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Chiens de Guerre et Clébards des Dessous
 
Cal Keran
Comitaire actif,
Caïd

Kil'sin  
Le Dhiwara 11 Saptawarar 816 à 15h42
 
*** Marchant au côté du chariot d'un pas léger, le voleur sifflotait doucement. Il était de bonne humeur. De très bonne humeur. Tel un gamin allant faire ses courses, le blondinet avait sorti le portefeuille de papa pour accomplir du gros oeuvre. Si ce n'est que papa s'appelait maman, et que maman devait le-dit soudain plein portefeuille à l'augmentation drastique de son chiffre depuis que son mouflet avait pris les choses en main. D'un petit gang local, malgré son organisation, la Main avait commencé à supurer doucement dans les Dessous, faisant ressentir l'odeur aigre du pognon mal blanchi et du pouvoir frelaté aux pontes du milieu criminel du Sin. Entre le Casino qui marchait à blinde, le bordel en cours de finition, l'entrepôt du quartier commerçant et les activités de racket qui explosaient, la Main raffermissait doucement son pouvoir sur ses terres, tout en lorgnant sur les territoires les plus faibles des Dessous. Une tactique idéale pour grossir sans froisser les plus gros poissons, susceptibles de porter un gros coup aux ambitions des argentés avant que ceux-ci ne puissent apporter une réponse... Appropriée.

Et il allait justement chercher la-dite réponse chez de bons am... Partenaires. Partenaires aurait été un terme plus juste, tant le blondin ne pouvait désormais compter ses amis que sur les doigts d'une main. Une certaine universitaire, un artificier peut-être... Bref, pas de quoi organiser un enterrement de vie de garçon digne de ce nom. Mais étonnamment, c'était le genre de partenaires dans lequel il semblait cohérent de placer plus de confiance que dans ses amis.

Un regard vers la blondine à forte poitrine. Natisha n'avait sûrement pas été affectée à la place du conducteur. Son manque de discrétion avait déçu le voleur. Il avait certes apprécier son professionnalisme concernant le fait de se débarrasser d'un corps, mais tant que la jeune femme ne ferait pas montre de plus de tempérance, au vu de son "coeur de métier", il ne pourrait se résoudre à lui confier, seule, un chargement aussi important.

En plus de la contrebandière, trois hommes et une femme. Julia, l'une des lieutenants de sa mère, était allongée dans le chariot encore vide, regardant pensivement les étoiles d'un soir sans nuage. Hélas sans nuage, d'ailleurs. Conduisant le chariot, le Fléau mâchait du bout des dents la clope éteinte et déjà à moitié consumée, toujours aussi taciturne qu'à l'accoutumée. Les deux autres hommes qui les accompagnaient avaient la carrure nécessaire pour transporter les caisses. C'était bien la seule chose qu'on leur demandait. Ca, et effrayer les deux clochards qui tenteraient de jeter un oeil à l'intérieur. Les Jumeaux, car c'est bien ce qu'étaient ces deux énergumènes, faisaient cependant preuve d'une plus grande finesse que la plupart des boeufs portes-flingues des Dessous, et Cal savait apprécier ce genre de qualité quand ce qu'on devait transporter demandait un peu plus de jugeotte que la moyenne. Ceux-ci semblaient partager l'humeur de leur patron, et l'un d'eux arborait même un grand sourire, témoin de l'enthousiasme que pouvait avoir ces hommes sentant qu'une bonne affaire avait lieu.

Bientôt, le petit groupe débouche sur une lourde porte de cour. S'approchant de celle-ci, le voleur frappe lourdement contre le bois. Assez lourdement pour que les hommes pensent qu'à l'intérieur, toute réaction peut être expliquée ainsi. Car c'est en pensée, plutôt qu'en beuglant son nom, que le jeune homme s'annonce. ***


Pensée :
Cal : Hola, du château ?! C'est l'heure de la distribution de bonbecs !



Gentleman Cambrioleur
Philanthrope Personnel
Explorateur Urbain
 
Yloyse
Gestionnaire du Kil
Kil'dara  
Le Merakih 14 Saptawarar 816 à 14h48
 
Ce n’était pas la première fois, ni la dernière qu’une cargaison qui aurait fait sourciller bien des veilleurs sortait ou rentrait au CREA. Le nom n’était pas inconnu parmi les contrebandiers pour qui cherchait à se renseigner et certains des artisans qui travaillaient maintenant dans le comité avait gardé des contacts avec leurs anciens collègues.
Les gens ne prêtaient guère attention à ceux qui venaient à des heures tardives, l’immense majorité des livraisons de bois, de minerais ou de toute autre matière première se faisait de nuit ou au petit matin pour ne pas bloquer les rues parfois encombrées en journées des puces. Ils avaient l’habitude.

Les derniers jours avaient étés bien occupés, pour finir de préparer cette commande. Il faut dire que son montant n’était pas négligeable, même si les artisanes étaient désormais capable de signer sans sourciller des contrats de plusieurs milliers de pierres. Surtout que s’il s’agissait de beaucoup de pièces de bonnes qualités, il n’y avait pas d’armes dont la difficulté aurait monopolisé le travail d’une des maîtresse artisanes. Elle avait travaillé sur les fusils et les arbalètes mais tous les articles de la commande avaient eut droit à une double versification de la part des artisans concerné. Le client est vraiment très chiant avait elle expliquée, et du genre à pinailler.

Il devait passer dans la soirée. Une liste à la main, elle vérifiait le contenu des dernières caisses. Elle marmonne...


Alors.. les 30 armures… okay, deux caisses de quinze. Les 20 épées longue, par caisses de cinq. Okay. Ca va être lourd mais l’a dit qu’il aurait de quoi transporter. Les 10 tranquilliseurs, et dans la meme caisse les pistolets. 4 Fusil okay.. tsss j’espere qu’ils les traiteront avec le respect nécessaire eux. Ah ouais, ce coffret là, pas y toucher, y a les dagues à poison et les trois arbalètes paralysantes dans ce coffre là. Okay on a tout. On clouera quand il sera là, histoire qu’il puisse vérifier à la réception…

Il n’y avait plus qu’à attendre. La plupart des artisans étaient rentrés, ne restaient que ceux pour aider au chargement et qui avaient l’habitude de pareilles soirées. Certains étaient resté dans la cour pour profiter de la tiedeur nocturnes pour fumer et discuter joyeusement. D’autres s’étaient réfugiés dans les ateliers, plus chauffés.

*** *** ***


Plus tard, des coups résonnèrent sur la porte tandis qu’une pensée s’annonçait joyeusement.

Pensée :
Ouais ouais, on arrive princesse !


Au dessus de la porte, une étincelle lance un éclat et le réverbère s’alluma, éclairant les visiteurs tandis qu’un œillons s’ouvrait dans le bois de la porte pour vérifier l’identité des arrivants. Quelques instants plus tard, les battants de la lourde porte s’ouvrirent, laissant largement la place au véhicule pour rentrer dans une vaste cour.

Hey Blondinet. Tes joujoux sont prêts. Ils n’attendent plus que ton approbation et une petite signature.

Les caisses étaient déposées prés de la coursive, toujours ouvertes.

