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Une visite après une autre
 
Rhôz
Comitaire actif,
Etudiante-Enseignante

Kil'sin  
Le Dhiwara 14 Agur 816 à 14h25
 
Pour la deuxième fois dans le mois, Rhôz se rend aux ateliers du CREA. La fois précédente, c'était pour voir Naoko avant de partir faire un tour en Kil'dé. Cette fois-ci, de retour de son escapade kildéenne, c'est avec l'autre artisane éveillée que l'Érudite a rendez-vous. Elles ont plusieurs questions à régler, et les choses avancent parfois plus vite en discutant de visu plutôt que télépathiquement – sans compter que c'est tout de même plus sympathique.

L'Étudiante envoie une courte pensée à Yloyse pour lui signaler son arrivée imminente, puis pénètre dans la cour principale. Comme la fois d'avant, elle y fait une petite pause pour observer les activités en cours – il se passe apparemment toujours quelque chose d'intéressant à cet endroit.

Tout en regardant les artisans s'activer, elle se récapitule les points à aborder dans la conversation à venir : archerie, bijouterie, et linguistique. Programme varié.



Rhôz, étudiante et enseignante, chercheuse et fouineuse.
(Son empreinte psychique évoque un contour de rosier dans la brume matinale.)
 
Yloyse
Gestionnaire du Kil
Kil'dara  
Le Luang 15 Agur 816 à 01h07
 
La fois précédente, la petite kildarienne était bien trop loin pour passer saluer l’étudiante. Cette fois, le rendez vous avait été plus ou moins pris… du moins sur le papier. La conception de l’arc serait assez classique, somme toute. Elle se souvenait de Rhoz comme d’une femme assez grande – ou du moins qui lui mettait bien une demi tête- et de mémoire, elle était pas franchement maigrelette… Les bras auraient donc probablement la force nécessaire pour imprimer une tension acceptable et il serait inutile d’aller chercher dans les modèles pour jeunes krolannes.

Non, ce qui serait le plus intéressant serait la conception du cerclet. La sinite et surtout, ses goûts seraient un sacré défi. Quelque chose de simple et discret… comment faire simplet et discret quand ça impliquait autant de pierres précieuses… Et pas des pierrailles quelconque…. Non.. du diamant, du saphir, du rubis, de l’émeraude, et ainsi de suite… Et il fallait rendre ça discret !

Pendant qu’Yloyse se cassait la tête sur ce concept, elle sentit la pensée de Rhoz.


Pensée :
D'acc, je descends te chercher.


Laissant là les questionnements métaphysiques, la jeune lanyshsta se dirigea vers les escaliers, s’amusant à en descendre les marches quatre à quatre, au risque de se tordre le cou.

Dans la cour, il n’y avait que peu d’agitation. Profitant du grand soleil et de la chaleur d’Agur, de grands draps de tissus bleu séchaient, étendus sur des fils. Il y avaient différentes teinte qui allaient d’un vert jaunâtre à un bleu profond. Un examen un peu approfondis permettait d’ailleurs de comprendre que la couleur marine allait en s’accentuant au fil du séchage, tandis que la teinte verte s’oxydait peu à peu. Sous eux, la terre battue prenait lentement la meme couleur. Une odeur de jasmin très prononcé flottait dans l’air couvrant tout autre parfum, et Rhoz pouvait apercevoir ici et là plusieurs petits bol qui avaient l’air de contenir de l’encens.

Dans un autre coin de la cour, prés de l’arrivée de l’escalier, des paniers de plantes séchaient au soleil.



Rien n’est mort que ce qui n’existe pas encore
 
Rhôz
Comitaire actif,
Etudiante-Enseignante

Kil'sin  
Le Luang 15 Agur 816 à 16h42
 
Le regard de Rhôz s'attarde d'abord sur les dégradés chromatiques des drap sur leurs fils, parfois discrètement soulevés par un souffle de brise légère, dans la transparence des fumées d'encens. Elle se demande si la répartition des tissus colorés répond à un ordonnancement particulier ou n'est due qu'au hasard.

Puis son œil repère les panières de végétaux. Des plantes qui sèchent, voilà qui est intéressant. Surtout maintenant qu'elle a commencé à se mettre le nez dans l'herboristerie. Tandis qu'Yloyse annonce sa venue, l'Étudiante inspecte le contenu des corbeilles. Elle y reconnaît des amborcies, si souvent utilisées dans les recettes avec lesquelles elle s'est déjà familiarisée. Il y d'autres plantes qu'elle a plus de mal à reconnaître.

Les tentatives d'identification sont bientôt interrompues par l'atterrissage dans la cour, tel un boulet de canon, d'une petite bonne-femme bleue – Yloyse, bien sûr.



Rhôz, étudiante et enseignante, chercheuse et fouineuse.
(Son empreinte psychique évoque un contour de rosier dans la brume matinale.)
 
Yloyse
Gestionnaire du Kil
Kil'dara  
Le Matal 16 Agur 816 à 11h42
 
Si les tissus étaient bien étendus dans un ordre particulier, il n'était pour l'heure pas évident à discerner tant le séchage doit encore progresser. Au fur et à mesure que l'oxydation avancerait, les teintes définitives apparaîtraient nettement et, d'ici une heure ou deux si le soleil ne se faisait pas voiler, le dégradé de bleu serait clairement visible, allant d'un azur pâle à un marine plus profond.

