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Ouverture du Bureau
Où les neo-lanyshtas trouvent des questions ... mais pas forcément de réponses...
 
Salimân
Comitaire actif,
Compteur de Voix

Kil'sin  
Le Matal 18 Nohanur 814 à 18h47
 
Salimân entraîna l'enfant dans les dédales de la ville. Plutôt qu'un itinéraire habituel, il passa par le Parc pour rejoindre le Tambour Battant. Sur le chemin, il se dit qu'à bien y réfléchir, c'était l'endroit idéal pour se retrouver.

Attends-moi là, je reviens de suite.

Pratique, ces pensées. nul ne pouvait voir qu'ils étaient ensemble. Nul, cependant, ne soupçonnerait le bon Sal' de quoi que ce soit même si c'était de s'enfermer dans un coin sombre avec un gamin.

Il soupira un coup, puis entra dans la taverne d'une démarche bien pesée.


"Tiens salut Sal' ! T'étais pas malade ?

- Salut Gil ! Tu crois pas qu'un p'tit rhume va me garder au lit bien longtemps non ? Dis-moi, le bureau juste a côté, il est un peu poussiéreux non ?

- Là où y avait le Comité de Sélection des Coquillages ? Ouais, ça a pas servi depuis longtemps.

- Parfait, on va pouvoir le rouvrir. Tu peux me préparer quelques sandwiches et un tonneau ?


Une chance que le Gil ne soit pas une lumière. Il avait juste un peu écarquillé les yeux pour tenter de comprendre, mais la commande passée en même temps avait tout blanchi.

- J'te fais ça, Sal' !

- Je t'emprunte ton balai.


Salimân sortit de la taverne pour entrer dans le bâtiment adjacent. Il fit signe au gamin. La porte craqua, et ça sentait un peu le renfermé. Mais, fort heureusement, il y avait suffisemment de chaises, même si Salimân ignorait combien ils seraient au total. Il entreprit d'aérer les lieux. Il y avait une salle à l'étage qui semblait tout à fait appropriée à se tenir à l'écart des curieux.

Tiens, rends-toi utile, prends ce balai et passe un coup. On sait pas si on va rester ici sur le long terme, mais ça vaut mieux de ranger ses idées dans un endroit qu'est un peu rangé lui aussi.

En fait, ce n'était plus trop la peine de se parler par la pensée...


Et dis-moi, quand c'est qu'ça t'es arrivé ?

Les paroles pouvaient sembler dirigistes, mais le ton affable et le sourire de l'homme ne laissaient pas de doute quand à son attitude, acceuillante et respectueuse.

 
Çaï Varsa
Libertaire
Kil'sin  
Le Matal 18 Nohanur 814 à 19h40
 
Se perdre, c'est dur quand il sait où il va. Par contre, perdre quelqu'un dans la foule, qui vous guide, sans savoir où il va, c'est plus facile. Pourtant, le gamin dévoile tout son art dans le faufilement - et non pas le faux filet, rien à voir -, l'esquive du chaland, ou encore ses pas de course. Tout ceci pour arriver devant le Tambour Battant.

Il n'était jamais trop venu dans ce coin là. Les débits de boissons sont rarement des endroits pour marmots. Encore moins dans des bâtiments abandonnés. Si si, vu le bazar, le lieu fleure bon l'absence. Et pas le temps de jouer les curieux qu'il se retrouve avec un balai. L'instant d'après, la poussière, et son troupeau de mouton, galopait gaiement sur le sol de la pièce. Le geste expert de la parfaite petite femme d'intérieur.

Et tout en dansant avec le manche comme partenaire, il converse :
Tout à l'heure. Un peu avant la rencontre. Un moment je courais, et puis paf ! Patatraque, assommé. Mais rien de grave, si ce n'est le bourdonnement incessant dans le crâne. C'est difficile de s'entendre penser.



