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Un petit voleur...
 
Azelam Leirn
Libertaire
Kil'sin  
Le Matal 20 Dasawar 816 à 17h11
 
Azelam avait décidé de se rendre aux puces Koï dans le but de faire du lèche-vitrine ou de faire quelques poches des passants. Il n'avait pas beaucoup d'argent sur lui, de plus ce n'était pas vraiment à lui.

Arrivé à sa destination principale sans grande difficulté. Pour rendre sa visite plus amusante, il s'était mis à sauter de pierre en pierre sur le sol pavé. Il ne devait pas tomber sur une des fissures, c'était plus compliqué quand les pierres étaient toutes petites.

Une, deux, trois, paf zut une fissure. Il continuait son petit jeu, tout en reluquant les passants ici et là. Il avait besoin d'argent, parce que sans argent, il ne pouvait pas vivre. C'était malheureusement comme cela.

L'enfant c'était stoppé quelques secondes, puis avait adopté une marche délicate, vous savez sur la pointe de pied pour pas qu'on puisse l'entendre. Il avait délicatement plongé sa main en direction d'une échoppe de nourriture d'où le marchant discutait avec un potentiel client.


Pensée :
Vite, vite ! J’espère que personne ne me voit...


 
Cal Keran
Comitaire actif,
Caïd

Kil'sin  
Le Matal 20 Dasawar 816 à 18h09
 
*** Un client. Innocence d'un enfant. Les Koïs n'avaient beau pas être corrompues comme pouvait l'être les Dessous, la prise de l'entrepôt du Gros Georges avait changé plusieurs choses. Notamment le coût, et le destinataire, des mesures de protection proposées par le tout nouveau Comité de Collecte de Fonds pour la Défense des Rues. Une succursale de la Main. Une idée de Cal. Ne pas risquer de s'attirer les foudres des gros comités des Dessous en décentralisant l'effort non-mercenarial et en renvoyant l'apparence d'un comité qui restait à sa place. Comprendre : faire profil bas tout en continuant à s'étendre. Dirigées par des membres de la Main, les succursales n'en étaient qu'à leurs balbutiements, mais le blondinet comptait bien les garder dans le rang.

Et présentement, c'était l'un des membres de la Collecte qui souriait en discutant avec le commerçant. Cyril Gradur n'était d'ailleurs pas difficile à manquer. Choisi pour sa taille et sa largeur, sa musculature faisait de lui l'un des spécimens les plus communs chez les collecteurs de fond. Avec une particularité. La politesse. Le krolanne vert mettait en effet l'accent sur une politesse impeccable, d'une rare équivalence au Sin et, à fortiori, dans les Dessous. ***


Cyril : Je comprends parfaitement votre gêne, monsieur, il est néanmoins particulièrement navrant que vous ne puissiez entrevoir les possibilités d'un tel accord.

M : J'ai déjà payé c'mois-ci ! Le Georges m'a pris ma part, j'vais pas me ruiner pour vous... Demandez lui, au Georges.

Cyril : Notre aimable collègue a pris sa retraite, malheureusement, nous laissant un livre de comptes incomplet. Il est donc de ma responsabilité de m'assurer que les aimables commerçants de cette rue bénéficie toujours d'une protection optimale, ne pouvant être garantie que grâce à un don substantielle. Une part sur dix, s'entend.

M : Mais le Georges... Les Vigilants...

Cyril : Mon cher monsieur, les études des Comités universitaires le prouvent, les Vigilants arrivent, dans 97% des cas, après que l'étal ait été ravagé par un incendie accidental. De plus, le taux d'accident chez nos assurés concernant leurs doigts, mains, genoux, yeux diminuent de 98% dans la journée suivant l'accord de principe.


*** Le marchand déglutit doucement. Autour, les collègues détournent les yeux. Qui a payé n'a pas vraiment envie de voir ce que donnerait le non-respect du contrat. Qui n'a pas payé aimerait bien éviter qu'on lui en présente les clauses. ***


M : Je vous ramène ça...

