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Tout combat mérite salaire.
 
Stanislas Istas
Comitaire actif
Kil'sin  
Le Luang 28 Saptawarar 815 à 19h21
 
*** Son cours au sein du CADTD s'était bien passé, il n'avait jamais eu de mal à expliquer les bases aux nouveaux arrivants mais vu leur niveau, il espérait que certains d'entre eux survivent, surtout le petit blond qui ne devait avoir que quelques années de moins de que lui et une peau qui ruisselait tel un ange.
Dans tout les cas, il avait fini ses cours et leur survie ne pourrait désormais dépendre que de leurs capacités et surtout de leur chance.
Il avait retiré son armure et laissé son épée dans la salle d'arme afin que le petit blond, son "chouchou" puisse encore s’entraîner. Peut-être que ce dernier l'en remercierait comme il se doit...
Stanislas partit donc sans arme et rêveur en direction du parc. Il aperçut un être qui plutôt l'avait accosté pour lui proposer des combats. Ce dernier avait remarqué sa stature athlétique et hautement musclée. Par contre, l'homme qu'il avait croisé ne possédait même pas un semblant de muscle, bien du contraire, il semblait avoir été maltraité de nombreuses fois et il devait certainement avoir besoin d'un garde du corps. Quelques krysoprases après ses vacances en kil'dé et après avoir quitter ses parents ne lui feraient pas de mal.
C'est donc le sourire aux lèvres qu'il partit en direction de la "créature" avant de la saluer. ***


-On dirait que le hasard fait bien les choses. Permettez-moi de me présenter. Stanislas Istas, maître d'arme au CADTD et ancien garde du corps du CASSE. J'ai cru comprendre que vous auriez besoin d'un combattant, avez-vous de quelconques problèmes par le plus grand des hasards?

 
Dassen Dorn
Comitaire actif
Kil'sin  
Le Luang 28 Saptawarar 815 à 20h49
 
Lorsqu'il n'a rien à faire ou qu'il est trop fatigué pour faire quoi que ce soit, Dassen s'attache à de nombreuses occupations. Certaines sont occultes, d'autres banales, mais la plupart nous sont inconnues et il vaut mieux de toute façon ne pas en parler.

Cependant à ce moment précis, Dassen Dorn observe les gens et fait des pompes. Il fait beau et on entend des enfants rire en jouant dans le parc. Contre le sol à côté de lui, un bâton est enroulé dans un tissu crasseux. Mais sa tenue est de bonne facture. Un tissu neuf, du gris, du noir, du brun. Des manches courtes et des bottines bizarres avec des clochettes. Il pompe et une goutte de sueur perle de son front. Il faut qu'elle tombe avant qu'il ne se décide à se relever et à répondre au gigolo.

Parce que pour nous il ressemble à un gigolo, mais Dassen pense peut-être autrement.


« Tu ressembles à un gigolo. »

Oups.

« J'ai une tête à avoir des problèmes ? »

Une famille passe en marchant derrière les deux Lansyshtas. Ils sont de bonne humeur.

Dassen prend le bâton et avance vers cet énorme Stanislas. Il garde une légère distance, une distance qui correspond à l'allonge que peut lui procurer son arme. Il a l'air naturel, détendu, mais ses pieds sont bien placés et ses épaules, relâchées. Même son visage est un peu amical, ou plutôt, à la fois vide et malicieux. Plutôt vide que malicieux.



alias Djet Tamère
 
Stanislas Istas
Comitaire actif
Kil'sin  
Le Matal 29 Saptawarar 815 à 16h10
 
*** Pourquoi Stanislas prenait-il l'homme face à lui pour une victime? C'est très simple. Premièrement, personne ne faisait des pompes à moins d'effectuer un entrainement sérieux et digne de ce nom ou pour tenter d'oublier sa propre faiblesse d'avoir été vaincu. Stanislas penchait sans aucun doute sur la seconde supposition.
Quand son interlocuteur s'exprima, il avait encore moins de doute mais le maître d'arme venait de comprendre qu'il aimait se faire frapper. Dans un lit, c'était un jeu qu'il appréciait lui aussi, mais là, en plein milieu d'un parc, s'était étrange. ***


-Moi, un gigolo? Si j'en ai l'air, tant mieux pour vous, c'est que vous avez votre chance...

*** Son sourire s'écarta. ***


-Mais non, désolé, vous ne pouvez me payer pour ce service.