 
Salimân
Comitaire actif,
Compteur de Voix

Kil'sin  
Le Luang 24 Nohanur 814 à 21h21
 
Mouais, moi j'l'ai pas aussi bien pris ! C't'à dire que j'suis aux premières loges pour être au courant de c'qui se dit de nous autres les mutants. Et c'est pas toujours très joli.

Il s'arrêta un instant de ranger pour observer l'avancement du travail, les mains sur les hanches. Ça prenait forme.


Donc j'me suis saoulé la face jusqu'à plus rien entendre du tout. Et ben ça m'a pas empêché de continuer à être un mutant ! Par contre, le bourdonnement, ça finit par se calmer. Il faut juste s'exercer un peu, se concentrer différemment. Penser un peu différemment.

Un raclement se fit entendre au rez-de-chaussée. Sal' mit le doigt sur la bouche. Et pensa :

Par contre, pour ça, c'est bien pratique. J'suppose que c'est l'vieux Gil qui nous monte à boire.


 
Çaï Varsa
Libertaire
Kil'sin  
Le Merakih 26 Nohanur 814 à 19h32
 
Le jeune garçon avait écouté son aîné en silence. Occupé à sa tâche, il n'avait pas trop l'occasion de parler non plus. C'était assez triste comme réaction. Chacun réagit à sa manière. Quand Salimân arrive à la partie concernant le moyen de faire cesser les bourdonnements, ils sont interrompu. L'adulte par un bruit venant d'en bas. Lui par une nouvelle intrusion dans ses pensées.

Le temps d'avoir le fin mot de l'histoire, et de retrouver le droit à la parole sur un sujet sensible, l'enfant essaye de trouver une manière de penser différemment. Enfin, de penser à un moyen de penser différemment. L'activité pouvant se voir sur le visage de Çaï comme s'il était... perplexe.


 
Elyas
Passeurs de temps,
Arlequin

Kil'sin  
Le Sukra 29 Nohanur 814 à 11h14
 
*** Une semaine avait passé depuis le départ de l'expédition vers le Fortin. ***


La première réunion des transformés s'était achevé sur le projet de création d'un lieu de recueil pour neo-lanyshtas. Les événements précipités ne m'avaient pas donné l'occasion de visiter le fameux bureau. Compte tenu de mes aspirations, il paraissait urgent d'y mettre les pieds.

Je me rendais donc au Tambour Battant, taverne de piètre facture au gérant apparemment simplet. Je guettais. Un piège? Le Fortin m'avais rendu plus suspicieux qu'à l'accoutumée, c'est dire. Usant de mes nouvelles capacités, je tentais de capter des flux, quelque soit leur nature.
Rien.
Soit je n'étais pas encore suffisamment aguerris à cet exercice, soit il n'y avait aucun danger.
Je toquais à deux reprises, sans hésitation, sur la porte du bâtiment voisin du Tambour. J'y mêlais une pensée, projetée de l'autre côté de la porte, comme un murmure flottant.

*Nous sommes des vôtres.*



- Thème d'Elyas -
 
Çaï Varsa
Libertaire
Kil'sin  
Le Sukra 6 Dasawar 814 à 20h19
 
Il était occupé à chercher comme ne plus se faire violer le cerveau à coup de pensée étrangères, quand soudain, patatra, une nouvelle pensée vient se heurter aux parois étroites de as boîte crânienne. Un nous sommes des vôtres qui fait sursauter le jeune garçon.

Un seul mot venait de capter son attention : des vôtres. Oui, bon, deux, mais n'allez pas chipoter pour si peut, sinon, je vous qualifierai de chipolatas, pour mon plus grand plaisir. Et c'est plus sympa que saucisse, admettez.

Donc, je disais, des vôtres. car visiblement, les penseurs en commun était une sorte de groupe, ou communauté. C'était excitant d'en être, mais cela implique qu'il y en a qui n'en sont pas. D'où le fait que les gens ne soient pas très content ? Il était un garçon, mais...

