S'il y a une chose à savoir sur l'individu vous faisant face, c'est que la curieuse complexion de ses yeux ne pourra que vous mettre mal à l'aise. Un bleu glacial. Cela contraste d'ailleurs étrangement avec le petit sourire, perpétuel, collé sur son visage. Presque énervant ce sourire, typé très tête à claque.
Et ce n'est pas sa carrure qui vous en dissuadera. Ni gros, ni grand, il possède un physique lui permettant clairement de passer dans la masse et s'il semble se déplacer avec une grande aisance, une simple pichenette pourrait facilement l'envoyer se beigner contre un mur.
Son visage ? Outre le sourire, il vous semble... Hé, s'il prenait le temps de s'occuper un peu de sa personne, il pourrait vous paraître de bonne allure. En fait, c'est le cas. Ce visage mal rasé, ces traces sombres sur sa peau... Non, clairement pas un membre de la haute, mais l'apparence est finement travaillé pour son rôle. La Pie-Voleuse, le Gentleman Ordinaire, l'Explorateur Urbain.
- Sa fidélité
- Sa bonne humeur
- Son aptitude à se sociabiliser avec le commun des mortels
- Sa bravoure presque suicidaire. Complètement suicidaire. A vrai dire, pas vraiment de la bravoure, simplement de l'inconscience.
- Sa grosse... Grosse... Dot ?
Message de jeu : Ces informations sont de nature HRP, et ne doivent pas être exploitées si votre personnage n'en prend pas connaissance par lui même.
Cal est un jeune homme... Banal. Enfin, comparativement à la populace locale, s'entend. Même s'il pourrait sans aucun doute détonner dans un environnement différent.
Né il y a 24 (oui, 24) longues *tousse* années, le jeune Keran, fils de Kay Keran, alchimiste de son état, membre du comité de la Fiole Rouge -la Bleue était prise par un autre comité, les Kri'ips, et les alchimistes déçus avaient, après moults négociations, décidé de monter un comité rival, histoire compliquée...- a connu une jeunesse que l'on pourrait qualifier de... De... "Populairement heureuse". Si les revenus familiaux assuraient à la famille Keran une hygiène de vie légèrement au dessus des standards du quartier, ce n'était pas particulièrement intelligent de s'en vanter, l'égalité étant la constituante primordiale du Kil'Sin. Et c'est donc comme le plus commun des hommes que le gosse évolua de larcins en lar...
Comment ça, transition brutale ? Une explication ?
Car oui, le môme volait. Au grand malheur de son auguste paternel, le gosse était plus taillé pour la fauche et la vie dans la rue que pour la respectabilité de la boutique. Même si celui-ci avait bien compris l'intérêt que l'on pouvait trouver à augmenter ses capacités, ou à diminuer celle d'une proie, à l'aide de divers produits, il n'y trouvait pas là une passion particulière. Tout au plus une... Légère affinité. Une utilité dirons nous. Par chance, jamais pris pour un gros larcin, le gosse avait survécu sans trop de mal jusque là. Comment tout cela se terminerait-il ? Allez savoir, perdu dans cette grande ville, que pourrait-il bien lui arriver, je vous le demande ?
Je vous le demande... Remarquez, il a dû se le demander, lui aussi. Il ouvre un oeil, un matin. Et là, la claque. Cette claque maousse, presque irréelle, un peu comme si l'on vous annonçait qu'un de vos proches venait de décéder au moment où vous avez ouvert les yeux.
Il en avait entendu parlé. Les Lanyshstas. Même si, de toute évidence ça n'arrivait qu'aux au... A MOINS QUE ! A moins que ça n'arrive en réalité qu'aux hommes qui en valaient la peine. Une hypothèse qu'il ne devait pas négliger. Qu'il ne négligerait pas...
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Cal est un profond je-m'en-foutiste. Certes, dans le quartier, c'est la norme. Mais le taux de "rien à foutre" chez le jeune homme atteint des sommets relativement inégalés. Cela se traduit, entre autre, par un sens du danger inexistant, une sociabilité exacerbée, et une gouaille à faire pâlir un avocat de base.
Au moins, son humeur généralement joyeuse vous permet d'espérer passer un bon moment avec lui, si vous n'avez pas décidé de lui enfoncer un pichet entre les dents avant. Chose qu'ont tenté plusieurs hommes, hélas incapable de lui mettre la main dessus.
Relativement fidèle en amitié, rien ne l'empêchera néanmoins de laisser libre cours à sa passion principal, la fauche. Ouaipe. Mieux vaut planquer vos affaires.
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- Sa fidélité : le voir vous coller aux basques vous donnera rapidement envie de l'envoyer paître.
- Sa bonne humeur. Non, vraiment, lorsqu'il sourira après vous avoir vu perdre une main, vous risquez de LEGEREMENT être agacé.
- Mais pourquoi va-t-il ainsi vers des inconnus à tout bout de champs ?
- Suicidaire, oui...
- C'est gênant, cette manie de tout chercher à piquer...
- Globalement amoral car parfaitement ennuyé par la simple idée de conséquence
- Menteur, tricheur, gouailleur, un brin séducteur, bref, tout ce qui peut rendre un homme aussi charmant que profondément malsain.
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