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Partenaire particulier cherche Partenaire particulier vol.3
Vous allez voler. Mais pas très haut. |
Cal Keran
Comitaire actif,
Caïd
Kil'sin
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Le Dhiwara 12 Julantir 815 à 16h17 |
*** La blonde, lame contre lame avec son propre fils, jette un regard furieux à l'Arlequin. Avant d'expédier son front dans le nez du gamin, gagnant une brève seconde de répit. Merika était une bonne épéiste, mais surtout une vicieuse de première, dont l'utilisation du sable dans les yeux et du coup dans les roustons était une constante. Comme son fils, en somme, mais seul les h ommes d'honneur ont le luxe de se cantonner à l'escrime académique. Et souvent, meurent une dague planté entre les omoplates. ***
ML : Toi ! On avait un marché, Elyas, et ce n'est pas changer quelques mots à ton putain de contrat qui te rend soudain tout blanc !
*** Regard vers le voleur se tenant le nez. ***
ML : Et toi, avise toi de lever encore une fois la main sur toi, ou de me parler comme ça, et c'est dix ans de punitions en retard ! Crois moi, je peux être très, très imaginative !
*** Un instant passe. Le voleur se relève. Un regard échangé. ***
ML : Tu crois que j'ai eu le choix, Cal ?
Cal : Tu aurais pu rester... Tu aurais pu lâcher ça, non, et rester avec nous...
ML : Précisément.
*** Elle se rapproche, levant légèrement les yeux sur son fils. ***
ML : J'aurai pu lâcher tout ça. Et toi... Toi tu aurais suivi la voie de ton père. La seule manière pour toi d'avoir un petit quelque chose à la sortie. J'ai fait ce choix pour t'en laisser un, tu comprends... ?
*** Elle pose une main sur la joue du blondinet. ***
ML : Et si je t'ai fait suivre tout ce temps, c'était juste pour m'assurer qu'il ne t'arriverait jamais rien. Je ne suis pas une bonne mère Cal. Mais j'ai pu créer quelque chose à te donner.
*** Et à voix basse. ***
ML : Et j'ai également quelques leçons à t'apprendre. Elyas en est une.
*** Le blond baisse les yeux. Impossible de soutenir le regard de sa maternelle. KO par forfait. Se retournant, elle se tourne vers l'Artificier. ***
ML : Au moins, on peut dire que tu nous en donnes pour ton argent. Tu n'es pas sensé le suivre, mais faire de lui ton apprenti. Ca t'emmerde, ce point, pas vrai ? Tu n'as jamais aimé compter sur quelqu'un d'autre.
*** Je suis là, aurait bien voulu lâcher le voleur... Mais il semblait toujours... En train de réfléchir. *** |
Gentleman Cambrioleur
Philanthrope Personnel
Explorateur Urbain |
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Elyas
Passeurs de temps,
Arlequin
Kil'sin
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Le Luang 13 Julantir 815 à 02h46 |
Le jeune voleur se mangea un bon coup de boule des familles, c'était le Cal de le dire.
Je levais un sourcil. Finalement le gosse n'était pas aussi bon qu'il ne l'avait prétendu. La mégère savait choisir ses mots.
Ma réponse se limita en un rire étouffé.
La pauvre ! Elle ne saisissait pas tout le comique de sa réplique. Tout blanc. Vraiment?! Ah ah ah ! Pour sûr que je l'étais devenu avec cette mutation !
La seconde d'après, Merika parue changée. Était-ce de l’apaisement ou une nouvelle personnalité? La bougresse souhaitait-elle continuer à jouer? Je prenais ce revirement comme une invitation, applaudissant grossièrement des deux mains par la même occasion.
Voilà qu'elle souhaitait désormais se repentir. Oh Doigts d'Argent...comment avais-tu pu tomber aussi bas? Était-ce là le pouvoir de l'amour? Quel affreux châtiment.
Lorsque la matrone pivota dans ma direction, je reposais le verre, la gratifiant d'une série de grimaces traduisant une gêne simulée. Lentement, je fis tournoyer mes mains dans les airs, les fixant comme si elles étaient de sublimes oiseaux en plein accouplement.
Niah-niah-niah, tu n'y es pas douce poussinette. Ce que nous aimons...Oh là-là-là, tu t'aventures sur un terrain accidenté. A force d'essayer de nous percer à jour, la jolie dame Argenté va finir par se brûler ! Pfiuuuuu !
Mes mains s'écartèrent subitement, mimant une explosion invisible. Tête à demie penchée, mes yeux se plantèrent dans ceux de la femme. Une étincelle démente habitait mon regard.
Franchement...T'es devenue vraiment trop sérieuse. Soupir. Faire tout un plat de cette petite histoire, c'est si...baaah !