*** Dassen ne l'intéressait pas physiquement, chose rare pour le maître d'arme qui aimait goûter à tout les râteliers. Le passeur de temps s'était positionné en position d'attaque, Stanislas ne regrettait en rien son épée, ça serait bien plus marrant de jouer ainsi. ***


-Voulez-vous déjà commencer sans même vous être présenter et sans même me dire votre nom? Soit...

*** Stanislas salua son adversaire faisant fît des regards aux alentours. ***


 
Dassen Dorn
Comitaire actif
Kil'sin  
Le Merakih 30 Saptawarar 815 à 21h00
 
La mine de Dassen se décompose.

« Quoi ?! »

Ses sourcils se froncent, il rabat une capuche sur son visage et saisit franchement son arme.

« Il y a des noms dont la connaissance se mérite. D'autres, qu'il ne vaut mieux pas connaître. Pour toi je ne serai personne tant que je n'aurai pas vu comment tu danses. »

Stanislas a à peine fini son salut que le bâton lui heurte le genou. Dans le même élan Dassen se décale sur son côté et lui balance dans les côtes l'autre extrémité de son arme. Aussitôt il bondit en arrière, reprend de la distance, prêt à se défendre, prêt à frapper. Au second contact avec l'arme, Stanislas a pu sentir la forme spécifique de l'une de ses extrémités. Une forme plate, pointue, la lame d'une lance protégée par un fourreau de cuir. Dassen se déplace et tourne autour de son adversaire. Il veut se glisser dans son dos. C'est ce qu'il essaye toujours de faire. Son attitude et sa position ne sont pas conventionnelles. Il a frappé comme un brigand, sournois et sans méthode, touchant des parties qu'une armure aurait protégée. Ses appuis sont fragiles, il bouge, il avance, il recule, aussi flexible qu'imprévisible.


alias Djet Tamère
 
Stanislas Istas
Comitaire actif
Kil'sin  
Le Julung 1 Otalir 815 à 08h46
 
*** Malheureusement pour lui, Stanislas n'avait pas pris la peine de s'équiper de son armure d'entrainement, ni même prendre une quelconque arme. Il était comme nu fasse au "brigand" qui lui ne se gênait pas pour faire des coups plus vils les uns que les autres. Ça fonctionnait, c'était ça le pire. Le premier coup était carrément rentrer dans la chair même du maître d'arme. N'importe qui aurait soit contre-attaqué ou se serait soit positionné en position défensive, mais pour le membre de la famille Istas, c'était trop beau pour être vrai.
Il se recula faisant mine de ne rien sentir alors que la douleur dans son ventre le lançait déjà.
Un sourire réapparut. ***


-Dansons ensemble donc, même si vous n'êtes en rien mon type.

*** Il s'élança vers Dassen et tenta d'envoyer son pied en plein dans la face du monstre lanyshsta. Le reste alla très vite. L'homme au nom inconnu avait réussi à éviter son pied et se permis d'effectuer une légère estafilade à l'épaule du guerrier. Comment avait-il fait? Stanislas n'avait pas bien observer, mais il ne referait pas la même erreur.
Il lança à ce moment son pied en direction de l'estomac de son adversaire.
Un coup de cette puissance aurait fait chanceler n'importe qui, cependant, son adversaire avait bien joué le jeu, le pied rencontra une armure sous sa chemise.
Il était nettement désavantagé et ça n'irait qu'en s'accroissant si seulement le combat continuait ainsi.
Des gens les observaient, certains apeurés, d'autres interrogateurs. ***


-Mesdames et messieurs, n'ayez crainte! Les membres du CASSE sont fiers de vous montrer quelques uns de leurs talents.

*** Sur ces quelques mots, Stanislas retira sa chemise qui avait été bien abîmé par la lame du percuteur. Son corps était musclé et recouvert de nombreuses cicatrices à laquelle viendrait s'ajouter celle effectuée par le brigand. ***


-Bien entendu, je suis certain que cette futur recrue et moi-même pourrions vous les présenter à arme égal.

*** Ses yeux rencontrèrent ceux de Dassen. ***


-N'êtes-vous pas d'accord mon ami? Laissez donc cette lance de côté et montrez-nous donc le corps qui se cache sous cette chemise .

 
Dassen Dorn
Comitaire actif
Kil'sin  
Le Vayang 2 Otalir 815 à 20h12
 
« Une future recrue du CASSE… »

Dassen marmonne.

