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Dans la vie, la gravité d’une situation est diminué de moitié après une bonne tasse de thé
Et je sens qu'il me faudra la théière en entier...
 
Harvain
Gens de foyer
Kil'dé  
Le Matal 30 Jayar 815 à 16h28
 
La porte massive se ferme derrière nous dans un fracas feutré. Après avoir montré patte blanche aux gardes à l’entrée, nous pouvions enfin franchir la ligne d’arrivée de notre petite excursion.

*** Plusieurs jours plus tôt. ***


*** Ambiance ***


Avant que nous ne commencions notre voyage mademoiselle Thaïs, quelques rappels de sécurité voulez-vous ?

Je lève mon index pédagogique en l’air.

Primo, pas de chasse au krÿnann. Ce n’est pas l’objet de notre excursion, veuillez ne pas l’oublier. Donc vous ne courrez pas après les maraudeurs, berserkers, voleurs et autres rejetons pour les brûler/acidifier/faire exploser leurs organes internes/démembrer/électrocuter (rayez la mention inutile). Me suis-je bien fait comprendre mademoiselle Thaïs ?

J’entends un vague murmure.

Pardon ?

Vague murmure bis

Mademoiselle Thaïs, combien de fois ai-je dit qu’il n’était pas convenable pour une jeune femme de ne pas marmonner ? Allons.

Parole d’acceptation.

Bien. Secondo, de la discrétion. Inutile d’ameuter tout le quartier pendant que nous marchons pour essayer de faire venir à nous des ennemis et donc nous revenons au primo. Pas de bruit, nous sommes d’accord ?

Parole d’acceptation.

Bien, alors laissez ce clairon et ce tambourin ici. Cela dépasse de votre sac à main, ce n’est pas élégant.

Ronchonnement puis acceptation.

Tertio, au Kil’sin, terre sauvage peuplée d’individus qui passent leur temps à palabrer inepties sur incohérences dont le niveau de bonne éducation frôle le néant arrêtez-de-sourire-mademoiselle-Thaïs, donc oui, je disais, une bande de malappris, nous représentons un style, une élégance, une décence et une réserve polie propre à notre cher quartier. Et j’entends à ce que nous soyons les dignes émissaires évangélisateurs de ce mode de vie. N’oubliez pas également que vous êtes désormais commise aux sans-destins, comportez-vous comme telle. Tout manquement aux règles de bienséance sera sanctionné d’une heure de danse classique en tutu et ballerines (punition compte double car nous serons à l’étranger).

Nous descendrons à l’hôtel du verbe d’or dans le quartier de l’oisellerie qui semble être l’endroit le moins minable et le plus calme de ce quartier. Une voiture nous attendra dans quatre jours à l’entrée du Kil pour nous emmener jusqu’à l’hôtel.


Et à peine nous franchissions la porte pour sortir du Kil’dé que nous tombions nez à nez avec un berserker… Face à cette situation, nullement inquiète, mademoiselle Thaïs tourne la tête vers moi, l’air implorant.

Bon…d’accord, mais juste celui-là. Passez-moi vos affaires. Et ne trainez pas !

Je m’éloigne de quelques pas derrière un mur quand je commence à entendre les déflagrations. Tant pis pour la discrétion. Dans le paquetage que je transporte et qui me ruine le peu de lombaires qu’il me reste, se trouve le strict nécessaire de survie en milieu hostile : une dizaines de bocaux de thé, deux théières de voyage, des biscuits secs, sucre roux et pince à sucre, tasses et cuillères à thé en laiton (Scylla me vienne en aide…du laiton). Oh bien sûr, quelques vêtements supplémentaires et un nécessaire de toilette. Mais du moment que nous avons du thé, nous avons tout, n’est-ce pas ?

*** Plusieurs jours plus tard. ***


Je lève un sourcil. Le gauche en l’espèce. Il règne un joyeux désordre, ça braille, ça couine, ça court dans tous les sens. Scylla me vienne en aide, ces gens ne savent pas ce qu’ils font ? Quelques uns nous dévisagent. C’est vrai qu’en baissant les yeux sur ma personne et sur ma jeune maîtresse, on peut se poser des questions à notre sujet. Couverts de poussière, de sang séché (le nôtre ou celui d’autres moins chanceux), quelques toiles d’araignées, mon arc en bandoulière, une vague odeur de brûlé émanant de mademoiselle Thaïs, quelques ecchymoses…

J’avise une calèche un peu plus loin. De couleur vert sombre et très bien entretenue, elle arbore un curieux blason que je ne déchiffre qu’à moitié. Il ne m’en faut pas plus pour m’avancer en demandant à mademoiselle Thaïs de rester quelques pas en arrière. Je m’approche du cocher qui pose nonchalamment la main sur un large pistolet accroché à sa cuisse. La plupart de son visage est cachée par un chèche gris sombre et un chapeau à bord large.


Identification ? s’enquit mon interlocuteur d’un ton grave.

Orsay Hégésippe Adélard Ladislas Voroshk, alias officiel Harvain, promotion 780, matricule 1032302 après m’être assuré que personne et surtout mademoiselle Thaïs ne m’entendait. J’étais toujours mal à l’aise à l’idée de donner ma réelle identité.

