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F.I.G.H.T.-Club au 221 Baqueur-Strip
Fonctions Instinctives Générées par Harmonie ou Traumatisme.
 
Jade Srhaggelle
Représentant,
la Vigilance

Kil'sin  
Le Vayang 24 Otalir 814 à 11h22
 
Il fallait un nom. Cal Keran l'avait bien compris, à sa façon instinctive.
Les noms pouvaient revêtir un aspect important, même s'ils montrait la même chose.

Jade elle-même jonglait avec les noms, la neutralité de "Jade" oscillant parfois de la douceur sucrée d'un "Myrhissal" jusqu'à l'éructation violente 'un "Srhaggelle".
Pourtant, elle était dans tout les cas elle-même.

Voilà pourquoi il fallait un nom, même pour les petites choses. Et si tout cela entrait dans le cadre de l’Éclipse, le domaine très particulier d'application méritait un autre nom.
De toutes façons, Rhôz n'était pas membre de l'Éclipse. Il faudrait le lui proposer, à la réflexion.

Donc, un nom. Un nom qui explique clairement ce qu'on y faisait. Elle avait analysé la situation, et en avait trouvé un.
Le F.I.G.H.T.-Club.
Un regroupement destiné à l'éveil des Lanyshstas, à dévoiler le pouvoir de leurs Fonctions Instinctives Générées par Harmonie ou Traumatisme.
Autrement dit le déclenchement des pouvoirs suite à des stimuli intenses, allant du contentement à la douleur.

C'est Rhôz qui en avait eu l'idée. Et même si Jade avait eu un point de vue différent sur la question, l'idée avait ses avantages.
Notamment le fait que Rhôz était prête à suivre sa propre idée, alors qu'elle était réticente à la traque et à l'auto-mutilation.

Des combats de rue...
Une menace modérée -en l'absence d'alcool et en présence d'un pseudo service d'ordre, les risques de mort ou de blessure incapacitante majeure étaient négligeable- mais suffisante pour déclencher quelques réactions.

Le principal problème, dans le cas présent, n'était pas tellement de savoir si cela allait suffire à déclencher des réactions.
Mais surtout à ce que ce déclenchement potentiel soit discret.

Le but était de déclencher les capacités liées au statut de Lanyshsta -sous réserve qu'ils disposent tous de telles capacités, ce qui n'était pas prouvé- afin d'éviter qu'elles ne se déclenchent par elle-même à un mauvais moment, signant l'identification -et par là-même, peut-être l'arrêt de mort, selon les circonstances- du malheureux.
Se faire prendre sur le vif dans ce qu'on essayait justement d'éviter, c'était se tirer une balle dans le pied.


D'ailleurs, il faudra que j'en fasse mention...

Il fallait se protéger. Envisager le pire. A savoir "être repérée et accusée". Si le F.I.G.H.T.-Club était à terme reconnu comme un regroupement de Lanyshstas et qu'il permettait de remonter jusqu'à elle, il faudrait qu'elle en fasse mention dans son faux journal intime, afin de se dédouaner de son appartenance.
Mais si au contraire on la soupçonnait par un autre biais et qu'on trouvait son journal, il faudrait éviter de pouvoir faire le rapprochement avec ses réunions, ce qui risquait de compromettre d'autres membres du groupe non encore impliqués.

En attendant, il lui fallait un lieu, pour de tells manœuvres.
Un lieu suffisamment vaste, mais avec un nombre limité d'ouvertures, afin d'éviter des espions, même malgré eux.
Un lieu suffisamment isolé pour éviter que d'autres y viennent par hasard, mais suffisamment passant pour qu'un afflux de personnes passe pour suspect.
Voilà pour éviter de se faire repérer.
Puis viendrait les réflexion sur quoi faire au cas où on se ferait repérer quand même.

Le premier endroit qui lui était venu à l'esprit était la réserve à charbon sous sous chez elle. Il remplissait la plupart des premiers critères, et pourrait simplifier une partie des seconds. Mais afin d'en être sûr...


Il faut d'abord voir le registre des prélèvements.

Sans être pressée, il n'y avait pas de temps à gaspiller, la première rencontre se tiendrait dans deux jours.


La perfection est amorale.
 
Jade Srhaggelle
Représentant,
la Vigilance

Kil'sin  
Le Sukra 25 Otalir 814 à 10h54
 
Boulanger : passé.
Plombier : passé.
Garde-meuble : passé.
Horloger : passé.
Coiffeur : ____.

Il y avait des cas où la complication imprévue d'une action déjà complexe ne s'exprimait parfaitement que par la référence scatologique adéquate, exutoire à la tension ressentie.
Dont acte.


Chiottes.

Il restait donc le coiffeur qui pourrait potentiellement passer. Tout les autres commerçants habilités à venir piocher dans la réserve passaient avec une régularité d'horloge, le premier jour de chaque semaine. Le coiffeur, lui, tentait de faire des économies de bout de chandelle en décalant petit à petit sa date de prélèvement, afin de ne payer que 25/26 en fin de semestre, s'il avait sauté une fois le ravitaillement.
Au vu des dates des précédents ravitaillements, il était probable qu'il ne vienne que le lendemain, et il préférait de toutes façons s'en occuper le matin, pas le soir. Ceci dit, à coup de "probable" et de "préférence", on finissait statistiquement par tomber sur la singularité qui nous mettait dans une autre référence scatologique, et jusqu'au cou.
Donc, prévoir une interruption.


Au moins, le local est adapté.