Elle observa avec un sourire amusé les cinq guss qui accompagnent le voleur. Deux d’entre eux avaient une sacré carrure et elle n’aurait pas voulu les affronter au bras de fer. Mais ils allaient être pratiques pour porter. Sauf une…. L’artisane fronce les sourcils. Elle n’était certes pas aussi douée à ce jeu que d’autres mais… elle avait suffisamment appris pour savoir reconnaître ça…. Cette aura… La pensée est douce.

Pensée :
Cal… tu peux m’expliquer pourquoi il y a une autre lanyshsta avec toi ?


Oulà, c’est quoi cette embrouille…. ! Quand on joue dans ce milieu ce genre de surprise n’est pas forcement un bon signe. La présence de Nao derrière est cependant une assurance que ne peut ignorer le bandit.


Rien n’est mort que ce qui n’existe pas encore
 
Natisha Bel-Ami
Paria
Kil'sin  
Le Merakih 14 Saptawarar 816 à 18h26
 

Qu'est-ce-qu'elle foutait là ? Ben, pour être franche, elle n'en avait aucune idée. C'était une question qu'elle se posait souvent, pourtant. A peu près tous les matins. Et à peu près à chaque fois qu'elle devait croiser Cal Keran dans ses missions.

Même si le fils à maman avait plus que fait ses preuves à ses yeux pour mériter son titre de chef, il n'en restait pas moins que son caractère accorte, son sourire ineffaçable, ses blagues lourdaudes et ses plans sur la comète continuaient à exaspérer profondément Natisha, sans qu'elle sache trop pourquoi par ailleurs.Elle avait côtoyé bien des gens plus pénibles, plus ploucs et plus bêtes que le Keran. Mais à chaque fois que Blondinet jetait un de ses sourires joyeux à la ronde et que les gens lui tombaient aux pieds à chaque baratin, elle devait s'empêcher de rouler des yeux et de foutre des claques à la ronde. Pourquoi tout le monde s'évertuait à le trouver sympa, alors que pour elle, il était évident qu'il était mentalement dérangé et dangereux ? Bon, tant pis.

Ce dernier avait demandé sa présence sur cette cargaison. Natisha n'en était pas très heureuse, mais on ne pouvait pas simplement dire « non, va te faire voir » à son employeur. Du moins, pas sans conséquences. Ceci dit, le motif de sa venue la dépassait. Elle avait sa propre équipe et elle avait une spécialité : l'écoulement de drogue. Elle avait ses propres hommes. Pourquoi la coller dans un rôle subalterne dans une équipe de gros bras qui avait l'air de pouvoir se débrouiller tout seul ? En plus, ils avaient tous ensemble l'air tellement suspicieux que même Natisha paraissait vaguement gênée. Ce qui n'était pas peu dire, pour quelqu'un avec son sens de la pudeur et des convenances. Et pour finir, elle devait partager le chariot avec Julia et ses camarades, qui regardaient les étoiles.
Qui. Regardaient. Les. Putains. D'étoiles.

Pffffffffff. Achevez-moi, songeait la Tigresse avec mauvaise humeur.

N'oublions pas, bien sûr, que la pulpeuse et arrogante contrebandière avait de plus à gérer sa situation de néo-lanyshta. Ce qui n'était pas très rigolo, en soi. Pour l'instant, elle l'avait gardé secrète, et ne se doutait pas une seule seconde que qui que ce soit autour d'elle puisse être aussi lanyshta. Avouez que la coïncidence serait absurde, non ? C'est donc en toute innocence qu'elle regarde Cal fixer la porte avant que celle-ci s'ouvre mystérieusement.

Du coup, Tisha se dit que les artisans sont vachement forts et raisonne simplement : sans doute avaient-ils vu de loin l'arrivée de leur chariot, qui, il est vrai, n'est pas très discret.
Loin de se douter de l'échange qu'entretiennent Cal et son artisane, Natisha se contente d'examiner rapidement la jolie jeune femme, l'oeil appréciateur. La dégaine globale lui plaît plutôt bien : voilà au moins une vue agréable pour égayer la soirée sinon parfaitement ennuyeuse.

La contrebandière s'écarte du groupe pour prendre son poste de guetteuse, l'air de rien. Il en faut toujours un, autant qu'elle s'y colle. Laissons le chef faire son baratin habituel et lancer de grands sourires autour des cargaisons d'armes pour qu'il aille mener sa guerre dans les Dessous. Après, on pourra rentrer à la maison et regarder le voisinage basculer à feu et à sang. Youpi !

 
Naoko
Comitaire actif
Kil'sin  
Le Julung 15 Saptawarar 816 à 13h43
 
***
Prudence excessive,
Oxymore pour qui peut bien,
Savoir faire confiance.
***


Plusieurs des artisans du CREA avaient tenus a être présents pour la transaction. La quantité n'était pas négligeable mais surtout le client n'était pas quelqu'un qu'ils avaient envie de prendre a la légère. Oh... Si les choses tournaient mal ils ne réagiraient probablement pas particulièrement sur l'instant (du moins pas tous). Mais ils avaient des amis. Et ces derniers apprécieraient probablement plus un « je l'ai vu de mes yeux » avant de passer a l'acte.

C'était là l'une des assurances les plus fiables du comité lorsqu'il était question de commercer avec les dessous : seuls les mauvais payeurs voyaient leurs commandes refusées. Les autres... Pour peu qu'ils acceptent d'attendre le temps nécessaire à un comité d'artisans dont le principal axe de développement n'était pas la production pour venir au terme de la commande (et de celles déjà sur liste d'attente), chacun était certain de trouver ici du matériel de qualité et un service discret. Mais tous ceux qui fouillaient un peu découvraient bien vite que les membres du CREA n'avaient pas tous eu un apprentissage des plus conventionnels. Et qu'il valait probablement mieux éviter de leur donner de bonnes raisons de le ressortir quelques instants du placard.

Assise autour d'une table avec Pazir et Torven, elle jouait au tarot lorsque le client s'annonça... Yloyse, plus proche, partit pour l’accueillir.

***
Pd nnmDsu uspurte fpr
ers niiilssae,ien:rp 
reoee,sméo aTsmt ae?
***


Tout aurait pu se dérouler tranquillement... Tout aurait du se dérouler dans le plus grand calme même... Personne, a sa connaissance, parmi les acteurs n'avaient de raisons valable pour qu'il en aille autrement. Et les autres partis ne connaissaient théoriquement pas l'heure du rendez-vous. Une réaction de leur part, si elle devait avoir lieu, attendrait que les clients aient quitté l'atelier pour n'avoir qu'un seul problème a gérer. Mais voilà...

Naoko hocha la tête en recevant la pensée d'Yloyse et se leva prestement.

- Désolée les gars. Faut que je regarde ça confortablement.

Aussi vive qu'elle pouvait se permettre de l'être, Naoko se dirigea vers l'escalier. Une fois hors du champs de vision des différents krolannes, elle concentra sa magie sur elle... L'effort n'était pas encore devenu un automatisme mais elle savait a quoi elle entendait parvenir... Il faudrait qu'elle y parvienne plus rapidement mais quelques instants plus tard elle ressortait de l'escalier. Certains auraient pu remarquer de légères distorsions visuelle dans son entourage proche mais avec l'obscurité...

Bien vite elle s’immobilisait dehors... En vue de tous mais bien invisible. Certaines surprises n'étaient pas de bonne augure.


A chaque rêve son chemin.
 