Hochement de tête puis l’ombre me tend la main.


Bishop Hekatónkheires, alias officiel Fedmahn, promotion 801, matricule 982393 dit-il dans un murmure.

Il se redresse, détendu.


Bienvenue au Kil’sin.

Je fais signe à mademoiselle Thaïs de s’avancer et de monter pendant que je charge les affaires à l’arrière du véhicule. Nous arrivons après une quinzaine de minutes devant l’hôtel qui manque de panache vu de l’extérieur mais qui cache un luxe sobre et discret. C’est parfait pour notre séjour. Le groom hausse un sourcil quand il nous voit descendre de la voiture toujours en mauvais état.

Pendant que mademoiselle Thaïs patiente dans le hall, je m’occupe des formalités. Je n’ai besoin de dire qu’un seul mot. Le seul qui intéresse un réceptionniste professionnel, le nom du client. Inutile d’aller dans les détails tels que la chambre, la suite, avec vue sur cour… Seul le nom intéresse, tout le reste, il le sait déjà. D’autant plus que le patron a déjà du tout prévoir.


D’Ascara.

Exécution du personnel sans un mot. Je reconnais bien là les méthodes d’encadrement que nous avions appris sur les bancs du Locus. Sans un mot, ce qui est probablement rare dans ce quartier. Une fois dans la chambre, un bain chaud attend ma maîtresse. Je déballe les quelques affaires que je transportais puis m’occupe des lourdes malles qui ont voyagé par transport séparé. Je sors rapidement les différents habits puis m’éclipse vers les parties réservées au personnel. Je change de vêtements et prend une bonne douche, je me sens presque revivre.

J’enfile mon uniforme puis remonte dans la chambre. En l’absence de la femme de chambre, mademoiselle Thaïs devra se débrouiller seule pour ses ablutions. Je n’arrive que pour coiffer le peu de cheveux aile de corbeau qu’il lui reste et pour ajuster une perruque discrète. Puis vient la phase de l’habillement. En voyage, j’autorise quelques vêtements plus confortables et pratiques. Mais l’opération prend quand même une bonne heure. Pour sa plus grande satisfaction, je maquille mademoiselle Thaïs avec environ un dixième de ce que fait la femme de chambre habituellement. Disons qu’elle ne ressemble plus à un gâteau poudré au sucre glace engoncée dans une robe rembourrée d’atouts féminins artificiels.

Satisfait du résultat, je recule de quelques pas.


Vous voilà présentable mademoiselle Thaïs.

Je dégaine ma montre gousset.

Nous avons encore 2 bonnes heures avant le dîner, la température est légèrement retombée, nous pourrions marcher un peu.

Nous sortons de la chambre, dans l’escalier, je ne peux m’empêcher d’ajouter.

Rappelez-vous votre rang d’héritière, votre poste de commise aux sans-destins…

Et mentalement.

…et votre condition de lanyshsta.

Elle ne le sait que trop bien mais une petite piqure de rappel ne fait jamais de mal.


 
Thaïs d'Ascara
Commis des Sans Destins
Kil'dé  
Le Merakih 1 Julantir 815 à 14h36
 
Je serai sage, obéissante, calme et discrète.

Murmure la jeune fille, sagement assise sur un fauteuil face à son Majordome qui la sermonne. Une vraie petite poupée avec son teint de porcelaine, sa perruque de longs cheveux aux belles anglaises, sa robe de satin rose et les perles blanches qui ornent sa coiffe, son cou et ses bras gantés.

Je ne tuerai personne, cette fois.

Continue-t-elle de manière contrite, en tordant ses doigts délicats ; ses jolis yeux verts rivés au sol…


*** Quelques heures plus tard ***


J’en ai marre. J’ai mal aux pieds. J’ai mal au dos. Il fait sombre. Ca pue.

La poupée s’est transformée en petite teigne. Thaïs avance en traînant les pieds dans les ruines abandonnées qui servent de passage entre Kil’dé et Kil’sin. Un labyrinthe de rues sombres, anciennes et dévastées, où d’étranges créatures et les rejetés se terrent en attendant leur prochaine victime.

Elle est déjà venue, ici, de nuit, s'entraîner. Mais il y a une différence entre une ou deux heures passées à parfaire ses compétences en extérieur et plusieurs jours de marche forcée en jouant la discrétion.
Avec son Majordome.

Thaïs n’a plus rien à voir avec la jeune fille apprêtée qu’elle jouait avant de partir. Elle s'est changée, a revêtu des apparats plus appropriés à l'expédition. Sans perruque et sans robe, sans maquillage et sans bijou, sans manière et sans grâce, elle ressemble à un jeune androgyne vagabond. Ses mèches courtes et rebelles, ses bras nus griffés, sa chemise de lin blanche et son pantalon de cuir noir à mille lieux des tenues en satin dont elle se pare habituellement pour ressembler à une femme du monde.


Et puis… J’ai envie de… Attendez-moi une petite minute.