*** L'homme se baisse sous son étal, commençant à farfouiller et réunir la somme. Cyril patiente, sifflotant doucement. Mais durant la conversation, un petit mouvement attire son oeil. Un petit chapardeur. Souriant, il se décale d'un pas vif, et plaque sa main sur l'épaule du garnement. Une prise calme, mais trop ferme pour que le loupiot ne puisse espérer la décrocher en un bond.

Et doucement, l'homme chuchote. ***


Cyril : Tu as faim, petit ? Je suis sûr que tu es le genre de gars à payer ce qu'il mange, pas vrai ?


Gentleman Cambrioleur
Philanthrope Personnel
Explorateur Urbain
 
Azelam Leirn
Libertaire
Kil'sin  
Le Matal 20 Dasawar 816 à 18h55
 
Le petit gamin ne faisait pas très attention aux diverses discutions qui l'entouraient. Ce n'était sûrement pas intéressant et puis cela distrayait le marchand pour que l'enfant puisse chaparder quelque chose. Il avait pu prendre une pomme, rien de plus, avant qu'une main lui encadre une de ses épaules et qu'une voix se mette à lui parler.

Aussitôt, Azelam avait avalé sa salive et s'était mis à trembler comme une feuille. C'était peut-être un de ses hommes qui surveillaient les échoppes ? L'enfant ne savait plus comme cela s'appelait, ce n'était pas quelque chose qu'il avait retenu puisque ce n'était pas très intéressant. Nan, là pour l'instant, le plus urgent était de s'enfuir en courant ou de sortir de cette situation le plus simplement possible.

L'enfant avait tourné sa tête dans la direction de l'homme en ayant quand même assez peur.


« Je.....je......non....eu non oui.....je......payer non......euh payer oui....ba c'est que en fait....c'est compliqué.... »


Azelam avait baissé les yeux au sol, ne sachant pas vraiment quoi faire pour sortir de ce pétrin.

 
Cal Keran
Comitaire actif,
Caïd

Kil'sin  
Le Matal 20 Dasawar 816 à 23h43
 
*** L'homme observe le blondinet se perdre dans une explication pour la moins absconse. Le marchand se relève, une bourse à la main et un air renfrogné au visage. Faire payer aux marchands des puces... Il y avait de quoi pousser à la vindicte... Si la cible ne se trouvait pas justement hors de portée. Un regard sur le gamin. ***


M : Eh, p'tit con ! T'as payé c'te p...

Cyril : Oui.


*** Attrapant la bourse, il en tire une unique pierre qu'il pose sur l'étal, sans lâcher le gamin des yeux. ***


Cyril : Le Comité vous remercie, monsieur, n'hésitez pas à recommander nos services à vos amis.

*** L'homme maugrée dans son dos, sûrement un imprécation, tandis que le géant éloigne le gosse. ***


Cyril : Je m'appelle Cyril, petit. Et toi, tu viens d'être embauché pour ton premier travail.

*** Lui arrachant la pomme des mains, il la fait sauter dans sa large paluche. ***


Cyril : T'éviter une paire de claques, c'était l'avance. Maintenant, si tu veux avoir la pomme, il va falloir finir le travail. Nous sommes d'accord là-dessus, mmmh ? Quel est ton nom, petit ?

*** Et le voila qui fixe de ses hauteurs l'enfant, toujours souriant. ***



Gentleman Cambrioleur
Philanthrope Personnel
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Azelam Leirn
Libertaire
Kil'sin  
Le Merakih 21 Dasawar 816 à 00h48
 
L'enfant avait dû mal à comprendre ce qu'il se passait autour de lui. La seule chose qu'il pouvait comprendre était que le monsieur qui l'avait pris la main dans le sac n'était pas un méchant. Ba non, un méchant l'aurait disputé d'avoir pris la pomme sans donner de l'argent au marchand. Il avait même payé à la place du gamin. C'était étrange, mais l'enfant ne s'en méfiait pas.

Azelam s'était laissé guider par l'homme, il avait écarté les yeux quand ce dernier lui avait arraché le fruit des mains. De quoi parlait le dénommé Cyril ? Un travail ? Mais les enfants n'avaient pas de travail, enfin ils en avaient pas besoin parce que c'était leurs parents qui s'en chargeaient. Mais, lui, il....si, il en avait ! Et il pourrait les aider avec un travail. Il aurait quoi en échange ? Juste une pomme ? C'était un peu injuste, peut-être qu'il pourrait demander plus sur du long terme. Oui, il ferait le travail qu'il faut et il aurait des trucs en échange, de la nourriture ou des pierres ou d'autres trucs. C'était une bonne idée ! Autant le dire tout de suite !


