrir.


Rien n’est mort que ce qui n’existe pas encore
 
Nogarde Marot
Passeurs de temps
Kil'sin  
Le Luang 8 Jayar 815 à 08h01
 
*** Tout ce que venait de dire Yloyse le fît pouffer de rire alors qu'ils étaient en plein milieu de la ruelle. ***


-Plus kil'sinite que moi, vous n'en trouverez pas...

*** Continua-t-il alors que son rire se faisait plus intense. Il dût même si prendre à quelque fois pour terminer sa phrase. Son air devint soudain plus sérieux. ***


-Mais il est vrai, que j'ai aussi mes particularités...

*** Un sourire éclaircit le visage du jeune homme. Il passait d'une émotion à une autre en un rien de temps comme si il devait prouver quelque chose. ***


-Vous avez pour moi raison sur un point. Il s'agit bien entendu pour moi d'un avis fourbe et peu raisonnable. Nous parlons avec notre prochain pour mieux apprendre de lui. C'est d’ailleurs ce que nous faisons à l'instant même. Mais qui peut nous dire si l'un d'entre nous n'utilisera pas les informations proprement dites envers l'autre? Dans mon métier, je ne laisse pas de place au hasard et il est vrai qu'ici, l'argent est redistribué entre tous.

*** Ils se remirent à avancer. ***


-Mais que se passe-t-il si je ne me suffit pas de ce que je reçois? Je cherche ailleurs et j'utilise ce que je sais pour y arriver.

*** Son sourire s'élargit au fur et à mesure qu'ils arrivent au bout de la ruelle. ***


-N'ayez crainte cependant, j'ai bien plus à y gagner de ne pas vous rouler. Regardez donc.

*** La place du comité de haute couture était face à eux, montrant des habits extravagants en passant par l'inutile pour enfin faire apparaître des habits de qualités incomparable. Certains vendeurs hélaient le moindre passant alors que d'autres préféraient laisser parler leur étale. ***


-Préférez-vous regarder par vous-même ou allons-nous voir directement les quelques artisans avec qui je fais de temps à autre affaire? Dans les deux cas, apprêtez vous à négocier.

 
Yloyse
Gestionnaire du Kil
Kil'dara  
Le Dhiwara 14 Jayar 815 à 19h38
 
Un battement de cils sert de réponse.

Les sinites sont tout de même particuliers... Elle ne sait s'il est sincere ou non, et trouve ce melange d'attitude déroutant. Est ce un parangon d'innocence ou bien use il volontairement des termes utilisés.


C'est... particulier...

Soit vous êtes alors un maître, soit je ne parviens pas à suivre le cheminement de votre pensée mon cher. Alors je vous propose une chose, vous lirez en moi ce que vous désirerez et en tirerez les conclusions qui vous plaisent.... Je vous accorde même le droit de les réutiliser monsieur qui ne laisse rien au hasard. Et en contrepartie... Mmm, vous verrez bien.


Mais de quoi parle t-il ? Quelque chose à gagner ? Parles il prosaïquement d'argent vis à vis des courses pour lesquelles il l'accompagne ou bien à une autre échelle ? Et même là.... elle n'est pas bien sure de ce qu'il pense obtenir. Bah. Peu importe. Un renard retombe toujours sur ses pattes.

Les étals qu'il lui montre attirent le regard, pour sur. Ils sont de ceux montrant paillettes et magnificence en volutes de tissus. Faisant se côtoyer toutes sortes de textiles Brocarts, étoles, soieries... se succèdent sous ses yeux...


Et me priver du plaisir de regarder chaque pièces ? Allons Nogarde, vous n'avez jamais accompagné de fille si vous imaginez que je vais aller directement à ce que je recherche. Soyez fort !

Et avec un large sourire à son égard, elle commença à flâner devant les étals, prenant plaisir à admirer chacune des pièces, bien que certaines en son fort intérieur que si elles étaient fort belles, elles avaient une durée de vie limitée dans un atelier et qu'elles étaient hors de portée de sa bourse. Quand on habille la « haute » d'un kil, les prix sont à l'avenant...

Cela prit un certain temps, d'autant que si elle se gardait bien d'entreprendre la moindre négociation la jeune femme prenait visiblement plaisir à discuter froufrou et dentelle avec les vendeuses... dans un kilsinite qu'elle n'avait visiblement aucun mal à manier.

Finalement, toujours suspendue à son bras (quitte à jouer à la fille, autant le faire jusqu'au bout), elle regarda Nogarde...


Vous parliez de certains artisans de votre connaissance... Mmmm, on m'a recommandé d'aller vers la Coopérative des Fils longs. Vous connaissez ?


Rien n’est mort que ce qui n’existe pas encore
 
Nogarde Marot
Passeurs de temps
Kil'sin  
Le Vayang 19 Jayar 815 à 10h50
 
*** Sa réponse ne se fît connaitre que par un large sourire. Yloyse se posait des questions et Nogarde ne savait exactement quoi lui dire afin de la rassurer. Toutes les questions qu'elle se posait en son fort intérieur resteraient sans réponse. Elle en apprendrait plus sur lui en temps voulu, mais pour l'heure, le shopping était lancé et ça amusait le marchand.
Il était un homme, malgré son passé, raffiné et pas du tout humble quand il s'agissait d'habits. Le compagnon idéal pour l'assistante au transfert d'idée.
Il prit un haut assez simple noir en soie brodé de léger filins dorés. ***


-Juste regarder? Sachez qu'ici tout peut se tester! Et j'ai, dirait-on, un talent remarquable pour vous trouver la perle rare, celle qui fera chaviré le cœur du moindre krolanne. A moins, bien entendu, que vous ayez déjà quelqu'un en vue? Le papillon peut-être?

*** Sa dernière phrase était destinée à en apprendre plus sur la bleue. Sa réaction serait essentielle car il serait après coup, à qui il avait affaire.
Elle parlait le sinite, l'accent du dara restait prononcé, mais c'était plaisant à entendre. ***


-Le comité des fils longs? Si c'est ce que vous voulez dire, j'en ai entendu parler, mais je n'ai encore jamais eu affaire à eux.

*** Continua-t-il en sinite. Le comité était bien implanté et durant son passé, Nogarde leur avait souvent chapardé quelques tenues. Aucune n'était exceptionnel, mais elles tenaient chaud et ça, pour quelqu'un de la rue, ça n'a pas de prix. ***


-Nous pouvons tout de même y aller, il serait également bon pour mes affaires d'élargir mon cercle de connaissance. Par contre...

*** Ils passèrent devant un étal de robe de soirée. Nogarde en prit une avec délicatesse. ***


-...si vous voulez investir chez eux, les rencontrer dans une soirée de la haute serait du plus belle effet.

*** Il n'était pas du tout de ceux à aller en soirée, mais pour déstabiliser de futurs clients, il était près à tout et avoir la bleu à son bras venant d'un autre kil serait parfait pour rencontrer de nouveaux clients. ***






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