La d’Ascara a adressé à son Majordome un regard équivoque, pour lui faire passer toute envie de l’interroger ou de la suivre dans son entreprise. Thaïs pose son bardage, tourne pour s’isoler et –sans vous faire un dessin- se soulage enfin.

Eh bah, mignon, tu as perdu ta maman ?

Un brigand hirsute et hilare surprend la jeune fille –en la prenant pour un jeune garçon, visiblement. Thaïs se rhabille d’un bond, dans une expression d’horreur consternée d’avoir ainsi été surprise.

Harvain a dit pas de Noxamancie. Harvain a dit pas de massacre...


Le brigand agrippe Thaïs par le bras, semblant souhaiter l’attirer dans un recoin d’ombre. Le contact de la main hirsute avec sa peau fait frissonner l’enfant. Elle tente, outrée :

Lâchez-moi, malotru.

Le brigand s’esclaffe de plus belle.

Bouhouhou, sinon tu vas faire quoi ? Appeler ton papa ?

Les yeux verts s’allument d’une étrange étincelle. Un sourire démesuré grandit sur le visage de l’adolescente. Un masque de folle furieuse tombe sur la fille de bonne famille, qui répond dans un murmure chanté :

Loin de là, gros tas. Je voulais éviter de te faire frire le visage, mais puisque tu insistes…

*** Quelques jours plus tard ***


Harvain et Thaïs entrent au Kil’Sin. Thaïs semble avoir multipliée les « envies pressantes » dans les recoins sombres des Passages, au point que ses habits sont lacérés, ses bras et ses jambes écorchés, sa chemise blanche couverte de sang... Sur son visage flotte un sourire extatique de plénitude et d’apaisement. Comme si la traversée avait été une réelle partie de plaisir…

Plus d’une fois Harvain avait dû aller la chercher, tandis qu’elle coursait des brigands avec ses méthodes si… brûlantes. L’horreur était que Thaïs cherchait rarement à tuer les assaillants : elle prenait bien plus plaisir à leur infliger de cuisants sorts de Noxamancie les défigurant, meurtrissant leurs chairs, pourrissants leurs membres. La mort n’était qu’une finalité, une conséquence non directement recherchée : ce qui était drôle pour l’enfant, c’étaient ses préliminaires… Harvain était bien plus létal avec ses flèches que la Magicienne avec ses sorts : la différence résidait dans le fait qu'une flèche ne vous grêlait pas la peau de marques indélébiles ou de rongeait pas vos os de l'intérieur...

Thaïs régressait totalement dans ses moment-là, petite fille inconséquente et cruelle après laquelle courrait Harvain. Il la sermonnait sans relâche « rendez le bras au monsieur », « une jeune fille bien n’arrache pas le nez des inconnus » et autres « estropier sans avoir été présentée n’est pas correct ». La d’Ascara n’en avait cure. Elle était même allée jusqu’à montrer ses fesses un voleur dans le dos de son mentor.
Bref : ça avait été un voyage amusant.

A l’hôtel, Thaïs se laisse préparer –après un débarbouillage plus conséquent que prévu. Reprend forme krolanne. Redevient une gentille petite fille.
Réécoute avec attention les sermons de son serviteur en hochant docilement la tête.


Je serai sage, obéissante, calme et discrète.

Soupir.

Je ne tuerai personne.
Cette fois.



 
Yloyse
Gestionnaire du Kil
Kil'dara  
Le Luang 6 Julantir 815 à 12h03
 
Il y avait des rencontres qui s'annoncent, naturellement, simples et plaisantes. Dont vos interlocuteurs vous incitent à l'insouciance et au rire. Des rencontres dont on sait qu'elles conduiront à des discussions à bâtons rompus sur comment refaire le monde jusqu'aux premières lueurs de l'aube au milieu des cadavres de bouteilles.

Il y avait aussi les rencontres où on ne se dirigeait qu'armés jusqu'aux dents et en ayant, au maximum assuré ses arrières. Les rencontres où une heure de retour a été annoncée, heure qui, si elle est dépassée sans nouvelle, doit être considérée comme létale et où les moindres mots échangés sont lourds de sens.

Ce n'était ici ni l'une, ni l'autre. Enfin... à priori..

La dernière fois, l'échange avait été explosif, mais rien d'étonnant au vu du caractère respectif des protagonistes. Elle avait le sentiment que ledit caractère ne s'était pas amélioré mais la situation nettement. Aussi, si elle n'y allait pas les mains dans les poches et en sifflotant gaiement (un manque de classe évident), elle ne s'en faisait pas non plus. L’après midi serait probablement un moment très intéressant. Surtout si la jeune d'Ascara avait persisté dans ses tendances pyromanes.

Ce qui faisait penser.... Oui.... Ça risquait d'être pratique.

La bleue réajusta le bijou sur son bras, vérifiant son harmonisation. Important pour éviter les brûlures malencontreuses, ou du moins pour parer à leurs effets. La poigne de la jeune fille lui était restée en mémoire.