Les panières, elles, contenaient de grands classiques de l'herboristerie. Des amborcies (feuilles et tiges) et des évaly en quantité. Des Crychtiam également soigneusement disposés dans une panière. D'autres étaient sans doute moins connues car utilisées dans d'autre domaines que l'alchimie. De grandes feuilles de guèdes et d'indigotier, des safrans, des anthrisques sylvestres à petites fleurs blanches et jaunes et des racines bulbeuses dont il était difficile de trouver la plante originelle. Dans un dernier panier de la garance séchait également.

Tandis que Rhôz identifiait ces plantes, la kildarienne parvint dans la cour principale, sans s’être brisé le cou -ce qui en soit était un avantage non négligeable. Elle chercha du regard l’étudiante, avant de l’apercevoir à quelques pas des paniers.

Sourire joyeux -tient, n’aurait elle pas bronzé un peu depuis la dernière fois ?


Hey Rhoz ! Comment va tu ? Intéressée par les futurs pigments pour les tissus ? Çà fait trois jours qu’ils se sont lancés dans l’opération teinture et… ça embaume les lieux.

Elle avait fini la phrase avec une demi grimace. Visiblement pas totalement convaincue.


Rien n’est mort que ce qui n’existe pas encore
 
Rhôz
Comitaire actif,
Etudiante-Enseignante

Kil'sin  
Le Matal 16 Agur 816 à 20h19
 
Derrière l'odeur subtile et aérienne de l'encens, il flotte en effet une fragrance un peu plus lourde et épaisse. Rhôz se demande tout de même laquelle des deux senteurs vaut cette grimace de la Bleutée – laquelle est la plus incongrue en ce lieu ?

J'essayais surtout de reconnaître chacune de ces plantes qui sèchent. Je ne sais pas si Nao' te l'a dit, mais j'étudie un peu l'herboristerie en ce moment. Cela ne me semble pas inutile quand on prévoit de fréquenter des Krynänns de temps à autres.

En attendant de rencontrer peut-être des Dath'ogal dans leur milieu naturel. L'Étudiante sait qu'Yloyse s'est beaucoup intéressée à ceux-ci récemment. Mais elle n'ose l'attaquer sur ce sujet de but en blanc. À plus forte raison qu'elles ont un certain nombre d'affaires plus pressantes à régler.

Mais enfin, ces végétaux peuvent bien attendre un peu. Nous avons tant d'autres choses à voir...

L'Érudite se demande notamment si elle va pouvoir examiner quelques arcs déjà réalisés, pour peser les choses tout à fait concrètement, ou s'il faudra se contenter d'une discussion plus théorique.


Rhôz, étudiante et enseignante, chercheuse et fouineuse.
(Son empreinte psychique évoque un contour de rosier dans la brume matinale.)
 
Yloyse
Gestionnaire du Kil
Kil'dara  
Le Merakih 17 Agur 816 à 16h35
 
Yloyse n'avait jamais eut d'aversion pour le jasmin, c'était même une senteur qu'elle appréciait bien qu'elle estimait ne pas bien la porter, elle. Ça se mariait difficilement avec le travail de ses mains. Un peu trop délicat à son goût. Par contre, a forte dose.... c'en devenait entêtant... mais c'était indispensable ! Sans quoi Rhoz aurait pu apprécier un délicat fumet composé du mélange de produits importés du Dara et d'urine vieillie. On avait expliqué à Yloyse que cela permettrait un meilleur rendu des teintures. Elle n'avait pas voulu en savoir plus.

Non, elle m'avait pas dit mais c'est sur que dès qu'on commence à sortir, s'y connaître un minimum dans ce genre de truc peut sauver la mise. Je sais pas si j'aurais la patience d'apprendre tout ça. Je s’rais bien incapable de te dire le nom de ces plantes, mais j'sais qu’ils les utilisent surtout pour les couleurs qu’ils peuvent en tirer plus que pour les propriété médicinales.

L’apprentissage des langues, c’était différent. C’était presque de la musique. C’était des sons, des tonalités, des intonations. C’était vivant !

A propos de langue… il faudra qu’elle parle à Rhoz de ce qu’ils ont vu. Vécu. Car si quelqu’un peu comprendre, c’est peut etre elle. Une savante, ça doit bien s’intéresser à son sujet de manière un peu plus personnelle que simplement des chiens parlants. Pour comprendre leur cultures, il faut sans doute une certaine sensibilité. Elle l’espère. Car elle, elle aimerait comprendre et pouvoir partager avec quelqu’un apte à voir un peu plus loin. Mais ce n’est pas un sujet qui s’aborde en pleine cour, et encore moins alors qu’il y a du travail à faire, comme l’étudiante le lui rappelle.


Ah oui, et en priorité, ton arc.
J’ignore comment Nao te fait choisir tes tenues, par contre pour ce qui est des armes, j’ai tendance à être un peu plus pratique… J’espère que tu es en forme
, plaisante elle. Suis moi.