« Qu'est-ce que c'est que ce truc… ? »


Mais il s'arrête tout de même et prend la peine de répondre au maître d'arme.

« Tu vis dans le mauvais monde, Stanislas Istas. Protégé par quatre murs qui t'enferment, tu as oublié que l'inconnu est sauvage. Tu veux un combat équitable ? Tu rêves. Et c'est parce que tu rêves que j'ai gagné. »

Il plante son bâton dans le sol et commence à soulever sa chemise. Il fait cependant attention à garder sa capuche rabattue sur son visage. Ça le dissimule mal, c'est certain. Mais les curieux qui n'osent pas s'approcher aurons beaucoup de mal à le reconnaître.

« Mais j'ai pas envie de m'arrêter là. Je m'amuse bien. Et j'ai envie d'évaluer ta force. »

Il dénoue son plastron de cuir et le passe par dessus sa tête. Pendant un instant un murmure traverse la petite foule de passants. Les résidus d'énormes plaques bleues parsèment le buste du jeune homme et de nombreuses petites cicatrices dénotent les mauvais traitement qu'il a récemment subi. Fugitivement Stanislas peut même voir la large plaie mal soignée derrière l'épaule de Dassen. Une marque ronde et éclatée, la trace d'une balle qui lui a traversée le corps.

Pour nous ce sont les bons souvenirs, les souvenirs cruels et savoureux de ces terribles journées où les Lanyshtas ont été traqués.

Mais la chemise retombe et dissimule les blessures. Dassen se retourne vers son adversaire. Il va vers lui et accélère aussitôt le pas, il se fiche de ce qu'il pourrait lui répondre, il court, il brandit la lance sur son côté et d'un geste large et puissant il percute les bras du maître d'arme. Stanislas a facilement paré le coup, mais ce fou n'a que ses bras pour se défendre. Soudain Dassen brise sa propre allonge. Il n'a pas ralenti en attaquant et d'un violent coup de pied il écrase les boules du guerrier. Stanislas se plie en deux, au même moment Dassen remonte son genou et frappe le visage qui plonge de lui-même vers la jambe. Mais il ne prend pas de risque, il faut qu'il s'éloigne. Stanislas est massif, s'il le plaque au sol Dassen n'aura plus aucune chance. Le jeune homme n'a plus d'élan, alors son attaque est vive, rapide. Il fait tourner la lance et claque le bras de son adversaire. Ça le gêne, ça l'empêche de l'étreindre et de l'écraser au sol. Soudain Dassen se dégage et reprend précipitamment de la distance.



Autour, les gens se posent des questions. Le combat est violent, le petit y va fort et ce n'est même pas équitable.

« Messieurs, je ne pense pas que ça soit très raisonnable ! »

Certains commencent tout simplement à s'éloigner. À cause des enfants...

« Vous devriez remettre vos protections, ça doit faire affreusement mal et c'est probablement super dangereux ! »

« Espèce d'idiot, laissez tomber ! Ça va trop loin, là. Ça ne sert à rien de les raisonner ! Venez avec moi, il faut choper le petit teigneux et tout s'arrêtera ! »

Le ton commence à monter, le spectacle se transforme peu à peu en débat généralisé.

« Oui, l'autre à l'air plus raisonnable, je ne pense pas que ce soit lui qui pose problème. Mais vous avez vu le bâton du petit ? Il faut aller chercher plus de monde pour le maîtriser. »

Soudain une dame intervient, agacée.

« Mais non, enfin ! Ce n'est qu'une bagarre, laissez ces deux là s'amuser comme ils le souhaitent. Ce sont deux adultes responsables, pourquoi on s'en mêlerait ? »

« Mais enfin madame, peut-on laisser autrui se faire souffrir même si cela semble être son propre choix ? Laisse t-on les gens s'ouvrir les veines sous prétexte qu'ils ne font qu'exercer leur libre arbitre ? Se mutiler est contre-nature, au moment où ils franchissent cette limite ils prouvent à tous que leur jugement est altéré, et qu'ils ont besoin d'aide ! »

« Vous les voyez en train d'essayer de se pendre, vous ? »

« Si, il a raison. Regardez comme ils se battent. C'est des fous furieux ! Ils ont des armes ! Et il y a des enfants à côté ! On est dans un parc, tudieu ! Ils mettent en danger toute notre communauté. »



Et les paroles redoublent, ils crient aux combattants d'arrêter, les menacent, les encouragent, se contredisent et discutent dans un brouhaha de plus en plus envahissant.