Un instant d'hésitation... veut elle vraiment encourager ces tendances chez la Kil'déenne ? Oh, et puis zut. Elle essuya une poussière du corset de cuir parfaitement ajusté qu'elle avait choisit, et la tunique en cuir bleuté tres fin qui l'accompagnait. La jupe plus sombre conviendrait parfaitement.

Elle s'était deja rendue à l'Oisellerie, mais y retourner … Un plaisir pour les yeux. Inutile d'emporter plus.

Un dernier regard fut posé sur l'établit. L'alliage devait un peu reposer avant de pouvoir être utilisé... Le reste était presque fini... Les derniers ajustements devaient simplement être faits. Mais ce serait plus tard.


*** Plus tard justement... ***


L'ombre des arbres apportait une fraîcheur bienvenue sur les promeneurs. Nombreuses étaient celles qui avaient sorti une ombrelle ou un large chapeau pour préserver leur teint de pêche. L'artisane n'ayant pas pareil carnation à protéger n'en avait pas pris. De toute manière elle n'en avait pas. Ce qui réglait le problème. Et Lia en aurait probablement pleuré de rire si elle avait voulu s'attifer d'un chapeau à voilette.

Des bancs de pierres.... Mmmm.... Le premier avait comporté une mère et sa marmaille brailleuse. Le second était vide. Le quatrième un couple... mais trop âgé... Le quatrième peut être ?



Rien n’est mort que ce qui n’existe pas encore
 
Harvain
Gens de foyer
Kil'dé  
Le Matal 7 Julantir 815 à 12h04
 
Hum... mais en fait, c'est un sport national que de discuter. Comment font tous ces gens pour garder la voix après avoir passé des heures à palabrer ? Ah ça oui, il y a du monde pour argumenter, débattre, pérorer, négocier... mais pour agir ? Scylla me vienne en aide, ces gens sont foncièrement et indubitablement fatiguants. On était mieux au Kil'dé entre gens de bonne éducation. Est-ce que je viens de voir ce que je viens de voir ? Des gens qui commencent à se chamailler sur une histoire d'axiome ? Hein ? C'est qui le premier ? L'oeuf ou la poule ? Imbéciles, tout le monde sait que c'est le coq. C'est démontré...

Mademoiselle Thaïs est assise sur un banc en train de lire un ouvrage sur les moeurs de ces gens étranges pendant que je tiens une ombrelle au-dessus de sa tête. Le soleil tape dur aujourd'hui. Il n'est pas convenable pour une jeune fille bien née d'être trop bronzée, cela signifierait qu'elle passe son temps à l'extérieur à se prélasser, ou pire, à travailler. Inconcevable.

Je fais un petit signe de tête à mademoiselle Yloyse.


Mademoiselle Thaïs, mademoiselle Yloyse arrive. Je vais reprendre votre livre si vous le permettez.

Quelques instants plus tard.

Ah mademoiselle Yloyse, c'est un plaisir de vous revoir.


 
Thaïs d'Ascara
Commis des Sans Destins
Kil'dé  
Le Matal 7 Julantir 815 à 17h36
 
L'enfant est redevenue sage. Habillée de dentelles -et robe rembourrée-, maquillée de nacre et coiffée de longs -et faux- cheveux, la d'Ascara ressemble à une poupée bizarre. La mise détonne par sa sophistication toute artificielle -on croirait un jeune homme grimé pour un carnaval. La poupée étrange est plongée dans un épais bouquin, fronçant les sourcils de temps en temps, observant attentivement les badauds passer avant de se replonger dans les lignes, la mine dubitative.
Le livre énonce l'histoire du Quartier et des détails sur les moeurs de ses habitants, au grand étonnement de la d'Ascara. Avancer sans Destin, cela lui échappe -à elle, que le Destin écrase pourtant de ses dictats rigides.

Yloyse arrive. Le bouquin disparaît dans les mains d'Harvain, Thaïs se lève tranquillement et sourit à la commerçante -un sourire franc et ravi.

Ma Dame.

Les mains gantées sont tendues vers la Lanyshsta. Thaïs a du mal à se mouvoir avec sa toilette, grimace un peu en se tortillant dans les plis et replis des couches de tissu. Les yeux verts glissent sur la Kil'Sinite du haut des cheveux à la pointe de ses chaussures, sans méchanceté aucune -simple curiosité.

Vous semblez parfaitement remise. J'en suis ravie.


 
Yloyse
Gestionnaire du Kil
Kil'dara  
Le Merakih 8 Julantir 815 à 01h32
 
A vrai dire, reconnaître Harvain n'est pas bien difficile.

Bien droit et en costume, il a cette aura de rigidité qui fait reconnaître le maître de la domesticité parmi la foule. Un petit quelque chose lui rappelle sans qu'elle sache trop pourquoi le nom de Villequin. Oui, Harvain est facilement reconnaissable. Par contre, l'individu qu'il protège d'une ombrelle vigilante ne l'est pas.