Cal Keran
Comitaire actif,
Caïd

Kil'sin  
Le Vayang 16 Saptawarar 816 à 10h21
 
*** Et voila le voleur passant l'entrée d'un pas primesautier. Primesautier, oui, parfaitement, restons dans le thématique enfantine qui colle, les acteurs en conviendront, PARFAITEMENT à la situation. Après tout, acheter suffisamment d'armes pour déséquilibrer les Dessous en faisant apparaitre un nouvel acteur d'importance, quelle situation appelait plus à la fête que celle-ci, mmmh ?

Se dirigeant vers l'artisane en bleu, il ouvre les bras, grand sourire aux lèvres. ***


Cal : Yloyse ! Un plaisir, comme toujours !

*** Une rapide accolade, dont la différence de taille entre les protagonistes n'aide guère à conserver le sérieux de l'affaire. Bon dieu, ce que Cal pouvait maudire cette petite taille. Se retournant vers les jumeaux, un rapide sifflement, il désigne les caisses à l'autre bout de la cour, et tend la main pour signer. Mais la pensée le heurte, malgré sa douceur. Conservant son sourire, il lève à peine les yeux, terminant de signer -d'une de ses nombreuses "signatures"- le document. Tendant le stylo. ***


Cal : Je suis désolé de te demander ça, mais j'adorerai partager quelques potins autour...

*** Pensée à Naoko. ***


Cal : D'un thé. Pendant que mes gars se chargent de la cargaison et vérifient que tout y est.

Pensée :
Cal : Et pourquoi ne pas me dire "qui" est cet autre lanyshta ? Et l'inviter avec nous par l'occasion. Les petits secrets de mes gars, ça me défrise, tu ne m'en veux pas que je règle cette situation, mmmh ?


*** Rapide coup d'oeil au stylo. Plus que clair, non, comme situation ? ***



Gentleman Cambrioleur
Philanthrope Personnel
Explorateur Urbain
 
Yloyse
Gestionnaire du Kil
Kil'dara  
Le Vayang 16 Saptawarar 816 à 18h36
 
Il est vrai que le voleur lui arrive au menton. Mais, bon point pour la crédibilité de Cal, la jeune femme a résisté à la tentation de lui ébouriffer un peu plus la masse de cheveux qui lui fait de l’œil.
Je sais bien… tu ne peux plus te passer de nos services.

Plaisante elle.

Les deux mastards se dirigent vers les caisses sous le regard vigilant d’Yloyse et Thaend qui assiste à la scène les rejoints suivit rapidement du jeune Cen pour vérifier ce qu’ils font. L’apprenti, après avoir laissé les jumeaux vérifier le contenu de la caisse en fixe les couvercles.

La réaction du blondinet en revanche est très instructive… Intéressant. Cal est bon acteur mais à ce point. Laisser juste passer cette infime réaction … ? Non…. Donc il ne savait vraiment pas. C’est un éclat de rire télépathique qui résonne dans les esprits de Naoko et Cal.
Pensée :

Nooooon ! Sérieux ?! Hahahaha. Oh c’est trop beau ça ! C’est la minette bien roulée. Avec une devanture à faire pâlir la mienne. Tu la connais depuis longtemps ?

Le ton est léger. L’artisane bénie l’obscurité qui lui permettait de ne pas dévoiler à ceux éloignés le sourire qui s’était étalé sur son visage, marque de son hilarité intérieure. Elle sait que sa collègue doit être quelques pas derrière, tout comme elle sait qu’elle serait bien incapable de la voir, quand bien même elle s’y exploserait la rétine.

Et bien… Sachant de toute manière que je ne vais certainement pas vérifier ta part de l’accord dans la cour, autant aller le faire au chauds. Ils en ont facilement pour une bonne quinzaine de minute le temps de clouer les caisses et de les monter dans le chariot. Surtout que c’est pas léger vu la quantité.

Je te laisse choisir ton porteur pour nous accompagner ? A moins que tu ne veuille tout porter tout seul.


Après tout, c’était un prétexte comme un autre. Et si Cal voulait régler ça directement, il convoquerait lui même ladite minette… qui se révélait être une tigresse tout aussi plantureuse. Ça changeait des lanyshsta trop sages ou trop ternes. Elle n’allait quand même pas faire son travaille pour lui.

Pensée :
Par contre, je détesterais devoir nettoyer après ton départ.

Thaend, je te laisse la liste du matos. On vous rejoints dès que c’est réglé.

Hochement de tête. L'ancien monte-en-l'air sait aussi bien qu’elle qu’au vu des clients, ils ne pourront relâcher leur vigilance que lorsque le chariot sera sortit et les portes fermées. Et l'archerie pratiquée à l'excès depuis sa reconversion lui a forgé des épaules. Plus que son ancien travail. Elle sait qu'il pourra parfaitement gérer ça. Mieux qu'elle en fait. Et il le sait aussi.

L’artisane entraîna rapidement ses deux invités -dont l’une devait peiner sous le poids de plus d’un millier de pièces- vers un bureau plus calme..



Rien n’est mort que ce qui n’existe pas encore
 
Natisha Bel-Ami
Paria
Kil'sin  
Le Dhiwara 18 Saptawarar 816 à 10h39
 


La soirée tourne clairement à l'insulte personnelle lorsque le chef lui demande, quelques minutes après avoir discuté avec sa partenaire en affaires, de les accompagner à l'intérieur – de préférence, en portant son sac d'espèces.
Or, un sac d'espèces des Dessous, ça représentait un certain poids.
Pour Natisha, l'affront est clair, et elle pense qu'il l'est aussi pour ses comparses. La contrebandière fulmine en s'accaparant le sac. Elle espère qu'on l'a amené ici pour faire autre chose que porter le sac à main géant de Cal. Clairement, son détachement la mène hors de son équipe et hors de son champ de compétences. Peut-être a-t-elle fait un faux pas lors de sa rencontre privée avec le jeune homme, et qu'il a décidé de le lui rappeler ? Ce n'est pas impossible, après tout.

Dans tous les cas, il faudra certainement en parler. La jolie succube est du genre orgueilleuse, et n'a pas juré son âme à l'organisation. Par principe, cependant, elle se la ferme pour le moment ; le groupe est encore en négociations, ça ferait tâche de l'interrompre pour rappeler que son CV ne prévoit ni les termes « potiche » ni « loyauté absolue. »

Elle se permet quand même un sourire mordant à l'approche de la jolie marchande à la peau bleu.

«  Un plaisir de vous rencontrer, madame ! » pépie-t-elle joyeusement, quand bien même son regard enjôleur et froid dément l'enthousiasme apparent.

Natisha suit Cal et la jeune femme qui semblent bien se connaître jusqu'à l'intérieur du bastion des artisans. Le sac est lourd et pénible à porter, mais elle n'en dit rien. Elle est, au final, plutôt costaud, et son champ professionnel l'amène souvent à devoir porter des trucs lourds en courant dans la nuit.