Mais il avait oublié quelque chose : plusieurs secondes s'écoulaient depuis la pensée parasite, et pas de réponse. Alors plissant les sourcils, il s'efforce de lancer une pensée réponse.


Tout pareil.

 
Elyas
Passeurs de temps,
Arlequin

Kil'sin  
Le Sukra 6 Dasawar 814 à 22h04
 
J'étais resté plusieurs secondes face à la porte. Les passants commencèrent à m'adresser des regards suspicieux. Sans plus. Un fou face à une porte close. Un guignol qui cherchait à attirer l'attention.
C'est alors qu'un message à la signature inédite me parvint.

Sans ne plus attendre, je poussais le porte et pénétrais dans la pièce.
Le mobilier vieillissant mêlé à une faible odeur encore persistante de renfermé me valu une grimace non dissimulée. Il y avait du boulot pour faire de cet endroit un espace attractif. Enfin attractif. le terme était probablement mal choisi. Dans le genre repère pour personnes mal intentionnés, glauque et peu aménagé, celui-ci décrochait le ponpon.

Mon attention ne fut cependant pas retenu longtemps par l'état du local. En effet, un petit garçon aux cheveux paille campait au centre de la pièce, visiblement seul. A son accoutrement, il aurait pu se fondre parmi les gang de gosses qui pullulaient dans les Estaminets. Il n'avait pas l'air d'être un de ceux là. Le cas échéant, je l'aurais forcément remarqué avant, traînant de près ou de loin dans les pattes de Mi-mains et ses comparses.

Je pris soin de fermer la porte puis adressais une révérence à mon unique interlocuteur.


Nous vous saluons bien bas, petit être aux yeux saphir. Rictus. *A moins que vous ne préferiez les termes éveillé, cendré, ou encore Lanyshta... Ah ah.* ajoutais-je d'une pensée.


- Thème d'Elyas -
 
Çaï Varsa
Libertaire
Kil'sin  
Le Sukra 6 Dasawar 814 à 22h33
 
Les paupières se ferment une première fois. Et rien. Puis une seconde fois, vous vous en doutez. C'était comme si le petit avait découvert une curiosité. Découverte est le bon mot.

Bienvenue ! s'exclame Çaï. Mais le mot n'exprime pas une quelconque invitation. Non, il s'agit de mettre un nom sur un visage. Car, pour ceux qui ne seraient pas encore des lecteurs assidus de ma plume, Bienvenue, c'est le petit nom que le blondinet a donné à la voix. Tout guilleret, et empreint de cette curiosité dévorante de voir à quoi ressemble la voix, il précise, entamant un tour autour du nouveau venu, toujours armé de son balais dont la brosse traine.

Çaï suffira hein ! Enfin, moi c'est Çaï Varsa ! Coursier pour tout et n'importe quoi ! Du moment que je peu le porter.

Un peu de publicité ne fait pas de mal au passage.

 
Elyas
Passeurs de temps,
Arlequin

Kil'sin  
Le Sukra 6 Dasawar 814 à 22h52
 
Çaï...Çaï suffira...marmonnais-je. Çaï pas possible...Çaï une folie...

Un prénom plaisant, rafraîchissant.
J'éclatais subitement de rire. un rire franc, cristallin, rythmé.
Je parvins à me ressaisir. le tableau était pourtant parfait. le gamin et son balais, qui trottinait autour de moi avec un prénom au potentiel comique infini.


Toi, tu nous plais déjà !
Petit Çaï qui Varsa, nous sommes l'Arlequin pour certain, le Bariolé pour d'autres. Nommes nous à ta convenance.


Je jetais un nouveau coup d’œil autour de nous.

Tu es seul?
Le compteur Chapeauté à l'accent imparfait t'as laissé hériter du nettoyage de son local? Il est habile celui-là, à employer du jeune lanyshta... Ah ah !