Effectivement, rempli au début de chaque mois, le local à charbon était désormais presque vide, les gens se servant au plus proche, la partie proche de la porte était dégagée.
Puisqu'on était pas au plus fort de la saison froide, le fond était également dégagé, n'ayant pas été rempli jusque là.
Si le F.I.G.H.T.-Club se poursuivait quelques temps, il faudrait trouver un autre endroit : dans un mois et demi, le local serait chargé jusqu'à la gueule en début de mois.
En attendant... Oui, au fond, c'était parfait. Obscur, mais parfait. Quelques boulets de charbon ayant roulé jusque là, certes, et la poussière de charbon tapissait tout, forcément, mais les épais murs de pierre empêchaient toute observation extérieure.
La seule zone sensible était la porte d'entrée -qui du coup était la seule issue aussi.
Très facile à surveiller d'un oeil avec l'autre rivé sur les combats, mais aussi une véritable souricière s'ils étaient pris au piège. D'où l'importance de ne pas se louper sur la justification.


En parlant de ça...

Jade étala ses petites fournitures sur l'établi dans le coin, qui ne servait pour ainsi dire qu'à avoir une surface plane sur laquelle remplir le registre des prélèvement et le bordereau de livraison.
Une lanterne à faisceau, sur base coulissante. Détail totalement inutile, à ceci près qu'elle avait remplacé le verre monochrome par divers verres colorés. La lanterne disposait désormais, selon le tour donné, d'une lumière bleue, verte, jaune, rouge, blanche, ou brunâtre. En espérant que les teintes de lumière soient assez proches de celles qu'on pouvait percevoir sous la porte d'un déclenchement inopiné de pouvoir. Ce n'était pas l'idéal, mais trop de lumières différentes auraient attiré l'attention.
Un ensemble "sonore", fait de cosses de noix, de cymbales de métal, d'un harmonica rouillé... Et d'un exemplaire usagé du "guide des bruitages", un pseudo ouvrage de référence contenant les indications écrites pour créer une cinquantaine de bruits différents. Lecture totalement inutile, mais pouvant éventuellement servir d'alibi.
Et bien sûr, ses petits sachets de poudre, pouvant reproduire un son assourdissant si besoin était. Mais mieux valait ne pas avoir à s'en servir : même si le tas restant était petit, et éloigné de la zone possible d'explosions, feux d'artifice et charbon ne faisaient pas bon ménage.

De quoi résister à l'essentiel des interruptions de type "j'ai perçu quelque chose d'étrange. C'était quoi ?". Ne reste plus qu'à prévoir l'interruption de type "mais qu'est-ce que vous faites, à vous cogner dessus dans le noir ?"

Préparer à l'avance une excuse, suffisamment proche de la vérité pour qu'elle s'emboîte parfaitement dans la pensée d'autrui, dans son mode de référencement, c'était ça l'idée.
Savoir improviser, ça ne s'improvisait pas.

C'était pour demain soir.



La perfection est amorale.
 
Jade Srhaggelle
Représentant,
la Vigilance

Kil'sin  
Le Sukra 25 Otalir 814 à 12h11
 
Récapitulatif des impératifs.

Il fallait quelque chose qui soit suffisamment officiel pour justifier l'occupation d'un local : un comité.
Quelque chose de suffisamment peu connu pour qu'il soit garant d'anonymat : un comité en gestation.
Quelque chose qui justifierait l'occupation découverte : un comité de combat.
Quelque chose justifiant les éventuels événements étranges : du combat en conditions extrêmes.
Quelque chose justifiant l'utilisation de conditions extrêmes : les Lanyshstas.
Quelque chose justifiant le peu de monde au courant : un défaut d'information -lié à la gestation du projet.
Et surtout, le point le plus important, quelque chose qui, s'il était découvert, ne donnerait aucune envie de rejoindre un tel comité à quelqu'un de sensé : une lourdeur, un non sens. Qui ne donnerait pas l'impression d'être créé à cette fin.

Heureusement pour Jade, Cal Keran lui avait dernièrement prouvé que l'enthousiasme pouvait mener à une sous-optimisation totale.
Il fallait déborder d'énergie, faire preuve d'un tel tourbillon d'enthousiasme débridé que la plupart des personnes se diraient "on va les laisser mariner dans leur jus". Un aveuglement assumé à toutes les subtilités, un ensemble de fausses croyances, des pseudo-protocoles déments.
Et une foule de signes de ponctuation.
La multiplication des points de ponctuation montrait la division de l'intellect.

Jade pris une grande feuille, et s'appliqua à y jeter quelques mots, dans une graphie exagérément alourdie.
Une écriture de quelqu'un respirant la joie de vivre et l'optimisme débridé.
Et une demande pécuniaire. Les gens étaient toujours moins enclins à donner de leur temps s'il fallait aussi donner de l'argent.


Envie de devenir l'un des CONNARDS ???
Alors bienvenus !!!!

Les Commitaires d'Obstruction aux Nuisibles Nocturnes et à l'Annulation des Dérives Sociétales sont là pour vous !!
Quel est le pire danger du brave citoyen Kil'sinite ?? Le Lanyshsta !!!

Mais COMMENT s'en protéger !?!?!?

Les CONNARDS ont tout prévu !
Il est bien connu que les fourbes oeuvrent la nuit ! Subrepticement !
Mais sauront-ils réagir à des citoyens bien entrainés ???
NON !!!
C'est pourquoi nous nous entrainons ! En nous habituant à ces aberrations, nous pourront nous défendre !

