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Une pépite dans la boue
Recherches en sous-sol
 
Jade Srhaggelle
Représentant,
la Vigilance

Kil'sin  
Le Dhiwara 31 Jangur 816 à 12h02
 
C'était là tout le problème des consensus : régulièrement, on se retrouvait dans la merde.
Au sens littéral, pour le coup.

Car s'il existait de nombreux endroits discrets pour se regrouper, de nombreux endroits calmes pour expérimenter, et de nombreux endroits isolés où on ne risquait pas d'être gêné par le voisinage pour s'éclipser, lorsqu'on voulait cumuler les trois caractéristiques, on se retrouvait très vite avec un choix des plus restreints en terme de destinations.

Et du coup... Les égouts. Ou du moins, ce qu'on aurait pu qualifier d'antichambre des égouts, une de ces caves anonymes ayant un accès au réseau nauséabond.
Sortir en tête de la convention des Comités de Vigilance n'avait rien à voir avec une promotion hiérarchique d'autres Sharss : elle n'avait pas subitement obtenu le droit divin de réaliser des choses qu'elle ne pouvait pas faire auparavant, elle n'avait pas eu accès à une bibliothèque de documents classifiés, pas plus qu'elle n'était reconnue par tout un chacun.
Non, rien de tout ça dans les faits, mais c'était désormais un potentiel accessible. Des portes déverrouillées qu'il ne tenait qu'à elle de pousser pour accéder aux merveilles cachées derrière.

Et du coup, une des premières choses qu'elle avait faite avait été de réclamer un inventaire des lieux possédés, loués, squattés par les Comités de Vigilance.
Réclamer. Pas forcément obtenir. Même si la liste des adresses était assez importante, elle estimait que seul la moitié des Comités reconnaissant son autorité -soit un peu plus des deux tiers des Comités répondant au nom de "Comités de Vigilance", lesquels représentaient les trois quarts des Comités associés à la Vigilance, tels qu'avaient pu l'être les Puritains- avait répondu à ce jour, en donnant au maximum quatre cinquièmes de leurs adresses -les autres n'étant pas notés par négligence, oubli, ou volonté de dissimulation.
Des chiffres pas mauvais en soit, mais en cumulant le tout, cela faisait qu'elle n'avait eu sous les yeux qu'une adresse sur cinq.
La réorganisation allait prendre longtemps...

Mais au moins avait-elle une liste dans laquelle piocher.
Et c'était là ce qu'elle avait trouvé : un local servant de dépôt aux excédents de livraison non réglés. Loué par le Comité de Vigilance des Transactions en Minerais, qui intervenait lorsqu'on avait payé trois tonnes et qu'on essayait de vous en fourguer trois tonnes cinq en vous forçant la main. Soit les Comités de négociants cédaient, soit le livreur cédait, soit ça commençait à râler et le CdVdTeM intervenait et confisquait l'excédent. Ce qui avait du causer un sacré problème au début, mais puisque très vite un Comité d'écoulement des excédents des transactions s'était mis en place, et que celui-ci veillait à répartir les produits de la revente entre tout les intervenants, les choses allaient plutôt bien.
Même les Dessous devaient être contents, vu qu'ils pouvaient prélever leur part.

Et voilà donc où ils se retrouvaient, sous couvert d'inventaire : dans une cave sous un local contenant pour l'heure pas mal de calcaire, un peu de charbon, et quelques restes de cuivre.
La cave avait un accès par une rampe à l'étage, et par une herse -à la serrure cassée, d'ailleurs- aux égouts.
Au final, les voisins étaient quasi inexistants, et, s'il était possible de se faire enquiquiner par des visiteurs tant par le haut que par le bas, la probabilité que les deux passages fassent l'objet d'une approche simultanée, soit par coïncidence, soit par coordination, étaient proches de zéro.
A moins bien sûr que l'anneau ne soit pistable, et dans ce cas, elles pouvaient facilement être considérées comme s'étant jeté dans une souricière.

Par contre, elles ne pouvaient pas espérer se réunir trop nombreuses, ni trop longtemps dans le coin : une journée d'inventaire avec un ponte et une responsable des expéditions du Kil'dara, ça passait, dans ce coin des Remparts. Plus de personnes pour plus longtemps, ça sentirait l'arnaque, et les questions pointeraient leur nez.
Pas trop de matériel non plus, juste le transportable. Elles en apprendraient un maximum sur le sujet en un minimum de temps, et déménageraient ensuite pour les recherches plus... Lourdes.

En attendant, le point de rencontre étant organisé, restait à s'assurer de la participation des protagonistes.



La perfection est amorale.
 
Jade Srhaggelle
Représentant,
la Vigilance

Kil'sin  
Le Dhiwara 31 Jangur 816 à 16h02
 
Alors, si on résumait les choses à faire et ne pas faire, et comment les faire -ou pas.