Ils suivent la marchande jusqu'à un bureau plus calme et retiré. Le Keran va sans doute vouloir parler de ses futurs arrangements. Natisha regarde la jeune marchande – elle aussi étrangement juvénile, maintenant qu'elle y pense, pour la position de prestige qu'elle semble entretenir aux yeux de ce bastion et à ceux de la Main d'Argent – en se demandant quel intérêt celle-ci peut bien trouver à exécuter les ordres de Cal. Certes, il y a de l'argent à la clé, mais enfin, ce ne sont pas des artisans de seconde zone œuvrant au noir dans les Estaminets. Et elle doit bien se douter que ces cargaisons d'armes ne sont pas là pour qu'on les donne aux comités caritatifs. Aurait-elle un intérêt dans l'acquisition de forces armées dans ce cas ? Natisha reste stoïque, debout quelques pas derrière Cal. C'est que le protocole des Dessous est très sophistiqué...

 
Cal Keran
Comitaire actif,
Caïd

Kil'sin  
Le Luang 19 Saptawarar 816 à 13h31
 
*** Naturellement. Résistant à l'envie brutale de fusiller la plantureuse contrebandière des yeux, il se contente de sourire, imperturbable. Il hoche doucement la tête. ***


Cal : Naturellement. Natisha ! Sac !

*** Un ton sec. Le Fléau regarde l'un des jumeaux, qui lui rend son regard. Et dans l'ombre, Julia ne peut s'empêcher de sourire en entendant le ton sec du jeune homme. Petite rivalité féminine oblige, sans laquelle une vraie ambiance de travail ne saurait exister. Ouiouioui, je sais, c'est cliché. Le narrateur décide donc de vous zuter.

Suivant l'artisane d'un pas joyeux, le jeune homme triture du bout des doigts la garde de sa lame. Résister, ne pas s'énerver. Il n'est pas chez lui. Il est chez une partenaire, après tout. Elle est déjà bien polie de le laisser régler ça chez elle, et de ne pas l'obliger à cuver sa colère avant de devoir trouver une excuse pour isoler la blondasse. ***


Cal : Toujours aussi charmant, le CREA ! Et quel accueil ! Un petit thé et un petit biscuit, ça tuerait certains petits commerçants, mais ça fait toute la différence. Je peux faire poser...

*** Il désigne un coin du bureau dans lequel ils sont rentrés. Attendant confirmation de l'artisane, il hoche la tête vers Natisha, et ferme la porte du-dit bureau. ***


Cal : Sans compter que nous allons pouvoir discuter d'autres petits détails et... Une minute. Natisha, tu peux venir une seconde ? Une dernière chose avant que tu y ailles.

*** Un geste de la main pour l'inviter à s'approcher. Puis, une fois la jeune femme à portée... Le blondin projette son poing. Droit vers le foie. Suffisant pour couper nette toute respiration, faire un mal de chien, et déséquilibrer la propriétaire du-dit organe maltraité. Assez déséquilibré pour qu'un simple coup de pied au tibia lui fasse mettre genou à terre. Attrapant sa crinière de la main gauche, le jeune homme se baisse à hauteur, dégainant une lame de sa main droite.. ***


Cal : Nous pourrions par exemple discuter de la présence de lanyshta au sein du Comité de ma chère mère. De lanyshtas qui n'ont même pas la politesse de le dire à leur supérieur direct. Tu croyais vraiment pouvoir me cacher ce genre de détails, belle gueule ? Avant, par exemple, que nous ne rendions visite à une amie et que cette EXTREME impolitesse ne risque de la froisser. Tu es froissée Yloyse ?

*** Il la regarde, mais n'attends guère de réponse. ***


Cal : Je le suis en tout cas. Je sais bien que te faire confiance reviendrait à m'enfoncer un PUTAIN DE CLOU dans le rectum, mais à ce point, j'avoue que je suis surpris. C'est con, tu bossais bien.

*** Là, c'était le moment du gentil flic. En théorie. Enfin, Natisha ne pouvait que l'espérer. ***



Gentleman Cambrioleur
Philanthrope Personnel
Explorateur Urbain
 
Naoko
Comitaire actif
Kil'sin  
Le Matal 20 Saptawarar 816 à 13h32
 
***
Qui effraie le plus ?
La froide pointe frôlant la peau ?
Ou l'invisible voix ?
***


La réponse de Cal semblait... Franche. Il semblait plus qu'improbable qu'il ai considéré comme négligeable la présence d'une Lanystha parmi ses troupes... Qu'il n'ai envisagé qu'une pareille surprise soit vue comme une agression potentielle un soir comme celui-ci.

Oh... Naturellement il y avait la possibilité qu'il ignore que l'une d'entre elles était capable de reconnaître les autres Lanystha sans peine... Mais il n'était pas du genre à sous-estimer bêtement ses interlocutrices. Il était également possible qu'il ignore que cette possibilités existe... Mais même pour quelqu'un qui n'apprécie guère de fureter sur les entrelacs... D'autres Lanystha arpentent les dessous et il est plus qu'évident que Cal en côtoie une partie...

Et il y a enfin cette possibilité : la surprise. Si ses intentions avaient été béliqueuses les choses auraient dégénéré bien plus vite. Concernant la « fautive » ? Les questions étaient du même ordre... Lanystha depuis combien de temps ? Au courant ou non pour son patron ? Un rapide pédigré de la donzelle pourrait permettre de trier entre les différentes options mais... Le jeu de question réponse avec Cal prendrait du temps.

Silencieuse, elle suivit le mouvement jusque dans l'un des salons les moins confortables du creuset. Toujours invisible elle restait soigneusement dans le dos de la principale intéressée... Et puis Cal commença. Il faisait probablement preuve de plus d'énervement qu'il n'en ressentait réellement... Mais il devait garder la face... Les assurer qu'il appliquerait n'importe quelle sanction qu'elles jugeraient adaptée...

Mais quelque chose manquait. Comme il était en train d'agir les probabilités que la donzelle s'imagine être prise dans un traquenard de chasseurs de Lanystha était loin d'être nulle. Elle émet une pensée grave a l'intention de tous les présents :

Pensée :
Ne panique surtout pas. Ne te retourne pas, ne me cherche pas du regard : tu risquerais de me trahir. Tu n'es pas toute seule.


Puis, ignorant Cal et histoire d'éviter qu'Yloyse ne réagisse de manière trop peu informative.

Pensée :
Oh... et si tu tiens réellement à ne pas finir en cible au fond de cette pièce... évite le « m'dame » : faut pas trop l'énerver dans des moments comme ça la « mam'zelle ».

Dans l'instant qui suit elle adresse finalement une pensée a Yloyse et Cal :

Pensée :
T'en fait pas Cal... Le tout est de savoir a quel type de Lanystha on a affaire. Et c'est plus un problème pour toi que pour nous. Elle a rejoint ton... groupe il y a combien de temps ? Quelles évolutions dans ses aptitudes ? Quelles aptitudes.



A chaque rêve son chemin.
 
Yloyse
Gestionnaire du Kil
Kil'dara  
Le Matal 20 Saptawarar 816 à 14h59
 
Madame… Comment ça « madame » ? Et pourquoi pas mémère tant qu’on y était ? La jeune femme ravala un grognement… Les apprentis qui avaient fait pareille erreur n’avaient plus jamais recommencé après le savon qu’elle leur avait passé, et les heures de taches épuisantes et fastidieuses qui avaient suivies. Yloyse avait mauvais caractère et ses collègues se gardaient bien de lui donner une raison d’en faire montre.

Mais pour l’heure, le professionnalisme l’emportait encore et, elle hocha simplement la tête avec un sourire, continuant d’écouter le babillage de Cal à ses côtés.