La kildarienne l’entraîne vers l’une des arcades de la cours, lui ouvrant les portes d’un vaste atelier. Plusieurs établis de travail y sont installés, chacun avec leurs lots de marteaux, de scie et de ciseaux variés. De la sciure traîne au sol, principalement sous deux grands traitaux où plusieurs planches sont installées en attente de découpe. Un krolanne, installé à l’un des établis leur fait un vague signe de la main avant de se remettre à poncer ce qui ressemble à une tête de lit sculptée.
A un mur, une dizaine d’arcs de tailles variée sont accrochés et une cible qui a visiblement servie attends, près d’un mannequin.


On va commencer par voir quelle taille t’irait, tu va m’en essayer quelques uns. Ca m'permettra aussi d’évaluer le poids et ta tenue. Ensuite, on verra en le bandant et en voyant c'que tu vaut avec en tir comment affiner ça. Ca t'va ? Faudra juste installer la cible dans la cour. Ou le mannequin s'tu préfère.


Rien n’est mort que ce qui n’existe pas encore
 
Rhôz
Comitaire actif,
Etudiante-Enseignante

Kil'sin  
Le Merakih 17 Agur 816 à 19h58
 
Rhôz se laisse mener jusque dans un atelier de menuiserie possédant aussi une belle collection d'arcs. Elle n'est en fin de compte pas très habituée à ces objets – soupeser et manipuler lui permettra sûrement de mieux sentir ce qui lui convient. Elle commence à inspecter la sélection qui s'offre à elle.

Qu'est-ce qui est généralement recommandé concernant la taille de l'arc par rapport à son utilisateur ? Quelque chose en proportion de la longueur des bras, de la taille de l'archer ?

Elle ramasse un premier arc d'une taille qui lui semble « moyenne » : elle peut ramener toute la corde vers elle sans difficulté. La tension de la corde est sans doute aussi un facteur, mais qui peut certainement faire l'objet de réglables ultérieurs.

La cible fera très bien l'affaire pour mesurer la précision des tirs, je pense.

Et puis, mine de rien, elle aime autant ne pas s'entraîner à tirer sur quelque chose qui évoque trop un Krolanne.


Rhôz, étudiante et enseignante, chercheuse et fouineuse.
(Son empreinte psychique évoque un contour de rosier dans la brume matinale.)
 
Yloyse
Gestionnaire du Kil
Kil'dara  
Le Julung 18 Agur 816 à 21h45
 
Les arcs à disposition des clients ne sont pas complètement neufs. Ils sont très bien entretenus mais il est visible qu'ils ne sont pas des œuvres d'art destinées à la vente. Bien qu'il ne soient pas bandés, car les garder en tension en permanence serait criminel, il est aisé de tendre la corde pour s'en servir.

La jeune artisane n'intervient tout d’abord pas, regardant vers quel arc se dirige Rhoz, observant son mouvement pour bander celui ci et constatant avec satisfaction qu’elle n’a pas besoin de le lui expliquer. Après tout, il n'y a pas qu'un seul critère qui rentre en compte...


Tout dépends de ce que tu va vouloir. Et avec quelle forme d'arc tu vas te sentir le plus à l'aise. Nous avons globalement trois types de structures. La structure simple en arc droit. C'est la plus traditionnel, celui qu'on voit dans les livres d’enfants ou qu'on imagine spontanément. C'est le plus... simpliste. Les premiers arcs qu'on faisait autrefois. L'arc recurve à double courbure, comme celui que tu tient en main, et qui permet un tir plus dynamique. Il est plus dur à concevoir pour l'artisan mais le potentiel est juste incomparable. Les flèches sont plus rapides, l'arc est bien plus souple entre les doigts et plus simple à bander, à taille équivalente avec un arc droit. Enfin, le meilleur de la technologie, les arcs à poulie. qui apporte un grand confort de visée, et une cadence de tir encore meilleure que la double courbure. Par contre, on perds l’élégance de l'arc classique. Il y a plusieurs cordes et tout un système de poulie qui démultiplie complètement la force du tireur. Dit toi qu'l est globalement... deux fois plus puissant que le précédent. Mais pas forcement le mieux pour commencer.

Je te conseillerais une double courbure personnellement. C’est je pense ce qui te conviendra le mieux à ta stature et à ce que tu veux faire car ils ont aussi une meilleure portée que l’arc trad’.

S’approchant de Rhoz, elle leva l’arc quelques instant et lui demanda de se mettre en position de tir, mesurant la distance entre sa main de corde et le repose flèche.

Il va y avoir un autre choix à faire pour toi pour déterminer la taille de ton arc. Tu préfères un arc court ou un arc long ? L’arc long est plus stable, plus souple aussi et donc demande moins de force à bander. Il est aussi meilleur pour grouper son tir. Par contre l’arc court est bien plus rapide. Ses flèches vont en tir tendues, elles sont plus rapides également et beaucoup plus puissantes et précises à longue distance.

Les arcs courts ont un meilleur potentiel je trouve, mais tout dépends de l’archer. Ils ne feront qu’enfoncer un mauvais tireur… et un bon pourra toucher n’importe quelle cible, à des distances où un arc long à depuis longtemps renoncé. Un arc long sera plus facile à manier… mais atteindra ses limites dès que tu voudras tirer loin. L’arc court… est plus exigeant. Est ce que tu te sent d’en manier un ?


