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L'Atelier Bariolé-Argenté
Ouvert aux invités
 
Yloyse
Gestionnaire du Kil
Kil'dara  
Le Dhiwara 25 Dasawar 816 à 18h54
 
Un ordre ? Tente il de lui donner un ordre, et exactement de la même manière qu’on causerait à son chien… ? Si la jeune femme s’est figé dans son mouvement et a tourné la tête vers Elyas, elle n’a pas pour autant rassise. Et il voulait pas qu’elle jappe et donne la papatte aussi ?

Et des menaces ? L’imbécile. En arriver aux menaces n’avait généralement, que deux effets, pousser leur cible à aller se cacher en glapissant, ou bien au contraire, lui donner envie juste par principe, de jouer au plus bête. Et il aurait déjà du savoir quelle optique Yloyse privilégiait. Il n’était pas aussi intéressant qu’elle l’avait jugé.

Pas moins dangereux, mais tellement plus… triste.


Oh…

Sa voix était douce.

Merci .J’y penserait.

Il n’était sans doute pas assez idiot pour songer qu’elle n’avait pas prévu qu’elle n’en ressortirait peut être pas. Et qu’une telle erreur lui coûterait, à lui, beaucoup trop. Ou bien s’imaginait il qu’elle agissait seule ? Ou qu’elle était un pion de Jade ? Peut être. Bah, qu’il tente de l’abattre, et à son tour il en payait le prix.

Elle se retint de lever les yeux au ciel en entendant son prénom. Le traiter de frimeur n’aurait pas vraiment eut de sens. Mais en venir à ce genre de choses… les mecs roulaient toujours des mécaniques.

Naoko avait eut raison à son sujet. Décevant.
Il n’y avait donc pas de doutes à avoir concernant ce qu’elles avaient prévus.

Au revoir.

La kildarienne s’avança vers la porte, et la sortie, tournant le dos à la silhouette aux cheveux gris. L’entrevue était donc achevée.


Rien n’est mort que ce qui n’existe pas encore
 
Elyas
Passeurs de temps,
Arlequin

Kil'sin  
Le Dhiwara 25 Dasawar 816 à 19h19
 
Alors que la petite chose quitte le laboratoire, un sourire trône sur mes lèvres.
Puis quelques mots, glissés doucement, à mi-voix.


Non...Adieu.

Cette entrevue n'avait pas été décevante. Elle avait été, ni plus ni moins, ce que j'avais attendu d'elle. Un orteil timidement plongé dans une mare pour en vérifier la température.
La Bleue repartirait avec ses conclusions et moi...bah...j'étais parti il y a déjà bien longtemps.
Jade l'avait compris dés les premiers instants. A croire que seule une machine pouvait comprendre ce qui m'animait.
Ces thirdoks n'étaient peut-être pas si terribles, juste un peu consternés par ce que les krolannes offraient encore et encore comme spectacle.

La Cité n'avait donc plus rien à m'offrir.
J'avais eut ce dont j'avais besoin.
J'étais désormais libre. Totalement libre.

Lorsque la porte de l'Atelier souterrain se referma derrière Yloyse, je portais mon attention vers un petit tas de brouillons que la Bleue n'avait pas relevés. L'arme ultime. Le Destructeur de vie. Un engin aux effets tout aussi dévastateurs qu'incontrôlables.


Nous y voilà.
L'heure du grand saut.
Bientôt-bientôt mes chers petits
.

Pile et face sautillaient sur l'établi. Pour des hallucinations, elles étaient d'un sacré soutien.

L'Arlequin s'en ira loin-loin-loin.
Notre vie est ailleurs.


On naît, on vit, on meurt.
Et entre les deux, il y a tout un tas de choses qui peuvent se passer.



- Thème d'Elyas -

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