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Les bons comptes font les bons amis
A ce qu'il parait, selon le beau-frère d'un ami de ma tante.
 
Cal Keran
Comitaire actif,
Caïd

Kil'sin  
Le Luang 6 Jayar 816 à 13h05
 
*** Le blondinet regardait la petite équipe débarquer le sofa rouge du chariot parqué dans la cour. Les trois loufiats à la tâche étaient bien plus formés pour donner des paires de claques que pour s'improviser déménageur. L'un d'eux était même surnommé "Tête de Claques". Non non, pas tête à claques, n'inversez pas les rôles. ***


La Teigne : Cal !

*** Le blondin se retourne, haussant un sourcil. ***


Cal : Yup ?

La Teigne : Manque plus que quelques meubles à déplacer, et ta baraque est prête. J'ai mis deux gars sur le petit local dans la cave, mais je suis curieux... T'es pas alchi', pas vrai ?

Cal : Nope.

La Teigne : Donc le coup du "on aménage un laboratoire les gars", c'est pour tes invités ?

Cal : Yup.

La Teigne : Tu les traites achement bien. Ta mère a donné son accord pour ça ?


*** Le jeune voleur sourit de toutes ses dents, frappant le flanc du géant vert. ***


Cal : Et pourquoi pas lui demander de m'acheter des jouets pour mes copains ? Rien d'autre à faire que raconter des conneries ?

*** La Teigne hausse les épaules. Les histoires entre leur boss et son fils ne l'intéressait pas. Depuis que Cal avait pris les rênes, partiellement, de la petite entreprise familiale, il fallait avouer que la Main ne se portait pas trop mal. L'entrepôt du Souk Est était contrôlé, désormais, par le gang, assurant une bonne planque pour toute la contrebande importée sous le nez des comités de contrôle, la rue de l'Echauguette avait rendu les armes, et c'était maintenant trois salles de jeu qui bossaient pour la bande, assurant un soutien financier non négligeable, et des bénéfices ayant fait taire toute vélléité de résister à ce nouveau cadre aux dents longues. Le crime était un milieu simple. Certains cherchaient la richesse, d'autres le pouvoir. Coup de bol, plus nombreux était les chercheurs de pierres que les chercheurs d'emmerdes, ces derniers ayant tendance à voir leur espérance de vie fortement diminuer.

Se dirigeant vers l'un des hommes transportant une lourde caisse de bois, le blondin semble s'affoler : ***


Cal : Je t'interdis de lâcher ça, Croustille ! Ca vaut plus que tout ce que tu pourras gagner dans ta chienne de vie !

*** Une petite villa, loin des yeux mais grouillante d'activités. En espérant que ses invités ne soient pas dérangés par cela. Lui était prêt à envoyer ses hommes dès que les premiers arriveront, pour les guider jusqu'ici. Ah, la télépathie. En arrivant, les membres de la petite compagnie pourrait déjà "admirer" leur nouveau lieu de travail. Des murs, plus haut que le krolanne moyen, un portail de bois gardé par deux hommes, manifestement pas des comitaires, et une fois passé ce passage, la porte s'ouvrait sur une large cour. Au fond, la maison. A côté, ce qui ressemblait à une étable, une écurie, en tout cas de quoi contenir un chariot de taille conséquente, et de quoi s'occuper des chevaux. Oh, plus un blondinet, prêt à accueillir les visiteurs dans leur ordre d'arrivée ! ***



Gentleman Cambrioleur
Philanthrope Personnel
Explorateur Urbain
 
Rhôz
Comitaire actif,
Etudiante-Enseignante

Kil'sin  
Le Luang 6 Jayar 816 à 14h24
 
Rendez-vous a été pris pour une réunion du groupe de Lanyshtas parfois désigné sous le nom de Consensus. Rhôz n'a été qu'à moitié surprise de découvrir qu'elle se tiendra dans la nouvelle et vaste demeure de son ami le Prince de Voleurs, compte tenu de son impatience à mettre son sous-sol cave à disposition des Éveillés du kil et des liens qu'elle lui avait découverts avec Elyas l'Arlequin. Cela tombe bien, ce sera l'occasion pour l'Étudiante de faire une petite pause dans ses préparatifs de recherche et dans l'installation de son nouvel atelier – quitter le grenier pour les caves, un changement d'air appréciable l'espace d'une heure ou deux.

L'adresse lui est déjà familière mais elle n'a pas encore connaissance de tous les accès dérobés, si bien qu'elle se présente à la grande porte. L'Étudiante est probablement la première à arriver car elle est partie tôt – espérant ainsi avoir le temps de papoter un peu avec Cal avant le grand conciliabule – et connaît le chemin. Elle trouve deux patibulaires gardant le portail.

- Bonsoir. J'ai rendez-vous avec le Monsieur le Prince.

Les deux gorilles la toisent, avec sa veste rapiécée après avoir souffert pendant sa précédente expédition (elle n'est pas venue pour une soirée de gala) et son allure très garçonne, puis, comprenant qu'elle parle de Cal, ils lui font signe d'entrer. Elle passe dans la cour et aperçoit aussitôt Cal sur le perron de sa grande maison.

- Je vois que tu es déjà mieux installé que la dernière fois, frérot !

Elle sent il n'est pas peu fier de pouvoir jouer les grands princes. C'est tout lui.


Rhôz, étudiante et enseignante, chercheuse et fouineuse.
(Son empreinte psychique évoque un contour de rosier dans la brume matinale.)
 
Elyas
Passeurs de temps,
Arlequin

Kil'sin  
Le Luang 6 Jayar 816 à 15h19
 
Le voleur n'avait pas traîné.
Quelques jours à peine après que les négociations télépathiques furent terminées, un nouveau message fut transmis à l'ensemble du groupe pour organiser un rassemblement. Ce dernier aurait lieu dans les futurs locaux communs au groupe, locaux qui deviendraient à terme une extension plus perfectionnée de mon propre atelier, en autres choses.

Les choses se mettaient en place avec plus de facilité que je ne l'avais espéré. L'affluence de l'argent y était pour beaucoup.