Le ton est légèrement ironique, comme si l’artisane la mettait au défi. Choisir la facilité d’un arc long et la promesse de résultats corrects mais moyens, ou la difficulté et la possibilité d’atteindre l’excellence. De quel bois serais fait l’arc de Rhoz…. ? Quel serait son choix. Yloyse savait bien lequel elle espérait voir l’étudiante faire. Mais ne pouvait le faire pour elle.

Bon, évidement, je vais concevoir l’arc pour qu’il soit dans ton sens directeur. C’est à dire, adapté à ton œil directeur, pas forcement à ta main. Tu connais ton œil ?

Ce que je viens de mesurer, c’est ton allonge, qui, alliée à ton choix, va me servir de base pour la taille finale et la puissance que je vais lui choisir. Qui elle dépendra aussi de combien de flèches tu vas me placer dans la cible.

Cible que la lanyhsta ira mettre en place rapidement, non sans avoir rappelé amusée ‘qu’on ne tirait pas sur l’artisan et qu’on attendait qu’il se soit mis en sécurité.’


Rien n’est mort que ce qui n’existe pas encore
 
Rhôz
Comitaire actif,
Etudiante-Enseignante

Kil'sin  
Le Dhiwara 21 Agur 816 à 17h39
 
Il y a un choix à faire, mais il s'est déjà en partie effectué à travers le modèle d'arc spontanément sélectionné par l'Étudiante.

Eh bien, je crois que nous sommes parties pour un arc à double courbure. Quant à sa taille, j'ai l'impression que l'arc court est nettement plus intéressant.

En tout cas telles que les choses ont été présentées par Yloyse. Mais Rhôz se fie volontiers à l'avis de l'artisane, qui est certainement plus au fait de ces choses qu'elle-même. On n'utilisait jamais autre chose que ses mains ou un lance-pierre dans les moments turbulents de son enfance. Et puis avec un arc court, il est sûrement plus simple de se dissimuler qu'avec un long.

Mon œil directeur, je pense que ce doit être le droit. En tout cas je suis droitière pour écrire... Hum, pour le lance-pierre aussi, en fait... Donc oui, c'est bien le droit.

Pendant que la Bleutée va poser la cible, Rhôz se munit de quelques flèches. Puis attend, bien entendu, qu'Yloyse soit revenue pour commencer l'exercice de tir. Elle se concentre et tire sa première flèche qui touche la cible près du bord. Autrement dit, un tir réussi de justesse. Elle rectifie avec le deuxième. Et touche presque le centre avec la troisième.

Il faudrait en essayer un ou deux autres, je suppose, mais je le sens plutôt bien cet arc-là. Qu'est-ce que tu en penses ?


Rhôz, étudiante et enseignante, chercheuse et fouineuse.
(Son empreinte psychique évoque un contour de rosier dans la brume matinale.)
 
Yloyse
Gestionnaire du Kil
Kil'dara  
Le Julung 25 Agur 816 à 21h22
 
Ce n'est pas pour rien qu'Yloyse avait présenté les choses ainsi. Un choix ambitieux et exigeant mais qui, pour celui qui se montrait à la hauteur, faisait passer nombre d’autres armes pour des jouets enfantins. Ce n’était pas une arme pour timorés. Elle approuve clairement le choix.

Oui, et je suis contente que tu le sente ainsi. Les bons arcs sont exigeants, tu ne pourras pas en manier un si tu ne l’aime pas. Ça peut être idiot à dire, mais la relation à établir est primordiale. S’il percevait que tu le manie à reculons ou qu’il te rebute par sa puissance ou son allure, ça impacterait forcement sa résonance, la façon dont l’archer se doit de faire corps avec son arc et donc ton tir.

Elle esquisse un sourire un peu gênée. C’est vrai qu’il peut sembler étrange de personnaliser ainsi un objet, mais une arme n’est pas un outils quelconque. Pas une arme conçue sur mesure. Elle sait qu’un guerrier pourrait comprendre, mais ignore ce qu’il en est de l’étudiante..

Enfin bref, tu découvrira ça. Il sera fait pour ta main et ton œil… Sinon globalement la main directrice et l’œil directeur ne sont pas forcement liés. Mais oui, c’est le même que pour la fronde. Un arc droitier donc…


La jeune femme, adossée au mur observe autant la tireuse que la position de la flèche dans la cible. L’attitude est bonne, la main ferme. La corde qui vibre sonne bien estime t’elle.


Plutôt joli oui. Comment tu le sent au niveau des épaules ? Cet arc là est ambidextre, comme la plupart de ceux pour les tests. Je vais t’en passer un droitier. On va faire varier la force. Si ça te va, j’aimerais que tu essaye un arc un peu plus puissant. Il demande un chwal plus de force à manier, mais je pense que le gain de précision peut valoir le coup.


Un nouvel aller retour, et un autre arc est proposé. Sa courbure est plus prononcée et cette fois la poignée est plus marquée. Il allait peut être un peu tirer dans les épaules.