A ne pas faire, enfiler l'anneau -ce qui à priori entamerait la communication unique- et le détruire.
Bien sûr, toute tentative d'étude d'un objet altérait, même imperceptiblement, cet objet, et sans avoir la moindre idée de son fonctionnement, il était impossible de savoir si le fait de tenter une infusion n'allait pas engendrer une réaction en chaîne amenant à sa destruction complète.
Mais ceci étant dit, elles ne tenteraient aucune action dont le but serait de détruire l'objet, ni rien susceptible de l'endommager fortement.

Au menu des choses à tester, on avait donc :
- Commencer par une vision magique, voir si une aura était perceptible. A priori, oui -une absence totale de signature magique serait au moins la preuve qu'ils savaient dissimuler parfaitement leurs traces- mais le tout serait d'essayer de déterminer si c'était une aura entourant un objet matériel, ou une aura englobant celui-ci -même si alors, il serait difficile de savoir si c'était un objet matérialisé ou simplement surpuissant.
- Un morceau de tissu, un couvercle de caisse, et une casserole. Afin de recouvrir l'anneau et de tenter de voir à quel point l'aura serait atténuée par ces différents objets.
- Marteau et poinçon. Si l'objet était fait de magie, cela ne servirait à rien. Dans le cas contraire, elles étaient toutes deux des bijoutières suffisamment talentueuses -Yloyse étant sans doute celle avec le panel d'expérience le plus large, tandis que Jade avait une solide connaissance des alliages- pour déterminer les matériaux utilisés, quitte à tester sa dureté ou les sons produits.
- A ce stade là, elles pourraient tester les perturbations magiques éventuelles. Se lancer un sort l'une sur l'autre à l'autre bout de la pièce, puis en faisant passer le flux magique juste au dessus de l'anneau, et enfin, en le tenant sur la peau nue, des fois qu'il y aurait modification.
- Puis le toucher, directement, à l'aide de la magie. Le plus simple serait sans doute de conjurer une image miroir et de tenter de toucher l'anneau avec. Vraisemblablement aucune incidence, mais que l'image soit drainée, ou au contraire apte à s'en saisir -après tout, s'il était fait de magie pure, c'était envisageable, et cela pourrait même être une façon intéressante de tenter le contact.
- Enfin, et seulement à ce moment là, tenter une infusion de l'anneau. Elle avait déjà pu travailler sur d'autres objets que les siens, et d'autres avaient déjà repris son travail. Elle le savait, les infusions classiques se mêlaient assez bien.
Mais alors que la trace de magie était nette dans le bras tranché de Obadia, elle avait été totalement incapable de mêler sa magie à celle présente. Puissante, oui, mais surtout trop... différente, comme si elle avait une dimension supplémentaire. Elle s'était retrouvée à vouloir étendre un cercle sur une boule, et avait glissé de partout, sans prise. Que ce soit de la Concentuation, de l'Eversification, ou une magie spécifique aux Thirdhoks -même si cela était hautement improbable, vu leur façon d'en parler, quand bien même ils maîtrisaient parfaitement la capacité à faire "glisser" la magie sur eux, lorsqu'ils le désiraient-, le fait de parvenir ou non à un début d'infusion serait une réponse en soi.
- Selon les cas, enfin, si l'anneau présentait des réponses hors normes, il serait possible de tenter directement le lancement de sorts sur celui-ci. Après tout l'hypothèse qu'il s'agisse d'un organisme vivant prenant la forme d'un anneau n'était pas totalement délirante. Enfin si, c'était délirant, mais mieux valait s'attendre à tout.

Et après... Après, le champ des possibilités était trop vaste pour pouvoir extrapoler de façon cohérente un processus à respecter.
Sans compter que Yloyse aurait peut-être également des tests à proposer. D'ailleurs, passer le mot au responsable du Comité local, qu'il la redirige ici. Une fois encore, le meilleur mensonge était celui qui s'entourait au maximum de vérité et de transparence.

Le tout, dans un tel cas, c'était d'être à deux. Pas pour veiller l'une sur l'autre -l'idée avait encore un quelque chose d'incohérent- mais tout simplement parce que entre l'objet d'expérimentation et l'expérimentateur, les liens étaient parfois mal définis. C'était sans doute cela qui avait causé la perte de Klem : le fait d'avoir voulu tout faire seul. A chaque étape, une seule participerait activement, l'autre se contentant d'un rôle d'observateur objectif, chargé de repérer toute trace de manipulation de l'objet sur l'être.

Et malgré toutes les précautions, elles restaient face à quelque chose d'inconnu, susceptible de les surprendre et de les prendre de court.
Mais après tout, le plus important n'était pas la réussite, ou l'échec d'une entreprise.
Rapidité de l'étude, discrétion vis à vis des krolannes, sécurité des expérimentateurs, partage de l'information, restriction de l'information, maintien de l'intégrité de l'objet, largeur du balayage des possibilités, et tant d'autres choses : le tout, c'était, selon toutes ces contraintes, de trouver la voie d'optimisation.