Heureusement pour nous, Dassen Dorn n'a rien à faire de ces gens là.


alias Djet Tamère
 
Stanislas Istas
Comitaire actif
Kil'sin  
Le Sukra 3 Otalir 815 à 08h24
 
*** Le brigand avait un corps intéressant, pas de ceux qui l'attirent et il ne voudrait, pour une fois, pas le moindre du monde avoir l'inconnu dans sont lit, par contre, à ses côtés pour lui apprendre certaines passes, très certainement. Ils auraient à apprendre l'un de l'autre. Avant que sa réflexion n'aille plus loin, ses bijoux de famille, pas ceux qui montre habituellement en publique, ni ses beaux habits mais bien son service trois pièces reçut un coup d'une violence inouï.
Stanislas ne fléchit pourtant pas, même après le coup de genoux en plein dans son visage. ce dernier en a déjà vu d'autres. Les coups de l'inconnu commençaient à être réfléchi et il pourrait désormais sans aucun problème prévoir les mouvements.
Alors que le bon réflexe aurait été de se remettre en garde dû au coup reçu, le maître d'arme envoya valser son pied dans les cotes et cette fois-ci, aucune armure ne vint arrêter son coup.
Ce dernier n'était certes pas suffisamment puissant pour faire valser son adversaire, mais au moins, il resterait sur ses gardes. ***


-Évalues donc mon jeune ami!

*** Dit-il enfin alors que la douleur à son entre jambe commençait à partir et que son sourire habituel revenait. La foule se mit à bavarder et à se méfier, les habitants du Sin n'allait pas s'arrêter de si tôt et le maître d'arme le savait. Stanislas n'était pas de ceux à bavarder sur les notions essentiels qui régissent la vie du kil, il laissait tout ces palabres à sa famille.
Sa famille, d'ailleurs, que dirait-elle si ça venait à leurs oreilles qu'il s'était battu en dehors des salles d'arme? Il devint gêner et outrageusement complexer. Il voudrait continuer le combat, mais il ne pouvait faire un tel affront à sa mère.
De surcroît, il était lanyshsta. Ça changeait également la donne. Si seulement son adversaire l'était également, il pourrait l'inviter par la pensée, mais ce dernier n'était qu''un simple krolanne, utilisant la lance à merveille, mais un simple krolanne tout de même.
Il croqua son cou et abaissa sa garde. ***


-J'ai une salle de combat chez mes parents, cela t'intéresserait-il de continuer ce que nous avons commencer sans pour autant...

*** Il leva le ton pour que tout le monde l'entende. ***


-...que tout les habitants du kil ne lâche le moindre palabre à la vue d'un peu de sang.

*** Stanislas commençait à s'énerver. Il pouvait comprendre de discuter pendant des heures afin de mettre un mâle ou une femelle dans son lit, mais pour un simple combat, ça enlevait tout saveur à se battre. ***


 
Dassen Dorn
Comitaire actif
Kil'sin  
Le Sukra 3 Otalir 815 à 14h26
 
Stanislas a encaissé de sérieux coups. Il se tient encore normalement et son élocution est calme. Comme si rien ne s'était passé.

« D'accord. »

« Oh ! Ils se sont arrêtés. Hey vous ! Vous vous êtes enfin décidés à nous écouter ? Votre mutisme était sacrément humiliant. »

Dassen a dit d'accord. Il n'aurait jamais dit d'accord si le combat n'était pas fini.

Il récupère son plastron de cuir et glisse sa lance dans son dos.

« Avant de reprendre il faut qu'on parle de quelque chose d'important. Dans un endroit discret. Où personne ne nous entendra. »

Immédiatement les gens se rapprochent d'eux. Ils veulent des explications.

« Est-ce que vous allez enfin nous répondre ? Pouvez-vous vous calmer un instant et nous exposer calmement la nature de vos différents ? »

Dassen se plante devant celui-ci, le fusille du regard et lui donne un violent coup de boule.