Tient, teste celui là et dit moi ce que tu en pense. Ah oui, si besoin je peut faire en sorte qu’il soit démontable, pour plus de facilité à le transporter, mais il faudra venir tout les ans chez un facteur d’arc simplement pour vérifier qu’il n’y a pas eut de légères variations dans la répartition des tensions. Rien de grave, mais faire un entretien régulier est toujours meilleurs..


Rien n’est mort que ce qui n’existe pas encore
 
Rhôz
Comitaire actif,
Etudiante-Enseignante

Kil'sin  
Le Dhiwara 28 Agur 816 à 13h22
 
Yloyse parle d'un arc comme d'une personne avec laquelle on construirait une relation personnelle. L'Étudiante avait déjà entendu parler de telles attitudes chez certains escrimeurs vis à vis de leur lame. Apparemment, il en peut en être de même en archerie. La Bleutée est manifestement consciente qu'on puisse trouver de la bizarrerie à la chose. Mais depuis son Éveil, Rhôz n'est plus à une bizarrerie près. Et se plaît toujours autant à découvrir des choses qui sortent du commun ou montrent des aspect inattendus.

Quand l'artisane lui amène un nouvel arc, l'apprentie archère le prend en main, le soupèse, l'évalue. Un arc pour droitier – on sent en effet une orientation différente dans la symétrie de l'objet.

Celui-ci tire un peu au niveau des épaules, c'est vrai.

Un peu plus, mais sans entraîner de difficulté bander la corde. L'Érudite pourrait même sans doute sans problème utiliser un modèle plus rigide, avec la force nouvelle que l'Éveil lui a donnée dans les bras. Les quelques flèches qu'elle essaye atteignent aussi bien leur cible qu'avec l'arc précédent, mais on sent un peu plus de force à l'impact.

Un arc démontable ? Oui, ce pourrait être bien pratique... si je peux apprendre à l'entretenir moi-même.

Après tout, qui sait si elle aura toujours un spécialiste à disposition ? L'avenir des Lanyshtas est une broderie aux motifs incertains. Difficile de dire si la Cité et ses Sharss en font encore partie pour longtemps.


Rhôz, étudiante et enseignante, chercheuse et fouineuse.
(Son empreinte psychique évoque un contour de rosier dans la brume matinale.)
 
Yloyse
Gestionnaire du Kil
Kil'dara  
Le Dhiwara 4 Saptawarar 816 à 18h03
 
La jeune artisane hoche la tête.

Oui, généralement, lorsqu'on se met à une arme on découvre rapidement l'existence de muscles dont on ignorait jusqu'à existence et puis, on fini par les oublier de nouveau lorsqu'ils se sont habitués à ces nouveaux mouvements.

Les flèches s'enfoncent plus profondément. Le tir, plus droit, est plus rapide et plus fluide. Oui, cet arc là ira bien à l'étudiante. Ou du moins, il qui sera fait pour elle sur ce modèle. Yloyse se maudit d'ailleurs elle même au moment de retirer les projectiles de la cible. C'est que la différence de pénétration se sent.

Elle rit doucement.


Bien sur que l'entretien global sera fait par toi. Celui au jour le jour du moins. La corde tout particulièrement va te demander un soin spécial. Il faudra la cirer régulièrement, ça permettra de limiter sa vitesse d'usure et la rendra imperméable à l'humidité, sinon dit adieu au tir si il pleut. Au cas où, je te rappelle la première règle : toujours débander apres usage. Tu doit surveillera l'état de ta corde. Quand elle vieillit n’hésite pas et change là. Une corde abîmée est la raison de la plupart des accidents.Pareil, la chaleur ou l'humidité vont l'affecter directement si tu n'y prends pas garde. Tient le au sec et évite de l'oublier au soleil de façon répétée. Après, il n'y a aucun problème pour que tu fasse toi même les réglages une fois l'an ou les deux ans mais en terme de matos nécessaire ça va être assez conséquent, et c'est parfois au quart de tour de vis près la différence... mais si tu te sent, ça se fait.

Bon, il fallait aussi savoir exactement quoi regarder et quoi chercher... mais au fond, Rhoz ne recherchait peut etre pas une précision extreme. La différence entre le travail d'un professionnel et d'un amateur même éclairé existait, mais... elle s'en rendrait compte elle même si le besoin s'en faisait sentir.

Elle lui montra les differentes huiles qui pouvaient etre utilisées et des exemples de cordes usées afin d'être certaine que sa cliente saurait reconnaitre les signes éventuels du danger lorsque la sienne commencerait à viellir.

Mmmm... je croit qu'on a fait le tour en tout cas des mesures et préparatifs necessaires pour que je puisse me lancer. Tu as le temps de prendre un coup qu'on discute de tout le reste?

Un reste moins matériel, maintenant qu'elles avaient parés au plus pressant.





Rien n’est mort que ce qui n’existe pas encore
 
Rhôz
Comitaire actif,
Etudiante-Enseignante

Kil'sin  
Le Dhiwara 4 Saptawarar 816 à 21h02
 
Rhôz suit attentivement les explications d'Yloyse concernant les cordes, les huiles, l'usure et tout le reste. L'entretien de son arc s'avère une affaire presque aussi quotidienne que de faire sa propre toilette. Ce sera un nouveau pli à prendre. Un de plus...

Bien sûr que j'ai le temps pour discuter des autres qu'il nous reste à voir. Je suis venue pour ça !