Et de s'y tenir.



La perfection est amorale.
 
Yloyse
Gestionnaire du Kil
Kil'dara  
Le Matal 2 Fambir 816 à 20h48
 
La pensée était difficilement qualifiable d'inattendue. Voir même de surprenante. Mais elle n'aurait pas pensé qu'il s'agirait d'une action le jour même de sa réception.

Bon... La lanyshsta reposa sur l'établis le petit ciseau dont elle se servait et contempla le sceptre. Il prenait forme. Le bois dont elle était allé chercher le cœur pour le polir le ciseler avait petit à petit prit sa forme finale. La tête seule restait à sculpter. Les minuscules rainures qu'elle traçait le long de la hampe commençaient à former un dessin complexe, d'arabesques entremêlées. La poudre de foedien reposait. Il faudrait encore l'affiner avant de la mêler aux filihnn et de l’insérer, par petites touches de pinceaux dans les nervures.

Une petite semaine à vue d’œil pour terminer également la tête... Bon, à moins qu'Or ne le veille rapidement, il pourrait toujours servir lors des prochains tests. Là, c'était trop court. Et puis, rajouter une fragilisation supplémentaire de la trame de la réalité... pas forcement lors de la première étude. Mouais. Étude postérieure.

Yloyse se releva. Déposa rapidement un tissus sur le sceptre et s'approcha de l'établis. Prendre les essences dont elle se servait pour référence.. Voyons, des essences de Tertre qui étaient de loin les plus sensibles à la magie. Une essence d'Amériar également même si celle ci était moins souple. Le parsengrier... Mmmm... elle doutait qu'il soit très pertinent, mais tant qu'à faire. Il restait également quelques pierres déjà prêtes qu'elle récupéra dans le coffre. Entre les anneaux de Jade et les siens, il y aurait largement assez de points de comparaisons...

Voyons.. également le matériel pour tester la qualité du métal, un minuscules marteau. Un ciseau fin également. L'ensemble des références si elles testaient sa dureté. Elle se demanda si l'anneau était plutôt rigide ou souple. Densité... Y avaient ils d'autres choses à vérifier physiquement. Oui bien sur, la température de fusion du métal, si tant est qu'il en avait une, sa conductivité à électricité... mais pour ces derniers points, il était complexe de vérifier sans le matériel approprié et ce n'était clairement pas transportable. Les produits chimiques ? Mouais.. Nao ne verrait sans doute pas d'inconvénients à ce qu'elle puisse dans son bardas d'alchimiste mais à vrai dire, une fois sorti des quelques fioles d'acides pour tester la solidité, Yloyse se sentait perdue. Ce n'était plus du tout son domaine de compétence. Le reste des tests utiliseraient des moyens moins matériels.

Venue pour inspecter les stocks... Ca passerait. Ça raviverait même quelques souvenir. Avoir l'air suffisamment sérieuse et concentrée sur la tache à venir pour ôter l'envie de demander plus de précision. Face à quelqu'un qui savait quoi faire, ou du moins qui semblait le savoir, peu protestaient. Il était plus simple de se laisser porter. Pas de raison pour que ce responsable agisse autrement. Surtout si tout se passait ainsi qu'il s'y attendait. Donc remplir les attentes. Ça nécessitait un coup de peigne. Et de la sobriété. Stricte mais fonctionnelle. Voila, se plier à l'image qu'on se faisait d'une Darienne.

Fermant la porte de soon atelier privé, la jeune femme descendit se mêler aux artisans Krolannes qui faisaient vivre le Comité. Ils lui indiquèrent sans difficulté le chemin pour rejoindre le lieu indiqué par Jade.

Se fier à la vigilante pour l'organisation. Ce serait en soit une réponse intéressante.

Trouver l'endroit ne fut pas difficile. Local de dépôt des excédents... voilà... Donc selon les indications le comité responsable était directement en face. S'y diriger en ayant l'air de savoir parfaitement de quoi il en retournait. Bluff total. Même pas peur. Pour peu qu'elle y croit, ça passerait tout seul.


Bonjour, je suis bien au comité de Vigilance des Transactions en Minerai ?

Question purement rhétorique, histoire de formaliser les choses. Acquiescement légèrement interrogatif tandis que son accent la définit clairement comme un étrangère..

Bien,

Un sourire poli, très professionnelle à d'autre professionnels. A d'autres professionnels à priori anxieux d'avoir commis une erreur. Pas très chaleureux. Les encourager dans cette idée là sans leur donner d'indications.

je suis Ylana Marten, votre responsable a du être averti de ma venue. Est il présent ?