Tu sais l’importance que nous donnons aux finitions. C’est la différence entre ce que tu trouve chez n’importe qui et nos réalisations…

Le bureau est bien moins accueillant que ceux auquel Cal est habitués. Déjà il n’y a pas de fenêtres. Et si la qualité et le confort des fauteuils, de la table basse et du bureau ne souffre d’aucune lacunes, la décoration n’est pas le point fort de la pièce qui bien que les murs soient de couleur chaudes semble assez sobre. Une étagère avec quelques ouvrages et des papiers. Quelques petites statuettes en métal ou en bois. Un meuble derrière le bureau. Et un tapis..

Allant s’adosser audit bureau, elle soupira… et grimaça quand le poing de Cal s’écrasa sur Natisha. Fallait il donc faire preuve d’autant de brutalité… ? Bien sur, le blondinet gérait ses hommes comme il l’entendait et, tant que ces derniers acceptaient son autorité, elle avait bien conscience que ce n’était pas à elle de lui expliquer quoi faire.


Tsss tss, ne mélange pas tout Cal. Tu seras gentils de ne pas m’utiliser comme excuse, même rhétorique. Surtout rhétorique… C’est toi qui est vexé comme un poux de ne pas tout savoir sur ceux avec qui tu travaille. Moi…. Je trouve ça plutôt rassurant comme réaction. Voir même carrément sain.

Depuis quand révélait on a quelqu’un sa nature ? C’était un coup à finir à coup de bistouri sur une table à disséquer ! La paranoïa kildarienne était bien trop ancrée dans la nature d’Yloyse pour qu’elle puisse penser autrement.

Naoko venait de révéler à Natisha que quelqu’un en plus était dans la pièce. Ou plutot qu'un lanyshsta était avec eux. Parfait. Comme ça elle n'aurais pas à le faire. Ca lui éviterait d’avoir à penser qu’elle était seule et de réagir de manière trop inconsidérée. La mettre pieds au mur pouvait être la dernière erreur à faire.

Si c’était une vielle… ils n’avaient pas la puissance, leur unique chance étant l’arme dont elle sentait le poids contre sa cuisse. Si c’était une jeune… Et bien, il allait falloir calmer le jeu.


Maintenant, si tu m’a demandé l’opportunité de cette petite discussion uniquement pour le plaisir discutable de mon point de vue de te voir laver ton linge sale sous mes yeux… elle haussa les épaules… tes méthodes de travail ne regardent que toi… mais rappelle toi que sa vie ne sera pas en danger sous mon toit.

C’était un simple fait, énoncé d’un ton neutre, dont Cal avait très probablement conscience mais qu’il valait peut être mieux lui rappeler. D'ailleurs, il restait bien des biscuits dans le bureau.


Rien n’est mort que ce qui n’existe pas encore
 
Natisha Bel-Ami
Paria
Kil'sin  
Le Matal 20 Saptawarar 816 à 19h53
 

Mais qu'est-ce-que c'était que ce bordel ?
Et pourquoi Cal était-il aussi désespérément...bah, Cal, quoi ? Ça confirmait au moins ses soupçons initiaux : à savoir que c'était un type instable et dangereux à qui on venait de donner plein de joujoux argentés et perforants. D'ailleurs, elle était peut être la prochaine sur la liste à pouvoir les tester. Super.

«  - Puteborgne ! »
est la première réaction de Natisha. Elle est plutôt surprise par l'excès soudain de brutalité du jeune homme, et se tend un instant pour rétorquer coup par coup.
Puis finalement ne fait rien. Ça peut se comprendre ; il y a dans la salle deux potentiels adversaires à la sensibilité froissée, et à l'extérieur un paquet de gens astucieux et doués avec leurs lames. Autant éviter de s'en prendre physiquement à leur chef, quand bien même ce dernier mériterait que maman lui mette une fessée.

Mais malgré tout, Natisha ne reste pas une maîtresse de la mesure et de la maîtrise des passions, ni une flèche en bon sens, aussi n'hésite-t-elle pas à rajouter de l'huile sur le feu :

« - Fini de causer, chef ? Ou tu as encore un gros chagrin sur le coeur... »

Si Cal fait signe de relever la main sur elle, elle se prépare à répondre, quitte à y laisser la peau.

Les choses se compliquent lorsqu'une voix désincarnée lui traverse l'esprit. Le contact non-voulu la glace et la dérange. Natisha a entretenu peu de conversations de ce genre, et toutes à distance certaine de l'interlocuteur. C'est différent lorsqu'un esprit à proximité vous tombe dessus et vous claque la bise au détour d'un bureau. Et, franchement, c'est répugnant. Elle aurait préféré qu'on (qui que ce soit) lui demande son avis avant. Beurk.

Finalement, la seule personne à peu près cohérente dans la pièce semble être la dénommée Yloyse...qui, pour aussi mignonne qu'elle soit, est tout de même à la source de ce quiproquo, et endosse bien le rôle du bon flic.

«  - Attends, chef, tu es en train de m'accuser de t'avoir caché ma soi-disant nature de lanyshta...parce que ton amie, que je n'ai jamais vu – je me souviendrais de quelqu'un comme elle - te l'a dit ? » Elle secoua la tête sans rien rajouter. Elle trouvait la situation ubuesque. Soit Cal essayait de trouver un prétexte pour l'évincer...pour des motifs qui la dépassaient, et qu'il n'assumait pas. Ce qui ne collait pas avec ses habitudes. Mais dans ce cas, pourquoi Yloyse jouait-elle dans son jeu ? Soit il avait véritablement la preuve qu'elle était, pour le coup, effectivement une lanyshta...mais dans ce cas, pourquoi ne pas l'avoir vendue aux autorités plus tôt ? Les laboratoires du Dé lui aurait offert une jolie ristourne. De plus, ce n'était pas cohérent. Comment aurait-il pu le deviner ? Contrairement à ce qu'elle avait pu entendre sur les Entrelacs, Natisha n'avait jamais développé de pouvoirs ou de bestiole, ou de signes extérieurs valables. Bizarre, comme histoire. Sans compter l'apparition auditive. Bon, les hallucinations, ce sont des choses qui arrivent, et ce ne serait pas la première fois que Natisha entend des voix. Le pire scénario restait plausible : il s'agissait peut-être d'agents qui avaient monté ce subterfuge et ces tours de prestidigitation pour la mettre à table. Auquel cas, si elle avait bien saisi la situation de son espèce, mieux valait se la boucler. Elle ne se sentait pas de fidélité aux lanyshtas, mais ça paraissait débile de vendre la mèche pour si peu.

Bon, foutue pour foutue, autant s'amuser un peu… !

«  - Je vais être très claire, chef. La différence entre un petit caïd des Dessous et un seigneur du crime, tu as encore à la parcourir. Mon premier conseil, ce serait d'arrêter d'être aussi con et puéril. Si tu espères un jour t'améliorer, il va peut être falloir commencer à y réfléchir... »


 
Cal Keran
Comitaire actif,
Caïd

Kil'sin  
Le Matal 20 Saptawarar 816 à 20h59
 
*** Loin de se laisser destabiliser par la petite voix dans sa tête, le jeune homme maintient sa prise, écoutant le laïus de son "employée". Puis regardant la Bleue, il ouvre la bouche... Pour éclater de rire. Relachant la crinière de la belle, il éclate d'un rire franc. Un rire que d'aucun pourrait qualifier de légèrement flippant que le rieur est armé. Mais c'est un détail, pouvons nous supposer. ***


Cal : Oh Natisha. Plus le temps passe et plus je me demande comment une contrebandière comme toi a fait pour survivre plus d'un mois dans les Dessous.