Et puis après cette petite séance d'essai et de première véritable instruction en archerie, l'idée de s'hydrater un peu le gosier n'est pas pour déplaire à l'Étudiante.

Je te laisse me guider à la buvette. Tu veux qu'on passe de suite aux histoires de langues ?


Rhôz, étudiante et enseignante, chercheuse et fouineuse.
(Son empreinte psychique évoque un contour de rosier dans la brume matinale.)
 
Yloyse
Gestionnaire du Kil
Kil'dara  
Le Julung 8 Saptawarar 816 à 20h25
 
L’enthousiasme d'un sujet peut pousser à en oublier les autres mais ce n'est heureusement pas le cas ici.

Ravie de voir qu'il te reste encore des forces plaisante l'artisane, consciente d'avoir beaucoup expliqué et admirative de voir que Rhoz est encore debout malgré la quantité de nouvelles informations.

La buvette est un bien grand mot par contre y a la cour intérieure si tu préfère qu'on profite un peu de l’extérieur et du soleil, enfin, pas celle où les teintures sèchent mais la seconde avec la serre. Je ne sait pas si tu l'as déjà vue. Ou sinon dans mes apparts je devrais quelques liqueurs, et de l'eau fraîche. Ou de quoi faire du café...

Entraînant Rhoz selon ses préférences, la petite bleutée continua à discuter, insouciante.

Oui, comme ça on verra comment tu préfère faire pour les cours. Je sais pas si tu as des lieux à ta faculté..? Heu... université? Bref, si tu as des lieux pratiques? Sinon le creuset est toujours disponible bien sur. Et puis ton cerclet est quasi terminé. Il ne manque plus que le travail sur la monture, pour laquelle tu dois faire ton choix...

Ah oui, et puis, tu t'y connais toi en dathogal non? Je.... tu peux me parler d'eux?


A la dernière question, la jeune femme s'est retournée vers Rhoz, clairement interrogative et presque timide. Le sujet ne doit pas lui être totalement indifférent.


Rien n’est mort que ce qui n’existe pas encore
 
Rhôz
Comitaire actif,
Etudiante-Enseignante

Kil'sin  
Le Dhiwara 11 Saptawarar 816 à 13h24
 
La serre, Rhôz l'a vue le fois précédente, quand elle avait rendez-vous avec Naoko. Un endroit agréable pour boire un ka'afë, mais Yloyse a suggéré autre chose d'intéressant.

Je me laisserai bien tenter par une liqueur.

Un petit spiritueux pour se relaxer et discuter. Elles pourraient parler de la finition du circlet, de la meilleure façon de le rendre discret malgré les pierreries qu'il doit inévitablement intégrer. Peut-être avec un apprêt qui réduirait la brillance, ou bien un jeu subtil de plis et de concavités. Mais l'Étudiante n'a pas tout le vocabulaire pour parler de ces choses, ni vraiment l'expérience de ce qui est faisable ou pas. Les questions de langue son bienvenues – au moins, on touche à un domaine qui lui est plus familier.

Il y a des endroits à l'Institut ou en ville où je peux recevoir du monde pour donner des leçons, mais puisque nous ne sommes que deux et qu'il n'y a pas besoin de beaucoup de matériel, n'importe quel endroit tranquille peut faire l'affaire, je pense.

Les ateliers du CREA feraient même un endroit intéressant dans le cas du runique. S'il était besoin de feu ou de cendre pour illustrer le propos, bien que cela reste avait tout un jeu de langue et d'esprit.

En ce qui concerne les Dath'ogals... J'ai des notions de leur langue, mais je n'en ai presque jamais rencontré. Il est très rare qu'ils s'aventurent en ville... Il faut vraiment qu'il y soient obligés.
Une seule fois j'en ai vu un à l'Institut comitaire – un chercheur avait réussi à le faire venir je ne sais comment – mais je n'ai même pas vraiment eu l'occasion de discuter avec lui.

J'ai surtout une connaissance livresque de leur langue et de leur culture. C'est pour cela que j'aurais été tentée par la visite chez les Dath'ogals quand elle a été annoncée... mais j'étais déjà trop engagée dans la préparation de notre excursion aux Portes.


Voilà enfin l'occasion, en tout cas, d'en savoir peut-être un peu plus sur ce qui s'est passé avec Carmïnn, et toutes les choses ombrageuses autour.

À ce qu'il me semble, tout ne s'est pas bien déroulé chez les Dath'ogals... Qu'est-ce qui s'est passé, exactement ?


Rhôz, étudiante et enseignante, chercheuse et fouineuse.
(Son empreinte psychique évoque un contour de rosier dans la brume matinale.)
 
Yloyse
Gestionnaire du Kil
Kil'dara  
Le Dhiwara 11 Saptawarar 816 à 16h48
 
Un rire. Léger.

Je valide, ça sera meilleur que le reste.

Il devait lui rester de la poire, du Leet Tchy cultivé dans l’agrozone… voir du Verger… A noter qu’elle ne se souvenait plus pour ce dernier si elle et le Doc ne l’avaient pas terminé la dernière fois. C’est qu’il était traître….

Elle longèrent donc la courette avant de monter à l’étage où l’artisane poussa une lourde porte.