Le responsable à dit Jade. Un homme donc, qui la rejoint rapidement. Oui il est au courant, oui, dispose de la clé, oui, oui, pas de problème pour la remettre à la fin de l'inventaire, ils seront là.

L'empressement et l'embarras de bien faire ont du bon.

Elle ne s'attarde pas et se dirige rapidement vers l’entrepôt, sans se retourner. Elle sait ce qu'elle fait. En théorie du moins.



Rien n’est mort que ce qui n’existe pas encore
 
Jade Srhaggelle
Représentant,
la Vigilance

Kil'sin  
Le Matal 2 Fambir 816 à 21h24
 
Du bruit à l'étage.
Pas de ces vacarmes dont les manutentionnaires sont friands, pour se donner du coeur à l'ouvrage pour le transport de lourdes denrées. Pas non plus le bruit étouffé de celui qui tente de passer inaperçu car il ne fait pas quelque chose de très légal.
Donc Yloyse, en principe.
Un unique bruit de pas. Mais le responsable est peut-être là, sur le seuil, donc autant éviter d'être trop explicite.


C'est en bas.

L'endroit est petit, sans être exigüe, encombré sans être surchargé. Sur une caisse retournée qui fera office de plan de travail, quatre anneaux : une vulgaire breloque comme on en trouve sur n'importe quel étalage, un petit anneau de quintessence, et une lourde bague de surpuissance, en plus de l'anneau de communication. Pour l'instant, ils sont recouverts d'une toile de jute.
Plus simple pour les comparaisons...

La Kil'darienne arrive, un regard vers elle, un regard derrière.
Parfait, personne d'autre, elle peut retirer la toile.
En principe, c'est le moment des échanges de politesse, avant de se mettre au travail.
Suppression de la séquence inutile.


Deux limites aux expérimentations : aucune tentant de le détruire ou de l'altérer en profondeur, et aucune passage au doigt. Ceci mis à part, toutes propositions envisageables, même s'il vaut mieux garder une gradation dans les influences d'altération.
Lorsque nous en serons là, il serait préférable d'alterner les rôles, afin d'être tour à tour expérimentatrice et observatrice extérieur. Le risque principal est sans doute de se faire manipuler à son insu comme Klem par l'oeil, l'observation ne devra donc pas porter sur le seul objet.


Pas de détails sur ce qui se passerait en cas de non-respect des règles : ce ne sont pas des enfants qui vont s'amuser à tester les limites des règles de l'autre, ou l'étendue de leur propre autorité.

Je propose trois étapes préparatoires :
- Tout d'abord, s'observer mutuellement. Afin de garder une image précise de notre état initial -même si j'ai déjà eu un contact cutané et suis peut-être altérée- afin de déceler une éventuelle modification.
- Déterminer le degré de puissance de l'objet. Avec des comparateurs. Les ayant conçu personnellement, je sais les propriétés précises qu'ils sont sensés avoir, et pourrait détecter un effet de drain ou de catalyse. A l'inverse, ta propre vision sera sans doute plus pure pour ce qui est de comparer les potentiels bruts, ne pouvant faire totalement abstraction des informations connues.
- Enfin, étude simple, à l'oeil nu, pour une première hypothèse der détermination des matériaux.

Et ensuite on passera aux outils.
Des idées d'expériences à mener ?



La perfection est amorale.
 
Yloyse
Gestionnaire du Kil
Kil'dara  
Le Vayang 5 Fambir 816 à 20h30
 
Un calepin avait été pris dans la besace, histoire de faire mine. La petite lanyshsta se demandait si elle était la première, si Jade était deja là, si elle était passée par la porte ou par la sortie des égouts, si.... Et pour se donner une contenance, et au moins une excuse si il y avait quelqu'un dans l’entrepôt autre que la vigilante, avait sorti un carnet de note.

C'était toujours pratique. Ça servait à garder une trace de ce qu'elle devait officiellement inspecter.

Un tas de calcaire. Un beau calcaire, bien propre. Assez clair à première vue -malgré l'éclairage un peu faible des lieu- et au grain très fin.... Elle résista à l'impulsion de tester au marteau le son qu'il rendait. Un chouette calcaire... Du genre à faire baver un constructeur mais ici, ça ne devait pas être ce qu'il manquait.

Cela considéré, ça ne lui en disait pas plus sur la suite des événements.

L'endroit avait été choisit pour sa cave. Où, en toute logique, pouvait se trouver la kilsinite, si elle était déjà là. Pourquoi donc n'y avait il pas un plan des lieux accrochés à l'entrée pour trouver l’accès au sous so-

Une voix s’élève.

Ah... Venant de la droite. L'ouverture en question doit être par là, derrière le tas de charbon.

Merci.

Une rampe s'enfonçait effectivement vers un premier sous sol. Elle songea qu'il n'aurait pas fallut y mettre une ou deux tonnes supplémentaires de charbon. Mais pour ce qu'elles voulaient en faire, c'était adapté.