Nous nous habituons à eux, mais eux ne pourront pas s'habituer à nous !!!


Réunion de découverte et de mise au point des statut du Comité. Rejoignez l'aventure dès le début !

Pour participer aux frais d'entrainement, à l'achat des diverses fournitures, une cotisation de 15 Krysoprases est demandée à chaque nouveau signataire.


Voilà.
Cela ne serait pas une protection absolue -il y avait suffisamment de personnalités différentes au Kil'sin pour que certains s'intéressent à cela- mais globalement, quiconque verrait une telle affiche n'aurait aucune intention de devenir un des Connards.
Il pouvait bien sûr y avoir des curieux -des personnes qui voudraient regarder d'un air effaré ce qui se passait- mais l'affiche ne serait pas mise dans la rue.
Elle serait bien gentiment "oubliée" sur l'établi, au cas où quelqu'un entrerait, renforçant l'amateurisme de l'entreprise. Et une fois les gens mis au courant... Une bonne dose de paranoïa pourrait justifier qu'on préfère ne pas communiquer à des non-commitaires les prochaines réunions.
En ajoutant à cela la mention de deux ou trois autres personnes ayant "mystérieusement disparu" depuis la dernière fois, on présenterait une image de comité destiné à mourir avant d'être vraiment né.

Ne restait plus qu'à contacter les autres protagonnistes.



La perfection est amorale.
 
Cal Keran
Comitaire actif,
Caïd

Kil'sin  
Le Sukra 25 Otalir 814 à 12h47
 
Pas de vêtements qui craignaient. Pas de vêtements qui craignaient l'action. Lorsqu'il avait jeté un coup d'oeil à sa garde-robe, ce matin-là... Hé bien, Cal était partisan de discrétion vestimentaire. C'était son métier après tout. Et lorsqu'il avait sorti l'un de ses quinze capes grises, l'un de ses trouzemilles paires de bottes brunes, suivi d'un pantalon et d'une chemise vaguement dressée, il s'en était félicité. Oh bien sûr, les vêtements voyants l'attiraient. Pour les prendre aux autres, pas pour les porter. Une pie. Volait ce qui brillait.

Révélation. Il faudrait qu'il en parle à l'orfèvre de père.

Et mettant la même tenue dans un baluchon, le voila qui p... Attendez, c'était au crépuscule qu'il fallait arriver non ? Elle en avait clairement fait mention, non ? Le soleil se couchait-il ? Coup d'oeil à l'extérieur. Non. Etait-il du genre à écouter ce qu'on lui disait de faire ? D'ordinaire, oui et non... Mais c'était si tentant, si tentant... Tellement tentant. Mais elle lui crâmerait probablement un membre pour ça.

Après tout, qu'est ce qu'il valait mieux, la longue torture de l'attente, ou la brève douleur d'une punition ? Oui, la réponse était évidente.

Et lorsque la porte du 221B, pas 221, la lumière inonde le couleur, bonjour la discrétion. Tout au plus, passant par les puces, avait-il évité d'être suivi. Ne pas être suivi par les Sourds, pas bien compliqué. On passe le couloir. Et on arrive dans l'entrepôt. Ca avait de la gueule. Beaucoup de gueule, très baroque, il adorait.

Regard vers l'établi proche. Il s'y dirige, prenant le papier.

Les Connards... Pendant une seconde, l'impression de s'être fait baisé. Une seconde très, très rapide. Non, ça a un sens, bien sûr. Une Lanyshta trompant les Sourds en leur faisant croire qu'on se battait ici pour eux. Et d'une manière fort putassière. Mais c'était tellement gros... Il doutait un peu de la finesse de ce tour. Drôle, cette femme paraissait si calme, si posé, un sang-froid de lézard, mais pétait des câbles de manière... Etrange. C'était trop, dix fois trop. Et les Kils savent qu'il sait ce qu'est en faire trop.

Personne, encore. Un bruit, il se retourne. Elle est là. Grande et majestueuse. Il avait bien choisi sa Dame, le pépère. Large sourire.

CK : "Ma Dame ! J'ai eu peur, tellement peur d'arriver en retard et de vous décevoir, que j'ai du arriver en avance, un peu tôt, oui, tôt, mais... Oh, il faisait beau, les oiseaux chantent, je me suis promené et j'ai disparu au vu et su de tous dans une ruelle avant de me diriger vers ici, que du normal ! Vous ne m'en voulez pas hein ?"

Comment en vouloir à ce sourire ? Oh, rien de plus simple...


Gentleman Cambrioleur
Philanthrope Personnel
Explorateur Urbain
 
Jade Srhaggelle
Représentant,
la Vigilance

Kil'sin  
Le Sukra 25 Otalir 814 à 13h37
 
Lui en vouloir ?
En vouloir à quelqu'un, c'était faire preuve d'un investissement émotionnel apte à altérer tout jugement futur.
Mieux valait se contenter de remplir une liste nominative avec deux colonnes, "pour" et "contre".
Et, quand le besoin s'en ferait sentir, regarder objectivement la liste pour savoir si le nom porté au dessus était dans la catégorie "dépense d'énergie pour le sauver rentabilisable" ou "bon à laisser pourrir".


Le rendez-vous était dans environ une demi-heure.