Je pris la direction des Douces chaumières, conformément aux indications de Cal. Il n'avait pas donné d'adresse précise et s'était contenté de dire que deux de ses "gars" seraient chargés de les accompagner jusqu'à la villa. La perspective de me retrouver entouré de deux nigauds en pleine surface m'enchantait guère. J'étais un Arlequin, un clown de rue comme il en existait peu et je tenait à ce que cette image reste crédible pour le grand public. Après tout, je n'étais pas à l'abri d'un énième retour aux arts du spectacle.

J'arpentais donc cette partie du Kil d'un air insouciant, le pas léger. Mon chapeau à clochettes accompagnait d'un tintement chacun de mes mouvements. Les passants me souriaient, voir rigolaient à ma vue. Le quartier était chic, calme, isolé du tumulte des Estaminets ou des Heures vives. C'était effectivement un bon endroit pour établir nos activités.
Ne restait plus qu'à trouver la dite villa.

Pour cela, rien de bien sorcier.
J'étais désormais rompu à l'exercice. Cal Keran faisait parti de cette catégorie de lanyshtas qui empestait à plein nez. Le retrouver au Kil'Sin était d'une simplicité enfantine.
Je m'arrêtai subitement sous l'ombre d'un arbre en fleur puis fermais les yeux. J'inspirai profondément puis pénétrai dans cette carte immatérielle que je m'étais fabriquée. ici et là, je retrouvais les senteurs des lanyshtas déjà identifiés, soit une bonne quarantaine de lueurs plus ou moins vives. Chacune d'entre elles étaient avait sa propre particularité sans qu'elle ne soit directement identifiable.


*Cal Keran.* pensai-je.

Tout à coup, la carte s'évapora.
Mon esprit tourbillonna, répondant à la formule qui avait été pensée avec force et détermination. Soudain, le mouvement s'arrêta. Je pouvais sentir le jeune homme.
Les sensations se multipliées, comme autant d'informations qui le caractérisaient. Une seconde s'était déjà écoulée. Un rire, tiré de la réalité, me vint au loin. Je l'écartai sans sourciller. Seule ma transe importait.
J'ouvris mon esprit, absorbant les odeurs, les images colorées, comme des rêves qui échapperaient à toute réalité. Ces informations là n'auraient probablement aucune signification si elles étaient couchées sur le papier ou décrites à vive voix. Pourtant, dans mon monde, elles étaient d'une clarté déconcertante.
Alors, mes yeux s'ouvrirent sur la réalité.


Bingo.

Guidés par ma psyché plus que par mon sens de l'orientation, j'avançais d'une démarche toujours aussi décontractée en direction du voleur. En moins d'une dizaine de minutes, vu ma faible allure, j'arrivais face à un portail en bois gardé par deux gaillards.
Tout sourire, je m'inclinai légèrement.


Ah le comité d'accueil ! Veuillez annoncer l'Arlequin après de votre cher-bien-burné Maître. Aller-aller, fissa !

Intérieurement, j'étais plié en deux.
La condescendance était un art que tout kil'sinite se devait tôt ou tard de maîtriser.



- Thème d'Elyas -
 
Cal Keran
Comitaire actif,
Caïd

Kil'sin  
Le Luang 6 Jayar 816 à 15h50
 
Arrivée de Rhôz :

*** Lorsque l'étudiante se présente à la porte, elle peut effectivement observer deux des plus beaux spécimens conçus par les Dessous : Massifs, vêtus de leur pardessus sombre, les deux hommes en imposaient. Si ni l'un, ni l'autre ne semblaient briller par leur intelligence, ils étaient sûrement assez malins pour ne pas avoir eu à retirer une dague de leur côte, ou suffisamment résistant pour le supporter. Dans tous les cas, Cal n'avait pas choisi ces deux là au hasard. Se regardant, vaguement surpris par l'arrivée de la première invitée, le premier fait un signe au second. ***


M'dame...

*** Lâche ce dernier en poussant la porte en bois, et en invitant la jeune femme à le suivre. Dans son dos, hors de vue, le premier garde ne put s'empêcher de ricaner un brin. Le Prince. C'te blague. L'homme l'escortant semble chercher le blondin, et, l'apercevant près du chariot encore chargé, le désigne sans un mot. S'assurant que son "boss" revient avec le sourire, il s'éclipse sur un signe du voleur, retour à la porte. ***


Cal : Rhôz ! Je commence tout juste à aménager, c'est encore un peu sommaire, et j'aurai du passer un coup de peinture, mais ça ira pour nos affaires ! Content de voir que tu as retrouvé toute seule ! Viens, suis moi, je vais te montrer le salon en attendant les autres, et tu vas goûter en avant-première à une petit cuvée du Merlu, je te jure, une merveille !

*** Posant une main fort chaste dans son dos, le voila qui la guide vers l'entrée. ***


Cal : Et je veux que tu me raconte tout de votre expédition, tout ! Enfin, le maxmum avant que les autres n'arrivent, on verra pour la suite après, pas vrai ?

****************************

Et à l'arrivée d'Elyas, peu après...

*** Les deux gardes observent le nouvel arrivant. Numéro 2 grogne légèrement en entendant la voix si sympathique de l'Arlequin, pas du tout ironique et condescendante, noooon. Regardant son Numéro 1, il lève un sourcil, interrogeant le plus bavard de leur petit groupe sur la démarche à tenir. Bavard qui ouvre la bouche. ***


Je savais pas que le patron avait embauché un clown.

*** Ah, les Dessous et leur incapacité chronique à comprendre le sens de la phrase "la diplomatie vaut plus que l'orgueil personnel". Être malin, oui, se laisser marcher sur les pieds, non, ce n'était pas vraiment de son goût. ***


Ouvre au monsieur, Bohr'Is.

*** Le second grogne à nouveau, poussant la porte, lâchant un : ***


J'vous accompagne.

*** Un ton qui ne laissait guère de place à la moindre possibilité de refuser. Sisisi, je vous jure. Regardant dans la cour, mais n'apercevant aucun voleur blond, le taureau se gratte le menton. ***


Doit être à l'intérieur. Suivez moi.