« Je suis Azelam Le.. »


Zut, il ne fallait pas dire le nom de famille, vite il fallait se rattraper.

« Azelam, juste Azelam. Et je crois que je peux gagner plus qu'une pomme en faisant un travail. Comme des sous ou des d'autres trucs utiles, comme des habits plus chauds. C'est quoi le travail ? »


L'enfant se mettait sur la pointe des pieds pour essayer de ne pas paraître tout petit.

 
Cal Keran
Comitaire actif,
Caïd

Kil'sin  
Le Merakih 21 Dasawar 816 à 14h07
 
*** Azelam Le... Le quoi ? Le Magnifique ? Non, les surnoms à la mord moi le noeud venait avec l'adolescence, chez les gosses de rue, c'était peu probable que le bonhomme s'affuble déjà d'un surnom. ***


Cyril : Je vois, gourmand le petit. Mais on va commencer par apprendre les bonnes manières.

*** Deux doigts partent, une pichenette pour l'homme, un claquement sec pour le gamin. ***


Cyril : Je ne crois pas, j'espère pouvoir gagner plus qu'une pomme, s'il vous plait, merci. Et pour gagner ton premier salaire, nous allons commencer simplement. Tu as une famille, je suppose ? Ou ut travailles pour quelqu'un, petit ? Avec quelqu'un ?

*** Si le gamin avait une bande, il se rattachait déjà à quelque chose dont on pouvait s'attirer des ennuis en l'en tirant. Non, c'était un gain maigrichon au vu de ce qu'il pouvait apportait comme emmerdements. Autant s'assurer, alors, que le chapardeur n'était bien qu'un chapardeur débutant, un gamin un peu paumé. Les enfants faisaient de bons indics. De bons observateurs. De bons voleurs parfois. Pour les plus sûrs, de bons messagers. Et c'était dans ce genre de circonstances qu'on repérait ceux qui avait le potentiel de travailler, jeune. ***



Gentleman Cambrioleur
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Explorateur Urbain
 
Azelam Leirn
Libertaire
Kil'sin  
Le Merakih 21 Dasawar 816 à 15h10
 
L'enfant avait immédiatement porté sa main où la soit disant pichenette avait atterrit. De son point de vue s'était égale à une claque rien de moins. Mais bon, il en fallait plus pour qu'il pleure. Il était habitué de recevoir ce genre de choses de la part de son paternel donc il réussissait généralement a ne pas signaler une douleur à cause de cela. Enfin, cela ne l'empêchait pas d'avoir mal ou de vraiment chialer si cela faisait très mal.

« Pardon. »


La politesse ? Azelam considérait cela comme énervant. Il fallait réfléchir à si c'est poli ou non avant de faire quoi que ce soit. Par contre, s'il recevait quelques choses, il ferait tout pour essayer de ne pas manquer ces petites règles fort peu intéressante. Néanmoins, il ne pourrait pas s'y attelé avec le sourire.

Cyril souhaitait savoir s'il faisait déjà un travail ou s'il avait une famille. Comme d'habitude, il faisait semblant d'en avoir toujours une, donc il savait quoi répondre.


« J'ai un papa et une maman. Et j'ai aussi 7 frères et soeurs. Je ne fais pas de travail avec quelqu'un ou pour quelqu'un. »


 
Cal Keran
Comitaire actif,
Caïd

Kil'sin  
Le Merakih 21 Dasawar 816 à 23h54
 
*** Bon, un gamin avec une famille. D'un coup, il devenait nettement moins intéressant. Chose promise, chose due, il fait donc sauter la pomme vers le gosse, le laissant la rattraper au vol. Ou pas. A cet age, on pouvait entrer dans les deux extrêmes de la dextérité, n'est ce pas ? ***


Cyril : Tu ferais mieux de rentrer, petit, et de demander à tes parents une petite pierre pour te payer ton goûter. M'est avis qu'ils n'ont pas trop envie de voir leur rejeton se faire envoyer dans un comité de Vigilant, et devoir le chercher là-bas. Allez, file, et que je ne te revois plus faucher dans cette rue.