Simple constatation. Était-ce une mauvaise chose qu'il soit en avance ?
Jade n'avait pas proposé cet horaire comme étant le fruit d'un long calcul. Juste une suite logique. Le plus tôt serait le mieux, mais un rendez-vous en plein après-midi, lorsque les gens avaient habituellement des occupations standard, aurait risqué de rompre les habitudes et d'attirer l'attention.
Cal n'avait vraisemblablement pas d'occupation suffisamment standard pour que son absence en ce début de soirée soit vu comme une étrangeté. Rhôz était sans doute beaucoup plus cadrée.

Alors oui, on aurait pu objecter que les ombres au coucher du soleil permettaient d'être plus discrets.
D'un autre côté, l'arrivée simultanée de deux personnes, au même endroit, dans des tenues similaires, aurait pu attirer l'attention plus fortement.
Conclusion : pas de mauvais point pour les conséquences prévisibles de son non respect des consignes. Mais un pour non respect des consignes.

Il n'y avait pas grand chose d'autre à faire qu'attendre. Computer les rapports de la veille et de la journée dans sa chambre ou ici serait la même chose.
Subir le babillage incessant du Lanyshsta serait assurément pénible, mais moins que l'incertitude de la catastrophe potentielle si elle le laissait libre de ses mouvements.
De toutes façons, lui n'avait rien à faire là, et même s'il pouvait sans doute baratiner la plupart des personnes, elle restait le meilleur alibi. Donc ne pas le laisser seul.
Elle avait l'éclairage à régler, les outillages à disposer... Et une façon de l'occuper. Qui ne l'empêcherait pas d'improviser et de bavasser, mais si on ne pouvait pas contrôler quelqu'un, autant le canaliser.

Deux pas pour aller chercher un vieux balai dans un coin, un troisième pour arriver à portée de Cal.


Zone du fond. Autant éviter de se briser une cheville sur un boulet de charbon ayant roulé.

La main était-elle suffisamment rétablie ? Elle était visiblement en meilleur état que la dernière fois qu'elle l'avait vu, mais loin d'être parfaite. Capacités de guérison non encore révélées. Peut-être une régénération légèrement accrue ? Il lui faudrait des points de repère, des comparaisons possibles.
Mais la logistique pour enlever, séquestrer, et expérimenter les capacités lanyshstas sur un échantillon représentatif de krolannes lui était encore inaccessible.
Dommage.



La perfection est amorale.
 
Cal Keran
Comitaire actif,
Caïd

Kil'sin  
Le Sukra 25 Otalir 814 à 17h32
 
Une main se lève, soulignant l'évidence de la déclaration de la Dame.

CK : "Ah ! Evidemment, je suis en avance, je l'ai déjà dit, inutile de souligner l'évidence et de perdre un temps précieux en diatribes superflues !"

Oui, l'hopital qui se fout de la charité. Il aurait bien ouvert la bouche, à nouveau, mais avant de pouvoir envisager un nouveau sujet sans intérêt à aborder, un balai se tend. Pompompom. Regard vers le balai. Puis vers la Dame. Sourire.

CK : "Fidèle à ma parole, ma Dame, je vous suivrai jusqu'au bout du monde ! Même s'il y a plus épique qu'un balai."

L'attrapant, néanmoins, il lâche son sac au sol et commence le travail, sifflotant et étonnamment méthodique. Là encore, il nous faut comprendre le bonhomme. Comment un acteur de rue, et surtout pourquoi, aussi hystérisant -néologisme, avouons le, correspondant fort bien à l'être- et hyperactif que lui, pouvait bien réussir à se canaliser ainsi sur une tâche aussi idiote et répétitive ? Le miracle de la motivation. Tant qu'il s'amuserait, tant qu'il serait curieux, Cal serait efficace. Oui, on dit ça des enfants de cinq ans, mais le voleur n'était pas bien loin au dessus en terme de maturité -d'intelligence diraient les mauvaises langues, mais nous n'en sommes pas-.

Et, frottant le sol, il tourne le regard vers sa Dame :

CK : "C'est plutôt coquet ici. C'est quoi exactement, une habitation ? Non, vous ne nous auriez pas fait venir chez vous, je ne pense pas, trop prudente... Chez un ami peut-être. Trop grand pour être une habitation, trop de charbon... Un entrepôt communal ? C'est ça ? Ou désaffecté ou un truc du genre ? Z'avez pas peur que quelqu'un ne se ramène pendant qu'on travaille ? Parce que vous voulez qu'on soit discret hein ? Et comment vous comptez recruter si vous voulez rester discrète ? Parce que si votre affiche attire par malheur des pécores du coin et que vous les renvoyez d'un coup de pied au derche, ça va vite se savoir... Oh, et puis "les Connards", c'est trop, beaucoup trop, on sent que vous vous foutez de la gueule du monde !"


Gentleman Cambrioleur
Philanthrope Personnel
Explorateur Urbain
 
Jade Srhaggelle
Représentant,
la Vigilance

Kil'sin  
Le Sukra 25 Otalir 814 à 17h52
 
Justement. C'est tellement trop que les gens vont chercher un second sens. Un groupe qui va à l'excès pour dissimuler son néant. Perte de crédibilité instantané, personne ne va prendre cela au sérieux. Et ils ne chercheront pas de troisième sens.

Exactement pareil que pour l'habitation.
Elle habitait moins de trois mètres au dessus. C'était un risque insensé, fou. Qu'on essaye de monter quelque chose d'étrange, et on essayait de trouver un endroit intraçable, anonyme. Qu'on pêche par optimisme, et on finissait dans la cave d'un ami. Qu'on organise cela pour ainsi dire chez soi... Était tellement stupide que même le plus lent des fouineurs se dirait "hé, oh, faudrait quand même pas me prendre pour un con, hein !".
Il se dirait que ça sentait le coup fourré à plein nez, que quelque chose se cachait là dessous... Et il fouinerait, plus ou moins loin selon ses propres capacités.