*** Avant de guider l'Arlequin, avec ou sans frasque, vers le salon où le blondinet installait sa première invitée. ***



Gentleman Cambrioleur
Philanthrope Personnel
Explorateur Urbain
 
Elyas
Passeurs de temps,
Arlequin

Kil'sin  
Le Matal 7 Jayar 816 à 11h44
 
J'étudiais du regard les gardes de la villa sans me détacher de ce masque souriant.
Ils faisaient parti de ceux qu'on aurait pu catégoriser comme des gros bras sans matière grise. L'équation était simple dans le milieu : les malins dirigeaient tandis que les costauds exécutaient. Il ne fallait généralement pas trop en demander à ces derniers.

Secouant de temps à autre la tête, je suivis l'ogre à l'intérieur du bâtiment.
Ici et là, je croisais le regard d'hommes et de femmes occupés à déménager l'ancien mobilier, probablement en vue d'installer par la suite le matériel dont nous aurions besoin.
Plus j'y pensais, plus je trouvais que l'idée d'une villa mafieuse était une couverture parfaite. Le simple fait de relier l'endroit aux Dessous éloignerait les krolannes un peu trop curieux. Quant aux comités concurrents de la Main d'Argent, le simple fait de se retrouver face à un commando sur-entraîné enlevait toute rentabilité à l'attaque de cette position.

Arrivés dans le salon, je notais qu'en plus du blondinet, Rhôz était déjà présente, visiblement à son aise dans ce nouvel environnement. J'écartais brusquement les bras, non sans bousculer légèrement le balourd qui m'avait servi de guide.


Ah ! Qui voilà ! Jeunesse triomphante et Innocence Érudite !

L'air de rien, j'analysai le salon d'un point de vue physique mais aussi psychique. Mon esprit allait et venait vers différents endroits de la pièce, tentant de déceler un quelconque dispositif magique qui couvrirait nos conversations ou isolerait d'un point de vue magique les éventuelles expérimentations qui pourraient s'y effectuer. Après tout, l'Ennemi lanyshta était l'un des seuls à pouvoir nous démasquer.
Pourtant, rien de rien.
Je grimaçai.


C'est qu'elle est en plein déménagement la Gueule d'Ange, de vraies petites abeilles dans une ruche ah-ah-ah !
Un bien bel endroit en tout cas. Le Doc' va regretter de ne pas avoir pu venir.


Simultanément, une pensée fusa.

*...Surtout pour y faire nos recherches. T'es plus efficace qu'il n'y parait Cal-inette.*


Paroles et pensées s'enchevêtraient, faisant l'étalage d'une maîtrise quasi parfaite de l'exercice.

Quelque chose à boire peut-être? C'est qu'avec un temps pareil, l'Arlequin est à sec !
*Quel est le programme? On attend les autres puis on dégage tes larbins pour discuter de nos fabuleux projets?*


- Thème d'Elyas -
 
Salimân
Comitaire actif,
Compteur de Voix

Kil'sin  
Le Matal 7 Jayar 816 à 12h21
 
Ah oui !

S'était dit le Compteur, une fois l'image de la carte pensée. Oui, l'endroit, il le connaissait de loin. Pas un de ses quartiers préférés.

Il finit son passage (des plus ennuyeux : le Luang, c'était la matinée des échanges commerciaux, les décomptes étaient interminables et les motions nullement passionnantes) en réfléchissant à sa réunion à venir. Il fit une petite introspection das les Entrelacs pour tenter de retrouver la voix de Cal. A vue de nez, il avait à peu près 'leur âge'. A savoir que sa Voix s'était présentée au début de la troisième vague, tout comme lui.

A la fin de sa période, il engloutit une tartine puis se dirigea vers les faubourgs, à l'endroit indiqué.

Deux bonhommes attendaient devant la porte cochère. Il alla les voir.


Salut les gars ! J'ai un rencart.

Il ôta son chapeau, dévoilant sa belle et amène gueule.

Moi c'est Salimân, et c'est Cal qui m'a dit d'venir.

 
Lamka
Passeurs de temps
Kil'sin  
Le Matal 7 Jayar 816 à 20h24
 
Et paf, une fois n'était pas coutume, à peine sortait-elle à demi morte d'une tentative de sortie en solitaire qu'elle reçut un message télépathique de la part des "joyeux drill" de sa précédente expédition, pensa t-elle. Même si "joyeux drill" n'était pas du tout adapté aux personnes qui formaient ce groupe. Mais force était de constater que malgré ses escapades en solitaire, elle prit un furieux plaisir à annoncer son arrivée.

Mais pour l'heure, elle était dans un transport aérien entre le Kil'Dara et le Kil'Sin




 
Rhôz
Comitaire actif,
Etudiante-Enseignante

Kil'sin  
Le Merakih 8 Jayar 816 à 14h07
 
Un petit Merlu ? Allez, avec plaisir !

Bien qu'elle soit plutôt ka'afë dans sa consommation quotidienne, Rhôz n'est pas contre un petit verre de vin, qui ne sera sûrement pas mauvais. Sur ce point, elle fait toute confiance au Prince de Receleurs. Elle hésite d'autant moins qu'elle est sûre de pouvoir se dessaouler presque à volonté grâce à ses derniers talents de Lanyshta.

Pour ce qui est de notre expédition, eh bien il y a d'abord eu ce nid de frobekhs...

Tout en se laissant guider vers l'intérieur de la villa et une belle commode finement ouvragée, elle entame un récit de la première partie de leurs aventures, afin de lui livrer les choses par ordre chronologique. Alors qu'elle est en train de se choisir un verre à pied parmi tous ceux qui sont déjà rangés dans le meuble, déboule l'Arlequin. Finalement, son avance n'aura pas été si longue. Tant pis pour le papotage avec le Frérot, elle continuera son récit plus tard.

Sortant du placard avec un deuxième verre, elle va saluer silencieusement Elyas en le lui tendant. Il ne reste plus qu'à faire remplir leurs calices.


Rhôz, étudiante et enseignante, chercheuse et fouineuse.
(Son empreinte psychique évoque un contour de rosier dans la brume matinale.)
 
Cal Keran
Comitaire actif,
Caïd

Kil'sin  
Le Merakih 8 Jayar 816 à 14h37
 
A l'intérieur....