Oui, oui, enchantée de te revoir aussi. La famille, les amis, toussa...

Les sujets de discussion risqueraient d'être plus délicats à aborder que se concentrer sur le but de leur réunion. Yloyse doutait que que soit par délicatesse de la part de Jade, mais, ça l'arrangeait. Donc elle se contente d’acquiescer. De toute façon elles ont toutes deux consciences de leurs positions respectives et des implications. Et savent que l'autre le sait aussi. Les jeux de coq ont leur limites, vite atteinte. Elle remarqua simplement :


Par contre on ne sait pas si ces manipulations se contentent de celui qui utilise l'objet ou si elles sont plus globales dans un rayon. Si elles nous manipulent toute deux en même temps, ça sera plus pernicieux. Une idée pour gérer ce risques ? Pas trop d'autres choix sinon que de le prendre.

Observation d'elles même. Effectivement percevoir leur état actuel permettra de constater d’éventuelles évolutions

Puis comparer avec des objets directes.

Puis étude sans outils.


Pour les comparaisons, j'ai également amené quelques matériaux bruts assez sensibles aux flux et qui y réagissent. Les anneaux ont déjà été travaillés, ça permettra d'avoir des points de comparaison supplémentaire vis à vis du brut. Les bois ont des propriétés un peu particulières, mais réagissent plutôt bien. Comme ils ne sont pas, je croit, ta spécialité, tu sera meilleure juge que moi d'une éventuelle résonance. Douteuse, mais autant vérifier. La combinaison de parsengrier, d'amériar et de filihnn fragilise carrément la réalité.

Les essences sont déposés sur un coté de la caisse. Elle ne sort pas l'anneau de quintessence de son doigt, pour l'heure, inutile de brouiller la perception de Jade avec un anneau dont elle n'est pas familière.

Les tests classique de détermination d'un métal. Magnétisme avec un aimant. J'ignore si tu l'as déjà calculé mais sinon calcul de sa densité pour la comparer à d'autre. J'ai ma balance de précision et de l'eau. Ils sont assez simples. J'ignore l'effet que pourrait avoir un aimant sur lui. Si ça te va? Sa résonance et sa dureté seraient aussi intéressante mais risquent de l’altérer au moment où on la trouvera.

Jade en était sans doute consciente mais Yloyse préférait le constater. Ça l'aidait à organiser. On oubliait la température de fusion. Définitivement.

Ensuite, si les observations physiques et magiques passives n'ont rien données, voir la façon dont il réagit à la proximité de la magie active. S'il y a une différence selon pheremancie ou korthomancie...

Et elles verront bien à ce moment là.


Rien n’est mort que ce qui n’existe pas encore
 
Jade Srhaggelle
Représentant,
la Vigilance

Kil'sin  
Le Matal 9 Fambir 816 à 19h51
 
La gestion de la possibilité d'une manipulation simultanée est la même que celle de la possibilité que j'ai déjà été altérée : on fait avec. Si c'était une grandeur physique qu'il fallait appréhender - un poids à soulever, une vitesse à égaler- nous aurions des points de comparaison ainsi que des outils d'observation.
Là, nous mesurons quelque chose avec une échelle que nous sommes en train de créer : non, nous n'avons aucun moyen de savoir si cet objet n'est pas capable de drainer les pensées de toute personne à 10 lieues à la ronde, ou s'il ne peut pas masquer sa signature magique afin d'être indétectable. C'est juste improbable.
Tout ce que nous pouvons faire, c'est émettre l'hypothèse que les différentes vagues sont séparées uniquement en terme de chronologie : notre augmentation de puissance se poursuit, mais n'est pas exponentielle. A moins d'un brusque décrochage futur, nous pouvons donc estimer que les plus anciens ont suivi une évolution similaire, qui fait qu'ils sont meilleurs que nous, mais pas de beaucoup. Face à un cas, comme l'infusion, où nous réagissons en disant "c'est hors de ma portée, trop difficile, même si je comprends le principe", nous pouvons estimer que le processus est maîtrisé par les vagues précédentes. Face à quelque chose que nous ne parvenons pas à estimer possible à long terme, malgré l'accroissement de nos capacités, il est raisonnable de simplifier les choses en estimant que c'est inaccessible aux autres vagues.
C'est une source d'erreurs d'estimation, mais qui reste moins préjudiciable que le frein provoqué par le fait de se prémunir contre tout.


Mais le fait était que Yloyse mettait le doigt sur le point sensible : oui, elles lançaient une "étude", oui, elles allaient faire ça bien, avec un maximum de rigueur et de sécurité. Mais elles étaient quand même en train de bâtir un pont de papier au dessous d'une rivière de lave, et au milieu d'un ouragan.