En toute logique c'est Thais. Mais il y a un problème d'image. Déjà... depuis quand la jeune fille as t'elle de la poitrine? Où ça a poussé très vite, ou bien c'est un sacré rembourrage... De ceux que les midinettes plates comme des limandes ou des planches à pain sont réduites à utiliser. Et ensuite... Non... il y a un problème au niveau des cheveux. Ou bien les kildéens ont découverts un mélange miracle pour la repousse, ou bien il s'agit d'une perruque. C'est probablement une perruque.

Ou alors ce n'est pas Thais. Mais l’étrangeté même du déguisement indique Thais... original, pour le moins. Et assez amusant.

Un léger signe de tête et un sourire bien plus large est accordé à Harvain, tandis que la priorité d'un salut plus complet reste pour Thais.

Il est de toute évidence plaisant pour la kildarienne de recroiser le duo.


Mademoiselle Thais,

La main est saisie, sans hésitations perceptibles, par celle nue (et plus caleuse) de l'artisane. La jeune bleue semble simplement heureuse de les voir tout deux, et c'est une note joyeuse qui transparaît dans sa voix.

C'est également un plaisir de vous revoir. Vous me semblez plutôt en forme également... Le voyage jusqu'ici s'est bien passé?

Le regard de Thais notera sans difficultés outre la coupe délicate de la tunique et du corset, les infimes ondulations autours de celui ci, visibles seulement à un oeil lanyshsta habitué à percevoir la magie.




Rien n’est mort que ce qui n’existe pas encore
 
Thaïs d'Ascara
Commis des Sans Destins
Kil'dé  
Le Merakih 8 Julantir 815 à 11h15
 
La poigne est solide, ferme, même si les doigts de Thaïs demeurent plus délicats et fragiles que ceux, aguerris aux tâches difficiles d'une Artisane, de Yloyse.
Nulle brûlure, nulle chaleur magique, toutefois. L'enfant reste sage.

Les prunelles pétillantes passent sur la mise de la Bleue : si Thaïs admire la magie qui enveloppe sur les tissus -un autre degré d'Infusion ?-, l'intérêt semble également se porter sur les formes de l'Assistante au Transfert d'Idée. Admiration vite réfrénée et camouflée.

La d'Ascara baisse les yeux au sol et répond en rougissant, du bout des lèvres :


Le voyage a été... excellent. Les routes sont très mal famées.

Affirmation contradictoire s'il en est : le fait que le chemin ait été truffé de brigands semble avoir ravi Thaïs, à son grand dam. Le regard coulant vers Harvain en dit long : la jeune fille tente de jouer la bonne petite oie blanche de bonne famille, mais le naturel revient trop vite au galop pour ne pas transparaître.
Pauvres, pauvres brigands...

La d'Ascara enchaîne, sur un ton enjoué qui laisse à penser qu'elle à hâte de s'encanailler un peu et de froisser son beau satin :

Allons boire un verre ! Faites-moi découvrir votre Quartier !

Une moue passe rapidement.

J'ai lu tellement de choses à son sujet...

Pas que du positif, visiblement.

 
Yloyse
Gestionnaire du Kil
Kil'dara  
Le Vayang 10 Julantir 815 à 15h22
 
Le feu étant souvent prompt à repartir sous la cendre, il est parfois prudent de ne pas faire de conclusions hâtives. La poigne néanmoins est ferme et agréable. La jeune femme songe néanmoins qu'il serait... décalé de suivre cette poignée d'une claque bruyante sur l'épaule. Pas le style de la maison.

L'Artisane ne semble pas vraiment s’apercevoir de l'insistance sur le léger décolleté de la tunique, décolleté mis en valeur par le corset. Ou s c'est le cas, fait comme si.

Par contre le rougissement timide (de la timidité vraiment?) de la lady ne passe pas inaperçu aux yeux de la Kildarienne qui laisse un peu de surprise se faire visible.


Un excellent voyage.... à cause des routes mal famées ou en dépits?

Le ton clairement amusé laisse transparaître que la question est surtout rhétorique.

Je suppose qu'elles le sont un peu moins...

Sans aucun doutes à cause de la bonne éducation des gêneurs les ayant poussé à se retirer en s'excusant dès lors qu'ils se sont aperçu avoir affaire à une jeune fille de la haute société. S'ils en ont eut le temps.

Un phénomène semblable s'est produit sur les routes entre le Kil'Dara et le Kil'Sin...

Silence.

Non?

Si.

La surprise clairement amusée prends le dessus... Il n'y a qu'une centaine de kilomètres entre Kil'Sin et Kil'Dara, et il est vrai qu'aux yeux des Déens les différences idéologiques peuvent sembler mineures. Mais tout de même. Quand même... Un léger rire est étouffé.


Si vous comptez sur moi pour vous faire découvrir mon propre quartier, je craint qu'il n'y ai méprise. Je suis Darienne non Sinite... même si tout comme vous, j'en parle la langue sans soucis...

Faisant signe vers la cité, elle enchaîna

Par contre il est vrai que j'y suis depuis quelques temps maintenant, je puis toujours vous faire profiter de mes découvertes ici...