*** Le jeune homme, laissant sa première invitée se servir, tourne rapidement la tête à l'arrivée du second. Et quel second ! Un sourire sur son visage, et le voila qui congédie rapidement le molosse d'un geste de la main. ***


Cal : L'Arlequin ! Un déménagement temporaire, nous devrons réorganiser les lieux en fonction des besoins de chacun. Une fois installé le matériel, je suis sur qu'on pourra aménager une ou deux chambres en plus de la mienne, pour que nos amis puissent rester aussi longtemps qu'ils le désirent.

*** Se détournant de Rhôz, le jeune homme se sert lui-même un verre avant de traverser le salon pour tapoter l'épaule du clown. Le salon ? Oh, oui, la pièce à vivre était cossue sans être dispendieuse. S'il n'avait pas eu recours à un architecte d'intérieur, le décor ne semblait pas refléter la personnalité du voleur : du cuir, du bois, rien que du bon, mais pas de clinquant, pas de dramatique, non, juste un salon confortable, grand, et bien pensé pour des réunions, les canapés en cercle, avec, dans un coin de la pièce, une table, des chaises, une cheminée, le bar, bref, le nécessaire pour de longues soirées au coin du feu.

Une pensée : ***


Cal : Je préfèrais Gueule d'Ange... Enfin bref, l'aménagement, ce n'est pas mon dada, j'ai paré au plus pressé, le détail, on verra plus tard.

*** Et des mots : ***


Cal : Tiens, tu m'en diras des nouvelles. Une petite cuvée qu'on a trouvé dans l'entrepôt du Souk, ces cons entreposaient de la contrebande de luxe avec des produits de basse qualité, c'était discret, mais franchement insultant.

*** Et levant son verre : ***


Cal : A la votre ! En attendant nos autres invités...

*** Et à Elyas pour répondre à sa question finale, un laconique : ***


Cal : Précisément.

*** Au même instant, une porte est poussée. Le salon s'ouvre pour... ***


*******************************

Saliman.

*** Bohr'Is, revenu auprès de son comparse, poussa un long soupir d'agacement. Jouer le portier, bien payé, d'accord, mais le blondinet avait vraiment besoin de faire venir autant de monde. Le premier regarde le second, et hausse les épaules, lâchant à haute voix, bien en face de Saliman : ***


Au moins, celui-là est poli.

*** Un geste de la tête, et le voilà qui indique la porte, poussée à nouveau par le moins bavard du duo, qui indique prestement à l'homme de les accompagner. Cette fois au courant de l'emplacement du maître de la maisonnée, il se dirige directement vers la pièce à vivre, dont il pousse la porte, avant de déguerpir une fois le nouvel invité rentré. Tu parles de vacances, le voila qui devait jouer le majordome. ***


******************************

*** Et le voleur accueillera la nouvelle tronche d'un sourire. ***


Cal : Première nouvelle tête. On ne s'est pas encore rencontré, je crois ?...


Gentleman Cambrioleur
Philanthrope Personnel
Explorateur Urbain
 
Danthos
Comitaire actif
Kil'sin  
Le Merakih 8 Jayar 816 à 15h00
 
*** L'air hagard, le Prospecteur déambulait dans les rues du Sin tout en tentant de se familiariser avec la lumière ambiante.
Une journée de plus sans avoir gouté la chaleur du soleil, bravo. Et pour cause, le voilà qui était affairé à raffiner ses petits cailloux.
S'il avait enfin réussi à leur conférer des propriétés plus qu'intéressantes, c'était au prix de bon nombre d'heures passées a fouiller des tas de parchemins et faire des expérimentations plus ou moins hasardeuses.

Mais bon, il faisait enfin sa sortie quotidienne. Rien que le fait de pouvoir échanger avec les autres Lanyshtas rendait son pas plus vif.
Car s'il était encore habitué à la vie en groupe, la solitude commençait vraiment à le déranger. Bientôt lui aussi se mettrait aux grelots!

Arrivant à l'endroit désigné, il constata que la bonté du prince était sans limite.
Si son surnom aristocrate aurait pu suggérer le contraire, il était de loin le mécène le plus généreux qu'il ne rencontrera jamais.
Et pour cause, la villa déjà impressionnante par sa taille, émerveillait d'avantage lorsqu'on prenait le temps d'inspecter les fioritures architecturales ornant la façade.
Sans parler du terrain ou encore du mur trois fois plus grand qu'un minot. ***


Bonjour, le Propriétaire des lieux m'a convié pour une réunion.
Un blondinet. Cal Keran.


*** Devant l'air exaspéré des deux imposants vigiles, il en déduit qu'il ne devait pas être le premier à leur demander de bien vouloir les mener à leur boss. ***


Sans vouloir paraitre désagréable, je crois bien que lui et les autres sont en train de m'attendre.
Mais ne vous en faites pas, je ne dirais pas que c'est vous qui m'avaient fait poireauter ici!


 
Elyas
Passeurs de temps,
Arlequin

Kil'sin  
Le Merakih 8 Jayar 816 à 23h18
 
A peine le verre en main que je le reposais sur un rebord de meuble, souriant poliment à Rhôz. Je n'étais pas venu ici pour prendre le thé mais bel et bien parler affaires et projets futurs.
Je répondis donc au geste de Cal par un simple hochement de tête avant de prendre place sur l'un des canapés. Confortable au demeurant.
Les autres arrivaient petit à petit. Nul besoin de détourner la tête pour les identifier, leur saveur télépathique me suffisait.

Je laissai échapper un long bâillement à peine forcé.

*Pas dit que la Discrète se pointe à l'heure. Apparemment, elle traînait du côté du Dara et le chemin était plutôt encombré.*

Quant au Doc', il était reparti depuis peu pour son cabinets. Affaires urgentes avait-il dit. Mais il avait confiance en nous. Un vrai fou.
La villa devait s'élever sur plusieurs étages. Peut-être pourrions-nous même établir une zone d'entrainement en son sein, une alternative moins voyante que les entrepôts près des murailles.