*** D'un geste de la main, comme pour chasser une tique, le voila qui évacue -métaphoriquement-, le gamin de sa vue, et se retourne, commençant à s'éloigner dans un sifflotement. De là à savoir si le boutchou ferait quoi que ce soit pour le rattraper, ou repartirait vivre sa vie... ***



Gentleman Cambrioleur
Philanthrope Personnel
Explorateur Urbain
 
Azelam Leirn
Libertaire
Kil'sin  
Le Julung 22 Dasawar 816 à 21h08
 
L'enfant avait sursauté en recevant la pomme, la rattrapant de justesse après une sorte de jonglage pour pouvoir refermer sa main dessus. Le gamin avait dû mal à comprendre pourquoi il ne pouvait pas avoir de travail en ayant une famille. Même si dans son cas, c'était un mensonge qu'il s'efforçait de croire vraie. Le petit garçon n'acceptait pas d'avoir été laissé comme ça, seul, pourquoi lui et pas un autre ?

Azelam avait suivi des yeux l'homme s'en aller, les rouages de son cerveau à plein régime. Il avait besoin de travail, de gagner plus qu'en volant. Au pire, il le dirait juste une fois et puis cela ne changerait rien au fait qu'il ferait semblant d'avoir une famille avec les autres. Est-ce que Cyril pourrait garder son secret ? Ou le prendrait-il pour un fou ?

Prenant sa décision sans plus réfléchir, l'enfant avait coupé le chemin de l'homme en un éclair. Il avait regardé à droite et à gauche, puis c'était mis sur la pointe des pieds. Sa voix n'était pas plus haut qu'un chuchotement, ses yeux reflétaient de la tristesse.


« Ma famille...elle est plus là. Je sais pas où ils sont partis, mais ils sont partis sans moi.... C'est un secret, vous ne le dites à personne hin ? S'il-vous-plaît. Pour moi, ils sont toujours là... »


 
Cal Keran
Comitaire actif,
Caïd

Kil'sin  
Le Vayang 23 Dasawar 816 à 17h09
 
*** L'homme s'arrête, rattrapé par le petit d'homme. Un regard. Le gamin avait rapidement changé de version. Remarquez, ce n'était pas impossible. Pour peu que le gamin ait été abandonné et qu'il se retrouve seul pour la première fois de sa vie, il n'avais peut-être pas envie de se faire ramasser dans la rue par le premier venue. Et changer d'avis indiquait surement un certain désespoir vis-à-vis de cette situation. Ca, ou il se foutait de lui. Mais peser une petite soixantaine de kilos de plus, et mesurer une bonne soixantaine de centimètres en rab, ça tend à réduire le quota de méfiance.

Une nouvelle pichenette part. ***


Cyril : Mentir à quelqu'un qui te tend la main est terriblement impoli. Je n'ai pas à supporter cela.

*** Pas bien aimable dans le ton, celui-ci n'est pas tout à fait froid non plus. Paternel ? N'allons pas jusque là. ***


Cyril : Si tu veux gagner un toit pour ce soir, petit, tu vas devoir travailler.

*** Fouillant dans ses poches, il en sort un petit bout de papier, sur lequel il grifonne une adresse, et tend quelques pierres au gamin. Huit, pour être précise. Et il les tend au môme. ***


Cyril : Tu vas porter ces pierres à cette adresse, dans les estaminets. Et tu viendras me revoir à la seconde adresse.

*** Pas loin du petit appartement qu'il occupait... ***


Cyril : Le plus vite possible, mmmh ?

*** Pas une somme suffisante pour être une grosse perte, mais pas négligeable pour tenter un gosse affamé. Il saurait bien vite si l'argent était arrivé à destination. Dans son intégralité. Et si le gamin était déjà suffisamment couillu pour se barrer avec ça, il serait inutile de perdre son temps. ***



Gentleman Cambrioleur
Philanthrope Personnel
Explorateur Urbain

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