*** Se posant sur une chaise, il essuie du doigt le coin de son oeil d'une larmichette. ***


Cal : Yloyse, Naomi, je vous présente la contrebandière la moins discrète de l'histoire du Sin, Natisha Bel-Ami, fille du savant et universitaire Bel-Ami. Excuse moi, Yloyse, mais je trouve que ça collait bien à la scène de te prendre à partie. J'ai pensé à la tête de cheval, mais Natisha ne dort pas, et je n'ai pas de tête de cheval sous la main. Mais non, ce n'est pas "sain", pas dans les Dessous, pas d'une personne dont j'attends une certaine loyauté. Mademoiselle Natisha s'évertue à faire preuve d'une loyauté que je crains être tout à fait contestable, et d'une dédication à la Main que je qualifierai deee... Fluctuante, avis que j'ai passé sous silence. C'est difficile à tolérer, mais je me demandais encore d'où venait cette velléité d'indépendance que je sens en elle. Si elle l'une des nôtres, ça ne m'étonne plus vraiment, tenir un lanyshta, c'est comme tenir un taureau en laisse. Sur le papier, c'est possible, mais dans les faits, ça devient une feria plus vite qu'on ne l'espère.

*** Il lève un petit doigt. ***


Cal : Je prendrai bien une tasse de thé. Et un petit verre.

*** Se retournant vers la blonde. ***


Cal : Et je ne vois pas comment la mettre en danger sous ton toit, la tuer reviendrait à lui briser les jambes. Handicapant, douloureux, mais pour y être passé, on en revient. Un peu transformé, mais on en revient.

*** Il soupire. ***


Cal : Tu peux arrêter avec tes conneries, Natisha, Yloyse, ou Naomi, possède manifestement la rare faculté de repérer les lanyshtas, sans aucune erreur possible. Et à quatre, peu de risque qu'on se vindicte mutuellement. On est déjà juste assez pour une belote. Mais tu dois comprendre que je ne peux pas tolérer une telle grande gueule au sein de la Main. Et je n'aurai aucun remord à cesser de couvrir tes conneries auprès de mère. Il y a des dizaines de contrebandiers compétents dans les Dessous, et à part m'avoir prouvé que tu conduisais, très mal et très bruyamment, que tu savais certes utiliser la chaux, et que tu avais une notion particulière de la loyauté et de la confiance due à un supérieur... Je commence à me demander pourquoi je ne commencerai pas à jouer au chasseur de têtes, et à débaucher quelqu'un. Alors dis moi, Natisha, sachant que mes amies ici pourront confirmer qu'on tue difficilement un lanyshta, mais que je soutiens qu'on peut aisément détruire sa réputation, pourquoi devrai-je une seule seconde m'évertuer à préserver la tienne ?

*** Si Cal avait fait preuve d'une violence que l'on pourrait considérer excessive, le fait est que se faire pourrir dans les Dessous serait bien plus violent que toute agression possible. ***



Gentleman Cambrioleur
Philanthrope Personnel
Explorateur Urbain
 
Naoko
Comitaire actif
Kil'sin  
Le Sukra 24 Saptawarar 816 à 14h57
 
***
Là, au pied du mur,
Certains moutons abandonnent.
Et puis les furets...
***


Le poisson n'avait pas grand chose comme eau dans laquelle gambader... Mais visiblement il y en avait suffisamment... Ou pas assez. Restait a déterminer laquelle des deux options était la bonne. Le plus important était de s'assurer que les éclaboussures ne blessent personne. Ou du moins pas assez grièvement pour qu'Yloyse ne puisse régler le problème rapidement.

Les choses se détendaient du côté de Cal... Mais certains détails restaient pour le moins flous. Et les récentes circonstances ne laissaient pas vraiment de marge d'erreur en ce qui concernait une certaine vague.

- Elle a pas totalement tord...

Le ton était franchement amusé. Et si la locutrice avait été visible pour les autres personnes dans la pièce, l'effet aurait sûrement été tout à fait différent... Mais malgré tout le sérieux dont elle aurait aimé faire preuve... L'occasion était trop belle.

A l'instant ou Natisha reprendrait la parolle elle lui laisserait formuler deux mots exactement avant de poser une main toujours invisible sur son épaule et de dire :

- Bon, par contre la politesse voudrait de transmettre à tous les autres ta... trace psychique. Et ça vaut aussi pour toi Cal non ?


A chaque rêve son chemin.
 
Natisha Bel-Ami
Paria
Kil'sin  
Le Sukra 24 Saptawarar 816 à 15h50
 

Il y avait des tas de choses à dire et à répondre à ce dernier monologue, mais ça ne servirait à rien tant que le caïd continuait sa crise psychotique.
Natisha l'écouta d'une oreille distraite, mais le visage composé. Les mains sur les hanches, elle attendit patiemment qu'il en ait terminé.
A ce stade, ouvrir sa grande gueule lui ferait sorte beaucoup de bien, mais ce serait aussi plus que débile. Elle se retint de se pincer le nez et de soupirer très fort, voire de regarder ailleurs.

«  - On en…. »

Quand, paf ! Quelque chose lui attrapa l'épaule. Surprise, surtout parce qu'il n'y avait rien exactement qui puisse la toucher, la contrebandière pivota dans un mouvement comique pour se dégager et essayer de surprendre la quatrième personne – Naomi ? - embusquée. Du point de vue de l'invisible, le spectacle devait être assez comique…

Tisha resta interdite quelques instants. Sur ce que les autres lanyshtas appelaient les Entrelacs, elle avait bien passé en revue quelques sujets, dont l'un traitait de pouvoirs surnaturels. Mais elle n'avait jamais entendu parlé d'un tel sort de passe-passe.

« - Politesse ? » Elle ouvrit grand les yeux. Ces gens allaient la rendre folle tant ils étaient contradictoires entre leurs exigences et leurs attitudes. «  - Trace psychique ? » Mais de quoi est-ce-qu'ils parlaient ?

Puis, niveau courtoisie, ces trois là n'en tiraient pas une couche. Entre le premier qui lui saute à la figure parce qu'il est un peu ronchon, la seconde qui la balance pour rien, et la troisième qui lui demande des trucs alors qu'elle est invisible, ils faisaient forts, quand même ! Sa « trace psychique »,- quoi que ce soit - ils pouvaient se la mettre au cul, ça oui !