*Tu penses pouvoir nous installer notre matos d'ici combien de temps? Pas que ça presse, mais ça nous permettrait d'avoir une petite idée. On a déjà quelques outils à ramener. Pour le lieu, l'idéal serait un sous-sol, insonorisé, pas trop humide et sans grands courants d'air.*

Certaines armes énergétiques pouvaient se montrer relativement capricieuses durant leur phase de développement, inutile d'ajouter des paramètres qui pourraient venir perturber les équations établies en amont.



- Thème d'Elyas -
 
Salimân
Comitaire actif,
Compteur de Voix

Kil'sin  
Le Julung 9 Jayar 816 à 18h34
 
Tout en se laissant guider, le Compteur détaillait la bicoque.

Pas mal. A tous points de vue.

En entrant dans la pièce, il eut le réflexe d'ôter son chapeau pour saluer, mais il le portait déjà à la main.


Cal, je présume. Enchanté. Salimân. J'en viens presque à m'demander comment on n'a pas pu se croiser avant...

Il hocha la tête en direction de l'Arlequin, et sourit à Rhôz.

Toujours aussi fraiche, l'érudite !

[HRP : laborieux tout ces posts pour pas grand chose, J'en rajoute pas avant qu'on soit tous là ; au moins ça m'enlèvera peut être mon statut d'inactif RP :) ]

 
Cal Keran
Comitaire actif,
Caïd

Kil'sin  
Le Julung 9 Jayar 816 à 21h26
 
HRP : Bon, on va régler ça rapidement alors, histoire d'avancer. Je voulais juste éviter le "et ils arrivèrent tous et hop, on passe à la suite" ;)

*** Or donc, dehors...

Ce n'était que les deux gorilles en avaient après les invités individuellement, mais alors que la liste d'attente s'amenuisait, leur frustration, elle, montait en flèche. Alors lorsque Danthos lâche sa petite pique, voici Bohr'Is qui... Grogne ? Et qui sert un poing d'une manière peu discrète. Son comparse lui pose une patte sur l'épaule. ***


Je prends... Suivez moi...

*** Et le voila qui pousse la porte, invitant Danthos à le suivre sous l'oeil torve du second garde. ***


***********************

*** Attrapant la main de Saliman, celle sans chapeau s'entend, il la serre, une poigne légère, quoique fébrile, le jeune homme hoche la tête. ***


Cal : Etonnant oui ! Reste à rattraper le temps perdu ! Amicalement, au moins.

*** Une légère tape sur l'épaule, il se retourne vers l'Arlequin. ***


Cal : Alors nous l'attendrons, je suppose. Oh, et pas besoin de chuchoter dans nos petites têtes, la pièce est suffisamment isolée pour qu'on puisse parler normalement sans risquer qu'une oreille indiscrète nous gaule. Et c'est peu probable, au vu de notre association récente, que quelqu'un ait pu mettre au point et installer ici un dispositif d'écoute. N'est ce pas ?

*** Un sourire. L'insouciance de la jeunesse. Et de celui qui avait suffisamment confiance dans les moyens déployés pour ne pas sombrer dans la parano. ***


Cal : Tout dépend de vous. Je peux vous prêter les paires de bras, et je fournis l'argent, rien de plus rien de moins. Les délais, vous les faites, n'est ce pas le meilleur mode de...

*** Et la porte s'ouvre. Ouvrant de nouveau les bras, le voleur s'exclame : ***


Cal : Cinq ! Et nous sommes complets ! Danthos je suppose ? Magnifique, messieurs, soeurette, je vous propose de vous servir et...

*** Une courbette vers la porte. ***


Cal : De me suivre. Elyas, je pense que la première pièce à visiter correspondra à tes attentes, c'est moins confortable qu'ici, mais je suis sûr que tu y trouveras un intérêt.

*** Attendant un instant que ses invités ne se servent, le voila qui sort à pas rapides, tournant rapidement vers un escalier s'enfonçant dans les ténèbres. ***


Cal : Alors certes, ça demande encore pas mal de travaux pour que vous vous sentiez à l'aise...

*** Poussant une lourde porte, ne pouvant s'empêcher de pousser dans la foulée un long soupir, il lui faut reprendre son souffle avant d'atteindre une petite manivelle. La tournant, le gaz se déverse, les lampes s'allume, révélant...

Bon, au moins, c'était grand. Un grand espace, constituant probablement les fondations de l'habitation. Au fond, deux portes s'ouvraient sur deux réduits de tailles plus réduite. ***


Cal : J'ai nettoyé la place, enlevé la déco', le parquet, tout, pour qu'il ne reste... Rien. A l'exception de la lumière, autant j'envie nos camarades félins, autant je suis loin de les égaler.

*** Le son de leurs pas résonnant sur le sol de pierre, le jeune homme ouvre les bras. ***


Cal : Je vous présente... Ma... cave Lanyshta. Lanyshcave. Cavalanyshta... Peu importe, je trouverai un meilleur nom. Et cette cave, outre l'argent nécessaire pour que vous l'aménagiez, j'insiste sur le VOUS, est mon modeste donc à votre entreprise.

*** Se retournant, il réunit ses doigts. ***


Cal : Pas mal hein ? Et vu le peu que je demande, c'est vraiment un super loyer ! Tu leur as parlé de ce que je pourrai demander, Elyas, pas vrai ? Nous n'avons pas parlé des détails, mais les grandes lignes au moins ? La paperasse c'est pas mon truc...

*** Susurre-t-il, sur le ton ironique d'une fausse confidence. ***



Gentleman Cambrioleur
Philanthrope Personnel
Explorateur Urbain
 
Lamka
Passeurs de temps
Kil'sin  
Le Sukra 11 Jayar 816 à 01h31
 
A peine descendue des transports aériens, il lui avait été presque trop simple de repérer les deux molosses qui étaient là à l'attendre pour l'emmener vers le lieu de rassemblement de l'équipe. Ça lui paru tout à coup, et pour une fois, assez étrange. Mais qui était vraiment ce mécène ?

Lorsqu'elle entra dans la villa, tout le monde était déjà là.
Elle ne dit rien mais se mordit les lèvres en regrettant d'être encore la dernière.
En même temps, les autres n'avaient sans doute pas eu les mêmes mésaventures.
Encore que...