Il y a des endroits très sympathiques même si généralement.... ça parle beaucoup. Souvent beaucoup trop. Sur tout. Et c'est un euphémisme. Ils ont des cafés théâtres, des bars avec oratoire, des cabarets spectacles aussi, et tout ce qu'on peut imaginer jusqu'à l'excès. Ils foisonnent. De tout dans tous les sens... Je ne pensait pas en arrivant que ce serait aussi vrai mais... La lecture est souvent en deça de la réalité...






Rien n’est mort que ce qui n’existe pas encore
 
Thaïs d'Ascara
Commis des Sans Destins
Kil'dé  
Le Luang 13 Julantir 815 à 09h09
 
Thaïs hausse simplement les épaules alors que Yloyse parle de la fréquentation des routes. Fausse innocente.

Les sourcils se froncent alors que la d'Ascara se rend compte de sa méprise. Yloyse n'est pas du Sin, elle est du Dara. Bien sûr. L'adolescente se mordille les lèvres devant sa bêtise. Elle ne s'attache que peu de la provenance des étrangers, il est vrai -hors de Kil'Dé, un Sans-Destin est un Sans-Destin. Cela sans méchanceté ou mépris aucun -simplement que la différence n'est pas quelque-chose que Thaïs connaît bien encore, malgré ses fonctions.

Kil'Dara, bien entendu. Je compte bien vous visiter prochainement également !

Thaïs n'est guère du genre à s'apitoyer longtemps sur un faux pas -le sien ou celui de quelqu'un d'autre à son encontre- et écoute avec attention la description d'Yloyse. Un regard un peu désespéré est lancé à Harvain. Des parleurs ? Horreur !


Mais à quoi cela leur sert-il, d'autant disserter ? Ce n'infléchis pas le cours du Temps... Par Scylla, allons dans une bonne taver... un endroit fréquentable.

Se reprend de justesse la jeune fille, en lançant un regard en biais à son Majordome -Gardien de sa bonne conduite. Harvain devait connaître quelques lieux de marque et aurait tôt fait d'y conduire les... Dames.

Sur le chemin, Thaïs papillonne en commentant l'architecture, les tenues, les attitudes du Sin. Le ton est léger, alors qu'elle complète par la pensée :

Il y a des rumeurs de... cercles clandestins.

Elle laisse le tout en suspend, visiblement avide d'en apprendre plus sur comment s'encanailler un peu...




 
Harvain
Gens de foyer
Kil'dé  
Le Luang 13 Julantir 815 à 14h22
 
Je suis content de voir que mademoiselle Thaïs sait se tenir. Avec son caractère emporté, la dernière fois, les déclarations franches de notre invitée avait jeté un froid métaphorique dans les discussions. Ah ces jeunes, plein de fougue, d’hormones, ça fuse dans tous les sens. Et quand l’une d’elle est une incendiaire sociopathe difficilement refoulée, c’est plus compliqué. Je dois donc souvent éteindre les incendies que déclenchent ses passions. Incendies…imagés ou littéraux.

Les voilà qui papotent comme presque deux jeunes femmes normales. Je ne comprends pas un traître mot et je me dis que je devrai prendre des cours du soir pour compenser cette lacune. Un bon majordome se doit d’être prêt en toute situation. Mademoiselle Yloyse m’avait transmis les coordonnées d’une connaissance, professeure notamment. Je laisserai mes révisions d’anatomie et d’escrime de côté pour quelques temps. Cela me fera un petit souvenir utile de ce quartier étrange si je pouvais savoir parler cette langue de sauvage en partant. Et je saurai surtout tout ce qu’ils ont à se raconter, eux qui passent jours et nuits à palabrer. Allons, décision est prise.

De temps en temps, mademoiselle Thaïs me jette un coup d’œil. Eh bien jeune fille ? N’oubliez pas que vous êtes télépathe et que je ne comprends pas un mot de ce que vous racontez depuis tout à l’heure. Alors j’ai le coup d’œil en horreur, le coup d’œil complice, le coup d’œil « toi aussi tu sais », le coup d’œil « je veux un poney pour mon prochain anniversaire » et le célèbre coup d’œil « on s’est bien compris hein ? ».

Certes. Ah, un lieu de marque pour passer un peu de temps ? Mais très certainement mademoiselle Thaïs.

En retrait à droite de mademoiselle Thaïs, je tends le bras de temps en temps pour les guider. Un lieu de marque est tellement rare dans ce quartier de dépravés prolixes que les adresses se comptent sur les doigts d’une main. Il se trouve qu’il y a un merveilleux petit salon de thé bien sous tous rapports et ils ont des petits sablés sucrés juste comme il faut. Mais parce que nous sommes au Kil’sin, la particularité de ce salon de thé est qu’il faut déclamer sa commande en poésie, si possible en alexandrins césure à l’hémistiche, rimes embrassées. L’idée est étrange mais pour une tasse de leur thé « poudre à canon aux fruits rouges », je pourrai presque faire un effort.

Après un quart d’heure de marche, nous arrivons au lieu-dit. Une petite masure à colombages recouverte de lierre grimpant s’encastrait timidement mais résolument entre deux gros bâtiments. Quelques places en terrasse vides à l’ombre d’un prunier en fleurs et quelques tables en intérieur. La qualité de la clientèle au détriment de la quantité. Mais une clientèle prête à débourser 15 graines la tasse de thé restreint déjà le champ des possibles sur le chaland.