Le tout, pour ne pas se faire prendre, était d'être décalé par rapport à ceux qui suivaient. Si on voulait dissimuler un objet se trouvant au nord, on faisait instinctivement croire qu'il était au sud. Si on était assez malin pour trouver que cette place était évidente, on essayait l'est ou l'ouest. Il fallait vraiment un esprit tordu pour le laisser au nord et mettre une pancarte "objet à trouver", au point de faire croire que c'était un faux et que le vrai était sacrément bien planqué.
Les esprits fonctionnaient comme des spirales.
Un esprit suffisamment tordu faisait parfois un tour complet, se retrouvant à son point de départ, mais à un niveau supérieur.

Se cacher en pleine lumière, à un endroit où personne ne le verrait.


Tu connais cette énigme ?
Quand je suis là, vous ne me voyez pas. Quand je ne suis pas là, vous ne voyez pas.



La perfection est amorale.
 
Cal Keran
Comitaire actif,
Caïd

Kil'sin  
Le Sukra 25 Otalir 814 à 17h58
 
Haussement d'épaules.

CK : "Ou alors ils seront suffisamment tordus pour se dire qu'on cherche à dissimuler quelque chose. Si la masse est facilement trompée, c'est quand il y a quelques individus plus intelligents que ça se complique. Mettons que l'un d'eux prenne cela au sérieux, et qu'il décide de jeter un coup d'oeil, z'avez prévu quoi ?"

Pas la moindre trace de sarcasme ou même d'enthousiasme. Soudain retour à un sérieux olympien. Passage étonnant, comme il en connait plus d'un.

S'appuyant sur le bâton, il sourit à nouveau. Une énigme. Plissant les yeux...

CK : "Ne me voyez pas. Ne voyez pas. Quand je suis là on ne ME voit pas. Quand je ne suis pas là, on NE voit pas. Donc quelque chose qui vous donne la vue..."

Il touche son oeil du doigt.

CK : "Mais qu'on ne peut pas voir. Les yeux, non, ça n'aurait aucun intérêt. Ca ne colle pas à ce que vous voulez me dire. Reste donc la lumière, qui te fait voir. Mais on ne peut pas la voir, elle ne fait qu'éclairer. Sauf si vous regardez un foyer lumineux, là, vous "la voyez". J'ai bon ?"


Gentleman Cambrioleur
Philanthrope Personnel
Explorateur Urbain
 
Rhôz
Comitaire actif,
Etudiante-Enseignante

Kil'sin  
Le Sukra 25 Otalir 814 à 18h18
 
Cependant que Jade-Myrhissal et Cal Keran devisent de dissimulation et de vraisemblance tout en jouant aux énigmes, Rhôz termine ses préparatifs. Ils ne sont pas trop longs, à vrai dire : elle se contente de prendre sa vieille cape pour promenades salissantes et de vieux habits qu'elle utilise également pour de telles occasions, tous ces oripeaux se trouvant opportunément être de couleurs sombres parfois proches de l'anthracite. Elle enfile aussi ses gants à doublure armée, en cas de mauvaise rencontre – comme le lui ont toujours répété les Myriades, une jeune fille bien éduquée doit toujours se tenir prête à se défendre avec pugnacité.

Elle quitte ensuite l'hôtel dans l'obscurité tombante par le petit escalier de derrière, celui qu'elle emprunte les soirs où elle veut sortir en toute discrétion. Si jamais on la voyait, on penserait sans doute qu'elle part pour une virée nocturne entre étudiants, comme il lui arrive parfois.

Elle se dirige vers l'adresse qui lui a été indiquée par télépathie en faisant plusieurs détours, boucles et demi-tours, pour être certaine de ne pas être suivie. Bien qu'elle ait un talent de discrétion et le sens de l'observation, elle est consciente d'être ces temps-ci plus étourdie qu'en temps normal – elle ne veut courir aucun risque, aussi prend-elle davantage de précautions que d'habitude.

Enfin, elle approche la rue Baqueur-Strip en empruntant une rue un peu en contrebas et remonte une traverse qui devrait la faire atterrir presque au pas de l'adresse indiquée.



Rhôz, étudiante et enseignante, chercheuse et fouineuse.
(Son empreinte psychique évoque un contour de rosier dans la brume matinale.)
 
Jade Srhaggelle
Représentant,
la Vigilance

Kil'sin  
Le Sukra 25 Otalir 814 à 22h31
 
Oui, la lumière.

Au moins, il savait être sérieux, et réfléchir. Toujours utile.

La meilleure cachette est celle qu'on ne parvient pas à associer au terme de cachette. Si quelqu'un pense à fouiller là où il faut, j'ai une seconde ligne de défense. Il est bien sur possible qu'il la perce à jour, mais il faudra dans ce cas qu'il soit aussi des mieux adaptés à une confrontation plus physique.

Tout en allumant sa lanterne, afin qu'elle fasse passer la lumière par le côté verre brun, classique, Jade à un léger mouvement d'épaule destiné à attirer l'attention sur le long fusil qui s'y trouve encore.

Est-il possible de tomber sur un adversaire plus malin et plus puissant ? Dans l'absolu, oui, mais par définition, quel que soit les stratagèmes déployés, il aura une longueur d'avance. Le tout est de toujours agir au mieux de ses capacités. La perfection est une recherche en soit.