« Stanislas, si tu connais un endroit comme ça je te suis. Sinon on va dans les Dessous. »

« Ahh ! Espèce de taré ! »

Le type à le nez en sang, il se reprend et écrase son poing dans la figure de Dassen.


alias Djet Tamère
 
Stanislas Istas
Comitaire actif
Kil'sin  
Le Luang 5 Otalir 815 à 09h52
 
*** Stanislas observa la scène sans réagir. Le monstre avait frappé et avait été frappé en retour, c'était le juste retour des choses. Sa mère n'aurait pas réagit ainsi, elle l'aurait plutôt poussé à aider la veuve et l'orphelin, mais là, le krolanne pouvait se défendre, il se plaça juste entre la foule et Dassen. ***


-Mesdames et messieurs, je vous souhaite une bien bonne journée, que celle-ci vous soit longue et pleine de palabres.

*** Il s'était déjà retourner et n'écoutait déjà plus les croassements incessants. ***


-Les dessous? Il y a toujours mieux que les dessous. Suivez-moi donc.

*** Tout en marchant, il remit sa chemise trouée au centre et quand ils furent assez éloignés de la foule, le maître d'arme s'exprima à nouveau. ***


-Pourrais-je désormais obtenir un nom? Nous n'allons tout de même pas marcher et discuter jusqu'à ma demeure familiale sans que je ne connaisse enfin ce dernier?

*** Il sourit, il était heureux, peut-être avait-il enfin trouvé quelqu'un qui le comprendrait, même s'il ne s'agissait que d'un krolanne. ***


-Au passage, vous avez une technique assez particulière, mais qui se veut efficace dans bien des circonstances...

 
Dassen Dorn
Comitaire actif
Kil'sin  
Le Luang 5 Otalir 815 à 20h03
 
Dassen se laisse entraîner par le maître d'arme, même s'il est possible qu'il aurait apprécié se battre avec la foule. Il remonte son col et tire encore sur sa capuche de sorte à dissimuler son visage. En réalité cet accoutrement le rend parfaitement suspect. La plupart des passants s'en moquent honnêtement, mais quelques uns font semblant de ne pas le remarquer et murmurent entre eux après avoir croisé le duo. Avec son énorme lance qui lui barre le dos, sa légère tenue de guerre et avec deux yeux pour seul visage il est en effet difficile d'être moins subtil. Heureusement la présence de l'énorme gigolo… ou guerrier. La présence du puissant guerrier et maître d'arme Lanyshta, Stanislas Istas, apporte un contraste qui rend son déguisement tolérable et presque cohérent.

En marmonnant dans son col il essaye de lui répondre.

« Djetlbafhr. »

Il tire rapidement sur son col. Il sort cinq mots et le remonte.

« C'est mon nom. Critiques pas. »

Nous pensons que ''Djet'' réfléchit un instant. Il n'a pas encore complètement répondu à Stanislas. À ce moment là il peut se dire qu'il est plus judicieux de discuter pour préserver le naturel de son apparence. Ou alors il souhaite être aimable et gagner la sympathie du guerrier. Il peut même avoir apprécié la remarque sur son style et avoir envie de discuter entre brutes. Mais quelle que soit la stratégie ou l'état d'esprit qu'il pourrait adopter, il est approximativement certain que nous y réfléchissons plus que lui.

« .e .uis un .es .ei..eurs .es .essous en .ma.cula.ion. »

Il tire sur son col.

« Mais faut jamais parler de travail dans la rue. Ça créé toujours des complications. S'il y a de la boisson chez toi il pourrait m'arriver de te raconter d'où sortent mes techniques. »

Le col lui revient sur le nez.


alias Djet Tamère
 
Stanislas Istas
Comitaire actif
Kil'sin  
Le Matal 6 Otalir 815 à 09h10
 
-Très bien Djet, tu permets que j’utilise ce diminutif au moins?

*** Ce nom n'était clairement pas courant et encore moins existant, mais le maître d'arme lui laisserait le bénéfice du doute. Ensuite, il lui révéla ce qui semblait être son titre. Un seigneur d'après le peu qu'il avait compris. Il lui poserait plus de questions une fois qu'il serait tout deux arrivés. ***


-Des boissons? Je n'ai plus beaucoup d'affaire chez mes parents depuis peu, mais je pense qu'il me reste de l'hydromel kil'darien datant de 792, j'espère que vous avez l'estomac bien accroché.

*** Sur ces dernières paroles, les deux inconnus l'un pour l'autre partirent en direction du manoir Istas. Il passèrent d'abord devant la place des heures vives mais ils bifurquèrent très vite sur la grande route jusqu'au puces. De là, ils marchèrent encore pendant quelques minutes avant de s'arrêter devant une énorme battisse. Le manoir de la famille Istas était face à eux. ***


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