Les lieux étaient bien gardés et il semblait y régner une activité...
... particulière...

Comme à son habitude, elle en dit le minimum, baissa les yeux, fit comprendre qu'elle était Lamka et qu'elle rejoignait le groupe. Hochement de tête, sourire timide et... se souvint alors des échanges télépathiques qu'elle avait eu sur un ton de plaisanterie qui lui paru si agréable lorsqu'il était à distance, et qui lui semblait alors maintenant si gênant... Allait-on lui faire une remarques ? Sans doute pas.. Forcément pas... Surement pas... Nécessairement pas...

Elle se trouva un endroit propice à l'écoute de l'ensemble du groupe dont elle observait les moindres mouvements de visage...


 
Salimân
Comitaire actif,
Compteur de Voix

Kil'sin  
Le Sukra 11 Jayar 816 à 23h47
 
Le Cal était du genre avenant. C'était tout à fait bienvenu. Et ça donnait du crédit à l'ensemble des générosités qu'il énumérait. Jusqu'à...

Tiens, salut Lamka !

Encore une fois, elle était apparue sans dire un mot et sans se faire remarquer. Ça en devenait pathologique, quand même, à bien y réfléchir...

Sal' se tourna vers leur hôte. Certes, pour quelqu'un d'apparemment friqué, que représentaient vraiment les dépenses dont on causait là ? Le Compteur passa sa main sur le mur, une énergie faiblement lumineuse, qui crépitait presque, passa de ses doigts à la pierre, qui n'eut aucune forme de résonance. C'était bien résistant.


Eh bien, je dois dire, collègue, que cette partie-là, justement, j'lai pas trop captée. Travaillons-nous pour toi, travailles-tu pour nous, travaillons-nous ensemble ?

J'ai pas vraiment d'état d'âmes à louer mes fesses, et, tant qu'à le faire, autant le faire dans quequ'chose de cossu. Mais j'aim'rais bien avoir plus de détails, à vrai dire.


 
Elyas
Passeurs de temps,
Arlequin

Kil'sin  
Le Dhiwara 12 Jayar 816 à 17h54
 
Les uns et les autres arrivaient.
Seule la Discrète manqua de me faire sursauter lorsqu'elle débarqua dans le salon. Si l'un d'entre nous avait été cardiaque, on aurait même pu avoir droit à une jolie dématérialisation !
Une fois les présentations - de courtes durée - faites, j’emboîtai le pas de Cal pour visiter la première pièce mise à disposition.
Nous descendîmes les escaliers jusqu'à une lourde porte. Une cave. C'était idéal. Pas de problème de voisinage, aération contrôlée, seule l'humidité pouvait poser problème en cas de fortes intempéries. J'entrai dans la pièce sans dire un mot.

Mon regard fila dans chaque recoin de la pièce. Effectivement, il y avait de quoi faire.
Le long du paroi, il serait possible d'installer un grand établi sur lequel serait ensuite fixés les outils. De l'autre côté, je pourrais demander des cuves à mélange, notamment pour la fabrication des munitions. Avec un brin d'imagination, il serait même possible d'envisager un petit stand de tir, avec un mannequin en lieu et place d'une cible, histoire de pouvoir affiner les réglages de la visée.
Je me retournai vers Cal, satisfait.


Joli. Ça fera très bien l'affaire en effet, de quoi installer un bel atelier.

Suite au discours du voleur, les premières questions ne tardèrent pas à se faire entendre. Salimân ouvrit le bal.
Je pris une longue inspiration.


Le terme exact est "partenaires". Gueule d'Ange n'est pas notre employeur, ni notre laquais.
Depuis le début de notre projet, de ce Consensus, chacun d'entre nous a su à sa manière s'investir dans notre entreprise. Individuellement, nous avons dépensé pour nous équiper et nous former de sorte à pouvoir survivre à l'Extérieur. Pourtant, nous nous sommes rendu compte après la première grande excursion que tout ceci avait une limite, que seuls, nous atteindrions rapidement nos limites.
Il fallait donc résonner en terme de groupe, un groupe aux ressources mutualisées.


Je marquai une pause, m'assurant l'attention de mon auditoire.

Nous avons d'ors et déjà vu qu'ensemble, nous étions plus fort. Ces putains de Frobekhs peuvent en témoigner pas vrai?
Nous supposons qu'il en serait de même en mettant en commun nos talents d'artisans et une partie de nos revenus.
Dans le cas présent, Moustache et moi même avons été confrontés à un problème de taille : le pognon. Jusqu'ici, il nous était personnellement possible de bidouiller des armes pour le Doc', Danthos et nous même sans trop consommer d'espace. Notre Appart-telier suffisait. Côté fric,ça coinçait un peu mais avec les bons filons
, regard vers Cal, il était possible de s'en tirer.

Seulement voilà, arrive un moment où l'excellence ne suffit plus, où pour atteindre la perfection, il faut s'équiper d'outils que nous ne pouvions pas nous payer. C'est ici qu'intervient la Gueule d'Ange et sa villa.
Dans le but de développer une nouvelle génération d'armes, assurant ainsi encore un peu plus la survie du groupe en cas d'expéditions - car il y en aura d'autres ! -, un nouvel espace dédié à nos recherches était nécessaire.


J'ouvris grand les bras en direction de la cave.

Tadam !

Des pensées vagues filèrent dans la pièce, accessibles à tous.
De grandes espaces comme on en voyait seulement des les encyclopédies, des créatures quasis mythiques, des interprétations de légendes. Tout ceci se confondait dans un étrange sentiment d’allégresse.


Aller fricoter avec les fuscuciens et autres saloperies du genre armé d'un pétard et d'une fronde ça nous branche pas trop. Nous il nous faudra plus. Et ce plus, pas moyen d'y accéder rapidement sans un petit coup de pouce.

J'ajoutais précipitamment.

...Puis, le blondinet pourra aider. le grand air, ça lui fera du bien. Il est plus dégourdis qu'il en à l'air.