Un coup d'oeil à la scène globale.
Il lui faudra décaler un peu le tabouret, si elle veut pouvoir surveiller combat et entrée sans être gênée par le tas de charbon dans une éventuelle prise au sol.
Un index se tend, désignant un coin du local.


Il en reste un peu là-bas.

Rhôz ne devrait plus tarder, maintenant.


La perfection est amorale.
 
Cal Keran
Comitaire actif,
Caïd

Kil'sin  
Le Sukra 25 Otalir 814 à 22h48
 
Un vague rire, ce petit rire qui sort du fond de sa gorge, si caractéristique.

CK : "Justement, ne changez pas de sujet, ma Dame ! Quel est VOTRE coup d'avance si quelqu'un nous découvre ? Vous pouvez vous trouvez toutes les excuses du monde pour vous dire que vous subirez plus puissant et plus malin, votre fusil, c'est bien pour le plus puissant, mais pour le plus malin, vous faites QUOI ? Mmmmh ?"

Un sifflotement, et le voila qui reprend le balayage. Il hoche la tête, terminant de nettoyer les petites boules noires. Regardant à nouveau la grande :

CK : "Il ressemble, ou ILS ressemblent à quoi, les autres ? Que si quelqu'un se ramène, je sois sûre de pas lui sauter à la gorge ! Suis un sanguin, hein, faut pas croire, je sais me défendre, ha !"

Levant son balai, le voila qui fend l'air, baton -ou lance- improvisé. Regard vers sa Dame, grand sourire.

CK : "Ca le fait, hein hein hein ? Hein ?"

Motivé, le Cal. Exultant. Oui, énervant, mais voir cette fraîcheur, quelque part, ça peut faire plaisir. Au moins, vous avez hérité d'un emmerdeur, mais pas d'un morne.


Gentleman Cambrioleur
Philanthrope Personnel
Explorateur Urbain
 
Jade Srhaggelle
Représentant,
la Vigilance

Kil'sin  
Le Sukra 25 Otalir 814 à 23h01
 
Bon, parfois, il faut essayer de faire passer certains messages.
La partie "pieds dans le plat" n'ayant pas pris la dernière fois, il faut tenter une manoeuvre plus subtile.
Réaction à l’exubérance, mais sans trace de colère. Qu'est-ce qui correspond ? Ah, oui.

*** Léger soupir. ***


Ne te base pas sur ce à quoi peut ressembler quelqu'un, mais sur ce qu'il te fait ressentir. Tu devrais le savoir avant de voir. Si tu commences par voir sans avoir ressenti, c'est que c'est un problème. Et dans le cas, le mieux, c'est encore de me laisser faire.

Même si l'action de type "surexcité paranoïaque" pouvait très bien correspondre à l'image déplorable recherchée par les C.O.N.N.A.R.D.S.

Quant au coup d'avance, certains ne prennent pleinement leur utilité que s'ils ne sont pas dévoilés auparavant.
Tu as déjà vu une bombarde ? C'est une arme extrêmement puissante. Mais à un coup.
Maintenant essaye de te calmer, et de repérer la personne manquante avant qu'elle ne te repère. Ce n'est pas à précisément parler de l'éveil des capacités, mais ce n'est pas un mal de s'exercer.



La perfection est amorale.
 
Rhôz
Comitaire actif,
Etudiante-Enseignante

Kil'sin  
Le Sukra 25 Otalir 814 à 23h14
 
Dans l'obscurité naissante, Rhôz passe la porte du 221 B. Sitôt dans le petit couloir, elle retrouve la sensation de sa précédente rencontre avec Jade-Myrhissal. La même sensation... redoublée. Il y a des chances qu'elle soit la dernière arrivante du trio.

Approchant du palier du local indiqué télépathiquement, elle perçoit de vagues bruits de discussion. Il faudra vraiment faire attention au bruit, au cas où quelqu'un emprunterait ce corridor. La voilà qui pénètre enfin dans l'entrepôt où se déroulera la séance d'expérimentation.

C'est une cave à charbon assez spacieuse. Jade est là, à peu près la même qu'il y a quelques jours. Face à elle, un énergumène déjà couvert de poussière de charbon, en train de faire des moulinets avec un vieux balais fatigué. Le fameux « enthousiaste » et la femme verte tentant de le raisonner.

Son entrée ne visait pas spécialement la discrétion vis à vis de ses comparses mais elle passe presque inaperçue, les gesticulations au centre de la pièce semblant focaliser plus d'attention que la porte d'entrée.


Bonsoir Myrhissal.

Elle salue Jade d'un hochement de tête.

Et bonsoir... ? interroge-t-elle celui dont elle ne connaît pas encore le nom.


Rhôz, étudiante et enseignante, chercheuse et fouineuse.
(Son empreinte psychique évoque un contour de rosier dans la brume matinale.)
 
Cal Keran
Comitaire actif,
Caïd

Kil'sin  
Le Dhiwara 26 Otalir 814 à 00h12
 
CK : "Ce à quoi il ressemble me fait forcément ressentir quelque chose ! Me perdre dans les yeux d'une dame est une sensation fantastique ! Mais l'apparence joue un rôle !"

Regard sur l'arme.

CK : "On tue un homme. Pas une info. Vous pourrez tuer n'importe qui, c'est sur, mais s'il a le temps de beugler, on est mal barré. Imaginez un mec qui crie... LANYSHTA ! LANYSHTA ! Ils sont là ! Vous le fumerez aussi sûrement qu'un jambon, mais je ne donne pas cher de notre peau si une foule vient toquer à la porte."