Bon, ben, bienv’nu chez moi.

La pièce était un vaste salon et deux portes donnaient sur des pieces attenantes. Un bureau où traînaient des feuilles occupait l’un des coins, décoré de nombreuses petits animaux métalliques, confectionnés de rouelles dentelées, de vis et d’écrous. Les oiseaux étaient les plus nombreux. Contre un mur, un buffet accompagnait plusieurs bibliothèques. Apposé contre lui une guitare reposait sur un paquet de partitions.

Un divan et des coussins entouraient la table basse au milieu de la salle. Une grande fenêtre, donnant sur la cour était entrouverte et on entendait le bruit de l’eau coulant de la fontaine.


Je dois avoir les quelques ébauches sur ton cerclet qui traînent sur le bureau. Faut juste que je les trouve…. Marmonna la bleutée, en se dirigeant vers le buffet, d’où elle sortit des verres et… ah oui, ils avaient fini la bouteille… Ça partait vraiment trop vite !
Poire ça te va ? Ou un Sack’ai ? Il vient du Dé celui là.

Acquiescement.

D’accord. On pourra prendre la salle où Nao fait ses infusions. Je suppose que la proximité des aménagements enchantés ne devrait pas déranger ?

Leur servant toute deux des verres, Yloyse s’installa en tailleur sur le divan. Elle écouta attentivement les explications de Rhoz, n’en perdant pas un mot.

Votre excursion s’est bien passée d’ailleurs ? On en a plus jamais entendu parler, sauf dans le cadre professionnel pour des histoires de matériel. Tu n’en a jamais rencontré mais c’est presque mieux que moi. J’ai pu apprendre les bases de leur langues, suffisamment pour communiquer mais question culture… C’était le néant total. Je sais juste ce que chaque enfant apprends en cours d’histoire.

La jeune femme hésite quelques instants avant de hocher la tête.

J’aurais aimé que tu viennes…

Elle cherche un peu ses mots, comme s’interrogeant sur la façon de présenter la chose. Il est clair que ce n’est pas un sujet très joyeux. Yloyse avala quelques gorgées.

Rien ne s’est passé comme prévu. Pour résumer, il y avait un .. passage… permettant de se rendre jusqu’à leur camp. Une grotte où l’Espace même était malléable et que Carminn pensait emprunter. Ouais je sais que ça semble un peu pompeux mais, c’était un lieu où les flux magiques étaient puissants. Très, très puissants. C’était comme plonger dans un fleuve et devoir le remonter.

Elle soupira.
Enfin, ça c’était ce qui était prévu. En réalité, le flux avait changé entre le dernier passage de Carminn et le notre et c’est pas vraiment dans l’espace qu’on s’est déplacé.

On est jamais arrivé chez les Dathogals. Ou du moins, pas au bon moment.



Rien n’est mort que ce qui n’existe pas encore
 
Rhôz
Comitaire actif,
Etudiante-Enseignante

Kil'sin  
Le Dhiwara 11 Saptawarar 816 à 20h20
 
Hum. Je crois qu'une poire m'ira bien. Quoique le Saçkai est aussi tentant...

Pendant qu'Yloyse fouine dans son buffet, Rhôz inspecte la pièce du regard. Beaucoup d'objets décoratifs d'allure mécanique. Même la guitare a quelque chose de mécanique.

Pas de problème s'il y a de l'enchantement dans l'air, je pense.

Rhôz rejoint l'artisane sur le divan. Coquet et confortable, tout cela.

Notre expédition s'est plutôt bien passée. On a vu du pays, on a croisé des bestioles, et surtout on a rencontré des Krynänns. Je crois qu'on peut dire que le contact n'a pas été trop mauvais, mais il faudra entretenir les relations. En tout cas on a pris le pli pour les voyages à l'Extérieur.

Elle écoute ensuite les explications d'Yloyse. Intéressante histoire de lieux au flux énergétiques très forts. Elle aurait bien aimé voir cela. Le reste éveille encore plus la curiosité de l'Étudiante.

Pas le bon moment... C'est-à-dire ?


Rhôz, étudiante et enseignante, chercheuse et fouineuse.
(Son empreinte psychique évoque un contour de rosier dans la brume matinale.)
 
Yloyse
Gestionnaire du Kil
Kil'dara  
Le Dhiwara 11 Saptawarar 816 à 22h02
 
Va pour de la poire alors. Le sack’ai est beaucoup trop traitre, et on risquerait de se retrouver rondes avant même d’avoir réalisée. Ce qui ferait tache.

La perspective l’amuserait presque… mais elle ne connaît pas encore assez Rhôz pour ça. Et quitte à se torcher volontairement, c’est bien plus drôle de se prendre une soirée et de sortir.

Elle laisse paraître son étonnement et sa curiosité.


Ils vous ont laissé entrer et repartir ? Classe ça! Vous en savez donc un peu plus sur leur fameuse magie des portes ?