« - Courtoisie ? Vous venez juste de m'accuser d'être une lanyshta et de ne pas l'avoir dit aux autres krolannes ! Rassurez-moi, il y a bien quelqu'un qui trouve ça paradoxal, tout de même ? Ou alors, est-ce-qu'il faut que j'aille raconter à Merika et pourquoi pas à tout les gangs des Dessous que vous êtes tous les trois aussi des lanyshtas ? » Elle grimaça. «  - Avec un peu de courage intellectuel, je pense que vous aurez l'honnêteté de me dire que vous non plus, vous n'avez pas prévenu vos voisins lorsque c'est arrivé. Et que c'était mieux comme ça. » Dans une inspiration, elle pensa à compléter la simple phrase qu'elle voulait adresser à Cal :

«  - Patron, je voulais dire que ton problème avec moi est une affaire privée, je te propose qu'on en parle tous les deux, en privé. »
C'était bête de sa part, vu que la dénommée Yloyse venait d'assurer sa protection au sein du CREA. Mais il faudrait régler le problème de l'ego blessé de Cal, et elle ne se voyait pas continuait à déballer son linge sale devant des artisanes qui, à ses yeux, n'avaient rien à voir avec ce qu'il se tramait à la Main. Quant aux deux femmes, vu qu'elles étaient censément lanyshtas, sans doute pouvait-elle...communiquer par la pensée avec elles?
Elle envoya à Yloyse et Naomi ce message maladroit – c'était la première fois qu'elle s'exerçait en direct à cette télépathie :

Citation :
Il est juste grognon parce que j'ai couché avec sa mère.


Le contenu de la paillardise – fondée sur une histoire vraie – devrait au moins détendre l'atmosphère….Elle guetta en particulier du coin de l'oeil la réaction de la dénommée Yloyse. Elle considérerait la soirée rattrapée si elle lui arrachait un sourire.

 
Yloyse
Gestionnaire du Kil
Kil'dara  
Le Sukra 24 Saptawarar 816 à 17h44
 
Clairement la jeune femme faisait de gros efforts. Pas besoin d’être bien doué pour s’apercevoir qu’elle tentait -péniblement- de garde un air sérieux et de ne pas éclater de rire devant la répartie de Natisha. Cal aurait été vexé. Mais c’est qu’elle avait une sacrée verve la donzelle. Penser à… au contenu des cuves à teinture ! A l’air fâché du majordome de la famille d’Ascara ! Voiiiilà...

Et de renvoyer un regard sceptique à Cal quand celui ci lui explique l’importance de tout révéler à son patron. Mouais.. il a beau dire… Elle prendrait quand même pour un sacré con le premier lanyshsta venu qui lui révélerait sa véritable nature sous le prétexte qu’elle travaillait avec lui. Ouais. Carrément suicidaire le type.


Si tu l’dit…

Conviction : zéro. Voir même passant sous la barre des négatifs.

L’intervention de Naoko la surpris un peu… et elle repris son sérieux.


He ho! Moi j'approuve plutot l'fait d'pas le revendiquer ouvertement hein ! Et sinon… dans notre cas… personnellement je détesterais ça, mais ça ne changerai pas grand-chose à nos affaires, la plupart de nos clients s’intéressant surtout de savoir dans combien de temps sera prête leur commande… Mais j’en voudrais vraiment à la personne qui me menace de nouveau de formol et d’une table de dissection.

Elle fit un geste fataliste…

De toute manière, il commence à y avoir trop de lanyshsta qui se fournissent chez nous pour que je considère pouvoir vraiment empêcher l’un d’entre eux de nous dénoncer s’il le désire.

Un rire télépathique retentit… en même temps que bien malgré elle, elle sentait ses lèvres s’étirer en un sourire (alors qu’elle se retenait depuis le début!) et se détournait pour chercher quelque chose dans le bureau. Surtout ne pas pouffer….. Perdu. Saletée ! Il n'y avait pas beaucoup de challenge à faire rire l'artisane, encore moins à la faire sourire... surtout avec ce genre d'arguments La pensée semble assez jeune, enthousiaste.

Pensée :
Ahah… Nooon ? Il est facilement vexable le pauvre petit alors qu'il bave déjà sur tout ce qui possède une paire de seins! Et du genre rancunier j’ai l’impression Bon, désolée d’avoir grillé ta couverture, mais vu la commande de ce soir, j’avais un peu tiqué en voyant un imprévu du style lanyshsta non annoncé en sa compagnie… Pas qu’j’avais pas confiance mais j’étais pas sure qu’il tentait pas un coup fourré et j’imaginais même pas qu’il n’était pas au courant.


La pensée paraît légèrement gênée ..

Pensée :
Navrée ? Ce que Nao appelle l’empreinte, c’est juste ce contact télépathique. Si tu cherche, tu pourras facilement nous identifier toute les deux sur les entrelacs en te basant sur notre.. trace justement. Ça permet de relier la personne qu’on a en face avec celle à qui on tape la discut’ psyschiquement. Genre au moins t'es vraiment certain que c'est pas juste un type très bien informé sur les nôtres qui te tends un piège.C'qu'à pas fait ton boulet de patron quoi...


Cal, Natisha a raison. C’est quelque chose qui vous concerne vous, pas nous. Tenir la chandelle c’pas trop mon trip si tu voit c’que je veux dire. Si vous voulez on vous laisse la pièce le temps que le thé chauffe, histoire que vous régliez votre problème et on revient dans 5 minutes ? C’est un peu d’just pour vous sauter d’ssus mais j’suis sure qu’vous pouvez au moins regler l’plus urgent.


C’est pas que mais….


Rien n’est mort que ce qui n’existe pas encore
 
Cal Keran
Comitaire actif,
Caïd

Kil'sin  
Le Matal 4 Otalir 816 à 15h13
 
*** Tapotant du bout des doigts la lame à sa ceinture, le voleur semble songeur, manifestement peu intéressé par ce que les artisanes pouvaient penser de la situation. Et si, parfois, réalité et perception ne se retrouvait pas, il était difficile de croire que celui-ci écoutait autrement que d'une oreille distraite. ***


Cal : Mon problème, c'est d'apprendre sorti de nulle part qu'une des personnes dans lesquelles je suis sensé pouvoir faire confiance cache un pouvoir télépathique et des dons de sorcier. Comme nous tous. Ca surprend. Le jour où tu auras l'occasion de me planter une lame dans le dos, j'aimerai au moins que tu aies la bonté de me le dire avant.

*** Il sourit néanmoins aux mots de la jeune femme. ***


Cal : Balance moi à mère. Ce sera drôle de voir qui, de son fils adoré ou de sa... Celle qui partage son lit, elle décidera de croire. Idem pour les Dessous. Je leur apporte plus en un mois que ce qu'ils estimeront possibles pour toi de leur apporter en une vie. Ils croiront ce que je leur dirai. Quand on veut menacer quelqu'un, mieux vaut en choisir une qu'on peut mettre à exécution. Les chèques en blanc, c'est moyennement efficace. Bref.

*** Un massage rapide des tempes, sa manche se relevant, révélant sa main fraîchement bandée. ***


Cal : Si je vous proposais de prendre des apprenties... Disons de petites jeunes désirant commencer une nouvelle vie... Vous êtes en recherche ?