Une voix, sur leur flanc. Il se retourne, réflexe, présentant son balai comme une pique. Ah. Alors comme ça, elle semble la connaitre. C'est elle la seconde membre ? Oh. Mettant son balai à l'épaule, le voilà qui claque des talons, portant une min en visière :

CK : "Cal ! Cal Keran, ma Demoiselle. Pour vous servir ! Enfin, pour vous servir en second, pour servir ma Dame d'abord ! Pas vrai ?"

Et le voilà qui tourne son grande sourire vers Jade... Avant de le retourner vers la nouvelle arrivante.

CK : "Et vous, ma Demoiselle ? Nom ? Matricule ? Petit surnom ?"


Gentleman Cambrioleur
Philanthrope Personnel
Explorateur Urbain
 
Jade Srhaggelle
Représentant,
la Vigilance

Kil'sin  
Le Dhiwara 26 Otalir 814 à 00h25
 
Signe de complicité et de douleur partagé.
Un sourire ? Non, aucun adapté. Solution alternative.

*** Yeux levés au ciel à destination de Rhôz ***


Bonsoir Rhôz.
Et Cal... Les personnes réagissent selon leurs instincts. Un instinct de conservation fort pousse à réagir violemment à l'opposition. Il n'y a pas d'instinct permettant de réagir à l'aide apportée. Si quelqu'un crie au Lanyshsta, on ne lui tire pas dedans, on crie avec lui "où ? Où ? On va se les faire !" et on laisse l'incompréhension bloquer le tout. Ensuite c'est juste une question de confrontation des préparations préventives.
Mais laissons-cela.


Regard vers le balai.

Et ceci. Allez au fond. Combat à mains nues, le but est de mettre potentiellement son adversaire hors d'état de nuire. Autrement dit, ménagez vos forces, l'objectif primaire est plus de surprendre que de faire mal.
On évite les cris trop forts, et si vous sentez que quelque chose de jamais ressenti est en train de venir... On stoppe. C'est que c'est assez mûr, et on affine petit à petit, plutôt que de déclencher n'importe quoi n'importe où.


Regard insistant vers le tas de charbon.

Hors de question qu'un de vous deux me mette le jeu à cela, j'habite au dessus.


La perfection est amorale.
 
Rhôz
Comitaire actif,
Etudiante-Enseignante

Kil'sin  
Le Dhiwara 26 Otalir 814 à 10h20
 
Tout sourire, le jeune homme exécute une salutation de garde-muraille d'opérette... Pleine d'entrain, évidemment.

Bonsoir Cal Keran.

Tu peux m'appeler Rhôz. Et pas la peine de me vouvoyer.

Jade lève les eux au ciel, ou au plafond. Rhôzëe en profite pour remettre les points sur les i.

Je ne sais pas quelles sont tes relations avec Jade, mais en ce qui me concerne tu n'as pas à te sentir à mon service.

Des fois que ce soit plus qu'une formule de politesse exubérante...

On est ici pour mener une expérimentation ensemble de façon volontaire. Parce que je crois qu'on est tous trois intéressés par l'idée de comprendre et contrôler un peu l'émergence de nos capacités.

Elle laisse ensuite Jade avoir le mot final de sa conversation avec Cal, puis leur donner des consignes comme si elle était la seule maîtresse des opérations. Ne voyant rien à redire aux instructions énoncées, elle juge inutile de la reprendre sur ses manières. Pas maintenant alors que l'on va enfin passer aux choses sérieuses.

Rhôz ôte sa cape et se gants et la voilà en tenue : pantalon et chemise de solide étoffe noire, gilet sans manche en cuir sombre, chaussures légères. Elle pose ses affaires sur la table, arrangées en un balluchon facile à attraper en cas de départ précipité.


Rhôz, étudiante et enseignante, chercheuse et fouineuse.
(Son empreinte psychique évoque un contour de rosier dans la brume matinale.)
 
Cal Keran
Comitaire actif,
Caïd

Kil'sin  
Le Dhiwara 26 Otalir 814 à 12h27
 
CK : "Beaucoup de théorie, ma Dame, beaucoup trop, je préfère voir quand quelqu'un arrivera ce qui se passera plutôt que de "penser ce qu'il va penser ou comment il va réagir". Ca me fait bizarre de vous entendre parler d'instinct alors que vous avez l'air si..."

Petite grimace.

CK : "Programmée ? Enfin bref !"

Vers un coin de mur, il laisse tomber la cape. Puis la chemise. Libérant une fine musculature de grimpeur, et de coureur, pas fait pour un effort soutenu ou intense, mais suffisante pour lui permettre de ne pas cracher ses poumons à la première poursuite venue. Pas étonnant de ne rien voir recouvert de ses frusques. Fouillant dans ses affaires en sifflotant, il se tourne vers Rhôz.

Ck : "Oh, le prends pas mal, ma Demoiselle, les convenances sont importantes, Kil Sin ou pas. On n'est mortel, pas des bêtes. Ah !"

Sortant deux bandes de tissu, il les enroule autour de ses poignets d'un geste vif et précis. Un petit "truc" appris dans les tavernes. Il n'était pas un boxeur de talents, très loin de là, sa carrure s'y opposant magistralement, mais il n'était pas le dernier pouru n coup de chaise derrière la nuque. Regard vers la maîtresse des lieux.

CK : "Quelque chose en train de venir ? Du genre ? Si c'est une montée d'adrénaline, on ne risque pas de faire la différence avec... Autre chose."