Bon, autant commencer...
Tandis que la Kil'darienne lui rendait la pareille, Jade concentra l'énergie magique dans ses yeux, visualisant les flux centrés sur son interlocutrice. Un ensemble fluctuant, délité sur l'ensemble de sa personne : pas de trace de sortilège actif, de ces fulgurances semblant animées d'une vie propre qui pulsaient en se liant à autrui. Mais un sentiment de luminosité assez fort, uni, témoin de réserves internes importantes. Même si une partie devait venir de divers objets, ceux-ci étaient à peine visibles sur quelqu'un de vivant, leur énergie se mêlant à celle de leur porteur.
Bon, la lumière, et ses fluctuations rythmées, à priori mi-rythme cardiaque, mi-respiration. A retenir, pour tenter d'y voir un changement ultérieur.


Bien, passons à l'anneau.

Effectivement, en conservant la même méthode d'analyse, les diverses essences de bois ne renvoyaient pas la même information. Du bois pour étudier un anneau de métal... Digression inutile, ou méthode de comparaison exhaustive ? Parvenait-elle à être concise, ou prenait-elle des raccourcis risqués ? Difficile à dire tant qu'elles n'auraient pas terminé l'étude, mais il était bon qu'elles voient les choses de deux points de vue différents. Peu importaient le nombre d'erreurs quand elles permettaient de trouver la solution au final.

Il était effectivement magique, renvoyait une aura semblable, en tout cas. Pas la lumière éclatante d'une de ses images miroir, pas le très léger lustre de quelque chose ayant été vivant, non, juste une aura stable, faible.
Jade entreprit quelques manipulations, éloigner les anneaux à côté, les rapprocher, sans jamais avoir de contact direct. L'aura restait stable, que ce soit avec les anneaux, ou les morceaux de bois. Alors qu'elle permutait encore deux pièces, son regard fut attiré sur le côté, et, avec une pointe de perplexité, elle reprit un morceau de bois pour l'approcher d'un des anneaux mis sur le côté.


Le doré, c'est le parsengrier, d'accord. Mais celui-là, c'est lequel ? Amériar ou filhinn ? Autant le parsengrier est parfaitement neutre, autant celui-ci semble troubler les auras. Comme un doigt qui a effleuré de l'eau et qui reste en contact avec elle si on ne l'écarte que très peu.

Effectivement, les bois étaient loin d'être sa spécialité, mais toute connaissance était bonne à prendre. Pour lire les auras, par contre, elle s'y entendait un peu mieux -sans doute parce que personne ne pouvait se targuer d'être spécialiste en la matière.

La forme même de l'aura est étrange. En terme de puissance, elle reste modérée, mais sur la forme... Voilà.

Elle venait de replacer aux côtés de l'anneau un anneau de quintessence et une bague de puissance.

Ici on a une aura inégale, qui se concentre sur la pierre : le métal sert à drainer, la pierre à emmagasiner.
Là, malgré le dessin très lisse de l'anneau, on a une aura torsadée, retournant sur elle-même : un accélérateur de puissance, d'où le sentiment classique de chaleur au contact.
Mais ici... L'aura ne reste pas dans les limites des alentours de l'anneau. L'anneau semble être le bord d'un tourbillon, qui s'élève au dessus de l'anneau tout en se délitant. On distingue le mouvement, mais sans parvenir à dire s'il tourne depuis l'anneau, ou vers l'anneau. Une fonction pouvant donc concentrer vers le porteur, ou drainer de lui vers l'extérieur.
Ce qui pourrait être cohérent avec le but de communication. Ou avoir une toute autre utilité.


Et c'était bien là le problème : que la technique reste suffisamment inconnue pour qu'un piège imperceptible continue à se cacher malgré toutes les précautions qu'ils prendraient.
Quelques essais de caches -tissu, bois, métal- n'apportèrent rien de plus à l'analyse : il réagissait de façon équivalente aux autres anneaux, son aura à peine perceptible derrière un voile de lin, imperceptible à travers une planche de bois d'un demi-pouce.
Soit il s'agissait effectivement d'un anneau infusé normalement, soit il était suffisamment bien imité pour qu'elles soient incapables de voir la différence.


Fin des tests préliminaires sans contacts.
Tests de matériau.



La perfection est amorale.
 
Yloyse
Gestionnaire du Kil
Kil'dara  
Le Dhiwara 14 Fambir 816 à 23h40
 
Ce qu'il y avait de bien, lorsqu'on bâtissait des ponts de papier au dessus du vide, c'est qu'on ignorait la profondeur du gouffre qu'on tentait de franchir. Et leur largeur. Et que c'était en toute conscience de ce fait qu'elles agissaient. Oui, il y a avait une certaine esthétique à la chose.