*** Autant joindre l'utile à l'agréable, le temps que la commande, et le thé, soit prête. ***



Gentleman Cambrioleur
Philanthrope Personnel
Explorateur Urbain
 
Natisha Bel-Ami
Paria
Kil'sin  
Le Dhiwara 9 Otalir 816 à 10h31
 


Finalement, il y a un côté amusant au fait d'envoyer des pensées télépathiques.
Certes, Natisha continue à trouver ça suspect, voire franchement un peu dégueu. Le contact lui paraît malgré tout intime, et, au risque de faire sonner l'alarme à cliché, il y a des jeunes femmes de petite vertu ici qui donnent leurs corps avant leurs noms, donc un peu de respect s'il vous plaît.
Néanmoins, ces échanges ont un avantage : elle a l'impression d'être de nouveau à l'université, en train de ricaner et de rapporter des ragots avec sa meilleure amie. Le sentiment lui fait certes perdre six ans de maturité d'un seul coup, mais comme Natisha n'est pas un parangon de responsabilité à l'origine, la différence ne se voit pas trop…

Elle rajoute mentalement à l'attention de la marchande :

Citation :
Aha ! J'ai compris l'idée.
Fais quand même gaffe à ce petit salopard. Il devient psychotique en ce moment. Ne le prends pas trop à la légère : tu vois les résultats.


Elle se concentre à nouveau sur la situation. Cal semble avoir laissé tomber son réquisitoire pour le moment, même s'il est toujours drapé dans la certitude d'avoir eu raison.
Un autre symptôme de sa psychose grandissante, se dit Natisha.

Pour le reste, la conversation s'engage vers un terrain qui ne la concerne plus trop. Aussi prend-t-elle la pose typique des gros bras dans cette situation : bras croisés, air morose, prête à réagir si jamais la théière siffle de travers...

 
Dassen Dorn
Comitaire actif
Kil'sin  
Le Dhiwara 16 Otalir 816 à 16h18
 
*** ***


À trente minutes du CREA, sur le chemin du retour vers le territoire de la Main d'Argent…

Dassen Dorn se penche en contrebas.

Trois silhouettes au centre de la rue s'enfuient en courant. Ils portent des pioches.
Un clochard est avachi entre un feu de poubelle et un caniveau. Il brûle une feuille humide qui traînait sur le sol.
À l'autre bout de la rue, caché près de la voie sous une maison, une autre silhouette disparaît.
Une lampe s'allume au troisième étage brûlé d'un vieux bâtiment.
Et devant Dassen dans le noir, sur le toit qui lui fait face, un petit groupe émerge en claudiquant. Voûtés et silencieux, ils serrent dans leurs bras une pile de bouteilles...


Mais bientôt comme tous les autres, ils disparaissent.


Les fantômes sont partis et maintenant la vie reprend. Des oiseaux nocturnes se posent près des fenêtres et observent les dix rats qui rongent les restes de nourriture. L'un des étals les attire particulièrement car peu après le passage de la Main, il s'est effondré. Les caisses brisées étendent leurs morceaux jusqu'au milieu de la route, mêlés aux quelques graines et fruits rouges qui attirent les rongeurs.
Un clochard s'approche lui aussi. Il vole un fruit et repart en faisant craquer les débris sous ses pieds. Rien qui n'empêche de circuler. Un simple apport au désordre ambiant.

Discrètement, le jeune monstre Lanyshta lève sa main vers le ciel.

Le temps se couvre. Il fait de plus en plus sombre.

Maintenant deux clochards dorment dans la rue, cachés par les caissons et les tissus abandonnés. Autour d'eux, les quelques lumières des habitants du quartier commencent à s'éteindre.

Alors à son tour, Dassen Dorn ferme les yeux et se fond dans l'obscurité.



alias Djet Tamère
 
Naoko
Comitaire actif
Kil'sin  
Le Dhiwara 16 Otalir 816 à 17h59
 
***
Jouet du matou :
Deux mots peuvent parfois suffire,
De proie, compagnon ?
***


Quelques instants après l'intervention télépathique de la demoiselle, un doux frottement se fit entendre alors que les lames aux poignets de Naoko retrouvaient leur place au sein de leurs fourreaux.

Pensée :
Je peux comprendre qu'il soit jaloux le petit...


La pensée est amusée mais aussi étrangement... quoi...fatiguée ? Difficile de savoir. Peut-être y avait-il plutôt une pointe de tristesse ? Ou alors de la sincérité ? Lorsque, quelques instants plus tard, leur... invitée ? répond sur un ton un peu plus assuré, elle enchaîne de manière beaucoup plus posée :

Pensée :
L'avantage quand on fournit du matos de qualité a une bonne partie des Lanystha de la citée c'est qu'un certain nombre pourraient être grognons si cet imbécile en arrivait à abîmer ou compromettre notre lieu de travail... Mais avec lui on peut jamais être sûres...


Toujours calme, Naoko laisse le petit duel de coq se poursuivre sans faire de mouvements brusques jusqu'au moment ou Cal semble ouvrir la voix sur autre chose...

- Bref. Si vous en avez fini... Natisha, désolée pour l'introduction un peu cavalière... Et désolée de ne pas vous offrir du thé mais me balader dans tout l'atelier tant que ce petit... effet visuel n'aura pas pris fin risque d'être un brin... compliqué. Si tu veux bien Yloyse...

La dernière phrase semble franchement désolée. Tout en parlant, l'artisane prend soin de bouger régulièrement pour entretenir les légères distorsions lumineuses donnant aux autres une chance de... à défault de la voir de localiser l'endroit ou elle se trouve.

- En tout cas... De nouveaux apprentis c'est pas impossible s'ils savent se servir de leurs dix doigts. Et surtout... Il faut voir à quel point ils veulent changer de vie.

L’inflexion sur le verbe vouloir souligne l'importance de la question alors qu'elle déplace des chaises pour inviter aussi bien Cal que Natisha à s’asseoir (a une distance raisonnable l'un de l'autre, sait-on jamais)...


A chaque rêve son chemin.
 
Yloyse
Gestionnaire du Kil
Kil'dara  
Le Dhiwara 23 Otalir 816 à 17h44
 
C’était quand même esthétique comme niveau de menace… Du « dénonce moi à ma maman si tu veux de toute manière c’est moi qu’elle préfère ». Il y avait un moment qu’elle n’avait pas vu de débat pareil. Enfin débat… monologue….

Pensée :
Je vois ça ouais… Il se sent plus..


Bon, Cal avait visiblement récupéré le syndrome de la grosse tête… Ca arrivait même à des gens très bien. La chute serait violente. Bah… après tout c’était son problème à lui. Soit il deviendrait un petit roitelet sur son trône et auquel cas tant mieux pour lui, mais il faudrait veiller à ce qu’il ne devienne pas dangereux pour elles en s’imaginant pouvoir leur donner des ordres, soit il se ferait abattre par quelqu’un qu’il aurait froissé… et sans doute reviendrait il sur terre. Ou bien il sombrerait. De toute manière lui seul serait à même de choisir le chemin qu’il prendrait et elle se gardait bien de juger. Son problème.

Naoko intervint et se révéla à tous.. enfin… dans la mesure du possible. La demande est prévisible et difficile de lui donner tord. Si elle sortait comme ça, les réactions risquaient d’être intéressantes.

Mmmm….

Haussement d’épaules. Elle lâcha, légèrement ironique.

Soyez sage pendant mon absence.


La question des embauches était d’abord adressée à sa collègue. Après, il faudrait voir ce que valaient les postulantes en question, mais rien ne pressait.

La jeune femme se dirigea vers la porte et sorti rapidement. Il ne lui fallut que quelques instants pour lancer de l’eau et sortir une liqueur. Elle avait le temps de passer vérifier où en était le chargement avant que la boisson ne soit prête.



Rien n’est mort que ce qui n’existe pas encore

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