Enfin, avant d'être lanyshta, il était coursier.
Mhhh... Intéressant. Je tachais de m'en souvenir. Mes expériences actuelles nécessitaient des matériaux introuvables dans les puces de Koi. Les marchands m'avaient confié que seul le kil'dara pouvait m'en procurer à prix fort. Cependant, avec l'affaire Klem, la perspective d'un voyage paraissait coûteux en temps et en argent. L'alternative aurait été d'aller chercher la ressource dans les terres sauvages, ou au moins d'économiser le prix du voyage... Ou alors...
Ce coursier venait de m'apporter une troisième option.



- Thème d'Elyas -
 
Çaï Varsa
Libertaire
Kil'sin  
Le Dhiwara 7 Dasawar 814 à 10h49
 
Ba non.

Ba oui, c'est une évidence qu'il n'est pas seul, puisque à l'instant, il discutait avec le précédemment nommé Chapeauté. Ah moins d'avoir usé d'une technique de ninja l'ayant fait disparaître, il devrait se trouver au bout du doigt tendu du garçon.

Par contre, une question lui brûle les lèvres, et comme il n'est pas du genre à se faire du mal, un doigt posé sur le bout de son nez, il demande :
Dis, vous êtes combien ?

 
Elyas
Passeurs de temps,
Arlequin

Kil'sin  
Le Dhiwara 7 Dasawar 814 à 13h49
 
Je regardais en direction du doigt tendu du gamin. Rien.
Peut-être que Salimân s'était réfugié dans les étages, ce qui expliquait son absence de réponse. Peu importe, il descendrait bien à un moment ou un autre.
La question du blondinet me laissa perplexe. Quoique. Non. c'était logique. Un enfant voudrait probablement connaitre l'étendu de ce nouveau "tout" auquel il appartenait désormais.


Une excellente question ! A laquelle nous n'avons malheureusement pas de réponse précise. c'est au Kil'dara qu'il faut aller toquer pour connaitre le nombre exact d'éveillés. C'est qu'ils ont des krolannes pré-disposés à cela là bas ah ah.

Le cynisme transpirait de mes mots.
Encore fallait-il espérer que la brindille ne prendrait pas ça au pied de la lettre.


Tout ce que nous pouvons dire avec certitude, c'est que nous sommes de la troisième vague de transformés. Les lanyshtas des deux précédentes se font discrets. Par choix ou contrainte, nous n'en savons rien.

Du doigt, j'indiquais le balais entre les mains de Çaï.

Que dirais-tu de poser ce truc quelques minutes histoire que nous profitions du temps qui passe?

Je me dirigeais vers les chaises proches d'une fenêtre ouverte, m'y assis puis tirais deux pipes aux morphologies atypiques.


- Thème d'Elyas -
 
Çaï Varsa
Libertaire
Kil'sin  
Le Dhiwara 7 Dasawar 814 à 15h32
 
La réponse du nouvel arrivant ne peut que provoquer la perplexité. Un peu comme si elle passait à coté. Ramenant son balais devant son corps pas très grand, l'enfant commence par un tututut claqué de la langue, pour montrer son refus face à la proposition :

Il faut que je finisse avant de pouvoir faire autre chose. J'ai une réputation à tenir !

Il n'avait pas dit pour pouvoir jouer, mais c'était un peu le sens de la phrase quand même. Mais avant de se remettre à son activité de nettoyage, comme le lui avait demandé Salimân, il précise le sens de sa question.

Pourquoi tu te nounoies ?

 
Elyas
Passeurs de temps,
Arlequin

Kil'sin  
Le Dhiwara 7 Dasawar 814 à 15h54
 
Décidément, celui-là était pertinent. Ou impertinent, au choix. Sa naïveté le rendait toutefois attachant. Comme un Mi-mains avant que le métier ne lui fasse les pieds.
Je posais la seconde pipe sur la chaise laissée libre à côté de moi, fourrait de quelques herbes la mienne puis la portait à mes lèvres. D'un coup de briquet, j'allumais l'engin et inspirait profondément.
Ahhhh ! Quel bonheur. Fumer tranquillement durant l'après midi, une brise d'air frais sur le visage.