Profonde inspiration. La lanyshsta ferma les yeux tandis qu'elle rassemblait ses énergies. Ce qu'elle cherchait à voir, ce n'était pas via ses sens physiques qu'elle le percevrait. L'image mentale de jade se dessina sur ses paupières tandis que les flux se concentraient. Une silhouette assez lumineuse avec quelques points légèrement brillant plus que d'autres. Même en considérant qu'une partie devait venir d'anneaux ou de réserves variées, cela demeurait Des réserves respectables. Un peu moins que les siennes supposa elle, mais un ensemble assez harmonieux, qui pulsait lentement. A son propre rythme. Comme un instrument songe la musicienne. Mis à part cela.. rien ne ressortait. Rien d'inattendue ou d'anormal. Bien.

Elle recula de quelques pas, concentrant son attention sur Jade et les anneaux.

Observatrice extérieure donc. Elle avait conservé une partie de ses énergies au niveau de ses yeux pour pouvoir voir tout autant le physique que l’éventuelle perturbation magique.

Mouais... même de là, elle pouvait voir qu'il avait une légère aura. Garder un œil sur Jade. Non, l'aura de cette dernière ne se troublait pas en approchant de l'anneau, pas d'influence. Pas de variations perçues.

Son attention fut un instant distraite par la question de la sinite. Ah... Oui....


Filhinn. Enfin, plus exactement, du bois d'amériar infusé avec de la poudre de Filhinn, c'est ce qui lui donne sa teinte argentée. C'est un bois d’étude donc il n'est que modérément traité.

A plus forte concentration, il n'influait pas simplement sur les objets ayant deja une aura mais également risquait de fragiliser la densité de réalité de ceux théoriquement classiques. Mais tel n'était pas la question içi.

La concentration se reporta sur l'anneau, suivant les comparaisons. Elle nota une légère différence avec sa propre façon de travailler. Elle se servait du métal comme d'un transmetteur plutôt que comme drain. Il était toujours intéressant de voir les autres pratiques. Garder un œil général d'observateur, et non de testeur.

Elle note les observations de Jade. Il sera temps d'analyser ensuite les ouvertures potentielles offertes.

Jade avait testé en premier les comparaisons, Yloyse se pencherait sur les tests plus physiques.

Elle s'approcha donc de la caisse, s'asseyant à même le sol pour être certaine d'avoir ses appuis stable.

Alors...

Une petite pince lui servira à manier l'anneau, tout en évitant de le toucher. Une petite loupe est placée sur un œil et l'objet est soulevé pour être en pleine lumière. Il est légèrement penché, dans un sens, puis un autre.

Couleur : rougeâtre, homogène sur l'ensemble de l'anneau. Éclat métallique... Complètement opaque. Tu n'as pas remarqué de fluorescence ou de luminescence particulière ?

La question est posée simplement. Une vérification de routine, pour éviter de passer à coté d'un élément. Ackash doré, cuivre, ou l'un de ses alliages si on se base sur la teinte.

Dommage. Pas de signes d'oxydations mais ça reste cohérent avec son age. On va éviter d'en forcer une, on endommagerait l'anneau.

L'anneau est rapproché du nez. Elle ferme les yeux et respire. As t'il une odeur... Rien de probant. Il serait aisé de confirmer le cuivre ou l'un de ses alliages au goût, mais mieux vaut éviter un contact direct avec la peau, sans parler de la langue.

Odeur : rien de perceptible.

Reposant le bijou sur l'établis de fortune, elle récupéra un aimant et, repris sa pince. Ne pas laisser l'objet s’échapper mais déterminer s'il contient un métal réagissant... Non... rien de perceptible.

Pas de sensibilité au magnétisme.

Le marteau de joaillerie est récupéré et avec beaucoup de douceur, elle le fait tinter contre le métal. Le son. Moins cristallin qu'il ne l'aurais été avec de l'acier. Mais très très amortis tout de même.. Cela ressemble plus à un matériel ductile qu'à un fragile. La possibilité de l'ackash diminue fortement. Demander l'avis de Jade tout de même.

Ca t'inspire plus de l'ackash doré ou du cuivre ?

Refaire tinter. Cette cave vient de gagner un avantage supplémentaire : elle est parfaitement insonorisée.

L'anneau reste sur la caisse, tandis qu'elle installe une petite balance, ainsi qu'une mesure. L'artisane pris plusieurs mesure, l'anneau seul, l'anneau dans une quantité d'eau déterminée, puis la variation de volume qu'il avait provoqué...

Quelques calculs sont faits rapidement, tant pis pour les approximations. La précision ne peut de toute manière pas être plus élevée que celle de la balance.


Ça nous donne une masse volumique au centimètre cube proche de 9 grammes. Donc cuivre. Ça concorde avec le son. L'ackash aurait été plus proche des 12 grammes.

Reste les tests de dureté. Mais on abîmerait l'objet.

Soit du cuivre pur, soit un alliage plus probablement du bronze si c'est le cas. Difficile de les différencier précisément. Les caractéristiques mécaniques du bronze seraient plus élevées, mais il faudrait prendre le risque de les pousser..