J’installe les deux jeunes femmes à une table à l’ombre et passe à l’intérieur prévenir de notre arrivée et de ma qualité de serviteur. Tant pis pour la réservation… Je reviens quelques instants plus tard avec les cartes des boissons et des mignardises. Sur les dix pages, huit sont dédiées aux thés, une aux pâtisseries et une aux autres boissons. Une carte comme je les aime.



 
Yloyse
Gestionnaire du Kil
Kil'dara  
Le Merakih 15 Julantir 815 à 02h07
 
La Darienne reste fascinée, intérieurement.... Harvain lui a déjà fait le coup, à deux reprises... Même si ce n'était pas aussi... Conscient? Thais ne s'était elle pas méprise une fois déjà? Peut importe, il faut croire qu'elle ne correspond pas à la caricature habituelle du Kil'Darien... Elle manque sans doute de technologie évidente sur sa personne. Mmm... avec un bras mécanisé comme celui de Pépé Georg, au moins on ne se tromperait plus. Sauf qu'elle l'aime bien son bras biologique. Tant pis pour les boulons et le chrome.

En attendant, les demoiselles papotent. Et qu'on ne s'y trompe pas, les considérations vestimentaires, cosmétiques, culinaires ou autres problèmes grave et importants sont tout aussi glissants que les discussions politisées. Et discuter simplement pour le plaisir de commenter ou de partager des réflexions sur les dernières modes en évidences est un sport qui demande de l'entrainement. Visiblement, les deux donzelles ici présentes sont donc des athlètes de haut vol.

Ça infléchie rien et ils se retrouvent encore plus perdus à l'arrivée qu'au départ. Mais ça les amuse je croit. Mais question efficacité... c'est discutable. Enfin, comme ils disent, c’est bien plus beau lorsque c’est inutile.

Il est probable que beaucoup d'entre eux se sentiraient très vexés de ces raccourcis. A moins qu'ils n'en fassent une question de philosophie. Chiche.

La pensée enchaîne.


Pensée :
Clandestin... ? Mmm, il y a les cercles de jeux, mais ca manque d'entrain... On doit bien trouver aussi toute la clique en terme de combats clandestins d'hommes ou de chiens. Il y en a partout quand on sait où chercher. C'est toujours rentable. Oh, on m'a parlé d'un lieu qui apparemment à une réputation... sulfureuse. Où c'est masqué qu'on se rend. Mais je n'ai pas encore eut le temps de tester même si c'est au programme.


Un regard en coin est lancé vers Harvain.

Pensée :
Par contre, je doute que votre majordome soit très chaud pour ces divertissements.


Non, les retours qu'elle a eut lui semblent être le dernier endroit où voir Thais et son majordome. A part peut être les combats d'animaux pratiqués dans certains réduits du Dara. En attendant le salon de thé où les a mené Harvain est... bien sous tout rapport? Les murs sont joliment recouverts d'un lierre dont la croissance semble avoir été soigneusement contrôlée pour paraître à la fois esthétique et naturelle.

L'artisane imite soigneusement tous les gestes de Thais qu'elle suppose bien plus rompue qu'elle a ces lieux... C'est calme. Ca manque de bruit... Même pas une petite Vromballe ou un tuyau relâchant sa vapeur à intervalles réguliers pour lui rappeler son Kil chéri.

Lorsque le majordome s'éclipse quelques instants, Yloyse en profite pour lancer un regard perdu à Thais. Poudre et fumée, elle se sent comme un chiot dans un magasin de faïence. Quelque chose lui chuchote qu'une bière fraîche ou le vin premier prix n'est pas au programme.



Rien n’est mort que ce qui n’existe pas encore
 
Thaïs d'Ascara
Commis des Sans Destins
Kil'dé  
Le Merakih 15 Julantir 815 à 17h13
 
Yloyse peut voir que Thaïs… frissonne à l’évocation des cercles clandestins, que ses yeux se perdent dans le lointain et que ses poings se ferment ostensiblement. Elle pense, absente :

Bien, bien… Oh non, ça ne plaira pas à Sire Harvain…

En s’imaginant ces combats masqués, sur lesquels il doit être possible de parier des sommes folles. Elle s’imagine, elle, brindille, adolescente mal finie, fille-garçon à l’allure fragile se rouler au sol avec ses adversaires, leur enfoncer ses ongles dans le visage, leur mordre les chairs tendres du cou, leur frotter les oreilles à les en faire saigner…

Thaïs trempe ses lèvres dans son thé parfumé aux fleurs du soleil, plante délicate et rare s’il en est.
Ses doigts effleurent les coques multicolores des macarons qu’on leur apporte.
Elle croque dans un petit rond rose.