Après deux longues bouffées, je reposais mes yeux sur Çaï, toujours occupé à balayer.


Car nous sommes plusieurs. Une infinité à dire vrai. Peut-être n'en as-tu pas encore conscience...
Mettons ça sur le compte de la jeunesse.


Pause.
Un nuage de fumée, épais, fila en direction du blondinet.


Chaque vie est fragmenté. Les pans de nos personnalités se rependent au fil du temps, différenciant en des "un" ce qui constitue son ou, devrait-on dire, ses identités. Ce que tu vois, face à toi, n'est qu'un panel réduit de ce que nous sommes. car nous sommes, et cela nous attriste, dans l'incapacité de t'exposer l'ensemble de notre être.
Nous sommes tout et rien, cent et sans visages. Et nous l'assumons, contrairement au reste du monde.


La comédie, encore et toujours.


- Thème d'Elyas -
 
Çaï Varsa
Libertaire
Kil'sin  
Le Dhiwara 7 Dasawar 814 à 17h15
 
Frouuutch, frouuutch. Le balais fait son office dans ce balai - oh oh -mené de main de maître par le mètre cinquante. Il n'y a pas à dire, mais il sait y faire en tâches ménagères. Ce qui ne l'empêche pas de garder une oreille attentive aux propos du fumeur.

D'ailleurs, en se faisant agresser par la fumée, il tousse, et ses narines se froncent.


Tu es compliqué. Probablement un truc de vieux.

Froutch, froutch.

Moi je suis un, ici, et maintenant. Moi je suis juste Çaï. C'est simple !

 
Elyas
Passeurs de temps,
Arlequin

Kil'sin  
Le Dhiwara 7 Dasawar 814 à 17h39
 
Simple Çaï que la complexité effraie?!

Nouveau jet de fumée.
Ses gestes étaient précis, rythmés. Plein de précaution, le petit rassemblait la poussière, grattait pas moments. Rien ne l'obligeait à exécuter une telle tâche. Salimân ne me semblait pas être suffisamment intimidant pour forcer qui que ce soit à effectuer une besogne. Alors pourquoi? Pourquoi le gamin paraissait aussi passionné par cette tâche?
Certains aiment la peinture, la mécanique. Pour d'autres, c'est le ménage. Soit. je m'y résoudrais.

J'ôtais la pipe de ma bouche et la pointais vers le balayeur.


Depuis combien de temps as-tu été appelé? T'en souviens-tu, de ton éveil?

Cendrés.
C'est ainsi que la créature du Fortin nous avait appelé. Cendrés... Voix des Cendres... Pour résoudre le mystère lanyshta, il faudrait en passer par là. Pourquoi moi? Pourquoi ce gosse? Qu'avions-nous en commun qui puisse intéresser la chose à l'origine de notre transformation?
Peut-être rien, au final.



- Thème d'Elyas -
 
Çaï Varsa
Libertaire
Kil'sin  
Le Dhiwara 7 Dasawar 814 à 19h05
 
Nope, mais la simplicité, c'est simple. Et les choses simples rendent heureux.

Cela semblait être une évidence indéniable.

La fée du logis s'activait toujours. Il faut dire qu'il y avait du travail. A tel point qui doit employer d'autres moyens pour arriver au bout de sa tâche. Le balais serait abandonne un tant dans un coin de la pièce, et remplacé par un mouchoir, faute d'avoir un torchon sous le coude. Une table, il astique. Une fenêtre, il astique. Une poignée de porte, il astique.


Ca doit faire deux petites heures. Environs. Par contre, personne ne m'a appelé...

Ouhoui ouhoui ouhoui.




 
Elyas
Passeurs de temps,
Arlequin

Kil'sin  
Le Dhiwara 7 Dasawar 814 à 19h22
 
Personne?