Gentleman Cambrioleur
Philanthrope Personnel
Explorateur Urbain
 
Jade Srhaggelle
Représentant,
la Vigilance

Kil'sin  
Le Dhiwara 26 Otalir 814 à 14h49
 
Il n'est pas nécessaire d'être frappé de cécité pour concevoir quels problèmes rencontre un aveugle. C'est justement en gardant à l'esprit sa cécité qu'on peut adapter un environnement à sa guise, où y insérer des pièges indécelables.
L'instinct fonctionne de la même façon, c'est un fort générateur de décision chez les krolannes. Je n'ai pas besoin d'y être soumise pour le prendre en compte, ne pas le faire serait une grave source d'imprécision.


Jade va décaler le tabouret, afin de s'y assoir. Pas que le plafond soit désespérément bas, mais les poutres apparentes l'obligent de toutes façons à se baisser pour traverser la pièce.
La lanterne est allumée, l'harmonica est dans une main, les cymbales dans la poche accessible à l'autre.
Elle détaille les deux protagonnistes. Comment a-t-elle décrit les choses, déjà ? Ah oui. "corpulences compatibles". Disons qu'il n'y a que peu de risques que l'un tue accidentellement l'autre d'un coup de poing. Pour autant, dans un match officiel, Rhôz et Cal n'auraient clairement pas lutté dans la même catégorie.
Il était sans doute plus vif, peut-être plus habitué, mais perdait tout avantage en allonge et masse. Que la linguiste connaisse quelques astuces, et seul l'enthousiasme risquait de le maintenir debout.


Et j'ai dit "de jamais ressenti". Théoriquement, notre dernière rencontre a du enclencher une décharge d'adrénaline, ne serait-ce que pour permettre d'agir efficacement sous la douleur.

Ce qui ferait peut-être la différence serait leurs barrières morales. Frapper quelqu'un en sachant qu'on va provoquer une douleur, alors qu'on a aucune raison de lui en vouloir, était ce qui pouvait faire perdre un colosse face à un teigneux famélique, juste parce qu'il hésitait au dernier moment. Ce qui pouvait expliquer que Jade aurait eu du mal à deviner le gagnant d'un combat théorique l'opposant à l'un des deux protagonistes : elle n'avait que très peu de cas auxquels comparer, un nombre de combats au contact des plus restreints.
Parce que lorsque venait l'occasion d'empêcher une personne agressive de nuire ou simplement d'approcher plus près, Jade n'hésitait jamais.



La perfection est amorale.
 
Rhôz
Comitaire actif,
Etudiante-Enseignante

Kil'sin  
Le Dhiwara 26 Otalir 814 à 16h06
 
Sans un mot de plus, Rhôz rejoint le centre du local et joint ses mains pour s'assouplir les doigts. Cela fait tout de même un moment qu'elle n'a plus eu l'occasion d'un vrai pugilat. Ce n'est pas si souvent qu'on l'importune dans la rue, en grande partie parce qu'en toutes circonstances elle s'efforce de ne pas attirer trop d'attention sur elle. Et puis avec la transformation, elle ne sait pas si elle a retrouvé tous ses réflexes.
Elle aurait peut-être dû s'inscrire à cet atelier de savate libre kilsinienne.

Son partenaire est nettement plus petit qu'elle, mais manifestement plein d'énergie. Vu son allure, on peut lui supposer aussi les réflexes vifs des habitués des bouges et de la rue. Son sourire perpétuel et son regard perçant ne suggèrent pas autre chose. Bref, un adversaire à ne pas sous-estimer.


Jade est assise sur son tabouret. Cal a fini de s'envelopper les poignets.

Prêt ?


Rhôz, étudiante et enseignante, chercheuse et fouineuse.
(Son empreinte psychique évoque un contour de rosier dans la brume matinale.)
 
Cal Keran
Comitaire actif,
Caïd

Kil'sin  
Le Dhiwara 26 Otalir 814 à 18h12
 
CK : "Non, je veux dire..."

Un long soupir, il secoue la tête.

CK : "Laissez tomber."

Pourquoi s'échiner à parler à une machine ? Après tout, quoiqu'il puisse dire, elle finirait par répondre. Se foutant une légère claque, c'est vers l'étudiante que le voleur se tourne. Foule bigarrée en seulement trois individus : l'étudiante, le voleur et la justicière. Dans des circonstances plus classiques, c'est sur le voleur que la justicière cognerait pour protéger l'étudiante. Pour peu qu'un voleur soit assez stupide pour attaquer de front un adversaire plus grand, le tout sans support. Et sans arme.

Grand, son sourire.

CK : "Prêt."

S'approchant à pas rapides, il se demande par quelle bout prendre cette opposante. Plus adapté aux coups dans le dos, il y avait à vu de pif... vingt bon centimètres de différence, sans doute la moitié en allonge, largement de quoi l'esquinter quand il aura du mal à frôler son pif. Esquive, chercher le corps à corps. Mais avec sa corpulence...

Bref !

Se mettant en garde, il... Ne bouge guère, la laissant venir. Et lorsque le poing de la jeune femme fuse, il se décale. Pas en parade qu'il pourra jouer. Tentant sa chance, il bondit. Mais arriver au corps à corps quand la personne nous tient à distance. Evitant un nouveau coup, il fend l'air, trop faiblement pour abimer autre chose qu'une particule d'air...


Gentleman Cambrioleur
Philanthrope Personnel
Explorateur Urbain

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