Le sujet suivant est plus complexe. Et implique plusieurs choses. Dans quelle mesure peut elle se fier à Rhoz ? Oh bien sur Yloyse ne doute pas de pouvoir lui faire confiance sur certains points, mais… mais ce ne sera probablement encore une fois qu’une confiance offerte à sens unique. Prendre et ne rien donner, ou sinon en éludant. La keieme avait ses avantages. Le choix de la poire était peut être moins anodin que prévu. Tant pis, elle partagerait quand même, et resterait probablement sur sa faim. Mieux valait être prise pour une gourde que ne pas partager. Et Rhoz était sans doute l’une de celle les plus à même de comprendre certaines implications de ce qu’ils avaient vécus.

Et bien… comment expliquer… Ca implique des conceptions de la magie un peu plus poussées. Elle n’est pas juste une simple énergie que nous tirons de nous. Et là, un fleuve brut, aussi concentré, impactait la trame de la réalité. Pas seulement l’espace, mais le temps.

Inspiration.

Nous nous sommes retrouvés chez les dathogals, mais dans le futur. A quelle distance exacte, je n’en sait rien. Quelques années je pense, pas beaucoup plus. Quelqu’un sachant lire les étoiles aurait peut être pu savoir. Nous percevions encore les entrelacs… Comment te décrire la scène… ? Le village devant nous était mort. Il n’y avait plus aucun bruit.

Son regard se glisse sur Rhoz tandis qu’elle lui envoie une image.

Et puis nous avons vu ça… dans le village.




Rien n’est mort que ce qui n’existe pas encore
 
Rhôz
Comitaire actif,
Etudiante-Enseignante

Kil'sin  
Le Luang 26 Saptawarar 816 à 21h21
 
L'Étudiante se laisse servir un petit godet de liqueur de poire. Elle en hume la senteur, à la fois suave et puissante.

Oh, nous avons pu approcher des Portes, mais pas y entrer. Et nous n'avons pas vu grand chose de leur magie, hormis qu'il semblait y avoir une source notable dans la partie où nous n'avons pu accéder... Mais nous n'avons pu en savoir plus.

Nous avons tout de même appris (ou vérifié) une chose ou deux sur leurs coutumes, et établi un premier contact avec l'une de leurs communautés. C'est mieux que rien.

Et c'est même sans doute le mieux qu'ils pouvaient espérer pour une première rencontre. Il n'y avait eu ni rejet de leur part ni bataille, et c'était déjà bien.

La suite des explications de l'artisane l'intrigue quelque peu.

Un courant de magie brute qui déforme l'espace-temps ?

Rhôz est sur le point de faire un rapprochement avec les observations qu'elle vient d'exposer, et de le souligner, quand elle reçoit l'image.

Ça alors... On dirait un de ces être bio-mécaniques – un Thirdok. Il s'en sont pris aux Dath'ogals ? Ou ils vont le faire, si c'est dans le futur ?

L'idée d'une visite dans le futur, un temps encore non advenu, est pour l'Érudite encore difficile à concevoir. Mais en fin de compte ce ne serait jamais qu'une invraisemblance de plus à admettre.


Rhôz, étudiante et enseignante, chercheuse et fouineuse.
(Son empreinte psychique évoque un contour de rosier dans la brume matinale.)
 
Yloyse
Gestionnaire du Kil
Kil'dara  
Le Luang 26 Saptawarar 816 à 22h04
 
La jeune femme hésitait... C'était flagrant. Hésitait à se confier à Rhoz. Quelques gorgées de son propre verre... Elle en avait envie mais.... mais voilà....Poutraille d'indécision.

La curiosité qu'elle manifestait était sincère. Mais fallait il donc lutter pour en apprendre plus que des banalités? Rhoz ne lui avait rien dit qu'elle n'aurait pu deviner par elle même, ne répétant que des banalités. Des choses qu'on pouvait raconter au tout venant, miettes lancées, et encore avait il fallut insister une première fois pour savoir qu'il y avait bien une magie existante. Le contraste avec la discussion survenue quelques jours plus tôt était flagrant. Mais elle ignorait si la façon dont l'étudiante éludait ses questions était volontaire ou non. Tout comme Rhoz ignorait de toute évidence qu'elle avait deja eut les brides d'informations communiquées. Helhar'sen avait été exhaustif. Tout comme elle l'avait été avec lui. Ce que l'une considérait peut-etre comme anodin avait forcément des aspects de recit d'aventure pour la petite artisane -et se le voir résumer en deux phrase était assez frustrant.


Ils ont des coutumes marrantes? C'est de grandes communautés? Nous on en croise parfois mais c'est généralement pas trop dans un contexte pacifié.. Cette source... Elle t'inspirait quelque chose? Les Ists existent vraiment? Lance elle dans l'espoir, un peu vain d'inciter la sinite à s'ouvrir. Car les détails qu'avait pu voir la jeune femme, forcement différents de ceux remarqués par un homme mur étaient forcement intéressants et riches d'enseignements.

A passer quelque chose comme ils disaient.
Pour savoir si elle même pouvait le faire ou si Yloyse devrait se contenter de platitudes. Ce qui, ne l'arrangeait pas franchement. Elle aurait bien voulu savoir qu'elle pouvait faire confiance à l'étudiante.


Bingo... Un thirdoks un peu amélioré ceci dit, puisque riche de plusieurs années d'enseignements et d'affrontement pour améliorations successives.




Rien n’est mort que ce qui n’existe pas encore

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