Je tirais une bouffée sur ma pipe.
Étrange.
A moins qu'il ne s'agisse des effets secondaires à la transformation. Le choc causé aurait bouleversé le petit au point de lui en faire oublier la Voix.
Non.
La Cendre, ce timbre. Rien ne pouvait l'effacer. Il symbolisait la renaissance.

D'un autre côté, Çaï était insouciant. Un simplet? Peut-être pas, mais pas loin.
Très tôt après ma transformation, j'avais considéré les lanyshtas comme supérieur. C'était peut-être une erreur. Certains krolannes, une fois éveillés, n'aspiraient peut-être pas à exploiter ces nouveaux talents, peut-être souhaitaient-ils simplement - c'est le mot - poursuivre leur existence passée.
Étaient-ils à blâmer?
Sûrement pas. Leur choix paraissait investit d'une grande sagesse. Cependant, ils ne savaient pas encore combien leur vie, du fait de leur état couplé à l'isolement, en devenait fragile.


Tu ne te souviens donc pas cette Voix? De ce rêve?
Sais-tu au moins ce que tu es devenu?



- Thème d'Elyas -
 
Çaï Varsa
Libertaire
Kil'sin  
Le Dhiwara 7 Dasawar 814 à 21h09
 
Cette fois, les interrogations forcent le jeune à faire une pause dans son activité de grand nettoyage. Il se trouve devant la fenêtre qu'il polissait d'un geste énergique. Le voilà donc en train de faire face à son reflet, qui n'avait rien de différent de d'habitude. Les mêmes yeux azurs, les mêmes cheveux ébouriffés. En apparence, il n'y avait vraiment pas grand chose de changé.

Dans sa tête, c'est autre chose. Et encore.


Sans plus, pourquoi ?

 
Elyas
Passeurs de temps,
Arlequin

Kil'sin  
Le Luang 8 Dasawar 814 à 12h22
 
J'en restais coi.
Le petit s'observa un instant. Il ne m'avait pas compris. Comment pouvait-il à ce point ignorer le Changement qui s'était assurément opéré en lui?


Il t’apparaît donc naturel d'être télépathe?

La question fut posée sur un ton curieux.
Car oui, cet enfant là avait tout d'une curiosité. Je n'avais pas rencontré beaucoup de lanyshtas mais tous semblaient être parfaitement conscient de l'Appel et de la transformation subie.
Trois hypothèses : soit il n'avait pas encore réalisé que les petites voix, les pensées, étaient réelles, soit il était un autre type de lanyshta, soit il mentait.
En effet, vu son jeune âge, il pouvait bien être la descendance d'un éveillé plus ancien, issu de la première vague. Cette théorie était branlante. Rien ne me permettait de dater précisément les vagues et j'ignorais quand le "phénomène lanyshta", comme se plaisaient à l'appeler certains, s'était déclenché.

Restait le mensonge.
Dés mon adolescence et ma relative indépendance, j'avais appris de ne jamais sous-estimer qui que ce soit, même un blondinet à l'aspect inoffensif. Çaï ne ferait pas exception à la règle.



- Thème d'Elyas -
 
Çaï Varsa
Libertaire
Kil'sin  
Le Luang 8 Dasawar 814 à 21h26
 
C'est ce que je suis.

C'était amusant de se retourner vers Bienvenues - avec un s, parce qu'ils sont plusieurs dans sa tête. L'échange de regard, plein de curiosité, dans un sens, comme dans l'autre. Une moue, comme s'il se trompait, disait des bêtises. Et pourtant.

C'est comme apprendre à marcher, ou à parler, non ? C'est comme de faire des cauchemars. Avec les copains, on rêves souvent de la même chose : on se fait taper par des plus grands, on tombe dans le vide sans s'arrêter, on court sans jamais réussir à échapper à ce qui nous suit. Alors je ne vois pas pourquoi j'accorderai un quelconque intérêt au rêve de tout à l'heure.

Et de conclure, hochant la tête, d'un air certain.

Je suis toujours Çaï. Je sais juste faire un truc nouveau.

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