Elle esquissa une grimace, reposant l'ensemble de ses outils et se tournant vers Jade.

J'ai plus de mal à imaginer quelqu'un créer de nul part un alliage qu'un métal pur. Il faudrait maîtriser en plus l’équilibre de la composition. Si c'est un alliage, il est plus probable qu'il l'ai fait venir plutôt qu'il l'ai créé.

On passe aux vérifications a la magie proche ?



Rien n’est mort que ce qui n’existe pas encore
 
Jade Srhaggelle
Représentant,
la Vigilance

Kil'sin  
Le Matal 16 Fambir 816 à 09h37
 
Rien qui sorte de l'ordinaire, non.

C'était là tout le problème : s'il était possible de prouver que quelque chose existait, il restait impossible de prouver son inexistence. Du coup, ne rien trouver ne signifiait pas qu'on était sûr qu'il n'y avait rien : au mieux avait-on la certitude de ne rien avoir trouvé.

On dirait effectivement du cuivre, à tout point de vue. Ce qui semble difficile à créer ex-nihilo. A moins d'avoir justement accès à de la duplication magique, et dans ce cas, plus la structure est simple, plus il serait aisé de la dupliquer.
Car ce qui marque est que les bijoux les plus susceptibles de supporter une altération subtile via infusion sont des créations spéciales, dont seul l'aspect peut se permettre d'être simple : le processus de fabrication spécifique laisse des traces quasi imperceptibles, mais réelles.

Là, on dirait vraiment une simple rondelle de cuivre infusée de façon complexe.


Pas de soupir d'exaspération, non, mais il y eut quand même un froncement de sourcils.

Que ce soit une magie de duplication à ce point parfaite qu'elle ne laisse nulle trace, ou une technique d'infusion capable d'attacher des propriétés fines sur substrat simple, c'est une technique supérieure à celles que nous maîtrisons -et, plus inquiétant, sans que je vois des axes de progression potentiellement suffisants pour parvenir à ce degré de maîtrise.

Mais le fait de reconnaitre qu'on était bloqué ne changeait rien à cette liberté fondamentale : elles étaient bloquées.

Effectivement, magie. Même hypothèse que précédemment : s'éloigner dans un coin de la pièce sera considéré comme suffisamment loin pour échapper à une influence, et sera donc notre référence. Deux sorts chacune, en trois étapes. Donc autant prendre le plus simple possible, vu que six seront nécessaires, en plus de la vision permettant de voir ces changements.
Pour ma part, je me lancerais dessus ce que les employés de la cache ont nommé adaptation naturelle. A prévoir, une atténuation de l'empreinte vitale, comme si on jetait un voile devant la perception. Sur toi, un tourbillon agaçant. Il peut prendre différentes formes, mais vu l’exiguïté du lieu, et afin qu'il reste stable, je vais le garder sous une forme de courant ascendant qui risque de faire claquer les tissus.


D'abord, de loin. Ensuite, au dessus de l'anneau. Enfin, sur personne en contact cutané avec l'anneau.

Et le temps de faire deux pas de côté et de réenclencher une vision magique, les sorts commençaient à s'enchainer, simplement, manquant saturer l’atmosphère de la petite pièce de magie. Heureusement, le temps que les altérations s'arrêtent d'elle-même, afin de ne pas perturber leur étude -après tout même sans agir directement sur le flux il aurait pu perturber la durée- elles avaient le temps d'échanger leurs points de vue, leurs observations.

Mais toujours, ce maudit anneau se comportait comme un simple morceau de métal légèrement infusé, sans autre but que celui qu'il était sensé remplir.
Comme si on pouvait faire confiance à la deuxième vague sur ce coup-là...

Bon, je vais tenter de le saisir avec une image miroir convoquée. S'il n'est qu'un simple outil de communication, il ne devrait pas réagir : l'image passera juste au travers. Si elle est drainée -elles sont très fragiles, tant physiquement que magiquement, la moindre altération les fait s'effondrer- nous aurons un indice sur la nocivité, si elle parvient à le faire bouger, cela attestera de sa nature magique malgré toutes nos observations.
Et ensuite, on passera à l'infusion... Mieux vaut sans doute que tu commences, avec les méthodes les plus élémentaires qui soient. Je prendrais la relève pour une technique d'infusion forcée.


Elle incanta un sort à peine plus complexe, rien ne semblant se produire sur le coup. Puis Jade fit un pas de côté et, sans qu'il soit possible de savoir laquelle était la vraie, c'est une petite demi-douzaine de Jade qui s'éloignèrent du point d'origine. Un second pas, et deux images entrèrent dans le mur, une autre dans la table, se dissipant dans la seconde. Les deux Jade se regardèrent, puis tendirent la main. Pas évident de guider une main à trois mètres de soi, mais celle-ci s'approcha de l'anneau.


La perfection est amorale.

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