- Thème d'Elyas -
 
Rhôz
Comitaire actif,
Etudiante-Enseignante

Kil'sin  
Le Dhiwara 12 Jayar 816 à 21h20
 
Une fois la bande d'Éveillés au complet, le Frérot conduit les convives au sous-sol. Rhôz suit le mouvement son verre à demi plein en main. Elle laisse les autres passer devant, puisqu'elle a déjà vu les lieux et n'imagine pas des aménagements spectaculaires de ce côté pour le moment. Et en effet, c'est encore vide, pour l'essentiel (à part le splendide système d'éclairage). Visiblement, le Prince n'est pas peu fier de sa Cave à Lanyshtas... et semble impatient de mesurer l'enthousiasme de ses invités face à sa merveille.

L'Arlequin fait le tour des lieux à la façon d'un acheteur immobilier et semble déjà y projeter l'installation de son atelier... enfin celui du Consensus. Comme l'Étudiante a de son côté tout récemment pris possession de son Grenier, elle se projette beaucoup moins en termes d'installation. Mais cela fera néanmoins un excellent lieu de réunion pour diverses affaires de Lanyshta – grandes palabres entre Éveillés ou cours en petit comité. Et peut-être certaines archives trop délicates pour les laisser chez elle. Pour le moment, cependant, elle ne dit mot, se contentant de laisser les autres parler.



Rhôz, étudiante et enseignante, chercheuse et fouineuse.
(Son empreinte psychique évoque un contour de rosier dans la brume matinale.)
 
Cal Keran
Comitaire actif,
Caïd

Kil'sin  
Le Julung 16 Jayar 816 à 16h07
 
*** Croisant ses mains, le jeune homme se retourne, prêt à répondre à la belle gueule de l'enchappeauté... Mais il se stoppe, identifiant une nouvelle tête. Et sourit. Tout en se demandant comment on pouvait mesurer 40 centimètres de plus que lui, et malgré tout passer inaperçue. ***


Cal : Bonjour toi ! Comme Rhôz est déjà présente, et que notre petite compagnie ne compte que deux jeunes femmes, j'en déduis que tu es Lamka ! Ca, ou tu as tué mes hommes, caché leurs cadavres et que tu t'es infiltré de toi-même chez moi, mais ce serait sacrément cocasse, pas vrai ?

*** Retournant à l'homme au chapeau, le voleur se contente d'abord d'ouvrir la bouche, semblant rassembler ses idées, à la suite de l'intervention de l'Arlequin. Et dans un souffle ***


Cal : Tout comme il a dit.

*** Frustré ? Noooon, c'est pas fini ! ***


Cal : Si ce n'est que le grand air de l'extérieur n'est pas actuellement ma priorité, pour mon plus grand malheur, au vu de mes nombreuses activités au Sin. Votre partenaire que présent gère une petite entreprise familiale dont la désertion est, généralement, sanctionnée comptant par la concurrence. N'ayant guère envie de perdre une source de financement que je viens juste de vous mettre à disposition, je me vois contraint par la présente de vous signifier que j'occuperai le rôle magnifique de "relais", qui me permettra au mieux de jongler entre mes différentes fonctions. Je vous avoue que je rêverai de vous accompagner dans ces petites expéditions, certains d'entre vous me connaissent, mais à moins de trouver une personne à qui faire suffisamment confiance, c'est fumé. Or, dans ma branche, les personnes de confiance se comptent sur les doigts de la main d'un manchot borgne unijambiste. Autant dire que c'est ce qu'on appelle une perle rare.

*** Il lève un doigt. ***


Cal : Mais ! Si certaines affaires venaient à se débloquer en raison, par exemple, de l'arrivée de nouveaux... Partenaires possédant des capacités particulières, et capables de faire basculer un... Une négociation commerciale, ma position s'en trouverait renforcée, et qui dit stabilité, dit bonjour les deniers ! Non, ça ne rime pas... Enfin bref, bonjour les pierres, et bonjour l'occasion de vous accompagner. Vous calez toute l'équation ? Moi riche égal vous riche et moi libre égal moi avec vous. Donc oui, on peut dire que partenaire est le meilleur des termes. Vous êtes tous des partenaires qui vont compter pour moi comme j'espère compter pour vous. Pour nous.

*** Regardant l'Arlequin, il sourit. ***


Cal : J'ai d'ailleurs un petit message pour ton apprenti, si tu as toujours ce gamin avec toi. Un cadeau de ma mère, il semblerait qu'elle s'en veuille encore de l'avoir un peu secoué, et elle voulait que tu l'embrasse de sa part. Avec ses plus sincères salutations, je peux compter sur toi ?

*** Ah, sa mère et le traitement digne d'une mauvaise pièce de théâtre qu'elle avait fait vivre au gamin. Elyas comprendrait, au moins. ***


Cal : J'ai d'ors et déjà contacté un architecte pour nous aider à aménager cette cave. Un homme discret et habitué à aménager des endroits qui doivent l'être tout autant. Une fois que nous saurons ce dont chacun ici a besoin, je vous l'enverrai, afin que vous puissiez discuter avec lui de l'aménagement de cet endroit.

*** Il semble réfléchir. ***


Cal : J'oublie quoi moi... J'ai parlé des deux chambres d'amis, au cas où l'un d'entre vous a besoin d'un pied à terre "permanent", notamment pour ses recherches, j'ai parlé des possibilités en terme de financement et de partenariat... Ah, oui, je songeais embaucher une cuisinière, n'hésitez pas à nous faire part de vos préférences culinaires, quitte à travailler, autant le faire dans les meilleures conditions ! Et souvenez vous que toute personne ici sera issue d'un milieu où on a l'habitude de limiter les discussions à propos de son travail, n'ayez donc aucune crainte quand à votre sécurité ! Ne criez pas que vous êtes des lanyshtas dans le hall, bien sûr, et tout se passera pour le mieux. D'autres questions concernant le fonctionnement de notre petit groupe, ou nous terminons rapidement la visite des lieux ?

*** Ah, ces problèmes de riche. ***



Gentleman Cambrioleur
Philanthrope Personnel
Explorateur Urbain
 
Salimân
Comitaire actif,
Compteur de Voix

Kil'sin  
Le Vayang 17 Jayar 816 à 09h57
 
Le Compteur hochait la tête, mais la moue qu'il affichait était celle d'une certaine réflexion. Et des images que l'Arlequin envoyait, il n'en retint que quelques unes, pour les renvoyer. Celles de grands paysages. Uniquement.

