*** Les murs apparaissaient, puis la porte. ***
La civilisation. Pas celle morbide, haineuse et mortifère des Obadias du futur. La leur, tellement imparfaite mais si vivante !!
Elle envoya une pensée guillerette à ses amies (Yloyse qui marchait à ces côtés, bien visible et Nao qu'elle ne voyait point)
Pensée :Ah ces mûrs ... Ils leur manquent toutes nos inventions et amélioration de chez nous au 'Dara, mais après un si long séjour dans le dehors, ils sont si plaisant à voir ! Dormir dans un lit, dans une maison, elle-même dans un quartier abrité par des mûrs et des gardes imparfait mais dont on n’apprécie jamais autant le talent qu'à un séjour dans le dehors.
Avant de se rembrunir :
Pensée :Bref. Nous avons tant à raconter. Tant à planifier, car cette expédition n'était que le début d'un long combat qui ne se terminera qu'à l'anéantissement d'un des deux camps. Et qui pourrait se terminer trop tôt et trop mal.
Pensée :Mais avant ces choses si joyeuses, profitons de quelques instants de repos ...
Elle envoya des images de paix, de repos et festin à la peluche.
Alors qu'elles franchissaient les portes puis cheminer vers leurs ateliers, elle se concentra sur les aspect positif de cette société (les sinnites n'étaient pas parfait - les dariens, eux-mêmes, ne l'étaient pas ! - mais ils faisaient tout pour améliorer leur monde). Elle dévora avidement du regard quelques étalages devant lequel il passèrent, dont une forge par curiosité et une patisserie qu'elle dévalisa.
Qu'elle fut l'étonnement du commerçant de voire une visiteur à la cape tant couverte de boue et de poussière - le voyage avait été long et la priorité n'avait pas été l'apparence - dépenser une petite fortune en pâtisserie. Yiu esclaffa en ressortant et en rejoignant ses amies restées dehors (avec le gardien Yloyse voulait rester discrète)
« J'ai aimé sa tête. Comment mêler l'agréable - ces délicieuse mignardises - au drôle. S'il avait été forgeron, maroquinier ou fabriquant d'armure il aurait noté les bottes impeccables ou les armes et l'armure de qualité. Mais bon, son boulot s'est de faire chanter les fourneaux, pas de savoir étudier un homme en armes. »
*** Enfin, elles arrivaient. ***
Bon, je vais dévorer cela dans un bain parfumé et chaud. Puis mettre des vêtement tout blanc tout propre. Ca me donnerait presque envie de faire ma coquette.
Sourire.
Enfin, dans un pantalon pratique qui ne gênerait pas mes mouvement et une veste assez ample pour enfiler dessous une seconde peau et cacher un couteau. On va pas changer les bonnes habitudes.
*** Prudente un jour, prudente toujours. ***
Elle envoya des images de joies (la joie d'être chez soi, tranquille) et de cocon (pour tenter d'expliquer qu'il était ici comme chez lui) à l'adorable boule de poil. Et ajouta à Yloyse :
« Après le bain, c'est moi qui le reprend ! »
Tout en tendant un des sachets de pâtisseries, elle ajouta :
« Vous en voulez quelques-une ? »
Puis elle alla vers une salle d'eau, vers un délice bien mérité.