Je quittais le tabouret, m'étirant négligemment devant la chef de la Main d'Argent.
Bref, c'est fini pas vrai? Les blagues les plus courtes sont les meilleures ah ah ah ! On va vous laisser, vous devez avoir des tas de choses à vous dire mmh?
Je tournais les talons en direction de la portée de sortie. A mi-chemin, je m'arrêtais. Sans jeter un regard à Cal, je lui lançais sur un ton léger.
Oh, nous allions oublier... Gueule d'ange, si tes valseuses sont encore intactes après cet intermède familial, tu sais où nous trouver. Après tout, t'as pas encore finis le boulot pas vrai?
Un sourire anima mes lèvres. Je poussais la porte. Une pensée fusa vers le voleur, colorée, amusée, significative.
*...et puis...c'est vrai que t'as un petit potentiel. Hé-hé-hé.*
Sans attendre mon reste, je m'éclipsais dans la rue. Mêlé à la foule abondante en cette heure de déjeuner, j'avais disparu.
Elyas un. Merika zéro. Balle au centre.
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- Thème d'Elyas - |
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Cal Keran
Comitaire actif,
Caïd
Kil'sin
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Le Vayang 31 Julantir 815 à 18h48 |
*** La blonde regarde son vis à vis. Un long regard, froid. Glacial même. Oui, le regard le plus commun de Merika, il faut bien l'admettre, lorsqu'elle avait affaire à l'individu. Le benjamin de la petite troupe se remettant sur pied, il opine. ***
Cal : C'est bientôt fini.
*** Un sourire lorsque la pensée l'atteint. Oh oui, ce serait bientôt fini. Une main se pose sur son épaule, il tourne la tête. Un visage, triste. ***
ML : Cal...
*** Un mouvement d'épaules, il se détache. Quelques pas vers la sortie. Elle ne le retient pas, le regardant tristement partir. Quelques secondes plus tard, l'aubergiste passe la tête par l'entrée, s'assurant que sa patronne n'est pas :
1) décédée
2) en pleine phase "dangereuse"
Rassuré, il s'approche, mais elle l'interrompt avant même qu'il n'ouvre la bouche. ***
ML : Il n'est pas encore prêt. Loin de là... |
Gentleman Cambrioleur
Philanthrope Personnel
Explorateur Urbain |
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Elyas
Passeurs de temps,
Arlequin
Kil'sin
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Le Dhiwara 2 Agur 815 à 08h20 |
*** Quelques jours plus tard. ***
Le petit tint son engagement.
Un matin, alors que je m'apprêtais à filer vers les Puces pour y glaner quelques pierres et ragots juteux, le tavernier du Fins Gourmets m'interpella en m'indiquant que deux sacs de farine avaient été livrés au nom de l'Artificier. Il ne posa aucune question, ne s'accorda aucune moquerie.
Il savait.
Il savait également qu'en ce genre de situation, le silence était une règle d'or. Et puis, pour tout avouer, lorsque votre établissement se trouvait en dessous des appartements d'un drôle d'oiseau au passif explosif, il était conseillé de rester discret sur tout ce qui le concernait. De toute manière, qui est-ce que ça pourrait intéresser?
Toute l'après-midi durant, je ne pu réprimer ce sourire sincère qui s'était collé sur mes lèvres. J'avais lancé un appât, restait désormais à savoir si le poisson aller mordre ou non. De toute manière dans l'histoire, je n'avais rien perdu. La marchandise m'avait été remise et je n'avais rien eut à payer si ce n'est d'avoir à supporter de drôles de retrouvailles familiales.
Avoir ce petit lanyshta blondinet à mes côtés procurerait tout de même un bel avantage. Une nouvelle carte à jouer. Il présentait un potentiel certain et sa curiosité pour les Dessous pourrait bien me permettre d'y retrouver une place en vue de sécuriser ma position.
Durant l'après-midi, j'entendis des rumeurs contradictoires selon lesquelles le Comité de Répression du Crime Désorganisé Kil'sinite avait foutu un sacré boxon rue des Extracteurs - c'était l'oeuvre de la Jacasse -; tandis que d'autres chuchotaient qu'il s'agissait d'une simple guerre mafieuse visant à s'octroyer le contrôle du territoire et de son marché. Dans un cas comme dans l'autre, la vérité était tout autre. Le plan de Cal avait fonctionné correctement. A priori, personne n'avait vraiment noté la disparition du convoi en entier.
C'était suspect.
Ce genre d'informations ne restaient jamais très longtemps secrètes, sauf si...quelqu'un tenait à ce qu'elles le restent. |
- Thème d'Elyas - |
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