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L'atelier de peinture
 
Cirrus Belami
Libertaire
Kil'sin  
Le Merakih 5 Nohanur 814 à 20h38
 
Surplombant le parc aux oiseaux, accroché à la falaise avec d'autres bâtiments plus ou moins modernes reliés entre eux par un système de passerelles et d'escaliers, le promeneur curieux dénicherait dans ce petit quartier une petite communauté d'artistes Kil'sinite.
C'est ici, dans un de ces maisons aux façades défraichies, que se trouve l'atelier de peinture de Cirrus Belami. Ce dernier commence à être connu pour ses peintures dans le milieu et fait même partie de plusieurs comités visant à améliorer la qualité esthétique des rues du quartier. Mais aujourd'hui, l'artiste est loin de tout ça...
Après avoir passé une nuit extrêmement agitée, au cours de laquelle ses rêves ont oscillé entre fantasmes et merveilles, et un réveil encore plus violent, il se trouve présentement au dessus de l'évier, en train de rendre un mélange de nourriture et de bile. Le petit matin l'a trouvé délirant, en sueur, un bourdonnement continu dans la tête lui vrillant ce qui lui reste de concentration. Ce même bourdonnement qui lui fait rendre l'intégralité de son estomac. Entre deux spasmes, Cirrus a même tendance à croire entendre des voix, hachées et peu compréhensibles...

Il peste en essuyant les vomissures sur le coin de ses lèvres. Seras t'il capable d'honorer ses commandes ? Il n'avait pas prévu de sortir aujourd'hui, certes, mais s'aliter ne faisait pas vraiment partie de ses projets...

Il se laisse tomber assis contre l'évier en métal rouillant, réprimant un hoquet annonçant le pire.

 
Cirrus Belami
Libertaire
Kil'sin  
Le Julung 6 Nohanur 814 à 21h34
 
Quelques minutes... Heures ? Impossible de dire combien de temps il est resté avachi ainsi, prostré avec ce brouillard dans la tête. Des voix ? Non, il ne peut y croire, il ne peut comprendre...

Mais il se sent mieux à présent. Cirrus se relève lentement, encore en chemise de nuit. Le soleil, dans le ciel est proche de son zénith : il a du passer la matinée à rendre ce que son pauvre estomac pouvait donner.
Lentement, en trainant les pieds, il ouvre un tiroir accroché au dessus de l'évier et en sort une boite en fer blanc. Une théière est accroché à une patère contre le mur. Il la saisit, l'ouvre et verse une poignée de poudre blanche venant de la boîte. Il complète avec de l'eau.
En grommelant, il remarque que le feu du poêle à bois s'est éteint. Il n'a pas vraiment pris le temps de l'entretenir... En vacillant, en se tenant la tête, il s'affaire à rallumer le feu. Une tâche qui aurait du lui prendre une dizaine de minutes, mais qui, dans son état, lui prendra le double.
Quand enfin le feu prends et attaque les buches de frênes, il s'est à nouveau laissé tomber à terre. La théière n'est pas sur le feu... Tant pis, trop dur.

Son regard se perds dans une brume imaginaire, où les toiles d'oiseaux qu'il a peint deviennent des chimères fantasques, des chimères qui semblent vraiment lui parler. Est ce possible ? Les paysages du quartier qu'il a parcouru en long et en large afin de trouver le détail qui pourrait être rapporter, immortaliser par une peinture semble prendre vie. Il à cette impression de déjà vu, propre au rêve. Il marche dans ses toiles, il parle aux oiseaux tout en descendant, marchant en approuvant les dires de chacun...

Quand il reprend conscience, le soleil a déjà entamé sa descente dans le ciel. En grognant, il se relève, rajoutant une buche sur le feu et plaçant la théière sur le poêle.

 
Cirrus Belami
Libertaire
Kil'sin  
Le Dhiwara 9 Nohanur 814 à 22h05
 
L'écorce de saule semble faire doucement effet. En tout cas, son mal de crane semble refluer, bien que le bourdonnement soit toujours présent... Des paroles, faut se faire une raison, il entends des paroles... Après... soit c'est une maladie quelconque, soit... Il frissonne.

Tout autour de lui, des peintures, des toiles posées sur chevalet, une trentaine peut être. Toutes, ou presque représentent des oiseaux, pris sur croquis à l'oisellerie. Quelques unes sont protégés du soleil et de la poussière par d'épaisses couvertures de laine. Se rapprochant de son bureau (en fait une planche épaisse de chêne posant sur des tréteaux) il se saisit d'une de ses esquisses au charbon et observe son modèle. Il lui reste trois toiles à finir avant l'exposition et cet incident, quel qu'il soit, lui à fait perdre une journée entière.

Brusquement, il jette le croquis sur le bureau et attrape une grande toile vierge. Il va travailler toute la nuit s'il le faut, il se sent déjà mieux. Sa palette de couleur dans une main, son pinceau en poils de chèvre dans l'autre, il trace une première ligne quand...

Et bien il se rend compte subitement d'un détail qui aurait déjà du lui sauter aux yeux plus tôt... Ce qui lui arrive, ce n'est pas une maladie.

Lanyshsta... il en a entendu parler.

Les couleurs... elles sont plus... vivantes, plus élaborées. Là où, pourtant artiste, il voyait différentes nuances de rouges, il pourrait à présent en dénoter plus d'une.. centaine ? En fait, chacune de ses peintures semblent à présent exploser de couleurs différentes. Il en lâche sa palette qui va se briser au sol, répandant d'autres notes de peinture sur le sol.

Mais alors...

Il retourne s'assoir sur son lit et tente alors un premier échange structuré.

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