Moi, j'suis d'accord, tu sais, pour ces histoires qu'ensemble on est plus forts. Ça, c'est sûr. Si on n'avait pas eu, dans le Nid, vos puissances de feu, mes p'tites mélodies, et le Doc' pour nous recoudre, on aurai été finis.

Mais j'trouve limite d'appliquer ce principe à d'autres activités que la simple survie. Pour le Consensus, ouais, on voit des choses pareil. Et on s'entend bien, j'crois. Ensuite, pour les recherches, l'armement, le fric, j'suis pas sûr qu'on y voye tous pareil.

J'ignorais que toi et Moustache, vous étiez dans l'pétrin. J'aurais su...


Il décrocha la bourse de sa ceinture, la soupesa, puis la donna à l'Arlequin.

Si, dans ton petit Atelier, tu veux fabriquer des engins d'mort à la chaine pour nous, j'dirais qu'il faudrait voir de quoi il s'agit.

Parce que moi, personnellement, j'ai pas spécialement envie d'aller Dehors pour faire leur peau aux monstres. J'ai bien compris, le besoin d'ingrédients, tout ça... Mais jusqu'où aller ? On n'est pas déjà suffisamment balaises ? Et puis, surtout, y a pas des trucs carrément plus dangereux qui viennent des Kils eux-mêmes ? Ça aussi faudrait l'étudier non ? Et ça, ça risque d'être coton, vu que c'est Jade qui chapeaute.

Bref !
D'un geste, il balaya ses questions.

Tout c'que je veux dire, c'est que sur le principe, j'suis d'accord. Mutualiser, c'est l'av'nir. Un endroit comme ça, je marche pas , je cours. Mais, plutôt que des détails de cantine, qui je le r'connais ont une certaine importance, Je trouve qu'il y a des questions ... prioritaires. On fait quoi, dans les prochaines semaines, là ?

 
Elyas
Passeurs de temps,
Arlequin

Kil'sin  
Le Vayang 17 Jayar 816 à 11h34
 
Les remarques de Cal filèrent sur moi comme l'eau sur le plumage d'un canard.
L'intervention de Salimân, elle, soulevait par contre plusieurs questions. C'est vrai qu'il n'était pas présent lors de cette soirée improvisée entre Danthos, le Doc' et moi.


Justement, c'est le moment de faire le point pour accorder ou non nos visions.

Je repoussai la main du Compteur, lui signifiant que je ne souhaitais pas de son argent.

Le soucis, c'est que la survie n'est jamais simple. Au delà des armes, ce sont bien de protections dont nous parlons, du genre perfectionnées. T'as l'air de pas mal sous-estimer l'Extérieur. Ce qu'on a vu, c'était qu'une petite partie de l'iceberg, la partie "facile" si l"on en croit les histoires des anciens. Quand le Brancal nous a parlé d'aller au Cimetière, il a bien précisé que ce serait autrement plus relevé que le Nid de Frobekhs. D'où la nécessitée de s'équiper décemment.

J'agitais l'index de gauche à droite.

Donc non, on est pas assez balaises. Le sera t'on d'ailleurs un jour? C'est pas dit.
Parfois, il faut aussi accepter de n'être qu'une petite chiure de mouche perdue dans une clairière à loups. Pourtant, si cette chiure dispose de quoi résister à une ou deux morsures, les cartes sont redistribuées.


Haussement d'épaules.

Dans tout les cas, faites comme vous voulez. Vous souhaitez participer : rien ne vous en empêchera. C'est ce que nous avions convenu au départ. Si vous pensez que ces investissements sont superflus, soit. Gardez toutefois ceci à l'esprit quand des bestioles de dix mètres de haut chercheront à vous botter le cul.

Profonde inspiration.
Il est vrai que nous avions beaucoup de choses à faire. Il fallait voir le long terme.


La Verte a attaqué le problème d'une manière très frontale. Elle fonce tête baissée, entraînant avec elle les esprits esseulés et laissant derrière elle une flopée de cadavres. Elle répond à la menace par la menace. C'est comme ça qu'elle fonctionne. Doit-on intervenir?
Pas encore.
Le timing n'est pas bon. Nous ne disposons pas d'une alternative viable...mais nous finirons bien par trouver quelque chose. C'est pour ça que nous souhaitions explorer l'Extérieur. Les Veilleurs, les Appelés, les Portes, les Fuscuciens... Il s'agit là d'autant de pièces qui nous serviront, à terme, de reconstituer le puzzle. Cette menace Thirdoks n'est pas là par hasard. Il y a sûrement une raison à leur revendications. Comprendre ceci permettra d'agir en conséquence.


Les esprits plus jeunes n'avaient sûrement pas conscience de l'importance qu'avait la diversité de points de vue. Pour résoudre un problème, il fallait bien souvent multiplier les angles d'attaque. C'était là le cœur de nos desseins : multiplier les axes d'étude.

Alors après Compteur, si tu nous demande ce qu'on va faire dans les prochaines semaines, on pourrait bien te répondre. Seulement, là aussi la réponse sera multiple.
Nous disposons de contacts naissant avec les Appelés, des contacts qui nous permettent de pousser nos explorations un peu plus loin. Des contacts qui, à terme, nous ouvriront peut-être vers d'autres horizons. Nous avons aussi pour idée d'aller étudier les Fuscuciens, de comprendre leur fonctionnement, d'en tirer des enseignements. Si guerre il y a, morts il y aura. Qui tirerait alors parti de ça si ce n'est les Fuscuciens?

Les deux peuvent se compléter. Peut-être que les Appelés sont emmerdés par "les morts qui marchent", peut-être qu'à défaut de leur fournir un matériel qu'on ne saurait trouver, nous pourrions ralentir la propagation d'une menace qui les atteindra, tôt ou tard.
Avoir le beurre et l'argent du beurre. Peut-être même le cul de la crémière en prime.

Après, si vous avez d'autres plans, n'hésitez pas à proposer. On a jamais bouffé qui que ce soit...pour le moment.



- Thème d'Elyas -

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