En s’imaginant ces étincelles de magie qui viendraient inexorablement, ces crépitements sinistres, ces os qui se ramollissent et se tordent, ces chairs qui se rétractent et se consument...
Ces nuages qui enveloppent et ne laissent rien, ces arbres qui s'animent et lapident, ces touchers corrosifs ou ces vibrations si puissantes qu'elles peuvent détacher un membre.
Elle sent cette odeur de douleur, de brûlé, de Ravage…

L’adolescente glisse un mot aimable sur la décoration très comme il faut, sans sembler voir que Yloyse est ici très peu dans son élément –Thaïs, elle semble s’adapter à la richesse avec une facilité qui ne trompe guère sur ses origines.
Elle parle du plafond lambrissé probablement importé de Kil’dé, de ces motifs floraux et de ces oiseaux de Paradis aux plumes chatoyantes qui y sont peints.

En s’imaginant achever ces adversaires d’une ultime phrase ou d'une baguette transformée en dague sacrificielle, de voir leurs cadavres s’élever dans l’arène en un tas de cendres fumantes et friables, de faire succéder aux krolannes les bêtes : des chiens, des loups, des ours pourquoi pas. Elle se battra elle aussi avec ses griffes et ses crocs, les flammes qui dévorent son âme et la folie qui noie son esprit. Elle se voit, animale, sous les huées, soulever ces bêtes féroces et les briser en deux comme des brindilles, les couper en un sort, les balayer en quelques mots.

Elle deviendra leur Reine, leur Déesse, leur Guide. Créatures civilisées ou sauvages, peu importe : elle sera leur Destin. Ils l’acclameront et la craindront ; les adversaires suivants seront autant de sacrifiés qui s’avanceront tremblants, juste bons à contenter sa violence et à crever rapidement, la bouche ouverte. Peut-être en laissera-t-elle vivre certains, les plus craintifs, les défigurant simplement d’un sort acide.
Peut-être tombera-t-elle sur plus fort : Thaïs se passe la langue sur les lèvres à cette idée. Que ce soit elle qui souffre et se torde, soit mutilée et torturée la ravie presque plus que l’inverse…

Elle est sur le point d’imaginer Yloyse en bourreau implacable, piétinant son corps allongé et impuissant, lorsqu’elle sort soudainement de sa rêverie, probablement par une tape ou une pensée d’Harvain qui a remarqué que la d’Ascara est peu présente dans la pièce. Ou qui a capté une bride du violent fantasme, car dans son délire des images psychiques filtrent et débordent, horribles.

Et c’est avec un naturel parfait –années d’entraînement obligent-, que la jeune mondaine reprend immédiatement une conversation moins futile :


Mais dites-moi, chère, ce qui vous amène dans ce Quartier.


 
Yloyse
Gestionnaire du Kil
Kil'dara  
Le Matal 1 Saptawarar 815 à 20h18
 
Pas de miséricorde du coté de son interlocutrice, il va falloir qu'elle improvise. Oh, ce n'est pas le poème réclamé qui l'inquiete, mais bien la question du choix. Le thé, le thé... c'est le truc de Nao, pas le sien... mais elle a deja pu constater les hurlements qu'avaient provoqué la simple sugestion d'une preparation toute faire comme celle qu'on trouve au Dara en sachet. Alors... heu... improviser... Ouais ! Voila, c'est comme si elle était sur scène. Show must go on.
Bon sang, Comment choisir. Il y en plein. Trop. Et elle n'a aucune idée du goût qu'ils peuvent avoir respectivement...

Arf... Se jeter à l'eau ? Se jeter à l'eau ! Celui là a une bonne bouille.. Advienne que pourra... Les vers eux ne sont pas trop récalcitrants à venir même si elle est plus adepte de l'octosylllabe


De mon coté je prends une tasse de ce thé
Gingembre et réglisse, menthe verte et citron
Légèrement poivré il ne peut qu’être bon
Si cela est possible pourrais je l'avoir glacé ?


Un regard en douce vers le majordome, histoire d'essayer de voir, sans se faire prendre, s'il a l'air d'approuver...

Thais est quand même un peu effrayant par moment... Ouais... un peu flippante... Elle a de ces regards qui vous font vous demander sur ce qu'ils cachent. Sur ce qui a bien pu lui passer par l'imagination qu'elle a visiblement fertile. Un frisson interieur parcours la lanyshstha qui décide brusquement de ne surtout pas se demander ce que la Kildéenne a en tête...

Flippante...

Ne pas y penser.

Sérieusement.

Ne surtout pas y penser.

Elle laisse paraître une petite moue.


Surtout le travail hélas. Des commandes à livrer. Il y a pas mal de gens par içi qui semblent apprécier mon travail donc il était plus simple de venir directement sur place pour tout les essayages. Et puis j'aime bien discuter un peu avec les gens, ça permet de faire quelque chose qui sera moins impersonnel. Sans compter la qualité des matières premières d'ici. Ils sont juste incomparables ! Ca et faire du tourisme.
C'est un peu semblable à une bouffée d'air frais en comparaison de mon Kil, au propre comme au figuré. Par contre, il y manque le chant des vromballes.

Et vous ? Tourisme également ? Le chat va bien ?



Rien n’est mort que ce qui n’existe pas encore

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